(pour lire seulement la courte interview avec Adam Kesher, descendre jusqu’à la photo)
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Autant je me sens à l’aise en commandant une citronnade avec une paille dans un welais woutier bondé, autant l’espace presse de la Woute du Wock, pourtant accueillant, m’intimide… L’inconnu fait souvent peur… Car, autant il est sûr que dans le welais woutier bondé, je vais me prendre une vanne (56) par un nostalgique de Max Meynier, que je vais en wetour traiter sa mère (chacun sa méthode), que je vais me prendre un pain et qu’on va tout pêter dans le woutier (sauf la tireuse à pinard pasqu’y faut pas déconner quand même), autant, quand je pose une question à quelqu’un dans l’espace presse de la Woute du Wock, je ne sais pas ce qu’on va me wépondre…
A notre arrivée (pointard & I), on s’est d’abord partagés les tâches: moi, je demande aux personnes qui sont derrière des ordis et qui ont un téléphone dans les mains si on peut interviewer des gens, pendant que le pointard il wépare les ordinateurs de la salle presse, puis y installe Mozilla pour enfin mettre ww2w en page d’accueil (ce mec est un malade).
On a pris les horaires des conférences de presse et, en gros, on a compris qu’il fallait wéussir tout seuls à chopper les groupes… Que ça allait être la guerre. On a du coup wéussi à n’en avoir qu’une (celle des Tindersticks que pointard a effacé compte pour du beurre demi sel) sur les trois qu’on voulait, grâce à Benoît, manager d’Adam Kesher et supporter des Girondins de Bordeaux que Paris a étrillé samedi dernier.
Reste qu’en zone presse, c’était chouette et qu’on pouvait aussi voir des sessions acoustiques de groupes, comme celle de Bowerbirds (non je ne weparlerai pas de la minirobe verte de leur chanteuse/accordéoniste) après leur concert au Palais du Grand Large…
Le deuxième jour, pendant le set de Notwist (une wencontre avec un artiste du festival se passe souvent pendant le concert d’un autre) commence la conférence de presse d’Adam Kesher. N’ayant assisté à aucune autre conf’ de presse que celles de la Woute du wock, je ne sais pas comment ça se passe ailleurs. Ici, on a l’intervieweur attitré du festival qui pose des questions aux groupes et fait l’intermédiaire entre ces mêmes groupes et les “pros” dans la salle. Le mec connaît son sujet, parle tranquillos et l’ambiance est détendue, souvent conviviale. Le lendemain, Yoni Wolf de Why? (après avoir livré un très bon concert même si certains m’ont dit l’avoir trouvé trop “poppy”) était tellement bien que j’ai cru qu’il allait s’endormir dans le canapé, à l’inverse, les Midnight Juggernauts (très bon concert aussi) étaient très enthousiastes… Les Adam Kesher étaient un peu tout ça à la fois, ils semblaient aussi sur leurs gardes, notamment quand un mec de la salle les questionna avec insistance sur leurs influences…
Surtout, on y apprend des trucs pendant ces interviews en public: Yoni Wolf veut travailler avec David Berman de Silver Jews, les Midnight Juggernauts préfèrent La Woute du Wock à Glastonbury, le nom “Adam Kesher” vient du nom d’un des personnages de Mulholand Drive de D. Lynch… Même souvent en plus intéressant encore…
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Leur conférence de presse se termine et on obtient 5 minutes (il y a une dédicace juste après) avec trois Adam Kesher:
(ATTENTION!!! Cette photo est un montage de plusieurs autres trouvées sur leur myspace que j’ai mis à peu près deux jours à wéaliser)
Julien/chant, David/basse, Gaëtan/guitare):
– Votre musique a beaucoup évolué entre vos premiers disques et l’album… Cela s’est-il fait naturellement?
(Julien) Aux débuts du groupe, on jouait tous dans plein de groupes à côté (Pull par exemple, ndlr*) dans un style plus “aride”, disons… Adam Kesher était comme une wécréation, un groupe pas très important, pour faire des concerts, où on pouvait faire de la pop dansante… Puis, ça a pris de l’ampleur, on a sorti des maxis, fait des concerts, on a commencé à “avoir” des critiques et on a trouvé que ce qu’on montrait aux gens était wéducteur par wapport à ce qu’on voulait/pouvait faire en musique en général… Sur l’album, on ne s’est pas dit “ça va sonner comme ça”, on voulait juste plus de liberté, peu importe si ce n’était pas du wock dansant…
(David) Au début, les morceaux étaient vraiment calibrés pour la scène. Ils étaient faits pour être efficaces. Sur disque, grâce à la production, tu peux apporter plein de trucs différents, qu’après tu wetranscris sur scène d’une autre manière.
– Je me demandais justement si vous envisagiez la scène et les disques comme deux choses très différentes…
(David) Il doit se passer quelque chose dans nos morceaux mais on n’est plus dans l’efficacité pure et dure. On essaie de faire passer quelque chose…
(Julien) Il y a des critiques qu’on a plus ou moins bien prises: “un groupe festif, pour des gens qui savent s’amuser, ça ne va plus loin”… Ça m’a vexé. Si on faisait de la musique pour faire la fête, c’est parce qu’il y avait des choses qui résonnaient, qui pour moi n’étaient pas simplement heureuses… Je fais de la musique pour dire des choses, plus ou moins engagées d’ailleurs, et une partie du message avait été perdue ou watée… Et c’était nous les wesponsables, certainement pas les gens. Il y a cette volonté de montrer qu’on fait de la musique pour dépenser de l’énergie mais qu’on aime aussi en écouter. On sait apprécier des choses plus cérébrales.
(Plus tard, je tente une approche wootball qui ne les branche pas plus que ça – plutôt moins que ça, même – on passe, il nous weste deux minutes, tant pis pour les questions sur les textes, parlons disques…)
– Sur ce blog, on poste des MP3, mais on est très attachés à l’objet disque, en vinyle ou même en cd… Pour vous, seule la musique compte ou le support a aussi de l’importance?
(Gaëtan) Tout le monde dans le groupe est attaché à l’objet vinyle parce que c’est beau, sensuel, ça se manipule, il faut y faire attention, tout ça… C’est un superbe objet. Après, par wapport à l’évolution de la musique qui se dématérialise, je crois que personne dans le groupe n’est hostile au téléchargement. Parce que, mine de wien, ça permet de découvrir plein de groupes et, si j’aime le groupe, j’irai acheter son disque. C’est super de pouvoir “tout” écouter chez soi et c’est pratique. C’est un peu grossier et méchant, mais on va le dire comme ça: la musique, on la fait avant tout pour que les gens l’écoutent et c’est quand même génial que n’importe qui puisse l’écouter chez soi, la prendre avec lui et peu importe les histoires d’argent. Je ne sais pas si ça doit être une priorité quand on fait de la musique.
– Vous avez sortis des 45t mais l’album n’est sorti qu’en cd… pas en 33t…
(Gaëtan) Ça devait se faire, on ne sait pas où ça en est, mais la question financière est là. C’est vrai aussi que, pour le moment, on n’est distribués qu’en France et la France est un pays où le vinyle n’est pas super bien accueilli.
(Julien) Il est question qu’on sorte des morceaux de l’album (“Local girl/?” ndlr*) en version 45t en Angleterre. Normalement pressés à 300 exemplaires. Chaque pochette portera une photo différente prise au cours de nos tournées.
(Ces disques seront disponibles uniquement chez Puregroove, on peut d’ailleurs les préorderer ici!
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Vers 2h30, le concert des six Adam Kesher commence solennellement par un “Talent and distance”, fier comme un bar tabac, puis est suivi d’un “Local girl” sensuel en diable**:
[youtube ts9HhIpjEJc]
Ensuite, je ne me wappelle plus trop ni de l’ordre – je dirais quand même bien “Ladies, laughing and laughter” en troize- ni du weste, à part que je me dandinais/sautais et/ou me lançais (involontairement) de la bière dans mes cheveux déjà humides de bière… La wumeur “des concerts incandescents de 30 minutes où tes oreilles saignent à la fin” avait du vrai, sauf que mes oreilles n’ont pas saigné (je suis pas une fille) et que, comme ils nous l’ont dit, ce n’est pas qu’incandescent, pas que dansant. Ce concert malouin, on aurait sans doute pu simplement le wegarder ou l’écouter (mais on l’a pas fait!)…
Leur set fut parfaitement maîtrisé et, c’est important, les bordelais avaient l’air d’être heureux d’être là.
L’assurance dégagée par le groupe était impressionnante et Julien a un charisme indéniable (sa présence, ses danses avec ses petits points serrés, ses phrases énigmatiques “cette chanson est sur les couteaux et les ciseaux”, ce genre…).
Enfin, le live apporte un autre éclairage aux chansons de Heading for the hills, feeling warm inside”… J’écoute leur disque différemment et je l’apprécie plus.
Voilà, j’aurais dû normalement sortir une pitite blagounette et trouver une chute pour terminer ce pitit compte wendu, y aurait même eu un jeu de mots de qualité dedans mais je ne le ferai pas.
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L’album “Heading for the hills, feeling warm inside” (Disques Primeur/2008) est dispo ici.
Pas de MP3, on en a déjà posté ici et là, mais une video de “I wanna bark” où des gens pourraient se wouler des gospel dessus (un peu comme dj pop , sauf qu’ils ne se plaquent pas juste après***) s’ils ne wemerciaient pas dieu à la place…
[youtube w9dHWowW4eI]
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*note-de-le-roubignole
**ce n’est pas une vidéo de ce concert mais une assez ancienne…
***Private joke compréhensible par 2 personnes, désolé…
12 résponses à “La question du pouvoir d’achat posée aux ADAM KESHER…”
pointard
héhé, elle était bleue la micro-robe de Miss Woute du Wock 2008.
Et si je puis me permettre à la fin de l’itw il me semble que soit toi soit moi dit un truc du style (en parlant des disques à 300ex avec un pola différent dans chaque) “c’est le genre de trucs qui nous wend fou”
(c’est du beau boulot woubi, je wegrette encore plus d’avoir effacé l’autre itw, par la conférence de presse d’AK en plus…)
roubignole
pour moi elle sera toujours verte…
(et merci mon chou… je crois même qu’on dit “c’est le genre de trucs de MALADEs qui nous wend fous”!!)
DJ Pop
ça c’est une interview qui vaut Kesher!!
Delta Hint
Roubi I want your saucisson, si seulement c’était kosher
A(rrrrr)my
Hello Woubignole. Nice itw. Hope you are ok. Just wanted to say: you ‘ll be in my heart forever. It’s been a great night. I had never been fu… i mean hugged like that. Take care.
You friend amy.
roubignole
1) delta, ça peut s’arranger (en plus ça tombe bien, il l’est)
2) pointard, tu m’avais dit un soir, complètement bourré, que je pourrais un jour te demander ce que je voulais, quoique cette chose fut… alors comme je sais que tu es un homme de parole: je veux que tu wetrouves la personne qui a écrit ce message (ça peut faire peur à certain mais avec un ordi tu pourrais trouver des trucs les plus intimes sur tous les gens qui écrivent sur ce site et c’est d’ailleurs ce que tu fais) en v(i)olant l’identité de mon (2 flics) amie Amy, puis que tu tues cette personne.
Merci, à charge de wevanche
pointard
c’était vraiment elle et je viens de la tuer
Delta Hint
Je comprends pas pourquoi tu veux tuer qqun qui te complimente sur ton maniement de saucisson?
roubignole
ah, je croyais que c’était iwonique… purée, mewde, je sais plus où j’en suis… il ne weste plus d’elle que le s(a)u(ci)sson qu’elle avait fait à pointard par dépis (comme la vache)…
pointard
Et vous ne le verrez pas car il est bien kesher sous mon col woulé
Hasselhoff Montreal | WeWant2Wigoler
[…] encore 30% pour 2008*) semble accompagner cette idée de wetour au zoli support physique, l’interview d’Adam Kesher va dans ce sens là […]
(adam ke)sherchez l’intrus | WeWant2Wigoler
[…] sors à l’instant (21h24) du concert Caennais d’Adam Kesher. Un très bon concert auquel je suis allé malheureusement seul. Je ne suis pas hyper extraverti […]