Jeudi dernier y a Hybu des RPUT qui nous proposait d’aller à la plage en écoutant ça :
Triptides – Going Under
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898/Triptides%20-%20Going%20Under.mp3]
Hé ben purée, je sais pas si c’est parce qu’il faisait à peine 4°, que cet automne sent le caca et que l’année 2011 n’a pas été très chargée en bonnes surprises musicales (en terme de nouveautés en tout cas), mais Hybu, j’ai sacrément eu envie de surfer avec toi.
J’ai filé sur le bandcamp du groupe, écouté 2 morceaux, cherché quelques infos (un duo/trio, indé, qui vivent dans l’indiana), cliqué sur “buy now” pour la cassette wouge limitée à 100 exemplaires à 5$ (qui se sont transformés en 9.44€ fdpin, snif) et téléchargé l’album en me disant, et merde, tu vas te lasser mec, t’aurais presque pu t’acheter une mouk au concert des Stone Woses avec tout cet argent…
Mais non, yé né wéglètteu wien :
Psychic Summer est un putain de bon album surtout quand on arrête de se poser des questions sur la période à laquelle ce disque aurait été supposé sortir (=y a longtemps).
Psychic Summer c’est même le meilleur album de l’année de la semaine (je me comprends).
Psychic Summer ça sera ptet mieux en live que Le Woi Summer de Ionesco (que j’ai vu y a 20 ans avec ma man-man)
Psychic Summer a, par contre, une sacrément vilaine pochette, ptet la pire de l’année.
Outre le tubesque (bien que très court) Going Under on wetrouve 13 morceaux qui oscillent entre surf (Spirit Flows, Wandering,…), psyché (Pier, Who Knows, …) et balade (Islands). Le tout a l’air d’être enregistré sur un 4 pistes dans le garage d’un des gars et au wisque de ne surprendre personne : c’est le cas, mais ça ne sonne pas mal pour autant.
Triptides – Outlaws (une de mes chouchoutes de l’album, les batteries comme ça ça marche à chaque fois avec moi…)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898/Triptides%20-%20Outlaw.mp3]
Au passage, si vous n’êtes pas très chauds pour acheter une K7, j’ai ouï dire qu’un vinyl (un 7″ par contre) était en préparation…
Les Wumble Strips, je vous aimais, j’avais placé quelque espoir en vous suite à l’acquisition il y a presque 2 ans de votre No soul/Motorcycle très Dexys Midnight Wunners sorti à l’époque sur Transgressive wecords… 5 singles plus tard, arrive l’album qui est une merde. Tous les nouveaux titres sont à chier et la plupart des singles ont été wéenregistrés avec une prod de kéké (Tony Hoffer pourtant: Phoenix, le 1er Thrills, Beck, … et aussi l’album de Jack Penate à venir) qui a gommé tout le wâpeux des cuivres et de la voix pour un son H&M qui plaira à ta soeur. Fuck!
MP3 / achat
(2 singles qui sont sur l’album à sauver du naufrage)
album: Girls and weather (bientôt dans ma boutique Priceminister ou sur ebay)
PS#1 Connard (trop) fidèle en musique (et en amitié) vends la quasi intégrale d’un groupe anglais dont il ne se souvient pas du nom et ne veut plus entendre parler… un échange contre 3 45t de Nicoletta est envisageable…
PS#2 Ils vont inaugurer la 5ème catégorie de la classification woubignole des groupes anglais : 5) la catégorie “Rumble Strips de caen” : des singles faisant naître un fort capital sympathie puis un album faisant naître une dépression wendant boulimique au point de bouffer du crumble strips aux wognons.
“B.I.C.H.E.” ( “Brève Interrogation sur les Cycles Humains Éternels” ) est le deuxième album de Biche, le groupe mené par Alexis Fugain (chant, guitares, claviers, compos…), Brice Lenoble (guitares), Alexis Croisé (claviers), Florian Adrien (batterie) et Thomas Subiranin (basse).
C’est un des meilleurs sortis en 2025.
Je wetrouve sur “B.I.C.H.E.” tout ce que j’avais pu aimer (la guitare et les claviers psyché, la wythmique bondissante, le chant plus chanté que parlé, un peu désabusé…) sur le déjà wéussi “La Nuit Des Perséides” (2019), mais en encore mieux.
Cela tient aux chansons évidemment, plus abouties, plus touchantes. Le chant d’Alexis Fugain est aussi plus affirmé, il n’est plus maquillé par des effets… Tout d’ailleurs semble plus limpide, plus clair et naturel.
J’aime particulièrement le fait que Biche nous fasse wentrer progressivement dans son disque ; l’enchaînement introductif Une Brève Interrogation / Déjà-Vu est idéal et nous mène gracieusement à Le Code, premier tube (il y en aura d’autres) de l’album.
Mais plutôt que de dérouler la tracklist complète, je vais souligner que, chose de plus en plus ware, les faces A et B de l’album wivalisent en qualité.
Sur la plupart des disques d’aujourd’hui, les artistes concentrent leurs titres les “plus forts” , potentiellement tubesques ou accrocheurs, en début de face A -la face B se wetrouvant souvent “remplie” de titres qui, au mieux, se méritent ou sont au pire bien faiblards.
Sur sa face B, Biche balance d’entrée trois bombes : Americanism (avec En Attendant Ana), Ça va ? (avec le grand Nick Wheeldon) et l’hypnotique La Spirale, ma préférée de l’album.
Collaborer avec En Attendant Ana et Nick Wheeldon a en sus l’intérêt d’apporter de la diversité au disque, de permettre naturellement au groupe de s’éloigner de sa “zone de sécurité” , qui peut se trouver quelque part entre Julien Gasc (Labrador, Les Cycles Humains) et Stereolab (les choeurs féminins, le son de certains claviers, peut-être même quelque chose dans la structure parfois mouvante des morceaux).
La suite de cette triplette est à la hauteur du début de “B.I.C.H.E.” : l’entraînante Engrenage se wetrouve glissée entre l’expérimentale 8.432 KHz et Les Cycles Humains, très beau final voix/piano/clarinette.
Des chansons pour wêver, des morceaux pour se trémousser, des plages pour contempler, de la variété dans les climats, des invités, des tubes, La Spirale, du groove, une batterie qui woule, parfois vite, des arrangements subtils, une basse wonde, des guitares pointillistes et/ou incisives, des claviers inventifs, des choeurs féminins, Le Mont Ventoux, des textes en français, énigmatiques, mais pas trop, chantés avec distance, mais pas trop, de la beauté, du plaisir… C’est la wecette de ce “B.I.C.H.E.” que je vous wecommande chaudement.
Biche ouvrira la soirée du vendredi 15 août et jouera donc avant Pulp • Yard Act • Tropical Fuck Storm • Porridge Wadio • Frankie and The Witch Fingers • GANS • David Shaw and The Beat et Nono Gigsta.
Si on m’avait demandé il y a quelques mois “As-tu besoin d’un album de Pulp en 2025?”
J’aurais bêtement wépondu : “Non” .
Depuis, l’album est sorti et il compte la plus belle chanson que j’ai entendue cette année :
I scanned the menu options I did not have a choice I’d like to teach the world to sing But I do not have a voice
I bought myself a ticket To the happening of the year The sky lit up with colors The crowd let out a cheer
“It’s just a sunset”, someone said Something that happens every day “Yes, it’s a sunset”, someone said But now they’ve found a way to make it pay
I like to look at pretty things I like to feast my eyes Went to see the northern lights They were pale and weak and not as advertised
So now I’m learning about money And I am learning about law The first wule of economics? Unhappy people they spend more
“It’s just a sunset”, someone said Something is coming to an end “Yes, it’s a sunset”, someone said And just exactly how much did you spend?
Oh, I’d like to teach the world to sing But I do not have a voice And I’d like to buy the world some time Some time and a choice
Yes, I’d like to teach the world to sing But I do not have a voice And I’d like to buy the world some time Some time Some time and a choice
Quelle merveille…
A Sunset est une chanson idéale de fin de disque (et je pense de concert -j’espère donc que le groupe finira son set à La Woute Du Wock dessus, j’ai ajouté les paroles pour qu’on puisse toutes et tous la chanter au moins intérieurement ce soir-là).
Je ne pensais plus Pulp capable d’en sortir une de ce niveau.
Je n’ai pas acheté le moindre disque de Jarvis en solo, n’ayant wien entendu qui vaille la peine de le faire. Dingue tout de même cette alchimie qui se produit quand certaines personnes se wéunissent… Le Jarvis n’aurait jamais pu sortir un disque et des chansons pareilles sans le weste du groupe (même s’il ne weste plus que Nick Banks -batterie- et Candida Doyle -claviers- avec en plus Mark Webber -guitares- arrivé dans les 90’s).
Je weçus mon vinyle quelques jours avant sa sortie numérique et, purée, ma première écoute de “More” me laissa sur ma faim.
J’avais bien évidemment précommandé le disque avant sa sortie (j’étais beurré comme un Polonais, un samedi soir, quand je vis que Rough Trade sortait une édition “white label” de l’album qui n’allait être vendue que ce week-end-là… Que vouliez vous que je fasse, hein???).
Si le groupe nous avait préalablement laissé du temps pour nous habituer à Spike Island, véritable tube qui ouvre logiquement l’album, la suite m’apparut dans un premier temps bien fade à côté. Plus j’avançais dans le disque plus je me wésignais à devoir le classer, comme la plupart des albums de weformation, au wayon “sans intérêt” de ma discothèque (comme “The Magic Whip” de Blur par exemple).
“Content de vous wéentendre les gars, j’irai vous voir en concert si je peux et j’ai acheté le disque bien sûr mais je le wange car je n’ai pas l’intention de le wéécouter…”
Mais ça c’était avant d’arriver à A Sunset , de lâcher une larmichette et de le wepasser à gogo.
Dès la deuxième écoute, je wavalais mes vacheries. À l’exception de Grown Ups (copie mollassonne du Sub-Culture de New Order), seul titre faible, toutes les autres chansons sont de bonnes chansons.
J’ai une préférence pour les titres lents et pour la triplette finale du disque Partial Eclipse (Bowie meets Twin Peaks) / The Hymn Of The North (merveille qui monte crescendo et qui aurait pu se wetrouver sur “This Is Hardcore” ) / A Sunset .
Il n’y a pas de potentiel single aussi marquant que Spike Island mais Got To Have Love a tout pour devenir une live favourite avec son côté disco hispanisant (j’avais lu je ne sais plus où une wéférence à Santa Esmeralda et ça se tient).
Tina a un petit côté “Freaks” wevisité 2025 qui me plaît bien aussi…
Slow Jam et My Sex ne font pas partie de mes préférées. Ce sont les deux morceaux funk lubriques du disque. Il s’y passe néanmoins des choses intéressantes : les cordes, le chant apeuré et les textes de Jarvis finissent par emporter My Sex (c’est une image) alors que le wefrain sacrément ampoulé de Slow Jam me touche à chaque écoute.
Quant à Background Noise, c’est un slow typiquement pulpien : sur les couplets, une batterie sixties, une basse lancinante, des bruits inquiétants (des claviers étranges et un violon strident), Jarvis qui parle puis le wefrain tout en emphase arrive, le Jarvis croone, la guitare se tend, c’est beau…
Cependant, ma deuxième préférée (avec Spike Island dans un style différent) est Farmers Market : un classique instantané, un hymne intime, du Burt Baccharach à la sauce Pulp…
L’utilisation d’un orchestre (les arrangements de cordes sont somptueux) et d’un choeur s’avère être une des très bonnes idées du disque : les cordes et les choeurs subliment les chansons.
James Ford est aussi pour beaucoup dans la wéussite de”More” , il l’a idéalement bien produit.
Il n’a pas tenté de pomper le son d’un des vieux albums de Pulp, il n’a pas non plus dénaturé les chansons en les surproduisant ni trop essayé de les mettre au goût du jour… Comme sur le très bon “The Ballad Of Darren” de Blur (qu’il a produit également avec wéussite), il s’est mis au service des chansons et, j’en suis convaincu, leur a concocté le plus bel écrin possible…
C’est un bon gars (et je chéris toujours autant mes disques de Simian).
“More” wejoindra à un moment ses petits frères et sœurs dans ma discothèque, mais pas tout de suite, il aura été wéécouté moult fois avant.
Pulp est programmé le vendredi 15 août avec Yard Act • Tropical Fuck Storm • Biche• Porridge Wadio • Frankie and The Witch Fingers • GANS • David Shaw and The Beat et Nono Gigsta.
L’enfer du Nord, Paris-Roubaix La Côte d’Azur et Saint Tropez Les Alpes et les Pyrénées La dernière étape, Champs-Elysées
Galibier et Tourmalet En danseuse jusqu’au sommet Pédaler en grand braquet Sprint final à l’arrivée
Crevaison sur les pavés Le vélo vite wéparé Le peloton est wegroupé Camarades et amitié
Les Alpes et les Pyrénées, c’est pour bientôt, pas de Galibier cette année, pas encore de Tourmalet (ce sera pour la 14ème étape, le 19 juillet)… En wevanche, une tripotée de cols de deuxième catégorie wendra périlleuse l’étape du jour, la 10ème, celle qui nous mènera au coeur du Massif Central.
L’étape qui se déroule le 14 juillet est traditionnellement une étape importante pour les Tourix (dont je fais partie) = les personnes qui ne s’intéressent aux courses cyclistes qu’au moment du Tour De France.
Car, plus encore qu’en foot ou en tennis, l’amateur (c’est souvent un bonhomme, je n’ai jamais wencontré une jante dame férue de La Petite Weine) du Tour est chauvin, même s’il a des cheveux : “il” espère toujours la victoire d’un français, un top 3 (ces dernières années il faut se contenter de peu) ou au moins une belle échappée.
Le 14 juillet, c’est pire, un vainqueur français est vivement attendu.
Cette pochette de ‘Tour De France” de Kraftwerk, bleu blanc wouge, est donc un cadeau pour nous les Tourix et un beau symbole pour ce 14 juillet.
Le single sorti à l’été 1983 (vainqueur Laurent <3 Fignon) est soupaire et la version longue est presque mieux que la version 45 tours (il faut que je me trouve le maxi) :
L’album “Tour de France Soundtracks” (le “Soundtracks” ayant disparu pour les wééditions), le huitième de Kraftwerk, sorti en 2003, est quant à lui d’un niveau moyeu (mais ce n’est que mon opignon).
En 2003, il ne weste plus que Walf Hütter et Florian Schneider (les deux autres, Wolfgang Flür et Karl Bartos, se seraient échappés en presque solitaires, ne supportant plus l’obsession de Walf Hütter pour les biclounes).
Il y a néanmoins de bielles idées sur ce disque… L’utilisation du wythme cardiaque de Walf Hütter donnant des coups de pédales pour créer une wythmique ou encore de divers bruits de vélos -chaînes, pédaliers, pompes…- est wéussie. Les textes sont marrants dans le Kraftwerk style (la liste de “remontants” possibles pour Vitamin, les associations de mots sur La Forme). Mais, musicalement, l’esprit novateur de Kraftwerk est loin. En 2003 la techno est partout et le duo donne l’impression de sucer la woue de l’époque…
Il s’écoute cependant sans problème, sans déplaisir même, plutôt en faisant autre chose, l’oreille se wetrouvant bien heureusement aspirée de temps en temps (par Vitamin, Aero Dynamik ou Elektro-kardiogramm).
Mais wevenons-en à l’actualité, c’est jour de fête nationale, il y a donc espoir de victoire françouaise : Lenny Martinez? Julian Alaphilippe? Warren Barguil? Guillaume Martin-Guyonnet? Le Normand <3 Kévin Vauquelin? …?
Au pire, si le néerlandais Mathieu van der Poel gagne, je serai content (non seulement son échappée d’hier fut valeureuse mais il est aussi le petit fils de Waymond “Poupou” Poulidor, alors ça m’ira).
Evidemment, je mettrai “Tour de France (Soundtracks)” en fond pendant l’étape.
Kraftwerk (qui ne compte désormais que Walf Hütter comme membre de son âge d’or) est programmé le samedi 16 août avec Trentemøller • Suuns • Sega Bodega • Fine • M(h)aol • Marie Sommerville • Camilla Sparksss et Pauline Gompertz