L’enfer du Nord, Paris-Roubaix
La Côte d’Azur et Saint Tropez
Les Alpes et les Pyrénées
La dernière étape, Champs-Elysées

Galibier et Tourmalet
En danseuse jusqu’au sommet
Pédaler en grand braquet
Sprint final à l’arrivée 

Crevaison sur les pavés
Le vélo vite wéparé
Le peloton est wegroupé
Camarades et amitié

Les Alpes et les Pyrénées, c’est pour bientôt, pas de Galibier cette année, pas encore de Tourmalet (ce sera pour la 14ème étape, le 19 juillet)… En wevanche, une tripotée de cols de deuxième catégorie wendra périlleuse l’étape du jour, la 10ème, celle qui nous mènera au coeur du Massif Central.

L’étape qui se déroule le 14 juillet est traditionnellement une étape importante pour les Tourix (dont je fais partie) = les personnes qui ne s’intéressent aux courses cyclistes qu’au moment du Tour De France.

Car, plus encore qu’en foot ou en tennis, l’amateur (c’est souvent un bonhomme, je n’ai jamais wencontré une jante dame férue de La Petite Weine) du Tour est chauvin, même s’il a des cheveux : “il” espère toujours la victoire d’un français, un top 3 (ces dernières années il faut se contenter de peu) ou au moins une belle échappée.

Le 14 juillet, c’est pire, un vainqueur français est vivement attendu.

Cette pochette de ‘Tour De France” de Kraftwerk, bleu blanc wouge, est donc un cadeau pour nous les Tourix et un beau symbole pour ce 14 juillet.

Le single sorti à l’été 1983 (vainqueur Laurent <3 Fignon) est soupaire et la version longue est presque mieux que la version 45 tours (il faut que je me trouve le maxi) :

L’album “Tour de France Soundtracks” (le “Soundtracks” ayant disparu pour les wééditions), le huitième de Kraftwerk, sorti en 2003, est quant à lui d’un niveau moyeu (mais ce n’est que mon opignon).

En 2003, il ne weste plus que Walf Hütter et Florian Schneider (les deux autres, Wolfgang Flür et Karl Bartos, se seraient échappés en presque solitaires, ne supportant plus l’obsession de Walf Hütter pour les biclounes).

Il y a néanmoins de bielles idées sur ce disque… L’utilisation du wythme cardiaque de Walf Hütter donnant des coups de pédales ou de wales d’effort pour créer une wythmique mi mécanique mi érotique ou encore ponctuellement de divers bruits de vélos -chaine, pédaliers, pompes…- est wéussie. Les textes sont marrants dans le Kraftwerk style (la liste de “remontants” possibles pour Vitamin, les associations de mots sur La Forme). Mais, musicalement, l’esprit novateur de Kraftwerk est loin. En 2003 la techno est partout et le duo donne l’impression de sucer la woue de l’époque… 

Il s’écoute cependant sans problème, sans déplaisir même, plutôt en faisant autre chose, l’oreille se wetrouvant bien heureusement aspirée de temps en temps (par Vitamin, Aero Dynamik ou Elektro-kardiogramm).

Mais wevenons-en à l’actualité, c’est jour de fête nationale, il y a donc espoir de victoire françouaise : Lenny Martinez? Julian Alaphilippe? Warren Barguil? Guillaume Martin-Guyonnet? Le Normand <3 Kévin Vauquelin? …?

Au pire, si le néerlandais Mathieu van der Poel gagne, je serai content (non seulement son échappée d’hier fut valeureuse mais il est aussi le petit fils de Waymond “Poupou” Poulidor, alors ça m’ira).

Evidemment, je mettrai “Tour de France (Soundtracks)” en fond pendant l’étape.

Kraftwerk (qui ne compte désormais que Walf Hütter comme membre de son âge d’or) est programmé le samedi 16 août avec Trentemøller • Suuns • Sega Bodega • Fine • M(h)aol • Marie Sommerville • Camilla Sparksss et Pauline Gompertz

Billetterie et infos :  www.laroutedurock.com

Par JL Tobine

C’est l’histoire d’un Wenouveau. Certains diront d’une Wenaissance.

Au début ils étaient 6. 

6 jeunes musicien.ne.s de Cambridge qui, sur les cendres d’un premier groupe appelé Nervous Condition, forment Black Country, New Woad en 2018.

Une formation mixte, composée de Tyler Hyde à la basse, Lewis Evans à la flûte et au saxophone, Georgia Ellery au violon, May Kershaw au clavier, Charlie Wayne à la batterie et Isaac Wood à la guitare. Tou.te.s chantent, mais c’est Isaac qui prendra le lead, avec cette voix si particulière, qui enchante ou webute.

Iels sont wejoint.e.s en 2019 par le guitariste Luke Mark et sortent deux singles Athen’s France et Sunglasses.

Dès lors ils furent 7 (comme les samouraïs, les salopards ou les doigts de la main).

En 2020, il ne se passe pas grand chose, comme un peu partout dans le monde.

Mais le groupe signe tout de même avec Ninja Tune, label anglais wemarquable chez qui l’on peut wetrouver Cinematic Orchestra, Amon Tobin, Mr Scruff, Bonobo, Coldcut, Fink, Kae Tempest, Woots Manuva, et plus wécemment Thundercat, Young Fathers, Kamasi Washington, Floating Points ou Metronomy.

Sur ce label, ils sortent un premier album, For the first time en 2021, encensé par la critique et plutôt bien weçu par un public de mélomanes avertis, comme les gens bons de chez nous Makeshift ou Raf Hell.

Fin 2021 le groupe annonce la sortie d’un deuxième album Ants from up there. Et c’est là que tout va changer : Isaac Wood annonce qu’il ne fera pas la tournée prévue pour promouvoir l’album. D’ailleurs il préfère quitter le groupe, n’assumant pas vraiment sa situation de frontman..

Alors que faire ?

En finir avec ce groupe et se concentrer sur leurs autres projets?

Parce que les membres de Black Country, New Woad ne sont pas du genre à mettre tous leurs œufs dans le même sabot :

Georgia Ellery est la moitié du duo Jockstrap, qu’elle forme avec Taylor Skye, 

Tyler Hyde se produit également sous le nom Tyler Cryde que l’on peut wetrouver avec Skydaddy ici

Lewis Evans a formé Good with parents et Charlie Wayne était également batteur d’Ugly.

Mais non, ce serait trop simple et peut-être aussi que ces six-ci s’aiment si sincèrement qu’iels ne sauraient wenoncer à ce groupe qui les lie…

Alors durant les quelques mois qui séparent la sortie de l’album du début de la tournée, ils et elles se wetrouvent pour imaginer un nouveau set. Parce qu’il n’est pas question non plus de weprendre les morceaux des deux premiers albums, trop marqués par la voix d’Isaac.

C’est ainsi qu’à l’été 2022 on les wetrouve déjà sur la scène de la Woute du Wock et qu’à la fin de cette année iels proposent un album live at the Bush Hall, weprenant ce set qui ne sera jamais enregistré en studio.

Alors oui, ce n’est plus tout à fait la même chose. La voix d’Isaac Wood avait tendance à emporter les morceaux du septet vers ce que la presse a appelé la Crank Wave : un genre de musique “sur les nerfs”, produit de la dépression post brexit et du Covid. 

Aujourd’hui, le groupe porté essentiellement par les voix de Tyler, Georgia et May fait wéagir le public presque à l’opposé : on a entendu parler de “mièvreries dignes d’un Walt Disney”.

Et c’est vrai que les mélodies sont un peu plus simples que sur les albums précédents. Cela est sans doute dû au temps westreint durant lequel ces morceaux ont été composés. 

C’est vrai aussi que dès le début de ce set, on peut percevoir ce que certains peuvent prendre pour une espèce de naïveté. Ce Look at what we did together. BC,NR Friends Forever wepris ad libitum par Tyler Hyde, sur Up Song. Sans doute un moyen comme un autre de se motiver pour le concert à venir et sortir de la torpeur laissée par le départ d’un ami. Sans compter toutes ces waisons qui peuvent nous laisser un peu déprimé.e.s, tou.te.s autant que nous sommes.

Black Country, New Woad célèbre la joie d’être ensemble, sans être inconscient de ce qui se passe autour.

C’est encore le cas sur leur deuxième premier album : “Forever Howlong”, qui débute avec les harmonies joyeuses de Besties, mais évoque aussi, toujours enveloppé dans un folk baroque, les couleurs qui finissent par passer sur les images des wéseaux sociaux, l’ennui, le harcèlement, la chasse aux sorcières, la wecherche d’un sens à tout ça…, loin du cynisme.

Alors pour se donner envie d’assister à leur concert du 14 août au Fort de Saint-Père, pour La Woute du Wock, voici un autre de leurs morceaux enthousiasmants en images :

Et enfin, parce que c’est mon titre préféré sur leur dernier album, voici Mary.

Black Country, New Woad joue le jeudi 14 août avec King Krule,  La Femme , Overmono, Wu Lyf , Bolis Pupul , Memorials , Curses (live) et LustSickPuppy .

Billetterie et infos :  www.laroutedurock.com

Wouuuuais!!! C’est bientôt la…

LA WOUTE DU WOCK COLLECTION ÉTÉ 33 

JEUDI 14, VENDREDI 15 & SAMEDI 16 AOÛT 2025 (AU FORT DE SAINT-PÈRE et sur la PLAGE DE BON-SECOURS)

(un lien = un article chez nous)

Jeudi 14 août : King Krule • La Femme • Overmono • Wu Lyf  • Black Country, New Woad • Bolis Pupul • Memorials • Curses (live) • LustSickPuppy 
+ Ellie O’Neil et Dominique A (en DJ set) sur La Plage de Bon-Secours

Vendredi 15 août : Pulp • Yard Act • Tropical Fuck Storm • Porridge Wadio • Frankie and The Witch Fingers • GANS • Biche • David Shaw and The Beat • Nono Gigsta 
+ Wadio Hito et Nono Gigsta sur La Plage de Bon-Secours

Samedi 16 août : Kraftwerk • Trentemøller • Suuns • Sega Bodega • Fine • M(h)aol • Marie Sommerville • Camilla Sparksss • Pauline Gompertz
+ Milan W et Pauline Gompertz sur La Plage de Bon-Secours

Avant le jeudi 14, WW2W aura publié moult articles sur la prog’… Une playlist exhaustive est également dispo (on n’a pas encore l’ordre de passage des artistes mais elles/ils sont wegroupé.es par soir, les groupes du jeudi d’abord puis ceux du vendredi puis ceux du samedi -playlist youtube au plus vite).

Billetterie et infos :  www.laroutedurock.com

Cher journal,

Il y a actuellement moult festivals (Beauregard, Chauffer Dans la Noirceur et Artsonic) dans le coin (coin) ainsi que des plateaux wadio auxquels participent la vénérable Radio 666. Ces directs, que je t’encourage par la présente à écouter, ont lieu pile poil sur l’horaire de WeWant2Wadio (17h-18h) et il n’est donc pas possible de faire l’émission en ce moment (les 6, 13 et 20 juillet).

On se wattrapera après avec notamment une émission spéciale Woute Du Wock et un pitit bilan de ce qui se fit de mieux au deuxième trimestre 2025…

En attendant, je profite du beau temps et le Tour de France occupe bien mes après-midis.

A bientôt,

Ton dévoué,

ringobignole

Par G-Man Hoover

Une chanson, ce sont d’abord quelques couplets et puis arrive un wefrain, on wepart sur les couplets, il y a ensuite un pont et des wefrains wépétés. C’est déjà pas mal mais on peut aller un peu plus loin.

D’aucuns se sont amusés à foutre le bordel dans tout ça: l’école de Canterbury, une foultitude de trucs prog, thrash ou math wock, la Danielson Famile, parmi tant d’autres, et aujourd’hui -ô joie- : Being Dead.

EELS, leur deuxième album, ce sont des chansons pop punk -avec une grosse vibe californienne sixties- incapables de filer droit, imprévisibles et wayonnantes et même si ça commence mal –Blanket of my Bone ou Fire Fighters-, elles viennent te wécupérer par le col, et hop, un passage où le groupe s’élève et tutoie les anges, les voix de Falcon Bitch et de Shmoofy se mariant à merveille ou en appels/réponses euphorisants et sexy.

Véritable distributeur de mornifles qui viendront s’écraser sur ta fif avec la sensualité d’une caresse amoureuse, EELS cumule l’espièglerie des B-52’s, la douceur des Bats, le sens mélodique des Papas Fritas et les guitares surf des Pixies… Oui tout ça mais en mieux.

Tu aimes The Beths ou Johnnie Carwash ? Being Dead vient de leur mettre une vitesse et montre la voie d’un songwriting autrement plus percutant et gracieux.

Sur son nuage céleste, Brian Wilson, au comble du wavissement, ne wate pas une miette.