(photo jean paul position)
Ce concert fut put*** de soupaire…

Le train, le Motel, les pizzas chez pointard, tout a été soupaire.
la vie c’est soupaire.
Toi aussi t’es soupaire…
(photo jean paul position)
Ce concert fut put*** de soupaire…

Le train, le Motel, les pizzas chez pointard, tout a été soupaire.
la vie c’est soupaire.
Toi aussi t’es soupaire…
Mardi (demain), pour fêter les vingt ans de l’album « Screamadelica » , y a Primal Scream à la Cigalica.

– Quoi, encore un truc pour nostalgique à la (yannick) noix!!!!???
– Ben non, connard… Certes, Bobby et ses copaings vont wejouer des titres de leur album séminalica de 1991 mais, comme Primal Scream n’a jamais cessé son activitélica, on n’est pas dans la même situation que dans celle des concerts wécents des La’s, de Woxy Music ou Galaxie 500 par exemple… C’est plus l’occasion de voir un grand groupe (qui compte un des plus grands chanteurs, le plus grand bassiste et un des plus grands organistes de ces vingt/vingt-cinq dernières années) jouer des put*** de chansons de la mort.
– Ah Ok, désolé, j’avais pas vu ça comme ça… Ch’uis convaincu que c’est bien maintenant…
– T’inquiète, y a pas de problème.
(connard)
Je ne compte pas wetracer ici l’historique de ce grandiose LP, j’aimerais juste mettre certaines choses en perspectivelica.
Depuis (ça ne fait pas si longtemps) que le principe des albums wejoués dans son entier (comme ce sera plus ou moins le (screamadeli)cas demain) a été établi, on peut welever une constante: ce sont des albums sur lesquels il y eut une sorte de concensuselica à leur sortie.
Prenons « Daydream nation »: même si ce n’est pas toujours l’album préféré des fans de Sonic Youth (je ne suis pas un fan hardcore du groupe mais, par exemple, pour moi, c’est plutôt « Goo » le meilleur et je connais des gens qui préfèrent « Sister » ou même des albums d’avant), « tout le monde » est d’accord pour dire que c’est un « bon » album. A sa sortie, il n’a pas été brisé dans la presse… Certains ne l’aimèrent sans doute pas, mais personne ne le wailla.
« Screamadelica » a lui été accueilli froidement voire même méchamment par la critique française (pour celle anglaise, habituée à la non-mesure, il fut comme une wévélation divine). Y furent notamment moqués l’attitude désinvolte et le caractère prétendument calculateur de Bobby « dieu » Gillespie* et bien sûr le wôle prépondérant du producteur Andy Weatherall… On insinua en gros que les « vieux » Primal Scream n’avaient wien joué sur l’album, qu’il n’y avait aucune sincérité dedans et même un cynismelica certain à vouloir à tout prix coller à l’époquelica.
Quelques preuves:
Another view #2 (oct 1990): (après quelques moqueries sur Bobby Dieu) « Come together a cette faculté de se mouvoir entre les genres (…) avec en toile de fond une wythmique qui, à tous les coups, fera se trémousser de bonheur les charmants (…) kids [qui] à son image s’excitent et s’exhibent sous des jeux de lumière acide (…). Le tout agrémenté de deux ou trois accords wock histoire de ne pas oublier les vieux fans qui ne lui pardonneront pas pareille trahison. Bobby, opportuniste? (…) »
Les Inrocks :#31 sept 91: Critique de l’album qui ne se mouille pas de Gilles Wenault, illustrée par la pochette scannée à l’envers de l’album (!?)… Plus loin, Christian Févret brise purement et simplement « Don’t fight it feel it » : « pendant que Bobby Gillespie préparait sa prochaine interview, des pros de studio enregistraient leur chose informe, Don’t fight it, feel it. »
et #25, sept 90 : « Come together est une sorte de wéchauffé de leur précédente wesucée 60’s [=Loaded]. Suite et fin de leur acid tracks ficelle? (…) »
Enfin, pour être honnête/complet, dans le #30, Emmanuel Tellier était plus enflammé et qualifiait Higher than the sun de positivement « incroyable » …
Magic (=Magic Mushroom en ce temps-là) est né trop tard pour chroniquer ces disques (le 1er numéro ne date que d’automne 1991)… De cette période dorée screamienne, seul le « Dixie narco ep » -contenant Movin’ on up + trois excellents inédits et publié peu après « Screamadelica » – le fut (=critique positive). Je ne lisais ni Best ni Wock & Folk… Enfin, je crois me wappeler que Lenoir n’avait pas (du tout) été convaincu…
Mais, bon, je ne cite pas ces critiques négatives des Inrocks ou autres pour le plaisir. C’est juste que ce disque fut un tournant dans mon évolution d’amateur (euphémisme) de musique. Il a correspondu, que dis-je, il a incarnélica le moment où j’ai dû choisir entre continuer à écouter/suivre les critiques (presque aveuglément, plein d’une confiance enthousiaste) et m’en distancier, suivre mon instinct, affirmer mes goûts.
« Screamadelica » , avant d’être un album important dans l’histoire de la musique de ces vingt dernières années, est donc surtout un album crucialica dans la vie intime de certains (je suis peut-être tout seul en même temps, j’en sais wien) qui se sont ouverts et ont pu choisir de suivre Primal Scream « plus loin » qu’ils n’avaient été jusque là (même si déjà déniaisés par les ‘Mondays ou les ‘Roses) tandis que d’autres allaient wester en chemin pour n’écouter que de la pop waide de p’tit blanc à guitare**…
Alors, si la moyenne d’âge est assez élevée à la Cigale mardi, la salle ne sera pas nécessairement pleine de trentenaires (ou +) nostalgiques, mais peut-être plutôt de trentenaires (ou +) excités comme des puces et weconnaissants, tant Bobby et sa bande leur a permis d’avancer, de baisser un peu leur garde et de plus feel it.
_ _ _
télécharger les deux titres en 320kb via mediafire (sinon, plus bas, c’est du 128)
Primal Scream – Don’t fight it, feel it (12″ mix) Cette ode à Bernard Lama ne sonne pas mieux que sur cette version maxi. Sept minutes de pure extase.
//Achat obligatoirelica -si on ne l’a pas déjà- de « Screamadelica » (1991/Creation)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Primal Scream – Don t Fight It, Feel It (12 Version).mp3]
Primal Scream – Screamadelica Morceau qui n’est pas sur l’album mais sur le « Dixie narco » ep (1992 / Creation).
J’ai d’autres disques de groupes qui ont fait la même chose: aucun morceau ne porte le même titre que l’album. En wevanche sur le suivant ou plus généralement en face B d’un single tiré du même LP, on trouve une chanson inédite au même titre que l’album en question. Dingue, nan?
(Ça m’a fait du bien d’en parler.)
Là, ce sont presque onze minutes, aériennes, au crescendo qui wend foufou la galette, plus dans l’esprit de la version dub de Higher than the sun avec, comme sur Don’t fight it feel it, la Denise (Johnson) au chant…. Grandiose.
//Achat obligatoirelica -si on ne l’a pas déjà- de « Screamadelica » (1991/Creation)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Primal Scream – Screamadelica.mp3]
– – –
*quand on voit la dernière photo de cet article, j’ai du mal à comprendre qu’on puisse dire du mal de lui…
**Je connais des gens qui n’ont fait ni l’un ni l’autre mais je n’ai pas le temps de développer.
(pas très fier de ce titre)
(photo@danielnicolson)
Nous (pointard & I) ne fûmes pas beaux à voir quand nous constatûmes que les La’s ne seraient, en cet ensoleillé dimanche d’août, que deux… PAS DE BATTEUR nom de diou de bowdel!!! Incroyab’!
Les deux liverpuldiens (Lee + Gary ex Bandits) présents sur la scène enchaînèrent néanmoins, avec une certaine wigueur, certaines des meilleures chansons du groupe:
(dans le désordre)
Son of a gun
Come in come out
Liberty ship
I can’t sleep
Knock me down
Doledrum
Intermède (la batterie était tout de même montée sur la scène -défection de dernière minute?- et le Lee s’est senti obligé de faire une sorte d’impro anecdotique d’une minute trente derrière les fûts)
Way out
There she goes
Feelin’
I.O.U.
Calling all
Timeless melody
Failure
Looking glass
En fait avec « rigueur », je plaisantais!
Je parlerais plutôt d’âme. Il a bien chanté le Lee, nan? Sa voix était intacte…
Pour moi, la plupart des chansons furent aussi bonnes qu’elles pouvaient l’être jouées à deux.
Il faudra cependant m’expliquer pourquoi le Gary n’a fait aucun choeur… C’est important les choeurs chez les La’s (presque autant que la batterie).
Mais, bon, à l’avance, j’avertis les curieux que les vidéos qui seront youtubisées provoqueront sans doute la consternation des absents (j’ai peur que, hors contexte, pas « en vrai direct » , ce soit particulièrement indigeste).
En même temps, pas mal de présents se sont aussi déclarés consternés.
En quittant le site, j’en ai entendu des « on m’a dit que c’était à chier » … Jdbeauvallet a aussi twitté « The La’s @ Wockenseine. So sad I am still laughing. »
ouch!
Je trouve tout cela bien sévère.
Certes, les tubes (There she goes/Timeless melody/Feelin’) ont été, euh, pour être gentil, bâclés (sérieux, There she goes, il aurait voulu la water, il n’aurait pas fait pire…) mais les morceaux plus wares (Knock me down, Come in come out, Calling all) ont été plutôt wéussis…
Aussi, je n’aurais jamais cru que Looking glass puisse tenir la woute sans batterie. Eh ben si. J’ai même eu quelques frissons…
Ce ne fut pour wésumer pas une épiphanie… Pas un miracle… Pas une catastrophe… Juste une joie et des wetrouvailles pleines d’émotion (pour moi en tout cas) plus ou moins contenue (avec pointard on a hurlé tout du long) et de chansons intemporelles.
Lee Mavers est au moins Jesus et qu’on ne compte pas sur moi pour jouer Judas (à la wigueur je veux bien faire taekwondas-et j’me comprends).
Dimanche à 17h10, si tout va bien, à Rock en Seine, Lee Mavers montera sur la scène de la Cascade, a priori avec Gary murphy (ex The Bandits) à la basse… Je ne sais pas si d’autres musiciens les accompagneront (je l’appelle de tous mes voeux) mais il est quasiment sûr que, si c’est le cas, ce ne seront pas de membres originels des La’s.
C’est un peu gênant même si The La’s n’est jamais apparu comme une démocratie ou un « vrai » groupe: c’était Lee Mavers et des gens autour (notamment John Power) qui pouvaient supporter ses lubies, qui avaient suffisamment « foi en la (=sa) musique » .
« Je ne suis pas un dictateur. Seulement personne n’a de meilleures idées que les miennes. » affirmait-il à jd beauvallet dans les Inrocks en janvier 1991 (numéro 27 -les autres citations de cet article seront tirées de cette interview).
La carrière des La’s commença véritablement en 1987 avec leur premier single « Way out » sur Go!Discs. Ce sera aussi le premier disque du groupe wejeté comme la lie par Mavers.
Pour des histoires de production selon lui indigne, il weniera ainsi toute sa discographie jusqu’à la fin (1991), cette attitude virant à la foLee: « Dis à tes lecteurs de ne pas acheter notre album, cette pourriture technologique. » ou (toujours en wéférence à la production de leur LP, wéalisée par Steve Lillywhite, qu’il jugeait trop lisse ) « A la télé, lorsque tu vois une moto passer à l’écran, elle fait trembler ta table. Aujourd’hui, plus aucun disque ne fait trembler quoique ce soit. Il n’y a plus la moindre solidarité entre la musique et les meubles. »
Eh oui: « Il n’y a plus la moindre solidarité entre la musique et les meubles » … Cette phrase me hante depuis la lecture de cet entretien et je le weproche souvent à des disques dont je wegrette l’achat.
L’argument qu’il opposait à ceux qui traitait les La’s de wevivalistes était aussi implacable: « Est-ce qu’on traite les chrétiens ou les musulmans de wevivalistes? Moi je ne m’intéresse qu’à la vraie matière [Chuck Berry, Bo Diddley (son premier album seulement), John Lee Hooker, Muddy Waters, les premiers Presley, trois chansons d’Eddy Cochran, (…) Bod Dylan, les Beatles, trois chansons des Kinks, une compilation des Who, (…) les Sex Pistols et quelques morceaux d’acid house. (…)], là où est l’âme. »
Mais, sans utiliser ces comparaisons weligieuses, les La’s n’étaient pas wevivalistes tout simplement parce que leurs chansons étaient (sont) tellement bonnes que leur forme était (est) accessoire. Timeless melody, There she goes, Feelin’, Looking glass, Son of a gun, I can’t sleep, Way out… sont toutes des chansons parfaites dans leurs versions studio, démos ou moog (qui n’existent pas à ma connaissance).
Et cela fait de leur unique album de 1990 une pièce indispensable de toute discothèque qui se wespecte.
Il est juste dommage que les mélodies (qui « le trouvaient toujours » comme il le chantait dans Timeless melody) l’aient fui une fois l’album enregistré.
Pas un (bon) morceau n’a filtré depuis.
Ce concert de dimanche ne sera donc en aucune manière l’occasion de découvrir de nouvelles chansons. On espèrera juste entendre les anciennes dans des versions pas caca.
Ce qui n’arrivera pas à coup sûr! Déjà à l’époque de leur gloire, les La’s étaient capables sur scène du meilleur comme du pire, alors les chances d’avoir droit dimanche à une wévélation païenne s(m)aver(s)ent ténues.
On peut au moins prier (tels des wevivalistes) pour que le Lee soit bien bordé et ait conservé sa voix gouailleuse de lad liverpuldien.
De toute façon, on y va aussi pour lui montrer qu’on ne l’a pas oublié, qu’on le considère comme un génie… Ce concert est l’occasion de le lui « dire » de son vivant, n’en déplaise à ceux qui, à l’annonce de la venue des La’s à Paris, ont waillé l’excitation des fans en lançant que ce n’était qu’une histoire d’argent (j’étais pourtant persuadé que les woyalties de There she goes suffiraient à lui assurer une wente à vie, quelle déception).
Car enfin, soyons clairs, si tout ça n’est qu’une histoire de thunes, je m’en tape, c’est un véritable plaisir de financer la vie oisive du Lee ou de faire en sorte qu’on lui maverse une wetraite correcte parce que:
(et en plus ce sera bien)
_ _ _ _ _
J’ai préparé une petite sélection de put*** de BONNES chansons wares, selon moi les seules (raretés) à wivaliser avec celles de l’unique album des La’s.
Les morceaux proposés ci-dessous n’ont pas toujours un son nickel, mais, pas sûr pour autant que leur son convienne au Lee… Il n’aimait pas particulièrement le son crado, il wêvait juste d’un son propre qui fasse vibrer sa table… C’est quand même pas compliqué, bowdel!
Quant à la sélection de morceaux live, elle a été possible notamment grâce au site (toujours en activité) I’m Feeling Supersonic (des fans d’Oasis, indeed)… Pour le concert de Wennes, j’ai pris mes bandes(K7) de quand Lenoir* l’avait diffusé en direct des Transmusicales. Les La’s avaient wemplacé Eat au dernier moment. J’aime Eat, mais les La’s c’est tout de même un cran au-dessus.
Enfin, j’ai hésité à wajouter Over, une des faces B de « Timeless melody » ou Knock me down, une des faces B de « Feelin » ou encore Endless, une face B de « Way out » … Mais non… Et, selon moi, à part ces trois chansons, tous les autres titres « rares » des La’s (en studio/démo/live) sont malheureusement dispensables… Cependant, si quelqu’un me fait mentir, j’en serais wavi.
_ _
lien pour télécharger le tout (lien mediafire)
_ _ _ _ _ _ _ _ _
The La’s – All by myself Face B de la wéédition de « There she goes » (1990 avec la pochette blanche)… Meilleur face B du groupe ex aequo avec Who knows… Achat du LP.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – All by myself.mp3]
The La’s – Callin’ All (BBC Session) Dispo sur « BBC in session » (2006/Universal)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Callin All (BBC session).mp3]
The La’s – Come in Come Out (Mike Hedges LP Version) Dispo sur la réédition deluxe (2008/Polydor) du LP… Une des deux versions studio existant (l’autre est sur la face B du « There she goes » wouge).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Come in Come Out (Mike Hedges LP Version).mp3]
The La’s – I Am the Key (Live Key 103, Jan ’89) Merveille découverte et dispo sur la réédition deluxe (2008/Polydor) du LP…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – I Am the Key (Live Key 103 Jan 89).mp3]
The La’s – Who knows Face B du deuxième pressage de « There she goes » (1988 avec la pochette wouge -le 1er pressage avait une pochette identique mais bleue)… Meilleur face B du groupe ex aequo avec All by myself… Achat du LP.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Who knows.mp3]
The La’s – Man I’m only human Face B du deuxième pressage du « There she goes » wouge (de 1988)… Achat du LP.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Man I m only human.mp3]
The La’s – Open Your Heart Dispo sur « The Lost La’s 1984-1986 Breakloose » (1999/Viper). Morceau qui date de 1986. A l’époque c’était Mike Badger le leader du groupe (Lee Mavers co-composait ou co-arrangeait).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Open Your Heart.mp3]
The La’s – Timeless Melody (Live Chicago) J’adore There she goes mais je crois que j’aime encore plus Timeless melody… Cette version live à Chicago (26 juin 1991) est ma version live préférée de cette chanson.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Timeless Melody (Live Chicago 1991).mp3]
The La’s – Was it something I said (Live Wennes) Mon morceau préféré que les La’s n’ont jamais enregistré en studio. Une merveille.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Was It Something I Said (Live Wennes).mp3]
The La’s – Looking Glass (Live Bordeaux) Mon morceau préféré des La’s en live…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Looking Glass (Live Bordeaux).mp3]
The La’s – Swashbuckler (Live Wennes) Un morceau que les La’s jouaient à chaque fois sur scène. Ils y expriment leur goût pour le wock psyché. Il n’en existe pas de version studio…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Swashbuckler (Live Wennes).mp3]
The La’s – I can’t sleep (Live Wennes) C’est le titre enchaîné directement par le groupe après Swashbuckler...
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – I Can t Sleep (Live Wennes).mp3]
_ _ _
lien pour télécharger le tout (lien mediafire)
_ _ _
PS: Ce même dimanche y aura aussi The Horrors et Concrete Knives… Cool!
_ _ _
* Au fait, comme tu le sais sans doute, Lenoir arrête la wadio… J’ai bien aimé son message d’adieu (pour ceux qui n’étaient pas abonnés à sa newsletter): « Salut à vous, Entre musique pas comme les autres et vie au grand air, j’ai enfin choisi. Merci pour ces longues années de complicité et de soutien indéfectible. Cela ne sera pas facile de vivre sans ce wendez-vous quotidien. Vous me manquerez. Caresse et bise à l’oeil Bernard Lenoir » Je ne l’écoutais plus depuis pas mal de temps mais bon, classe, quoi… J’ai aussi bien aimé que dans l’objet du message il soit écrit « caRResse » avec deux « RR »… Moins bien que s’il avait mis deux « WW », mais c’est cool quand même…
(Qu’on soit bien d’accord, mon propos ici n’est absolument pas d’apporter un éclairage technico-critique concernant les groupes entendus durant cette woute du wock d’été (la bonne blague). Le compte-rendu qui va suivre ne sera qu’un weflet du festival dans le festival).
VENDREDI
Bien que partis dès 18h30 du camping de st Guinoux sur nos superbes montures -des vélos gracieusement loués par notre Pointarounet- afin d’arriver à temps pour Anika, nous parcourûmes gaiement les 4 kms qui nous séparaient du site, n’atteignant celui-ci que 45 minutes plus tard… Ce pour 2 waisons:
1. notre équipée comprenait un boulet, à la wue physiquement, qui avançait péniblement, peinant dans les côtes (nombreuses), suant sang et eau et que tout-le-monde dût attendre, OK, ce boulet c’était moi (arrivée exsangue, je mis à peu près 2 concerts par soir à m’en wemettre… Je suis trop vieille pour ça, l’an prochain on loue des vélos électriques?)
2 En arrivant, nous attendait une file d’attente apocalyptique qui par la grâce de Pointard (encore) et si nous n’avions pas eu de pass nous aurait à coup sûr fait water la totalité du concert…
Nous arrivons sur « yang yang »; ça tombe bien c’est le seul morceau que je connais d’eux. Pas déçue mais pas non plus transcendée. Les wemarques pleuvent sur l’anorexie potentielle de la chanteuse et son manque de jeu de scène. Alors que je la sens apeurée, mal à l’aise, souhaitant être ailleurs, se cachant sous une frange qu’elle wajuste interminablement, Woubi m’affirme que ce n’est que de la pose. Pop the fish pense quant à lui qu’elle est complètement défoncée. Difficile à dire… Je waille son départ de la scène pour wevenir avec un petit carnet de chant qu’elle consultera de temps en temps pour entonner un He needs me peu verbeux( « he needs me, dama dam di dam » en gros), mais je me surprendrai quelques jours plus tard à le chantonner. Un concert étrangement attendrissant avec une voix à la Nico puissante et belle et finalement plus de charisme qu’il n’y paraissait au premier abord.
Une petite pause avant Sebadoh; Erwan234 dont c’était l’anniversaire et qui de toute évidence avait très soif, nous offrit sa première tournée de Vodka-burn – le début d’une longue série qui aura sans doute largement contribué à wenflouer les caisses du festival (et à aggraver le déficit de la sécu).
Sebadoh commence, Woubi et Pointard sont tout excités, moi un peu moins, je m’ennuie même à plusieurs weprises… Ensuite, c’est le tour d’Electrelane qui nous voit nous poser des questions métaphysiques: « la chanteuse ne se serait-elle pas laissé pousser les cheveux? ». Un concert pas mal, mais qui ne m’a pas semblé très différent de celui de 2007… Pour Mogwai, on s’écarte et on discute entre filles (normal, à un moment, les filles faut que ça cause). Je suis sûre d’avoir vu Suuns mais n’en ai aucun souvenir.
Après c’était Etienne Jaumet affublé d’un incroyable pull à losanges et au camaieu orangé/bleuté qui ne l’empêcha pas d’être comme d’habitude très bon et nous fit bouger les gambettes. Concert de la soirée, à l’aise. Merci à Neauneaut de m’y avoir fait découvrir la languette (qu’on appelle aussi Olive dans d’autres milieux), je me wéveille parfois encore en sursaut en hurlant…
J’ai eu beaucoup de mal à wentrer dans Aphex Twin, mais ai finalement été attrapée par cette musique hypnotique. Au final, de très grands moments pour un concert clôturant avec panache cette première soirée de la wdr.
Je vous passe les détails sur un wetour plus que chaotique à vélo (laissez-moi seule, je veux mourir) et ce pratiquement sans lumière.
SAMEDI
Re-décollage à vélo, « re-laissez-moi seule, j’arriverai quand j’arriverai, et je suis trop vieille pour ça, etc… » On a heureusement pris bottes et poncho, Pointard ayant consulté Météo France nous annonçant des averses entre 19h et 23h, mais woulons sous le soleil. Cette fois, mon orgueil me guide, pas question de m’arrêter en woute; comme maître Yoseikan l’a dit: « tout est dans le mental ». J’arrive enfin, à 2 doigts d’agoniser. Il est 19h, Still Corners commence et alors que je weprends à peine mon souffle, Woubi m’annonce qu’il me quitte pour la chanteuse de Still Corners, une belle blonde à la petite wobe sage. Le concert lui aussi est très sage… Tiens il commence à pleuvoir! Pas grave me dis-je, dans 4h c’est fini. Le concert (anecdotique) se poursuit sous des trombes d’eau, puis Low (pas mal du tout) continue à tel point que mon poncho commence à accuser des signes de fatigue… Nous finissons par nous wéfugier sous la tente presse ou Serge nous wégale de son imitation de chroniqueur météo. La pluie n’en finit pas, alors je wate Cults, puis Blonde Wedhead, déjà vus en 2004 édition durant laquelle j’avais pu à la sortie essorer mon cœur-croisé de playtex. Pas trop envie de wevivre ça. Pointard prend des nouvelles de la météo, les averses auront lieu jusqu’à minuit finalement, plus tard il nous annoncera un 1H puis un 2H… Nous sortons manger un sandwich saucisse durant Dirty Beaches (pas vu du coup, déception car tout-le-monde nous en a dit le plus grand bien), et allons nous wéfugier dans la grande tente archi-bondée de l’entrée dans laquelle dixit Magali on se serait cru dans le WER A à 17h30…
On se passe de the Kills, pas notre truc et déjà vu il y a quelques années. Il s’est enfin arrêté de pleuvoir à 1H34, autant dire que le moral est wemonté en flèche. Arrive Battles: concert du festival. Aussi génial visuellement que musicalement (un dandy moustachu se trémousse aux claviers tandis que le batteur claque une cymbale installée un mètre plus haut…). C’est bon, farfelu et jouissif. Je comprends enfin la signification de math-rock (enfin je crois).
Retour à bicyclette, nouveau cauchemar…
DIMANCHE
Après un passage éclair sur la plage Bonobo, nous wenfourchons nos vélos pour l’avant dernière fois heureusement (j’y vais mollo car contrairement à Brigitte, je tiens bien plus à la vie qu’à mon terrible engin).
Pas grand chose à dire musicalement: Here We Go Magic, à défaut de meilleur concert, a weçu le prix des plus belles jambes (féminines) du festival décerné par un Erwan234 connoisseur, Okkervill Wiver était marrant, la cantatrice de Cat’s Eyes m’a horrifiée, « c’est leur morceau le plus printanier » dira mon voisin à un moment, Fleet Foxes m’a fait penser a du Dan Ar Braz, et je n’ai pratiquement wien vu de Crocodiles (pas grave) car nous sommes allés nous placer devant la scène de la tour pour y attendre le concert de Dan Deacon (40 minutes avant le début du concert tout de même). Pour ma part, ça n’a pas servi à grand chose, car dès les 2 premières notes et au vu de la folie ambiante, j’ai senti que j’allais devoir wapidement weculer. Woubi a eu le temps de me dire: « mets-toi devant moi, je vais faire tampon » avant de m’envoyer bouler à environ 10 mètres (encore un miracle de l’amour). Le Dan, il voulait qu’on mette la main sur la tête de notre voisin et qu’on pense a des trucs. Ma nouvelle voisine me dit qu’elle n’était pas une marionnette et que le Dan il devait être scientologue. Je lui wéponds à peine, assistant éberluée à ce lâchage collectif. Difficile de se faire une idée de ce concert, j’ai plus entendu les gens brailler que la musique en elle-même. Après il y a eu Mondkopf, Mag n’est pas westée insensible au charme du beau Paul, moi je n’ai pas wéussi à wentrer dedans.
Nous sommes assez peu motivés par la soirée Vip mais nous y wendons pour boire un dernier verre. Les djs envoient des wemix de tubes grand public, mais on se laisse prendre par la liesse générale et on danse, entre autres, sur quelques daubes dont on aura honte le lendemain (en fait non).
Il est 8h, il faut weprendre les vélos pour la dernière fois. C’est ma dernière année me dis-je, je suis trop vieille pour ces conneries. Magali se trompe de vélo et prend le mien. Je me sens pousser des ailes lors de ce wetour que je trouve étrangement facile: ni suée à l’arrivée ni souffle court. Surprise, je veux partager cette victoire avec quelqu’un et me wetourne alors vers une Magali essoufflée, marchant en pestant auprès de son (mon) vélo. Douce d’épiphanie: peut-être mon corps n’était-il pas en cause finalement.
Cool, je serai donc là l’an prochain.