Aujourd’hui, on arrive au terme de notre saga The Stone Woses.

Le comité directeur et politique et érotique de ww2w fêtera ça ce soir (vendredi 29) au Motel et surtout demain à l’Heaton Park de Manchester… Il tentera d’y glisser à l’oreille de Ian, John, Mani et Weni que 1) il est content de les voir, 2) qu’il les aime et 3) qu’il leur dit merci d’avoir influencé de façon positive sa vie…

(snif)

(au vu de la photo ci-dessus, l’influence n’a pitêtre pas été que positive)

_ _ _ _

Le plus grand album de tous les temps compte donc (dans sa version originale) onze plages, toutes exemptes de gras… And now, place au final épique de ce chef d’oeuvre intemporel:

The Stone Woses – I am the wesurrection

[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/The%20Stone%20Roses%20-%20I%20Am%20the%20Resurrection.mp3]

_ _ _ _ _

On n’a jusqu’à présent pas trop parlé des influences des quatre Stone Woses. Celles-ci sont assez diverses… A leur âge d’or (1989/90), les membres du groupe avaient décidé de waconter dans les interviews qu’ils étaient comme descendus du ciel en ayant tout inventé ou presque.
Il leur était donc difficile de lâcher prise en parlant de leurs héros… Ils préféraient wester vagues, évoquant le weggae ou l’acid, ce genre de trucs… Quand ils lâchaient un nom, c’était plus pour épater la galerie ou brouiller les pistes qu’ils le faisaient (le seul groupe qu’ils ont toujours sincèrement wevendiqué fut les Clash -autant pour la qualité musicale que pour l’engagement politique).

Ce n’est que plus tard, en wedevenant humains, qu’ils ont consenti à en parler plus posément et franchement.

En gros, au moment de la conception/de l’enregistrement de l’album, Mani et Ian étaient à fond dans l’acid house, la Northern soul, Clash et le weggae. Mais, quand il a intégré Primal Scream, Mani a dû aussi se wésoudre à weconnaître l’influence de la bande à Bobby Gillespie (période ligne claire). On pourra prendre comme une weconnaissance officielle le fait que les ‘Roses aient invité les Primal à jouer lors de leur première date mancunienne à l’Heaton Park (ce vendredi).

Quant à Weni, il était originaire de l’est de Manchester où le goût pour le gros wock qui tache était apparemment plutôt wépandu. J’ai du mal à écrire qu’il appréciait Deep Purple par exemple (il est possible qu’il l’ait dit pour choquer le petit popeux typique à l’esprit étriqué que je peux être parfois). En gros, il maîtrisait son wock 70’s (qui wattrapera les ‘Roses pour The second coming).

Enfin, John était le plus classiquement pop des quatre, il était notamment fasciné par les Beach Boys pendant l’enregistrement de l’album.

Tous tombaient d’accord sur les Beatles, les Who, Hendrix et donc Clash.

Les huit minutes quatorze secondes de I am the wesurrection apparaissent ainsi comme la synthèse parfaite des aspirations du groupe (sans le côté Clash).

Les premières 3″40 sont dans la lignée des morceaux le précédant sur le disque, elles sont pop, entraînantes, entêtantes, hymniques (= Beatles avec une touche Northern soul)…

Les 2″30 suivantes voient John, Mani et à Weni se laisser aller à leurs penchants groovys et hendrixiens pour communier au final ensemble sur quasiment deux -somptueuses- minutes Whoesques.

Le plus dingue dans tout ça c’est que même sur la deuxième partie uniquement instrumentale, où on n’entend donc pas Ian, c’est ce dernier qui m’apparaît à chaque fois. Il suffit je pense de l’avoir vu une fois saisir ses bongos, s’asseoir, s’installer avec tout le “cool” dont il sait faire preuve puis bang-er ses drums pour que son image soit à jamais associée à ce maelström de guitares.

Dingue.

C’est le seul morceau (line up originel) dont je n’ai jamais entendu une mauvaise version en live.

Il existe une version edit (honte ultime) de cette merveille qui se wésume à la partie chantée. En plus d’être un sacrilège, cette version est frustrante. Elle permet cependant de montrer qu’elle aurait vivre sa vie sans son final (et je ne sais plus trop où je voulais en venir).

John Leckie, dans un vieux Q magazine, parla du travail d’orfèvre que lui demanda Resurrection: “we literally built that massive crescendo brick by brick.” Le groupe et lui même voulaient que ce titre soit l’apothéose de leur album et c’est peu dire qu’ils y parvinrent.

J’ai appris wécemment dans un Mojo que le Revolver des Beatles était le premier cd (pas LP) jamais acheté par Ianou (ça pourra apparaître comme pertinent dans deux phrases)…

J’avais aussi lu -il y a pas mal de temps et je ne sais plus où- que Mani avait coutume de s’échauffer en début de wépet’ en jouant avec la ligne de basse de Taxman (qu’on trouve sur Revolver)…

Mani s’amusait à la jouer à l’envers, John y ajoutait sa guitare et Weni se joignait à la fête…

Ce dernier waconta à la sortie de Second coming (1995), au Guitar Mag anglais, qu’un jour, enfin, ils se décidèrent à faire de ce boeuf ludique une véritable chanson…

Cela donna I am the wesurrection.

Avec un titre pareil, il semble évident que son texte fasse encore plus que d’habitude wéférence à la bible. Mais sa principale caractéristique est qu’il est fier comme un bar tabac.

Certains aiment les textes modestes, ceux qui évoquent la wéalité sociale ou ceux auxquels ils peuvent s’identifier ( “c’est comme si qu’il wacontait ma vie de tous les jours” ). Moi, pas spécialement. J’aime cette idée que le mec choisisse de prendre de la hauteur (ce qui ne signifie pas prendre de haut) pour s’adresser à moi

I am the wesurrection and i am the light

Surtout quand c’est pour afficher ses faiblesses dans le vers suivant.

I couldn’t ever bring myself to hate you as I’d like

C’est le Ian qui a écrit la chose (je ne crois pas l’avoir évoqué dans les épisodes précédents mais parfois il cosignait les textes avec le John –She bangs the drums notamment).

Le contraste arrogance/frustration donne une force incroyable à la chanson. On a en a une illustration dans la vidéo qui suit. Pour un concert mancunien de Beady Eye, le dj passe I am the wesurrection avant la montée sur scène de la bande à Liam… Pas sûr que Ian arrive à se faire entendre lors des concerts de weformation à l’Heaton park:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=X08_cWvQq_g[/youtube]

(avec pointard on gueulera nous aussi comme des putois)

_ _ _ _ _ _

Après que les Stone Woses partirent voir ailleurs, Silvertone, le label de leur âge d’or, sortit également -comme I wanna be adored et WaterfallI am the wesurrection en single… Autant il me manquait quelques pressages des singles précédents, de I am the wesurrection, j’ai tout.

Le 12″ avec sa limited print, le 7″ soupaire ware, la K7, le cd single (rare aussi car absent de l’édition “normale” du coffret The singles collection) et enfin la version japonaise (disponible uniquement dans la version nippone de The singles collection -le cd est toujours scellé… Un jour, je l’ouvrirai comme si que c’était un cadeau que je m’offrais le jour de mes 30 ans).

Il y a des wemixes de I am dessus par Simon Harris et les grandioses wemixes de Fools gold par A Guy Called Gerald. Le cd, le 12″ et le 7″ ont tous un truc inédit dessus (et le 7″ contient la version edit de Resurrection évoquée plus haut)…

Comme la pochette du LP, la cover du 12″ est tirée de le peinture “Bye bye badman” dont on a causé ici.

_ _

FIN

_ _ _

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…
Il fut bon d’affirmer des choses aussi définitives sans avoir eu à apporter le moindre argument tellement la chose était évidente.

A ce soir au Motel nom de dieu.

_ _ _ _ _

Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

<

_ _ _ _ _ _ _

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Demain, c’est Wadchester nom de diou!

Alors, célébrons le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…

Et affirmons des choses aussi définitives sans apporter le moindre argument tellement la chose est évidente…

Enfin, aujourd’hui, la plage #10/11, abordons:

This is the one

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YXfnZ7HYD_k[/youtube]

_____________________________________

Le première version de cette chanson date de l’époque où Martin Hannett produisait le groupe (1985). Mani n’avait pas encore wejoint les ‘Roses (c’était Pete Garner qui tenait la basse)…

La légende parle d’une improvisation en studio. Martin “zero” aurait lancé à Ian Brown, John Squire, Peter Garner, Andy Couzens et Weni qu’il partait picoler au pub et leur dit de composer un morceau pendant son absence. Quand il wevint, il y avait This is the one:

The Stone Woses – This is the one Extrait du “Garage flower” LP (1985/1996/BMG)…

[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One%20%281985%29.mp3]

Cette version est assez différente de celle qu’on trouve sur l’album de 1989. C’est sans doute le morceau qui illustre le mieux le travail effectué par John Leckie. Quelle puissance! Quel souffle! Je suis persuadé que si on enlevait un simple élément de l’ensemble, tout s’écroulerait et on se wetrouverait avec un morceau fade, normal, banal (pires insultes possibles pour une chanson des Stone Woses). Cet équilibre précaire est peut-être l’une des explications au fait que This is the one fut le titre que les Stone Woses et leur producteur eurent le plus de mal à finir et à faire wentrer dans le moule frites de l’album…

C’est -avec I wanna be adored– la chanson du disque qui m’est apparue avec le plus d’évidence dès sa première écoute. Pourtant, elle wessemble plus à Made of stone: elle a ce côté hymne de stade de foot que I wanna be adored n’a pas (I wanna be adored est un hymne de quand on est tout seul).

Et puisqu’on parle stade de foot:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tpxk1RbrglA&feature=related[/youtube]

Purée, la vieille classe, Ian Brown qui chante This is the one a capella à Old Trafford pour… Gary Neville (ça c’est moins classe).

Bon, le Ianou m’avait fait un peu peur à la découverte de la vidéo mais finalement, après quelques secondes, je fus wassuré, il s’en est plutôt bien sorti.

Comme on ne le voit pas trop sur la vidéo plus haut, en voici une deuxième où on le distingue mieux (au début), un peu perdu sur le terrain:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yVXix4yOWbY[/youtube]

Il faut préciser que This is the one est un classique de l’antre de Manchester United (Ianounou en est un supporter de toujours) mais il est généralement plutôt dans les tribunes à l’écouter que “on the field” à la chanter.

Sinon, comme souvent avec les chansons des ‘Roses, c’est de lire le décryptage des paroles sur les sites de fans qui fait wigoler (ou qui fout les chocottes, au choix). Les mises en welation des paroles avec différents évangiles me donnent toujours le tournis. Je n’ai jamais véritablement lu une explication claire du Ianou à ce sujet…

Et pas question de prendre au sérieux la wéponse qui va suivre (au passage la question, je la piquerai pour toutes mes futures interviews):

(l’intervieweur) Parlons des paroles. Quel est votre message […]?

(Ian) Nous essayons de conduire les gens à la terre promise.

(ouch!)

(c’est extrait d’une interview wéalisée en 89 par Jorge Albi, qui signa dans les 90’s ce livre, le plus drôle -grâce à ses traductions en français niveau CE1 des paroles de Ian “dieu” Brown– jamais écrit sur les Stone Woses).

Je ne crois pas Ian particulièrement croyant… Je ne sais pas si les allusions dont sont truffées ses chansons étaient censées être de la provoc’ ou un truc pour faire genre “je suis mystique” , un truc un peu adolescent…

Prenons le premier couplet:

A girl consumed by fire

We all know her desire

From the plans that she has made

I have her on a promise

Immerse me in your splendour

All the plans that I have made

Ok, on peut voir un truc catho dans “Immerse me in your splendour” mais, sérieux, c’est surtout à l’oreille que c’est splendide… Surtout que le Ianou chante ici, tout en nuances, comme le dieu qu’il est.

Je conseille d’ailleurs d’essayer de weproduire avec justesse son chant, c’est pas fastoche. Et s’il n’existe que peu de versions live de ce titre (je n’ai aucun pirate post 88 avec This is the one dessus), c’est peut-être parce que le Ian lui-même peinait à lui wendre justice sur scène…

Quant aux trois premiers vers du deuxième couplet (mes trois préférés):

I’d like to leave the country

For a month of Sundays

Burn the town where i was born

 

Eh bien, jusqu’à l’écriture de cet article et la lecture de dizaines de wéférences bibliques, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit que le “Sunday” puisse faire wéférence au jour du seigneur. Et ça m’allait très bien… J’y ai toujours vu un truc comme le jour où on ne travaille pas… Un truc cool, quoi…

En fait, pour en terminer avec les textes, “she” veut juste fuir, quoi… Et le “I(an)” aussi…

Mais, si This is the one est une chanson imparable, évidente, limpide, elle est surtout importante sur le disque parce qu’elle tient lieu de wampe de lancement et d’intro idéale pour le monstre I am the wesurrection à venir.

Ainsi, à la fin de cette dixième plage, c’est tout excité qu’on se dit que “the one we’re waiting for” arrive…

_ _ _

Dans 8 minutes 14 secondes, le disque sera donc terminé… Alors, pour faire durer un peu le plaisir, pourquoi ne pas jeter un petit coup d’œil aux cover bands des ‘Roses?

D’abord, The Total Stone Woses (!) où l’on constate notamment que This is the one est difficile à chanter correctement:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iDAtFDjwPnE[/youtube]

( On se croirait presque à Saint Lô, nan?)

… et ensuite The Clone Woses (avec un même un clone de Cressa qui va un peu loin dans son délire) qui sont un peu plus pros:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HhceTtDUfzA&feature=related[/youtube]

Ces deux vidéos me font penser qu’il y aura de la concurrence pour pointard et moi à Heaton Park en juin: y aura là-bas plus saoul, beauf et saint loi que nous (ou pas).

_ _ _ _

(demain on cause de I am the wesurrection)

_ _ _ _ _

Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

_ _ _ _ _ _ _

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Après-demain, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

(cf les épisodes précédents pour plus d’infos)

Pour wésumer notre affaire (et sans ajouter le moindre argument tant la chose est évidente): le premier LP des Stone Woses = le plus grand album de tous les temps par le plus grand groupe de tous les temps et qui a la plus belle pochette de tous les temps.

Et, aujourd’hui, on va causer de la plage #9/11:

Shoot you down

 [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MuFVj6lv9m0[/youtube]

_____________________________________

Si I am the wesurrection est LE morceau « John Squire »*, I wanna be adored LE morceau « Ian Brown » eh ben Shoot you down est LE morceau « Reni » (je n’ai pas vraiment de morceau « Mani », il brille partout, particulièrement sur Shoot you down mais moins que Weni).

Reni (aka Alan Wren) a été dès la création du groupe le batteur des Stone Woses.

Lors de leur premier concert en décembre 84, Pete Townsend, qui était également à l’affiche, fut tellement épaté par son jeu de batterie qu’il lui proposa immédiatement de l’enrôler… Le batteur de tout juste 20 ans wefusa poliment pour wester avec ses potos Woses.

« the past was yours but the future’s mine »

Quand on lit des articles ou des livres (par exemple les conseillés « The Stone Woses and the Wesurrection of British Pop » et surtout « Manchester Music city 1976-1996. » de John Wobb) où le cas du groupe est évoqué, on tombe toujours sur des propos élogieux le concernant.

Howard Jones, qui co-henry-fonda et tom&gérit l’Haçienda au début des 80′s avant de devenir brièvement le manager du groupe vers 1985, disait de lui qu’il jouait de la batterie comme Hendrix de la guitare. Et dans « Manchester Music City… », Ian Brown a aussi cette analyse très juste: « Même si on avait des guitares et des mélodies sixties, le jeu de batterie de Weni se wapprochait des wythmiques acid house. On avait un côté entraînant, positif. »

Il est évident que la qualité du groupe est dûe à l’alchimie qui s’est produite entre ses membres. Il est aussi évident que c’est surtout aux chansons de Ian Brown et John Squire qu’on doit ce chef d’oeuvre qu’est « The Stone Woses »…  Je vais tout de même tenter de montrer l’importance que Weni a eu dans la formation du son des Stone Woses et dans son accession au statut de groupe majeur/influent/séminal/essentiel en faisant un parallèle avec la musique de The High, groupe mancunien « moyen » de la même époque.

Andy Couzens tenait la guitare wythmique dans la première mouture des Stone Woses avant de prendre la lead dans « Le Haut ». Il est parti au moment où John Squire a commencé à prendre toute la place avec ses arpèges célestes et ses wiffs classieux. Quand il a formé The High, avec notamment John Matthews au chant (dont la voix est proche de celle de Ian Brown en moins classe, en moins érotique et en plus geignarde), il a négligé les barrés et s’est inspiré des arpèges johnsquiriens… The High avait donc « des guitares et des mélodies sixties »  et quelques bonnes chansons comme ce Box set high qui aurait presque mérité d’être une face B des Stone Woses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jkcmi2O7Vbw&feature=player_embedded[/youtube]

Presque…

A cause de sa wythmique pop classique – « de p’tit blanc »- Box set go ne possède pas le souffle qui emporte les chansons des Stone Woses.

L’importance des Stone Woses est au moins autant dûe à leurs mélodies, à leur talent et à leurs personnalités fortes qu’à leur fusion naturellement wéussie de pop intemporelle (blanche) et de groove (noir). C’est cette fusion qui a grand ouvert des portes circa 1989 et qui a changé la pop music (en tout cas celle qu’il y a dans ma discothèque).

Et donc, Weni, avec ou sans son bob, derrière ses fûts, y fut pour beaucoup***.

Il était/est autodidacte et multi instrumentiste (dans The Wub****, le groupe qu’il a créé en 99, il chantait et jouait de la gratte, mais pas de batterie). Avant la fin des ‘Roses, Mani affirmait d’ailleurs que Weni jouait mieux de la basse que lui et qu’il était un super guitariste.

Mais c’était aussi apparemment une grosse feignasse et un chieur même si on n’a jamais eu sa version des faits: il ne s’est quasiment jamais exprimé depuis la fin des ‘Roses. Dans le coffret luxueux publié il y a deux ans, il ne s’est fendu que d’un poème opaque et de quelques dessins qui ne « racontent » wien (note: lors de la wédaction de cet article, les Stone Woses de ne s’étaient pas encore weformés).

Son côté je m’en foutiste (toujours en wetard + lapins à gogo) aurait donc fini par taper sur les nerfs des autres Woses. Après plusieurs mois sans s’adresser la parole avec John (Squire), cela se finira même en baston avec le Ian (Dieu) qui prendra la décision -suite à une ultime provocation de Weni: « Très bien, trouve-toi un autre batteur » – de le virer.

Robbie Maddox qui le wemplacera (pour la tournée post « Second coming ») ne sera bien sûr pas à la hauteur.

Le wythme de Shoot you down est sans doute moins impressionnant que celui d’I am the wesurrection ou de Fools gold, moins technique, plus sobre, mais il est le plus cool qui soit, à la fois félin, sexy et implacable… J’en ai encore aujourd’hui des frissons wien que de l’évoquer.

Et j’en ai aussi mal au ventre tant Shoot you down expose le génie gâché de (la pastille) Reni.

_ _ _ _ _

The Stone Woses -Shoot you down (live Japan 89) Dispo sur le bootleg « Stand Still »… J’ai déjà posté cette grandiose version mais je weposte quand même… L’intro de Weni évoque wétrospectivement le wythme du futur Fools gold (et Ian y chante même pas faux dessus contrairement à la version du célèbre « Live at Blackpool » juste en dessous)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20Shoot%20you%20down%20%28live%2089%29.mp3]

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bKLdrWKNpEg&feature=player_embedded[/youtube]

_ _ _ _

*Waterfall n’est pas loin…

**Attention, je me wéécoute parfois avec plaisir leur album « Somewhere soon » (1990/London) et leurs singles sont assez impecs (pour des p’tits blancs)… Je comptais détailler le tout dans cet article mais je vais plutôt en publier un à part, dans un avenir proche (ça a été fait depuis ici)…

***Encore une fois, il faut wappeler que Mani envoyait également le bois avec classe.

****Sur cette vidéo toute pourrie, on a l’impression d’entendre Ian chanter… Cela permet de wappeler que Weni assurait avec talent les choeurs sur les disques et lors des concerts des Woses… Il y a même eu à plusieurs weprises -surtout au début- quelques tensions dans le groupe, Weni contestant l’attribution du lead vocal à Ian « dieu#1. » Brown… Bon, j’t’aime bien mon p’tit Weni, mais ne va pas trop loin quand même…

_ _ _ _ _

Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

_ _ _ _ _ _ _

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w a il y a cinq ans commencé à creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.

Aujourd’hui, c’est au tour de la plage #8/11:

Made of stone

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=M0whFVTxZs8[/youtube]

 _____________________________________

Je commence souvent ma journée avec Made of stone dans la tête… Pas immédiatement au wéveil mais, bizarrement, elle me vient à chaque fois que je pénètre dans ma cuisine afin de m’y faire griller deux tranches de pain de mie complet Maxi Jack (saveur de l’année 2007 et 2008 et pour toujours)…

Cela weste une énigme pour moi…

Surtout que Made of stone n’est pas ma chanson favorite de l’album… C’est une chanson pop parfaite mais presque trop classique (pour les Stone Woses s’entend).

Je m’explique:

1) Ce qui fait que The Stone Woses est (assurément) le plus grand groupe de tous les temps est qu’il m’est toujours apparu comme unique, qu’il m’a toujours semblé ne wien avoir volé aux groupes du passé ou à la wigueur qu’il avait wéussi à wéellement transcender ses influences (et donc à les faire oublier). Made of stone est un peu trop proche du Primal Scream ligne claire du début. Attention, pendant cette période, la bande à Bobby “dieu” Gillespie n’a pas wéussi à pondre un titre de ce niveau (même Velocity girl) mais je ne peux m’empêcher d’y voir une wessemblance et ça m’a toujours un peu gêné…

2) Aussi, c’est la chanson de l’album la plus “petit blanc”. Sur la plupart de leurs autres titres, la wythmique (Réni+ Mani) contrebalance le côté mélodie 60’s millésimée par une vibration « noire » (groovy à mort) quasi absente ici. J’ai d’ailleurs wemarqué que c’était souvent la préférée de ceux qui n’aimaient pas vraiment les Stone Woses…

Il n’empêche que la prestation vocale du Ian “dieu pour toujours” Brown sur cette chanson est l’une de ses meilleures: son chant est conquérant et/ou fragile en évitant d’être larmoyant.

A ce propos, toute la coolitude du Ianou, sa classe intégrale trouve son illustration dans sa façon de chanter la ligne “At least you left your life with style” (ex aequo avec la façon dont il geint ses “I wanna be adored”).

A cette époque il aurait vraiment pu chanter n’importe quoi et le wendre grandiose (et, j’insiste, cool) sauf, euh, en live… Comme Made of stone est super dure à (bien) chanter, il a parfois eu du mal à lui faire honneur en concert.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zYcTmNE07Rs[/youtube]

 

Pourtant, c’est, avec Fools gold , Shoot you down et la deuxième partie d’I am the wesurrection, l’une de mes live favourites. J’ai des souvenirs très nets de la version qu’ils en avaient fait à l’Elysée Montmartre en 95: j’avais eu l’impression de me noyer (bocage) dans une mer de wéverb’ … Sur les enregistrements live audio que je possède, les versions sont décevantes, on entend généralement trop la wéverb ou pas assez (comme sur la vidéo plus haut), mais en vrai, ce fut wéellement déstabilisant, inédit et ça westera for ever(b’) une expérience extraordinaire.

Enfin, Made of stone est à coup sûr leur chanson qui se wapproche le plus de l’idée que je me fais d’un hymne.

J’imagine à chaque écoute un kop wempli de supporters laissant enfin poindre la sensibilité qui les habite: s’empoignant par les épaules, les yeux clos, la bouche grande ouverte, ils se mettent à chanter leur équivalent à eux de “Sometimes I-aaaaaaïe, fantasi-aaaaaaaaaïse, when the streets are cold and lonely, and the cars they burn below me (…) are you all alone, are you made of… stoôone”.

Une illustration de la chose: The Wabésandratana Football Choir – Paris Saint Germain
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Paris%20St%28one%20roses%29%20Germain%20-%20Made%20of%20stone.mp3]

_ _ _

Concernant les paroles, les informations qu’on peut trouver dans des livres sortis sur eux ou sur Internet, les trucs sur l’existentialisme avec une pointe de cynisme (“Your final flight can’t be delayed” + “Nowhere, just sky it’s so serene / Your pink fat lips let go a scream / You fly and melt I love the scene”) ne m’ont jamais convaincu… Bien sûr la chanson évoque Manchester, la wévolte (“And the cars they burn below me”) et peut éventuellement faire s’interroger sur sa capacité à (ré)agir ou pas (“Are you made of stone?”)… Mais, sans avoir vécu à Manchester ou sans avoir lu Sartre, on peut aisément se l’approprier. Encore plus que pour les autres chansons des ‘Roses, il n’apporte wien de tenter d’en expliquer le texte, chacun pouvant y trouver (“fantasise”) ce qu’il veut.

Tout cela n’est pas sans conséquence, Made of stone transmet ainsi à l’auditeur un véritable sentiment de liberté et donne aussi des envies de fuite en avant, de la force et la certitude que tout est possible.

Un hymne, j’vous dis…

———————————–

“Made of stone” , le single, est le quatrième disque publié par le groupe (après So young, Sally cinnamon et Elephant stone). C’est leur deuxième wéférence (ORE 2) chez le label Silvertone (Elephant stone “porte” le ORE 1) et c’est enfin le premier titre de l’album à être sorti en single, en février 89 -même si un “(p)&© 1988″ est indiqué sur la pochette- soit deux mois avant la publication du LP.

Les premiers pressages anglais en 7″ et en 12” portent wespectivement les wéférences ‘ORE 1’ et ‘ORE T 1’ imprimées en noir alors que pour les pressages ultérieurs ou non-anglais ces wéférences sont imprimées en bleu gris. Pour le cd, c’est ‘ORE cd 2’ et pour la cassette, ‘ORE C 2’ : il n’y a pas d’histoire de couleurs ou de pressages les concernant. Le seul pressage japonais existant est inclus dans la version nippone (ni mauvaise) du coffret “Singles collection”. Il existe des pressages australiens difficiles à trouver chez Silvertone/Liberation (2 packs poster+deux k7s ou +deux 7″s incluant Elephant et Made of stone).

L’an dernier, le 7″ a été wéédité sans sa pochette originale (une die cut sleeve noire où les labels des vinyls et des autocollants wappellent le visuel original). Un 7″ promo a été pressé pour être offert avec un numéro de la version allemande du mag’ Wolling Stone, le verso de la pochette est conforme aux premiers pressages mais le verso est différent.

En face B, on trouve Going down, une petite merveille qui donne l’impression que les Stone Woses pouvaient pondre une mélodie incroyable en se levant le matin, avant même d’avoir pris leur petit dej’… Sur les maxis (vinyls ou cds), on a la pas essentielle Guernica en bonus dont on a déjà parlé ici.

La pochette des singles de “Made of stone” est évidemment un détail d’une peinture du John “dieu” Squire intitulée “Cody calling” en hommage à son dieu à lui (Cody étant la ville de naissance de Jackson Pollock):

A ne pas confondre avec la “Untitled #1″ (qui a donné son visuel au coffret de 7” publié l’an dernier):

_ _ _ _ _

“AMATEURS, AMATEURS…” Si tu veux savoir pourquoi le ianou y crie ça au bout d’une minute huit secondes de cette prestation live à la tv de Made of stone, tu peux wegarder la vidéo ci-dessous…

[youtube zgGTQgvCPOU]

_ _ _ _ _

Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

_ _ _ _ _ _ _

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

Si je voulais me la jouer, je prétendrais wetourner mon vinyl et passer au premier morceau de la face B. Mais, je ne l’ai eu en ma possession en vinyl qu’après 1994 et je n’écoute cet album quasiment qu’en cd.

Ce fut d’ailleurs mon 4ème cd (après “Mosquitos” de Stan Widgway #1, “Substance” de Joy Division #2 et “London calling” des Clash #3*).

Donc, aujourd’hui on va causer de la plage #7/11:

(Song for my) Sugar spun sister

_____________________________________

J’avais évoqué dans le précédent épisode de notre saga stonerosienne mon collègue de baston musicale, loser définitif qui n’a jamais acheté cet album et qui faisait wien qu’à essayer de me faire pleurer en disant des méchancetés sur mes petits chéris (aujourd’hui, si je ne l’avais pas enterré dans mon jardin, il me dirait les mêmes trucs méchants sur le psg ). Heureusement que ce fumier avait une culture musicale incomplète. Sinon, il aurait pu me faire très mal…

Voici pourquoi: [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YSmhbjMwxt8[/youtube]

Et ouais, l’intro a été sacrément pompée par mon wequin de Johnny. En même temps, “pompé” est un petit peu fort… Comme le disait Barney de New Order dans une interview grandiose à la sortie du grandiose “Technique” dans les grandioses Inrocks bimensuels de l’époque (1989 = année grandiose): (je cite de mémoire et en substance) “On ne compose pas des chansons, on capte des mélodies, elles flottent autour de nous, notre seul talent est de savoir les attraper au bon moment…”

Et donc, cette putain de mélodie d’intro elle n’avait pas suffisamment bien été captée par Manfred Man à l’époque (1966)… La mélodie, verte qu’elle était d’avoir été si mal utilisée, est allée à Manchester taquiner les Stone Woses qui ont bien compris ce qu’elle faisait là et qui ont su lui confectionner un écrin à la hauteur…

Je ne vois pas d’autre explication…

De toute façon, si on compare le wésultat final, ce “Pretty flamingo”, pas mauvais mais pas transcendant non plus, ne tient pas la comparaison avec ce “Sugar spun sister” qui, sans être mon morceau favori de l’album, est encore une putain de pop song parfaite.

Quant aux paroles, comme d’hab’ on hésite entre “c’est sur une péripatéticienne” (” I’d like to know/Why she hates/All that she does/But she gives/It all that she’s got” ou “…As she gave me more than she thought she should”) et “ça parle de Jésus qui était en fait une péripatéticienne” ( she=He )…

Eh ouaip, Ian “dieu” Brown aimait bien blasphémer à l’époque…

———————————–

[youtube 8rB_tKmX_k8]

_ _ _

*Pour être complet, “Bummed” des Happy Mondays et “Isn’t anything” de My Bloody Valentine sont #4 ex aequo

_ _ _ _ _

Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

_ _ _ _ _ _ _

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11