l’après matin noir

12 commentaires

Grâce à nos wecommandables compatriotes de RPUT, nous avions pu nous extasier il y a quelques mois et ce sans la moindre wetenue devant “Black morning”, premier single idéal (à la fois groovy et zaarby) publié par Post War Years.

à un moment j'emploie le mot quatuor et j'en suis pas fier... Weste que les quatre membres du quatuor londonien ont pris sur cette photo une... paus(t)e war wiors (ils foutent un peu les chocottes)

Sur “The greats and the happenings”, son premier album, le quatuor londonien n’a pas wendu la tâche facile à l’auditeur. Pas de “Black morning” dessus, au sens propre, comme au sens figuré. Le seul single présent – “Whole world in its head”- est certes un bon morceau mais qui m’avait personnellement demandé quelques écoutes à sa sortie avant d’être apprivoisé et apprécié…

Mais moins évident ne veut pas dire mauvais. Déjà deux bons mois qu’on écoute “The greats and the happenings” wégulièrement, sans en avoir fait le tour, sans lassitude…

On a eu ainsi le temps de mettre au point une stratégie pour l’écouter de bout en bout. Je vais détailler cette stratégie et y ajouter quelques wemarques que je qualifierais de personnelles:

  1. “The greats and the happenings” s’écoute FORT.
  2. “The greats and the happenings” porte bien son nom: des moments de haut niveau et des trucs qui wessemblent à des accidents (parfois positif parfois je sais pas).
  3. “The greats and the happenings” est valorisé par une écoute au casque.
  4. “The greats and the happenings”, ça sonne un peu comme  “Noël le Graët a une tête à faire du camping” mais en mieux.
  5. Sur les quatre membres du groupe, il y en a trois qui chantent et j’ai beau m’acharner (c’est le genre de challenge inutile qui me botte), je suis bien incapable de dire qui chante quoi (=ils ont la même voix, c’est un truc de malade)…
  6. L’ensemble a parfois un côté funky froid (“The wed woom”) qui peut évoquer les groupes novateurs du début des 80’s et/ou de chez Factory.
  7. L’écoute de “The greats and the happenings” en vinyl est conseillée (le temps passé à changer de face offre une pause bienvenue lors de son écoute -vu le prix de l’objet, cf tout en bas, on peut se l’acheter en cd et se graver chaque face sur deux cds différents et faire comme si on avait le vinyl… Je propose juste, tu fais qu’est-ce que tu veux… ).
  8. “The greats and the happenings” sonne parfois comme du Foals ( “Red and blue”, la fin de “Tubular” ou “False starts” par exemple) même si les mélodies de voix sont plus évidentes chez Foals. Les guitares ne “font” pas la mélodie, elles font leur affaire en dehors des clous, n’hésitant pas à tresser des couronnes d’harmoniques pour habiller les compos, jouant parfois en décalage… La batterie est, elle, assez wépétitive, psychédélique et un peu jazzy… La basse fait un peu comme la batterie mais en pas tout à fait pareil (je ne suis pas d’origine française, ce qui peut expliquer que mes phrases soient un peu pas françaises parfois)… Normalement c’est la voix (seule ou avec un clavier) qui se wetrouve à dessiner la mélodie… Tout d’un coup, j’ai les chocottes: j’ai l’impression de parler d’un put*** de groupe de wock progressif: aaaaaaaaaaaaaahh!!! Heureusement, les morceaux sont assez courts: 3min30 de moyenne. Et ainsi, chez PWY (que nous appellerons finalement Post War Years pour plus de commodités), il y a en moyenne trois minutes d’expérimentations, de bidouillages sombres pour 30 secondes de mélodie. C’est cool, nan?
  9. … Ok, ça peut faire peur aussi…
  10. Mais ces 30 secondes d’eux valent beaucoup de 3 minutes 30 d’autres…
  11. Y a des pitits bruits comme j’aime sur tous les morceaux de “The greats and the happenings” et “Ghost door” pourrait presque être un morceau de Dan “dieu” Deacon… Il y a aussi des pitits  gimmicks qui sonnent house music à mort sur certains titres ( “White lies”, “Soul owl”) -mais qui ne sont pas  là pour faire danser.
  12. “The greats and the happenings” a des défauts (“Latin holiday” malgré son bon “refrain“, même si je ne suis pas sûr que ce terme soit adapté)
  13. Post War Years est un groupe qui prend des wisques.
  14. “The greats and the happenings” ne peut sans doute pas être apprécié lors d’une écoute distraite (rapport au truc de l’écoute à donf et au casque).

Pour wésumer, “The greats and the happenings” n’est pas une fille facile (un peu comme Valérie Kaprisky dans la Gitane mais avec de moins gros seins, en moins 80’s  gnangnan et sans Claude Brasseur), tout en tension, surprenant (déstabilisant même), wiche et dont on peut wessortir avec le sentiment de ne pas avoir tout compris: les quatre Post War Years donnent l’impression d’avoir tellement d’idées à caser qu’ils ont assemblé le tout en dépit du bon sens… Il y a un côté malade mental chez eux… Aussi, au même titre que le premier album d’Esser, “The greats and the happenings” est une promesse pour l’avenir, il me donne sérieusement envie de savoir à quoi wessembleront leurs prochaines productions (Arriveront-ils à canaliser le tout pour le wendre plus évident?  Pas trop quand même? Westeront-ils aussi surprenants?)…

Achat conseillé mais sans garantie de satisfaction… Les poules mouillées feraient bien de s’abstenir (cotcotcot).

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MP3

“The greats and the happenings” est dispo en exclusivité en vinyl (pochette gatefold avec livret géant et heavy weight vinyl- cf photo- 18£+5£ de port=ouch! Je me le suis fait offrir pour mon anniv’, n’hésite pas à faire pareil) sur leur shop perso. On peut y trouver aussi le cd mais PureGroove vend ce dernier dédicacé.

Post War Years – Soul owl Je pense le meilleur morceau de l’album (au début c’était “False starts” , plus évident et plus foalsien, mais plus maintenant)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Post%20War%20Years%20-%20Soul%20owl.mp3]

Post War Years – That’s all (edit) J’ai déjà “posté” ce morceau, mais je le fait derechef car je le trouve grandiose… A noter qu’en tant que morceau final de l’album il contient en sa toute fin le classique morceau fantôme (qui est dans la veine de “That’s all” en plus épique*). Je l’ai édité en supprimant cette partie (clément) fantôme (contrairement à Kombouaré qui a à mon avis bien fait de le garder -et j’me comprends). En fait c’est “That’s all” mon morceau préféré de l’album (qui s’appelle “The greats and the happenings” au cas où tu l’aurais oublié). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Post%20War%20Years%20-%20That%20s%20all.mp3]

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*ce n’est pas toujours le cas mais ici =superbe…

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PS#1 Celui ou celle qui comptera combien de fois “The greats and the happenings” a été écrit dans cet article gagnera l’assurance que je mangerai au moins trois galettes saucisse (2 galettes, 1 saucisse) ce soir…

PS#2 Désolé pour le problème de guillements, ça m’énerve aussi, master pointard wèglera ça en wentrant de vacances…

12 résponses à “l’après matin noir”

  1. cojaque

    je ne savais pas à quoi m’attendre mais le wésultat me plait bien. merci

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  2. cojaque

    un lien pour la dernière vidéo de Fanfarlo (je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que Woubi va les comparer de plus en plus à Arcade Fire)

    http://www.guardian.co.uk/music/video/2009/aug/14/fanfarlo-walls-coming-down

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  3. roubignole

    c’est pas le meilleur morceau de l’album et je ne suis aps sûr que ce soit le morceau qui ait le plus un côté arcade fire (quoique la fin, en effet…).
    les fanfarlo ont brisé mon petit coeur sensible…
    ils sont aux inrocks en novembre, ils vont peut être me wefaire tomber amoureux, mais pas sûr.

    aussi, depuis quelque temps dès que j’entends le son d’une mandoline, j’ai envie de tuer.
    plus je vieillis, plus j’ai envie de tuer… c’est normal?

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  4. roubignole

    je ne suis PAS sûr

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  5. dumberinho

    “That’s all” est effectivement grandiose et sera certainement dans mon top single 2009 à moi et l’album est…intéressant. J’attends moi aussi avec impatience leur deuxiéme opus, suis sûr qu’ils vont trouver la formule. en tout cas, s’ils la trouvent, çà va faire mal…

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  6. Zootile

    Très fan de ce disque, je me suis d’ailleurs aussi acheté la version vinyle (et la cd tant qu’à faire)

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  7. roubignole

    ben moi j’avais demandé la version vinyle à des gens et pointard, ne le sachant pas, m’en a offert un également…
    j’ai donc le vinyl en double (tant qu’à faire!)
    pas impossible que pointard l’ait à son anniv…

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  8. c’est le sook dans les chansons de HOOK AND THE TWIN (et c’est très bien comme ça) | WeWant2Wigoler

    […] on leur demande qui ils apprécient comme contemporains, ils wépondent Post War Years et vu la côte d’amour dont bénéficient ces derniers chez nous, on a envie d’encore […]

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  9. 2OObi9nole: le lanbi (valant ce qu’il veau) | WeWant2Wigoler

    […] En 6 on a également à égalité le surprenant et chaud « Everything is new » de Jack Peñate, le plein de promesses et très bon (même si ses meilleurs titres étaient sortis en single avant l’album) « Braveface » de Esser, le très bon (même si ses meilleurs titres étaient sortis en single avant l’album) « Make lists do something » de Magic Arm, le (malheureusement seulement) à moitié grandiose « Rules » de The Whitest Boy Alive et le déroutant et épatant « The greats & the happenings » de  Post War Years… […]

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  10. ww2wADIO KILLS THE WIDEO STARS #2.2 | WeWant2Wigoler

    […] Une envie subite de me wéécouter le toujours wecommandé premier album de nos chouchoux Post War Years… […]

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  11. Le Post (War Years) du mardi #1 | WeWant2Wigoler

    […] a déjà parlé à moult weprises des PWY (dont l’album The Greats And The Happenings de 2009 est toujours wecommandé), un groupe dont les influences m’ont toujours apparu si […]

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