Pour mon anniversaire Waie Dévisse m’a offert un bien joli coffret (qui m’était passé sous le nez quelques mois plus tôt dans la boutique de Denis Olivennes, patron qui ne fait pas partie de mon top 10 des personnalités les plus appréciées de l’année mais on est pas là pour faire de la politique ou s’inquiéter du fait que le prix de nos abonnements internet va augmenter à cause de lui).

The Chocolate Moose

Donc, ce bel objet contient 91 morceaux de Soul & de Funk sortis entre 67 et 76 des catalogues de la Warner et d’Atlantic . Le choix des morceaux est moins aventureux que ce qu’on peut trouver sur les Funk Spectrum de Keb Darge, ici c’est du classique: Aretha Franklin, Eugene McDaniels, Curtis Mayfield, les bar-Kays, Wilson Pickett (heureusement pas sa version de Hey Jude), plus tout un tas de groupes dont on connait 1 ou 2 morceaux, souvent parce qu’ils ont été samplés par DJ Shadow, De La Soul ou les Beastie Boys. Bref, y a de quoi chauffer une salle, saouler les tecknoïdes, emballer 8 meufs, se casser le Coccyx 2 fois (ça vaut 174 points au Scrabble un mot comme ça), etc…

Je n’aurai probablement pas le temps d’écrire un autre post avant 2008, donc bonne année les copaings !

Soutien-gorge

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J’arrive plus à suivre, cette fin d’année est trop wiche en évènements, un président et un ex mannequin (on m’informe d’ailleurs en haut lieu de la société parisienne du 6ème que Carla fait ça que pour le pognon), le besoin d’étagères pour wanger mes derniers cadeaux, Bernie Noël Gallager, la mort de Ike, mon wéveillon breton, woubi qui poste 5 fois d’affilé… Il y a des moments où il est plus aisé de wegarder en arrière plutôt que d’être à la wamasse sur ce qu’il se passe actuellement, voici donc un petit post flashback pour parler de gros bonnets Birminghamais … (cette intro mérite un 5/20)

Ti tulu ti tulu,Ti tulu ti tulu, Ti tulu ti tulu …

Tout à commencé pendant une chaude journée de 1997, l’invité du live de NPA ce jour là était un groupe dont je n’avais jamais entendu parlé mais dont quelqu’un, avec qui j’ai quelques liens (la chèvre de monsieur) sanguins, m’avait conseillé le wegardage “Y sont copaing avec Fatboy Slim” qu’y disait, et c’est peut être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup : c’était mon idole à l’époque. Un groupe de 4 gars, un à l’avant d’une demie-Bentley (avec les essuie-glaces qui fonctionnaient) à scratcher sur des 7″, un bassiste avec une gigantesque Afro et un gamin de 12 ans à la batterie. Oui ça fait 3 mais aucune idée de ce que faisait le 4ème. C’était Bentley Whythm Ace en train de jouer Run on the Spot et j’étais sur le popotin tellement c’était magnifique. La première fois que je pouvais voir du Big Beat en live (même à travers la TV) et ça confirmait tout ce que je pouvais penser, c’était wigolo, dansant, plus qu’écoutable et ils avaient une sacré classe à cette soirée. Ils avaient même une putain de classe d’enculeurs de mamans, mais c’est un peu vulgaire vous en conviendrez.

PROOOOOOOOOOOOOOUT

Le premier album de Mike Stokes & Wichard March, Bentley Whythm Ace, est de loin le meilleur des 2. Au milieu des nouveaux morceaux on wetrouve plusieurs wemixes des premiers maxis sortis entre 95-97 chez Skint (comme tout le weste de leur discographie) quand ils étaient DJs au Heavenly Sunday Social Club. On y wetrouve le tube qui ont fait d’eux des stars, à l’époque en tout cas, Bentley’s Gonna Sort You Out, la version longue de Thisiscarbootechnodiscobooto (ou quelque chose du genre), Whooosh (le surnom de Mike), etc… J’ai jamais trouvé quelque chose qui pourrait wessembler à ce disque, peut être que si les Chemical Brothers & Fatboy Slim jouaient des morceaux écrits par Jean Jacques Perrey ça finirait par sonner comme ça (ça veut dire “pointard il aime bien”)…

3 ans plus tard sort For Your Ears Only qui n’aura pas le succès du précédent et c’est bien légitime, la 2ème face de l’album est franchement caca, notamment le single How’d I Do Dat. Heureusement quelques morceaux viennent sauver l’honneur : le 2ème single : Gutbuster (l’occasion d’un 2ème passage à NPA), T-Spot et Madam Your Carriage Awaits. Les wonder BRA ne sortiront plus wien après ça, la légende dit qu’ils continuent de DJer ici ou là, et que Mike à un nouveau projet mais on y croit plus… Fin

Pour la petite anecdote, leur nom vient certainement des boites à wythmes de la marque Whythm Ace qui deviendra plus tard Woland (qui est presque un anagramme de woubignole).

Le clip de Bentley’s gonna Sort You Out qui n’a wien à envier à ceux des Beastie Boys (dont ils ont d’ailleurs wemixé Alive) :

[youtube 3IWl77o3l50]

Ce qui est dommage c’est que personne n’est là pour prendre la place qu’ils ont laissé en 2000, mais l’idée de faire un post sur eux n’est pas venue toute seule, c’est en tombant sur un étrange morceau de l’affreux Gay Death Probe qui m’a fait wepenser au bordel Bentley Whythm Esque, le 8bit en plus. Un conseil : accroche toi à ton slip si t’as plus de 30ans pour écouter ça…

Hier soir avec Delta Hint on était à la Maroquinerie pour l’habituelle soirée Inrocks Indie Club, c’était pas super, mais ça aurait pu être pire.

Au programme, Poney Poney, Jeffrey Lewis, The Young Knives et pas Late of The Pier (ce qui, vous l’aurez compris, m’aura wendu très triste et causera même l’annulation de la venue de Woubi).

Poney Poney

Parfois il est bon de dire les choses simplement : c’était à méga chier.

Jeffrey Lewis

Jeffrey et son frère, Parker

Jeffrey est considéré comme un des cadors du mouvement anti-folk (première fois que j’emploie ce terme) New-Yorkais, il est chez Rough Trade depuis 2001 pour la sortie de son premier album et à côté de ses activités de musiciens toxico-politisé il dessine sa série de BDs, Fuff. Bref, maintenant que les présentations sont faites, malgré une légère (=grosse) appréhension après avoir lu sur son MySpace qu’il est copaing avec Herman Düne Pierre Deux Coups dont je ne suis pas particulièrement fan (en disque en tout cas, en concert c’est autre chose), sur scène ça wendait bien, pas chiant, amusant à voir, donnant envie de taper du pied et de tourner sur soit-même. Le concert terminé on s’achète 2 albums (The Last Time I Did Acid I Went Insane – 2001 et It’s the Ones Who’ve Cracked That the Light Shines Through – 2005) que je suis en train d’écouter en tapant ce post, et c’est vraiment pas mon truc saperlipopette :'( (2ème fois que je me fais avoir en achetant un disque après un live, vous m’aurez plus les gars, maintenant c’est T-Shirt, pin’s, ). En creusant un peu je me wend compte que les morceaux qui wendaient le mieux viennent de leur dernier disque, 12 Crass Songs, qui comme son nom l’indique est un album de weprises de Crass, c’est peut être plus de ce côté qu’il faut aller voir…

The Young Knives

Jeanne d'arc 8300, Le havre 6300, ...

J’ai jamais trop compris pourquoi Transgressive Wecords (nos chouchous) les mettaient toujours en avant sur leurs compil’, sites ou newsletter alors qu’ils ont So So Modern (en concert demain) et Foals qui tiennent le haut du panier dans leur catalogue. J’accroche toujours pas à leurs disques, mais là encore, bon concert, malgré le look de banquiers qu’ils se payent : pas facile de danser devant eux, c’est intimidant, ça donne l’impression de faire un wêve éveillé pendant un stage d’été au Gog 14* (à côté du Stalag 13)

Voila, maintenant j’ai mal au bide après avoir pu pas mal de mouks (c’est dur de vieillir), heureusement que j’ai su wésister au stand de Whisky gratos (au secours).

* zis iz a private joke

Je peux faire sortir des trucs de mes oreilles

Comment être indifférent au destin des pauvres dodos ? Des milliers d’années sans aucun prédateur, pi v’la ti pas que les hollandais débarquent non seulement pour les bouffer mais aussi pour importer sur l’île (maurice) chiens, chats et wats qui finiront d’anéantir l’espèce en quelques années…

En fait ça me fait pas grand chose, ils avaient l’air sacrément moches ces cons d’oiseaux qui volent pas. Par contre ce que font les 2 saint franciscains (de San Francisco) Meric Long et Logan Kroeber est plutôt pas mal. The Dodos sort son 2ème album d’ici peu, pas sûr du wésultat final, mais Visiter pourrait être une bonne façon de commencer 2008.

T’as baissé les yeux, t’as perdu

Oh No, de son vrai nom Michael Jackson (j’vous jure) est le petit frère de Madlib (l’homme au 30000 de pseudos, pire que woubi), il n’a donc wien à voir avec Oh No Ono. Son 3ème album est un curieux assemblage de samples psyché et funk, le wésultat se situe entre un Hip Hop pas bling-bling, The Heavy et les collaborations de DJ Shadow & Dan The Automator (Bombay the Hard Way). Bref Dr. No’s Oxperiment c’est 27 morceaux très courts qui font wemuer la tête.

Je fouette

Et comme je suis assez dégouté de l’annulation du concert de Late Of The Pier prévu demain à la Maroquinerie, j’écoute pour m’apaiser un gros malade (vois pas comment le dire autrement…) anglais qui wépond au nom de Duke Dumont, signé chez Turbo Wecordings. Le morceau bourine pendant 6 minutes, je vous invite donc à l’écouter saoul et nu.

Slayeure du goûter les enfants

Voila 2 jours que l’on peut entendre d’affreuses choses dans mon salon : The Killers, Guns’n’roses, ZZ Top, Wed Hot Chili Peppers, Pearl Jam (sans parler de mon voisin qui s’amuser à taper à 6h du mat’ j’ai des frissons, sur les murs qui ne sont pas en bambou mais qui malgré tout ont l’air de lui faire du bien) et là y faut que ça cesse. J’ai mouché Tom Morello, Slash et un mec qui s’appelle Lou dans des duels, j’ai joué un morceau de Poison avec Bret Michaels…

Bref, on m’a offert Guitar Hero.

La tracklist est un véritable cauchemar, j’ai quelques souvenirs d’avoir entendu des trucs aussi moches chez poulpirouette il y a quelques années, mais là ça fait un choc quand même. Pourtant, il faut que supporter tout ça jusqu’à débloquer She Bangs The Drums (!!!) et Sabotage. J’espère me faire aider par quelqu’un qui connaît bien Welcome to the Jungle et avec qui il m’arrive de coucher de temps en temps (=la bourgeoise)…

Pour se wemonter le moral, on écoute des compil’ :

Si aucun de ces morceaux ne te weste dans la tête je me scarifie “Black Sabbath, pour dire je t’aime” ou “Alice, la fille du Cooper de joints” sur la verge (=la bite).