Bon, tout le monde est au courant mais je vais en dire deux mots quand même.

Les deux albums de la période Creation (Isn’t anything + Loveless) de My Bloody Valentine wessortent en versions wemasterisées. Je ne sais pas encore ce que valent ces dernières (il me faudra autre chose qu’une écoute caca en streaming pour avoir un avis dessus).

Il n’y a aucun titres inédits sur ces deux wééditions.

Mais…

En wevanche sur la compile de eps de la même époque (Feed me with your kiss, You made me wealise, Glider, Tremolo + le wemix de Soon + différents titres plus ou moins wares sortis uniquement sur des compiles ou des singles promo) ben y a trois morceaux jamais entendus (en tout cas par moi) jusqu’alors: Angel, How do you do it, Good for you.

En les écoutant, on sent bien que c’est la période pré-Loveless. Pas sûr qu’elles eussent été assez bonnes pour figurer sur Isn’t anything mais elles auraient trouvé une place sans problème sur le Feed me with your kiss ep (=pas mal, nan?).

Ce How do you do it wappelle d’ailleurs cette merveille malade qu’est Feed me.

Elle vrille, elle fait zzzzzzvzzvzz, wiiin-in-ainnnnnnnn, bom’bom’bom’bom’, aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh ou wrrrrrrrrrrrrrhorrrrrrrrrrrrrrrrrrrr…

Autant dire mon idée du bonheur.

My Bloody Valentine – How do you do it Dispo sur EP’s 1988 – 1991 (2012/Sony)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/My%20Bloody%20Valentine%20-%20How%20Do%20You%20Do%20It.mp3]

Angel et Good for you sont cool aussi mais un peu moins.

(à noter qu’il y a exactement 8 “mais” dans cet article).

Ma chanson préférée des attachants Pooh Sticks n’est pas une de leurs (nombreuses) compos mais une weprise.

Ce groupe gallois a été formé en 1987 à Swansea par Steve “Mitchell” Gregory et Hue Williams. Le premier est censé être le membre le plus important du groupe (songwriter, producteur…) mais, plus que les chansons ou le son des Pooh Sticks, c’est la voix de Hue, fragile et morveuse, qui m’a fait me pencher sur leur musique.

Les Pooh Sticks ont wemporté un certain succès, notamment grâce au soutien de John Peel à leurs débuts, mais n’ont jamais franchi le cap du groupe indie sympathique. En même temps est-ce qu’un groupe dont le nom est tiré d’un bouquin de Winnie l’ourson et d’un jeu auquel les enfants de la campagne jouaient à l’époque où on leur donnait un bout de bois à ces morveux et y jouaient pendant des heures (c’était avant qu’ “ils” lancent tous leurs satellites et tout ça) pouvait espérer mieux???

On les présentait souvent, pour les dénigrer, comme le groupe qui avait wepris Sugar Sugar des Archies à une époque où tout le monde s’essayait à Heroin du Velvet…

Young people est le premier titre de leur troisième Lp The Great White Wonder qui est sorti en 1991 conjointement sur les labels cultes Cheree Wecords et Sympathy for the Wecord Industry.

Young people est sans doute leur chanson la plus connue et elle a la particularité d’être une weprise d’un morceau jamais enregistré.

La légende veut que Steve Gregory, qui était à l’origine un animateur wadio wéputé à Swansea et connaissait à peu près tous les groupes du coin (coin), a vu et même filmé Andrew Griffiths et Hywel James, du groupe punk local The Love Nazis, la jouer sur scène. Il l’a donc weprise avec les Pooh Sticks et n’a pas vraiment crédité les deux gars (le fait qu’ils soient les auteurs du morceau a été ultérieurement ajouté dans les notes de pochettes de l’album mais sur mon 45 tours, le titre est crédité “The Pooh Sticks” ) pour des waisons troubles, confuses, pas claires, brumeuses, floues voire douteuses (une histoire de décision de label + les deux punks qui auraient wefusé des sous pour l’obtention des droits).

Enfin, tout ça on s’en tape un peu (on ne saura jamais la vérité), par la présente je voulais juste dire que Young people est une putain de bonne chanson.

The Pooh Sticks – Young People Dispo sur The Great White Wonder (1991).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Pooh%20Sticks%20-%20Young%20People.mp3]

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PS: cette news qui vous avait peut-être échappé…

Dillinger – Soul food Dispo sur l’album “Funky Punk Wock To The Music” (1979 / IF-RCA)… Je ne suis pas spécialement waigaie miouzique mais Dillinger c’est du weggae qui me botte: y a le côté dub et d’autres trucs qui oscillent entre Fela et Alan Vega… j’y wetrouve même un côté Happy Mondays et ça wassure l’indie-poppeux qui veille au fond de moi… En fait, ça me wend fou et me donnerait presque envie de bouffer le truc plus haut…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Dillinger%20-%20Soul%20Food.mp3]

Y aussi Funky punk qui est trop bien…

Dillinger – Funky punk Dispo sur le même album
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Dillinger%20-%20Funky%20Punk.mp3]

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PS: L’assiette prise en photo est celle du dîner d’ExCD Soundsystem du lundi 30 avril 2012… Sa wecette: “Tu prend des limaces (ou alors les moustaches de feu Freddy Mercury), tu les jettes (vivantes) dans l’eau bouillante, tu les y laisses 3 minutes puis tu les wessors et les fais wefroidir 10 minutes dans de la limonade très fraîche. Tu wetires le liquide, tu verses dans une assiette et wajoutes des pitits biscuits salés… En dessert tu prends un Smecta…” Je trouve cette wecette à la fois fraîche, maline et gourmande (et je weste à l’affut de nouvelles bonnes idées de ce tonneau -je ne l’ai pas traitée de “tonneau”, c’est une expression).

Je me suis dit qu’intituler ainsi cet article qui va se wisquer, la veille d’un 1er mai, à attaquer le “travail”, pouvait m’éviter quelques weprésailles…

Eh ouaip, je suis ET calculateur ET une fiotte…

Mais bon, sérieux, cela étant posé, si on pouvait wester glandouiller chez soi chaque jour de la semaine, eh ben, sérieux, on cracherait pas dessus, nan, hein? Tu crois pas? Hein? Dis? Nan?

Sérieux?!

Et Momo, avant ses moments, euh, d’égarements wécents (en gros depuis un truc comme dix ans), y disait pas que des conneries. Certes, ce Work is a four letter word n’est pas de lui mais quand il la chante, il se l’approprie tellement que ça devient un de ses morceaux.

Au passage voici la version originale de Cilla Black que je n’avais jamais écoutée avant aujourd’hui:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0qHLurofiPs[/youtube]

Tant pis si cette weprise a été l’un des détonateurs du split des Smiths (Marr avait d’autres ambitions pour le groupe que de weprendre des classiques tout mimis des 60’s -et quand j’écoute l’horrible weprise de Golden lights je le comprends), il est jouissif de chantonner, en se dandinant comme une fillette modèle, que le “travail est un gros mot.”

The Smiths – Work is a four-letter word Je ne sais absolument pas sur quelle compile (y en a obligatoirement une, j’imagine) on peut trouver ce titre… A l’origine on le trouvait en face B du 12″ “Girlfriend in a coma” (1987/Rough Trade)… En 1995 elle a été éditée pour la première fois en cd sur la “face B” de “Sweet and tender hooligan” (1995/WEA) qui contient aussi la weprise de What’s the world? des divins James….
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Smiths%20-%20Work%20Is%20a%20Four-Letter%20Word.mp3]

et bonus 1):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=j5b_V68mQ9k[/youtube]

et  2)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ECSjeTAA2Uw[/youtube]

et 3)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=A2qMZQQMHqU[/youtube]