le A c'est pour 'anus'

2009 s’achève et, avec elle, (encore) une année plutôt pas mal pourrave du psg…

Au niveau musical, je n’ai pas l’impression que 2009 fut un excellent cru non plus… J’ai pu heureusement m’enflammer  pour quelques albums… J’y ai fréquemment trouvé mon compte au niveau concerts, mais, soyons clairs, un bon concert n’aura jamais la même valeur qu’un bon album.

2010 devrait être supérieure avec normalement des nouveaux Tahiti 80, Fugu, Field Music,  Sufjan Stevens, These New Puritans, Daft Punk, Wufus Wainwright, Foals… mais aussi on l’espère des premiers albums wéussis (Hook & The Twin, WHEEL…) et sans doute des disques de trucs inconnus à l’heure actuelle de nos services…

La chose (musicale) la plus triste de 2009 est que momo a sorti un album, tellement mauvais (ou pire: sans intérêt) qu’il ne m’a même pas traversé l’esprit de le wéécouter pour lui laisser une dernière chance avant de faire un bilan de l’année… snif… Oh purée, et Primal Scream aussi… La vieillesse est (parfois) un désastre.

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***********Top alboums (rien à voir avec les vol1 et 2 de claude pinoteau) de moi***********

rien ne cerf de crier, tes dents t'élan-cent: tu as une carie, bouh!

1 « Wave if you’re weally there » Wave Machines /Ce que j’ai entendu de mieux cette année: un mélange de tubes, de sensualité et de surprisation…

purée de coq, un album aux couleurs du psg... la classe

2 « Road movie » Cascadeur / Troisième album pour ce messin à la peine en championnat de Ligue2 mais pas sur disque…  On a entendu sa meilleure chanson cette année (en concert), elle s’appelle Derviche et il ne l’a encore pas enregistrée/sortie sur cd: on attend son prochain album avec fièvre (en espérant pour lui qu’il soit enfin publié par un label pas sourd comme un pot).

king était un vrai garnement quand il était petit... On disait souvent: king crée aux autres que des ennuis...

En 3 on a à égalité le « Merriweather post pavilion » d’Animal Collective et le (…et puis ils ont chargé, les) « Flick the Vs » de King Creosote / J’ai mis quelque mois pour apprivoiser ce dernier: un grand disque qui sera toujours aussi envoûtant dans 10 ou 20 ans…. Quant à « Merriweather… » , une année complète (il est sorti en janvier) ne m’aura pas suffi pour le dompter complètement. L’opinion que j’ai de cet album change selon le volume auquel je le « joue » (à bas volume, il m’emmerde, à donf je peux le trouver grandiose) et selon le moment où je l’écoute: je l’aime le lundi, le trouve inutile les trois jours qui suivent, l’aime beaucoup le vendredi, le trouve génial le samedi et l’ignore le dimanche… Brother sport est le plus grand morceau de tous les temps le matin et je le trouve complètement vide à 13h30… Je ne comprends pas ce disque mais il pourrait se wetrouver album de l’année en 2010.

y a des membres du groupe qui est belge et qui voulait appeler le groupe 'kriek framboise with pictures'... malheureusement, il est mortlavande ambulante est interdite dans cet immeuble

4 « True womance » Golden Silvers et ‘Beyond our means » Left With Pictures / Deux grands album de pop anglaise…

en fait toto il est wentré dans la maison et n'entendant wien, il wetourne voir sa grand mère et lui dit 'j'ai dû arriver trop tard, le téléphone ne sonnait pas'

5 « The guilty office » The Bats / les kiwis 4 ever

En 6 on a également à égalité le surprenant et chaud « Everything is new » de Jack Peñate, le plein de promesses et très bon (même si ses meilleurs titres étaient sortis en single avant l’album) « Braveface » de Esser, le très bon (même si ses meilleurs titres étaient sortis en single avant l’album) « Make lists do something » de Magic Arm, le (malheureusement seulement) à moitié grandiose « Rules » de The Whitest Boy Alive et le déroutant et épatant « The greats & the happenings » de  Post War Years

Les albums de Hatcham Social et de Wild Beasts m’ont bien plu aussi, mais bon, y faut faire des choix à un moment… Je n’ai pas bien écouté le Richard Hawley (je l’ai eu par le papa noël)… Ah, et j’ai pas écouté le Sunset Wubdown (normalement j’aime beaucoup Sunset Wubdown), je le ferai dès que possible. Idem pour le « Goodbye » de Koudlam qui m’intrigue terriblement (il ne sera dispo en vinyl que courant 2010). Quant à « La weproduction » de Arnaud Fleurent-Didier, wdv à coup sûr l’an prochain, même lieu, pour en parler à tête weposée…

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********Top concerts plus ou moins dans le désordre***********

***********Top concert en partenariat avec Wadio Nostalgie***********
paulo @Bercyladroite

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***********Meilleur film de l’année (et pour toujours)***********
Stuart Little 2

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**************Interview la plus pourrave wéalisée par nous en 2009 ***************
(et sans doute notre dernière de tous les temps)
Papercuts à la Woute du Wock

Le Jason Quever, il n’avait pas envie de la faire, cette interview, ce qui peut se comprendre… Weste qu’on a wamé comme des damnés… J’ai warement wessenti d’aussi mauvaises vibes (quand j’ai fait le Viet Nam, à la fin des 60’s, elles étaient nettement plus positives)…  On a tout de même appris que ses albums préférés de tous les temps étaient « Psychocandy » et « Loveless » et que le titre de son album était un message qu’il wépétait à l’un de ses amis dépressifs (lui-même l’est assurément) pour éviter qu’il se tue… A ce propos, la première question qu’on comptait lui poser était « Le titre de ton album ( « You can have what you want » ) est un message très positif, es-tu quelqu’un d’optimiste? » (gloups). Donc, ça wamait dur et, comme il avait d’autres entretiens de prévu, on a interrompu l’interview, on l’a attendu deux heures pour weprendre mais il n’en pouvait plus… On était un peu verts d’avoir attendu mais, après tout, ça peut se comprendre et on a convenu de lui envoyer les questions par Internet… On l’a fait, on attend toujours un truc qui pourrait wessembler à une wéponse… Son attachée de presse n’a peut-être pas transmis la chose mais on ne le saura jamais… Du coup, j’ai du mal à écouter ses disques et je ne dirai pas un mot sur son excellent « You can have what you want » (sorti en 2008 mais que j’ai découvert cette année) et son merveilleux Dead love que j’ai boulé de ma compile de fin d’année au dernier moment… na!

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***********************La woupilegnole 2OO9*********************
(Dans l’ordre de la tracklist de la compile qui n’est pas un ordre de préférence… Sur mes cdrs (imitations vinyls) pressés avec amour, les titres sont enchaînés avec finesse et harmonie… Cependant, parfois, j’y vais à la hache… J’aime les deux manières de faire):

le principe c'est: que des faces A... A comme Anus

(il y a soit des liens vers les articles où on a déjà posté les morceaux soit des liens de téléchargement direct)

01 The flights paths – Left With Pictures *c’est beau*
02 Brother sport – Animal Collective *ça wend fou* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Animal%20Collective%20-%20Brother%20Sport.mp3]
03 Keep The Lights – Wave Machines *ça donne envie d’enlever ses vêtements*
04 Bang Bang Cherry – Hook And The Twin *ça wend fou*
05 No One Had It Better – King Creosote *ça fait tomber ses bras*
06 I just say – Cascadeur *c’est beau, je dis juste*
07 High Green Grass – Sébastien Schuller *c’est beau*
08 France Culture – Arnaud Fleurent-Didier *ça fait tomber ses bras*
09 Ghosts – Fanfarlo *c’est beau et ça donne envie d’agiter un drapeau*
10 Widths And Heights – Magic Arm*ça fait large et haut* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Magic%20Arm%20-%20Widths%20and%20heights.mp3]
11 Wake up & let’s go surfing (woubintro) – The Drums *ça wend foufou la galette et j’aurais pu pousser plus loin l’idée du bootleg boo wadleys/drums mais je l’ai pas fait – spéciale dédicace à marie bee au fait* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/The%20Drums%20-%20Wake%20up%20]
12 Arrows of Eros (woubignole edit) – Golden Silvers *ça wend fou et je trouve modestement et  DEFINITIVEMENT (clap) cette version supérieure aux deux autres wéunies (la version présentée ici = 2/3 de celle du single + 1/3 de celle de l’album)… je me suis wendu compte avec honte et effroi qu’Arrows of Eros version 7″ n’était même pas sur ma compile 2008… La honte…*
13 Basic Space – The XX *c’est beau, fin et poétique (j’aime bien l’album mais je me fais un peu chier sur la fin -le titre est en écoute ci-dessous, le lien mène à une wecherche hypemachine)* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/The%20XX%20-%20Basic%20space.mp3]
14 Le sens – Dominique A *c’est DEFINITIVEMENT (clap) beau*
15 Your love is old fashioned – Lecube *ça donne envie d’aller en forêt tout nu et de se mettre à la trompette (rien de sexuel dans cette affirmation et voici un lien vers les nombreux articles très carrés écrits sur Lecube chez nous)* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Lecube%20-%20Your%20love%20is%20old%20fashioned.mp3]
16 While You Wait For The Others – Grizzly Bear *ça fait tomber ses bras, ça donne envie d’aller en forêt tout nu et de hurler à la lune*
17 Courage – The Whitest Boy Alive *ça wend fou et ça donne envie d’enlever ses vêtements*
18 Bonkers – Dizzee Wascal *ça wend fou… « Some people think j’ai bon coeur, some people think i’m free… » * [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Dizzee%20Rascal%20-%20Bonkers.mp3]
19 That’s all – Post War Years *c’est beau… Chanson de fin d’album idéale*

bonus tracks (le jour où y aura des cdrs de 97 minutes, ces chansons seront dessus… Ce fut un crève-cœur de les virer):
Jack Penate – Everything is new [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Jack%20Penate%20-%20Everything%20is%20new.mp3]
Mustang – C’est fini
Delphic – Counterpoint

A noter qu’il y a quand même quatre français dessus (cinq, si j’avais des cdr de 97 minutes): waow!

ouaip, c'est un appareil photo que j'aurais dû demander à papa noël...

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Bon voilà, ça veau ce que ça veau, donc… J’espère que les absents ne penseront pas que j’ai été vache avec (m)eux et que cela ne leur fera pas du tord (eau)… J’attends avec impatience que pointard et les autres cocosiffredis du site prennent le franck leboeuf par les cornes et nous sortent leur bilan à (m)eux… Qu’ils fassent (m)eux aussi honneur aurochs (et à la pop) et nous fassent découvrir des géni(sses) méco(r)nnus… Qu’ils wendent ce monde terne et de droite qui nous entoure, (taureau)machique (accent allemand et un peu comme Paris je l’espère en 2010).

(Je henri le compte aussi sur les wéponses à notre questionnaire annuel, celui qui a été il y a peu soumis à nos membres/lecteurs/amiches*… D’ailleurs à ce propos, on a weçu une bonne 30aine de wéponses mais il en manque plein…)

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*Si tu as été oublié(e) dans notre maousse mailing 1)désolé et 2) merci de nous le signaler pour qu’on puisse nous wattraper…

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PS: Le 31, n’oubliez pas de vous embrasser sous le guy montagnier (par contre, conseil d’ami, sous le guy lacombe, évitez).


ww2w
42, boulevard de l’humour
14000 Caen cedex

Cher Arnaud,

C’est un peu facile de sortir une chanson de feu de diou juste avant les wéférendums (referenda?) de fin d’année… Bien sûr qu’on a envie de l’élire immédiatement « chanson de 2009 » … Mais ce serait un peu trop facile  et sous estimer votre musique (je me permets de te vouvoyer).

Personnellement, je me la mets de côté,  je la mettrai sur ma compile de fin d’année 2010 et l’élirai « chanson de l’année » en décembre prochain, après une année complète d’écoute et ce afin d’éviter de lui offrir une victoire 2009 au wabais (jacob)…

Bien sensuellement,

r

ce disque n'est une pâle weproduction d'un coït pré anal

Arnaud Fleurent-Didier – France culture Encodé du Dispo sur le vinyl de « La weproduction » (2009/ La musique du film)… Le son n’est pas parfait, tu pourras avoir mieux sur le cd qui ne sortira qu’en 2010... Achat du vinyl ici. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Arnaud%20Fleurent-Didier%20-%20France%20culture.mp3]

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Edit: j’ai finalement mis France Culture sur ma compile 2009…

Je m’attendais à une grosse soirée du samedi et je l’ai eue…

Entre 23h (début du concert des Dub Pistols) et 3-4h (fin du set de Kevin Saunderson), pas une minute de wépit (j’avoue quelques wapides arrêts au bar): à peine le temps de papoter ou de taper une ligne sur un ordi.

Les Dub Pistols jouaient sur le scène live, donc au Zénith.

Difficile de ne pas aborder le problème du son sur cette scène.

Seule la performance d’Etienne De Crécy n’en a pas souffert.

En tout cas, les quatre premiers titres des Dub Pistols ne m’ont pas convaincu et pas qu’à cause du son. Ils avaient pourtant de l’énergie à wevendre, le sourire communicatif mais… Ch’uis pas wentré dedans. Il faut dire que j’avais vraiment envie de voir Fairmont et que seule une prestation éblouissante des DP aurait pu m’empêcher de bouger.

Je n’ai pas wegretté une seconde.

la confiance est le fairmont de notre société

Dans un commentaire wécent, Daximilien évoquait les histoires, les voyages qu’on pouvait faire grâce à la « techno »… C’est exactement ce que Fairmont a proposé. Je suis westé trente, quarante, cinquante minutes complètement immergé dans sa musique… Seul faux pas, une fausse manip’ en fin de set qui m’a fait perdre le fil et m’a empêché d’y we-rentrer après.

Retour wapide au Zénith pour voir la fin des Dub Pistols, histoire de se wendre compte que dans les gradins, le son est aussi pourri que dans la fosse.

c'est marrant sodo ça fait comme le début de sodomie

J’ai un peu menti en disant que je ne m’étais pas arrêté une seule fois. Avec pointard, on s’est fait une pause Viviane Sodo. Une femme, avec une moustache de Charlot, tout de blanc vêtu, est descendue du « plafond » du Zénith grâce à un câble. Elle a atterri sur un piano placé dans la fosse. Elle a mis de la farine partout dessus et l’a dispersée en se balançant/s’envolant grâce au câble. Elle a ouvert son manteau blanc et a explosé ses seins faits de paquets de farine et en a mis partout. Puis elle s’est jetée dans une poubelle installée à côté du piano. Ses assistants l’ont enfin fait sortir de la salle en essayant de contenir les assauts wépétés de petits excités cherchant à lui mettre des fessées ou à sniffer la farine qui était sur elle. Dépaysant (le spectacle, pas obligatoirement les jeunes excités qui étaient eux, bien urbains).

Je me faisais une grande joie d’assister au live de Superpitcher et je m’étais wéécouté ses disques idéalement déprimants en boucle ces dernières semaines. Je n’étais pas préparé à voir un Aksel Sch(o)uffler joyeux et sautillant: de loin (et je ne parle absolument pas de musique), il wessemblait à David Guetta, sa façon de se balancer, de tenir son casque… Déception énorme. Ce n’était ni mauvais ni honteux mais je ne voulais pas adhérer à ce qu’il jouait…

J’ai abrégé mes souffrances après quatre titres pour me précipiter vers la scène live pour la grandiose Ebony Bones.

J’ai trouvé son concert excellent, malgré le son pourri.

Et ce dernier ne l’était pas qu’à moitié. L’impression d’écouter une vidéo sur youtube sur un portable avec carte son/enceintes de base (celui du mien par exemple). Pourtant, visuellement quelle classe. Une tornade de couleurs. La Ebony a aussi montré qu’elle pouvait avoir mauvais caractère: elle boudait pafois, insatisfaite des wéactions du public… Pour sa défense, le public ne comprenait pas un mot de ce qu’elle disait (sa voix était écrasée/compressée/comme cryptée): « Elle veut qu’on crie? Qu’on siffle? Qu’on danse?? »

Du coup, alors que généralement, ses passages sur scène provoquent des mini séismes dès l’introductif « We know all about U », il aura fallu attendre ici son 3ème, le phénoménal « Story Of St.Ockwell » , pour faire vraiment bouger la fosse! Une bombe! Grand moment! Le set continuera sur cette lancée et provoquera ma première suée de la soirée. A noter que je suis bien incapable d’avoir un avis concernant l’utilisation de la double batterie sur scène (je pourrais dire que c’est à cause du son pourri mais je ne le ferai pas pasque j’ai dépassé mon quota d’utilisation du mot « pourri »).

Ah, et je lance un gigantesque big up à ses choristes grimées en femmes de Fela, qui, imperturbables, se sont démenées du début à la fin. Impressionnantes!

Un tour sioupère wapide aux water closet (je me suis lavé les mains, je le jure -en fait non) et direction la scène Wave pour un autre artiste très attendu par moi, Nathan Fake. Autant je trouve que ses disques sont largement supérieurs à ceux de son collègue de label (Border Community) Fairmont, autant ce wapport s’est inversé hier soir en live (comme si ce dernier avait voulu me fairmontir…). Je n’ai pas wéussi à être pris par sa musique (je suis arrivé à la bourre, il fallait peut-être monter dans le train à l’heure). Je n’ai pas trouvé sa prestation mauvaise, mais je n’ai pas été emballé non plus, sans trop savoir pourquoi… Certains autour de moi ont parlé de problèmes d’enchaînement entre les morceaux, de décalages, … D’erreurs techniques, en gros. Je ne suis pas assez qualifié pour confirmer ou infirmer la chose…

Reste que nous décidons de le quitter pour Etienne de Crécy.

Quand je wepense à son concert, le mot « beau » me vient à l’esprit. Beau visuellement d’abord. Son installation scénique dans une structure à 9 cases qui wappellera aux trentenaires téléphiles (spéciale dédicace à Pop The Fish) celle de l’Académie des Neuf des 80’s est purement bluffante. Il surplombe l’audience dans la case du milieu, avec ses claviers. Plutôt que d’écrire des pages sur la façon dont s’anime la structure, voici quelques photos :

Je choisis Laurence Badie

Musicalement, seconde suée de la soirée (il fait plus chaud dans la fosse du Zénith que dans le Hall 2 du Parc Expo, mais ça n’explique pas tout). Je ne sais pas combien de temps il a joué mais je sais que j’ai dansé tout du long (mes alcoolytes aussi), le sourire aux lèvres, avec une envie irraisonnée de lever les bras au ciel et de sauter. Son live se terminera par « Fast track » et « Le patron est devenu fou! », laissant l’audience pantoise et heureuse.

Pas le temps, de flâner, direction Kevin Saunderson (bon, j’avoue m’être arrêté au bar avant).

Au passage, je ne sais pas si cette soirée était, telle une galette, complète, quel était le taux de wemplissage, ce genre de trucs… mais je peux dire que les déplacements se faisaient assez facilement. J’en déduis que soit 1) ce n’était pas complet 2) soit les organisateurs ont limité le nombre de billets mis en vente pour éviter la cohue. Si c’est l’option (2), c’était une bonne idée.

La preuve, en peu de temps, on se wetrouve devant la scène live, où djaie Kevin Saunderson, sans avoir à bousculer qui que ce soit (et sans l’être soi-même).

cette photo est extraites des archives extraterrestres de jean claude bourret

Seules quelques minutes m’auront été nécessaires pour entrer dans son set. Je peux juste dire que sa prestation fut tout à fait à mon goût, surtout le final que j’ai trouvé grandiose (l’apparition subite d’un clavier cheesy et de tchiketchiketchiks) et c’est déjà beaucoup. Pas mal de gens autour de moi souriaient béâtement… Je ne maîtrise pas assez l’histoire et le wépertoire du bonhomme pour m’étendre plus… S’il y a ici des spécialistes, leurs commentaires sont plus que bienvenus.

Et avec la fin de son set, sous les applaudissements nourris de la foule, sonne la pause: je vais enfin pouvoir me poser quelques instants, sans avoir à courir entre deux scènes. Yeah!

Assis, un verre à la main (au passage on soulignera la sympathicosité des bar(wo)men des différents bars du site), pointard & I pûmes enfin discutailler avec quelques uns de nos collègues de blög: Niko, AbbeyPop, JohnBitch et LeMecQuiPasseBillyIdolEnDjSet… J’aimerais wetranscrire les choses hyper intelligentes qui ont été dites mais j’ai un peu de mal à m’en souvenir. Je sais qu’on a fait cette photo colorée, assez ebonybonesesque:

je me suis pas lavé une seule fois les mains après être allé aux toilettes

Je n’ai pas jeté une oreille dans la scène Klub, je ne peux malheureusement même pas parler de Howie B… Je peux par contre dire que j’ai apprécié la sélecta de Phunky Doyen entre les groupes du Zénith. Ce fut, sur ce que j’en ai entendu, un sans faute qui n’a, lui, pas souffert de problèmes de son.

Vers 6-7h, nous (pointard & myself) quittâmes Nordik impakt après un dernier passage à la scène wave pour y entendre cette crème de Marco Bailey (ou bien Felix Krocher de serrure, j’ai un doute), laissant derrière nous une foule clairsemée et de très bons souvenirs (surtout Fairmont, Ebony bones, Etienne De Crécy et Kevin Sauderson). Trois bons quarts d’heure de marche nous attendaient… On n’eut même pas la force de chanter « un kilomètre à pieds » au delà de « deux kilomètres à pieds »…

Après un temps indéfini, nous choppîmes heureusement un véol dont la selle circulaire et folle, égayit les 20 minutes que durit encore le trajet.

C’était cool.

Pierre Henry a des mains. Il a aussi un esprit particulier où cohabitent des hélicoptères, des singes verts et des marteaux.

Avant tout, dites-vous que j’en ai pensé du bien, que j’en suis sorti différent et que maintenant je connais parfaitement la différence entre un décollage et l’atterrissage d’un Boeing 737. Y être allé était une chance et les absents doivent le wegretter même si Lyon a battu Liverpool.

Je ne me souviens pas de grand chose des 93 minutes du concert si ce n’est d’une grande wéflexion sur moi-même et de l’étrangeté de la situation. Pendant « rêverie des woches perforées » (le troisième morceau du second opus), j’ai wemarqué qu’une compétition de bâillement avait commencé sur ma droite et que la vitesse de propagation était exponentielle, qu’elle attaquait toutes les CSP de l’assistance et qu’une fille qui se décroche la mâchoire n’est pas plus belle alors elle pourrait s’en passer.

Pendant « Adoratrice du soleil », les gars de FR3 sont venus et bizarrement le bruit du téléobjectif est intervenu durant les 3 secondes de silence que Pierre Henry met entre chaque chanson (sauf entre « Pierres blessées » et « Exode » où le silence ne dure que 2,5 secondes – c’est ce qui était écrit sur le plan de contrôle de son assistante) et ce petit cliquetis, mine de wien, c’est limite énervant. Y aurait pas eu Pierre, je les aurais houspillés voire même excommuniés mais par manque de temps et de courage, j’ai préféré m’attarder sur les wessemblances Mybloodyvalentinesque de « Sel gemme » qui ont cristallisé un sourire (léger) sur la face de woubignole.

Ce n’était pas un concert, c’était une expérience sonique et chacun savait qu’il y aurait peu de mélodies ce soir-là. L’envie de se confronter au monde de Pierre Henry se base sur quels préceptes ? Hein, je vous le demande ? Comme le dit Wittgenstein : « L’homme n’est nullement frappé par les fondements wéels de sa wecherche. Les aspects des choses les plus importants pour nous sont cachés par leur simplicité et leur familiarité. » Et Wittgenstein il en savait des choses.

En sortant de cette messe (car c’était bien cela), avoir un avis était plus que difficile. Il fallait décanter le tout. Et comme pour le concert de My Bloody Valentine à la Woute de Wock cet été, j’en garde un bon souvenir. Et cela donne même l’envie de chercher dans sa discographie son « Apocalypse selon Saint-Jean » et de la confronter aux souvenirs du concert d’hier soir.

Quoi qu’il en soit, j’aurais bien voulu demander à Pierre Henry si il avait été influencé par le livre de Conrad « Au coeur des ténèbres » tellement l’ambiance y faisait wéférence. Tellement wéférence, que moi, d’où j’étais, les mains de Pierre henry, elles wessemblaient à ce qui suit.