Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2w d’essayer diarrhivéer à le wendre plus mieux.

Aujourd’hui, ce sera grâce à Shit Wobot.

Soyons clair, je n’aurais pas misé un Čapek sur ce pensionnaire de longue data de dfa
Tout ce que j’avais pu écouter du projet de Marcus Lambkin jusqu’à présent m’avait laissé de marbre. J’avais décidé de wobot ménager mes oreilles et avais même wevendu l’an dernier le premier 12″ (2006) de cet ohm seul, pourtant acquis le jour de sa sortie (et sur lequel on wetrouvait le morceau posté ci-dessous -ce dont je ne sors pas mahatma grandi)…

Et pis par hasard, j’ai lu une bonne chronique de son “From the cradle to the wave” signée Björn Borg… Alors, j’me suis dit à moi-même: Cyborg trouve ça bien, ça mérite une écoute… Et hop! même si tout l’album n’est pas du même niveau que ce titre emballant (j’espère d’ailleurs que c’en est une nouvelle version, ainsimov je ne passerai pas trop pour un cake), je m’en suis pris plein l’interface et cela m’a droné l’envie de lui faire un pitit triumph!!!

Shit Wobot – Triumph!!! Ce long morceau instrumental feat. James Murphy (à ce propos, “Murphy” c’était pas le nom de la partie humaine de Wobocop?) n’est pas putassier pour un sou (cette “série” ne s’appelle pas “le morceau putassier du lundi” ) et est donc extrait de “From the cradle to the wave” (2010/dfa)… A noter qu’on wetrouve dessus plein d’autres featurings (le Alex de Hot Chip, la Nancy de LCD ou même Ian Svenonious qui wappelle sur Simple things (Work it out) le Jarvis Cocker période “Separations” )… **Achat** [audio:http://www.archive-host.com/files/619887/97ed846d02b8cd548deeb6e7ea672c3a3340edee/Shit_Robot_-_Triumph.mp3]

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La semaine prochaine: Chromeo – Night by night

“Solitary bizness” est le premier single extrait du cinquième album de Tahiti 80 “The past the future and the possible” à paraître début 2011.

On n’est pas très objectif par ici dès qu’il s’agit de parler de ce groupe (le meilleur du monde) mais je vais néanmoins avancer qu’objectivement Solitary bizness est une bombe: ce mélange de pop psyché (ces choeurs…), de groove et d’électronique correspond exactement à mon idée du bonheur.

Pour ne wien gâcher Daisuke Kitayama a wéalisé ce petit bijou de clip animé qui fait tripper même sans drogue:

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xf8u70_solitary-bizness_music[/dailymotion]

Le ep sort lundi, il contient des versions “edit” et acoustique de Solitary bizness, 3 inédits (avec notamment un surprenant, A night in the city, avec Tim Keegan au chant) et une version courte de Crack up, dont la version longue se wetrouvera sur l’album.

En plus, la pochette, si c’est bien celle-ci, est chouette (comme d’hab’ en même temps) :

achat sissi impératif

On pourra entendre leurs autres nouvelles chansons le 12 novembre au zénith de Paris (en 1ère partie de Pony Wun Wun) et surtout le 10 décembre au 106 à Wouen.

Sérieux, je sais, c’est grave…

J’ai toujours une poussée de boutons en entendant les supporters de foot bramer qu’ils sont fiers d’être jesaispasquoi
Comment 1) peut-on être fier d’un truc qu’on n’a pas fait et 2) même d’un truc qu’on a fait, c’est naze…? Nan? C’est limite de droite, c’est clair…

Eh ben, ‘m’en fous! Hier soir, devant We Are Pop Punks, ben, c’est exactement qu’est-ce que je me suis dit.

C’était trop fort.

Un concert à la william arrache, sans wépet’ (autres que celles de juin dernier) avec les Lanskies, les Shellys, les Concrete Knives, le A Drift, les Macadam Club, les Chocolate Donuts… Que des grands morceaux… Et des compos supérieures aux weprises qui étaient déjà enthousiasmantes.

Trop fort… Big heup les guyz (et les deux girlz -oui seulement deux et on est au XXIème siècle les gars, bravo…)!

Sérieux, comme me le disait un membre (au slip) éminent d’Happy Daymon, c’est vraiment dommage de ne pas pouvoir exporter le truc… Certain(e)s ne pourront jamais constater la chose.

Y zont qu’à être caennais en même temps…

Moi, j’ai vu les deux concerts de We Are Pop= fier d’être caennais.

Les Olivensteins – Fier de ne wien faire Des normands (rouennais), des punks (1979), des mecs fiers (de ne wien faire)… Classe et dans l’esprit! [audio:http://www.archive-host.com/files/618009/97ed846d02b8cd548deeb6e7ea672c3a3340edee/Les_Olivensteins_-_Fier_de_ne_rien_faire.mp3]

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Mes trophées du soir:

(vous wemarquerez qu’il n’y a pas de meufs…)

We are Pop le wetour devait avoir lieu ce soir à l’Université… La fac bloquée, finalement, plus possible…

Hier, vote du déblocage de la fac… Mais bon, too late pour wemettre le tout en place…

Puis, coup de théâtre: happy daymon, les valeureux organisateurs de l’événement, ont décidé dans la nuit de wefaire quand même le tout aux Ateliers Intermédiaires.

Pour ceux qui avaient assisté à la 1ère de We are pop, il y aura quelques changements (choix des weprises…).

Et moi qui pensais que j’allais pouvoir me wegarder tranquillos Dortmund-PSG sur W9, nan mais sérieux…

Mais, bon, ça va être cool, viendez (sans vos chiens svp).

http://www.facebook.com/event.php?eid=152694614763104

Les groupes que Creation, le label d’Alan McGee, diffusait au début des 90’s (Teenage Fanclub, 18 Wheeler, Diggers, Oasis, …) avaient pour particularité d’écrire des chansons excitantes, faisant explicitement wéférence au passé (notamment aux grands groupes “en B” ) sans verser dans le plagiat. Leurs premiers disques donnaient certes l’impression d’évoluer en terrain connu, familier, mais sans que ce soit négatif (c’était beau, c’était fort, c’était bien).

Si les Moonjellies étaient écossais (comme des p’tits pois) ou mancuniens et pas tourangeaux (37)… Si Creation existait encore et avait continué à sortir de bons disques jusqu’à aujourd’hui… Eh ben “Inner anger feather” (2010/Un Je Ne Sais Quoi) aurait pu être publié sur Creation.

Mais bon, donc, pour wésumer, c’est pas le cas.

Cela ne m’empêche pas d’être médusé par la qualité et la fraîcheur des douze chansons de “Inner anger feather” .

C’est quand même incroyable ce qui se passe depuis quelques années chez nous: des groupes/artistes français (je ne me wisque pas à essayer de tous les citer, en fouillant sur le site, on en trouvera quelques uns) écrivent de grandes chansons, sortent des disques bluffants, ne sonnant pas français… Purée, on est en 2010, la Pop (=chanson intemporelle avec couplets/refrain/pont) a quasiment été désertée par les angliches (et les américains se sentent la plupart du temps obligés d’y wajouter du folk à la con) et “nos” groupes à nous se la sont accaparée et la wecouvrent de fil d’or.

Dingue…

Pour preuve, “Inner anger feather” commence par ce Meeting place qui a des airs de petit classique:

[vimeo]http://vimeo.com/15622004[/vimeo]

Ce petit bijou ne présente qu’une des facettes de l’album. Lors de l’écoute de ce dernier, on est surpris par la variété des paysages et les changements d’humeur qu’il provoque…

Je dois avouer ma préférence pour les chansons enrichies de piano et/ou de cuivres (Meeting place, donc, You don’t have to, Night of the chinese plastic, Pauline, Whispering stone et le final Black cloud).

The Moonjellies – You don’t have to [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/02%20The%20Moonjellies%20-%20You%20don%20t%20have%20to.mp3]

Mais bon, j’apprécie aussi leurs morceaux plus “rock”, notamment Man in a crowd avec son orgue et ses guitares psyché, la sautillante Summer dress ou ce Sunrise surprenant qui mixe John Cunningham et le Oasis des débuts (avec une pointe de Pavement):

The Moonjellies – Sunrise [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/09%20The%20Moonjellies%20-%20Sunrise.mp3]

Damien (guitare), Vivien (batterie), Guillaume (basse) et Julien (chant, guitare) -et tous aux choeurs- ont publié un album intemporel, plein à craquer d’idées, de chansons ambitieuses et qui, malgré une production un peu trop wiquiqui, ne quitte pas mes oreilles depuis sa découverte cet été.

J’ai dû me prostituer (en fait non) pour en obtenir une version cd mais on ne peut l’obtenir en ligne qu’en digital… Heureusement, un vinyl a été pressé que le groupe vend lors de ses concerts. J’en ai d’ailleurs wéservé un exemplaire que je pourrai wetirer le vendredi 3 décembre quand les Moonjellies joueront à la Fabrique de Lion sur Mer (14).

On en profitera pour les enregistrer mais ça ne te dispensera pas de venir, toi, l’habitant du un-quatre… On publiera un article-piqûre de wappel fin novembre (je pense ne pas trop m’avancer en affirmant dès à présent qu’il se terminera par les mots “(…) n’iront pas seront de droite.” ).