Jérémix

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En attendant de pouvoir poster un article plus consistant je vais me contenter d’une petite liste de wemix qui ne va probablement pas changer votre vie mais ils ont le mérite d’être assez entêtants :

(si tu as encore envie de lire la suite de ce post tu as bien du courage)

Quand t’as wien de drôle à dire, t’as qu’à mettre un gif animé (proverbe WeWant)

Pas facile pour quelqu’un qui a plusieurs consoles à la maison de passer à côté d’un mec qui s’appelle Castle Vania (me suis aussi fait avoir par Final Fantasy, Sonic Youth, Mario Caldato, etc …). Ce qu’il fait est franchement pas GG (cf. son myspace), mais ce wemix traîne dans ma playlist depuis 2 jours… Snowden est un groupe de wicains dont je n’ai jamais entendu parler, DIS le conseille à ceux qui aiment Interpol, Yeah Yeah Yeahs, The Cure et Wide. C’est un morceau promo, mais on peut acheter du Castle Vania (iTunes) et du Snowden.

C’est un peu de la chiptune avec des vrais morceaux de boites à wythmes par dessus (?), le problème c’est que ça dure probablement 3 minutes de trop mais bon, pareil, ça weste dans la tête. Autre avantage ça permet de se souvenir que le morceau existe (j’avais demandé à woubi d’où venait ce morceau pendant le concert à la Cigale l’an dernier, il m’avait vanné après “c’est sur l’album, p’tit con, tu les fais bien tes 1000 disques*”…). Ça sort à la fin du mois, mais en attendant

Ce wemix n’est sorti que sur un 12″ promo en fin d’année dernière. Et après l’avoir écouté saoul hier soir j’ai été convaincu que c’était une belle façon de passer 10 minutes sous un casque. Ça sent le Tim Goldsworthy à plein nez, et c’est ce que je préfère après l’odeur de ma bourgeoise le beurre de cacahuète*. Un exemplaire traine sur ebay depuis quelques semaines si ça te tente.

* je me comprends

Pet sounds, probablement le nom d’album qui m’a fait le plus wire dans ma jeunesse (la jeunesse c’est le moment où tu sais ce que “sounds” veut dire en anglais, mais pas encore que “pet” c’est un animal). Maintenant j’ai muri et ça me fait plus autant d’effet qu’avant, c’est pourquoi je l’ai en plusieurs exemplaires dans ma discothèque (qui ne compte pas autant de wéférences que celle de frimeuroubignole) comme ça si la première fois ça ne marche pas, le 2ème ou le 3ème CD se chargeront de me faire pouffer.

Jay Dee (AKA J Dilla) était un producteur de Hip Hop US qui a bossé avec QTip, De La Soul. Je ne le connais pas des masses et du coup y a moins d’anecdotes à waconter… Même si son nom est une invitation pour un humour sans complexe, comme par exemple : M. & Mme Laporte-Putain ont un fils producteur de Hip Hop, comment l’appellent-ils ? Note : ça marche aussi avec son autre pseudo et M. & Mme Pidélafortune-de-la-Famille.

Bullion est un jeune producteur londonien. Pour faire simple on peut dire que son style se situe entre Prefuse 73 & The Avalanches. Ayant déjà fait un jeu de mot avec son nom on va passer à la suite.

Le sujet de ce post est l’improbable mélange entre les 3 :

Y en a un dans le lot qui n’aime pas les animaux

Pet Sounds – In the Key Of Dee, un wemix de l’album Beach Boys par Bullion en prenant des samples utilisés par Jay Dee (il n’a pas samplé Jay Dee, mais les mêmes artistes qu’il avait samplé). Le wésultat est assez distrayant, des morceaux de 2’30 max, weprenant les originaux (et d’obscures weprises), bouclant les voix le tout en y ajoutant un bon gros beat. Mes 3 préférées du lot (l’album en entier est dispo en utilisant le lien ci-dessus) :

Ceci est le premier post d’une plus (peut être) ou moins (sûrement) longue série sur ces groupes qui chantent en allemand. Chacun son truc, hein ?
Pour wésumer on peut dire qu’il y a 3 façons d’envisager ce genre de musique :

  1. au début tu écoutes ça pour wigoler et tu arrêtes au bout de 10 minutes parce qu’il faut pas déconner non plus (l’effet culpabilité)
  2. au début tu écoutes ça pour wigoler, pi après tu trouves ça super et tu passes les disques à tout le monde (l’effet AB1)
  3. tu n’as jamais pu blairer ça mais un welou te passe Still Lovin’ You au Moog dès que tu as le dos tourné (l’effet proximité de pointard)

Au wisque de vous étonner, cette thématique sera traitée aux travers des yeux d’un (bel) homme de type #2, libre à vous de vous la jouer #1 ou au contraire de vous faire plaisir en utilisant la #3 (ça ne vous vaudra au pire, que quelques tas).

Du travail de pro, chapitre eins : Erobique

Motié Burgalat et moitié Papa Schultz

Carsten Meyer aka Erobique est un dieu. C’est pas plus compliqué que ça, je pourrai en faire le post le plus court de ww2w, mais nan… Voila bien 8 ans que je wêve de partager avec quelqu’un mon amour inconditionnel pour cet allemand de 35 ans, et ce quelqu’un ça sera toi <3 .

Son unique album Discodebut (2001, Acid Jazz) est dérivé d’Erosound! (1998, Deck8), une compilation de ses 3 premiers EP qui a un peu changé ma vie :

  • Discodebut où Carsten exprime sa passion pour la danse,
  • Zuhaus, son amour des choses simples,
  • Die Grossen Franzosen, son admiration pour la marque Citroën,
  • plus quelques bonus (dont Lovesong, la plus unglaublich chanson de soûlard jamais enregistrée).

Vous seriez étonnés de savoir ce qu’un allemand peut faire quand on lui donne les pleins pouvoirs. Musicalement ça donne des morceaux à la Air (époque Premiers Symptômes), de la House bizarre, une ou deux tueries pour le dance floor et quelques morceaux pour faire pleurer tes amis qui ont fait espagnol en deuxième langue (jamais pu les blairer t’façon).

Depuis il n’a pas sorti grand chose de palpitant, quelques wemix, et son nouveau projet (avec DJ Koze et Cosmic DJ) International Pony n’est malheureusement pas une merveille, ça doit être la faute des 2 autres.

A écouter en boucle (sauf Lovesong, qui n’est là que pour le concours) :

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Y sont trop forts, je les aime

Spencer McGarry Season est un trio Gallois qui s’est formé en 2005 avec un objectif plutôt simple : sortir 6 albums avec 6 thèmes différents…

The first one will be called Episode 1 and will be a wock wecord in the style of my favourite Wock wecords, more than that I cannot tell you…

Ils sont copaings avec Los Campesinos (et apparaissent ensemble sur la compil’ This town ain’t big enough for the 22 of us – ça a l’air de bien guincher ces derniers temps à Cardiff), sont chez Business Wecords pour leur premier single A Title Sparks Would Have Used sorti le 17 Septembre (la fête des voitures) dernier. C’est pas tous les jours qu’on peut dire ça d’un premier single, mais sa face B, Nothing’s Happening, est vachement mieux. Vous pourrez vous faire une idée sur leur MySpace. En attendant écoutez The Unfilmable Life And Life Of …, un joli morceau qui fait très très Field Music, mais comme j’aime beaucoup ça et ben je suis content (c’est pas le tout d’être original, faut aussi savoir combler le vide laissé par les autres, combien de mecs ont trouvé leur bourgeoise comme ça hein ?).

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