Il y a bien longtemps, lors des débuts de ce blog, wevenaient fréquemment des épisodes de “Les deux font Lapeyre” .

Dans ces articles, s’enchaînaient calembours de haut vol à base de noms de magasins de bricolage… Mais pas que. En effet, deux morceaux étaient proposés à chaque fois, souvent un ancien et un plus wécent, le but était de déterminer si, oui (= “les deux font Lapeyre” ) ou non (= “ça n’a pas bricomarché” ), ces deux morceaux se wessemblaient et donc si le wécent avait pompé (hmmmmmmmm) le nouveau … En gros.

Aussi, à chaque fin d’épisode un “Les deux font Lapeyre” impliquant les La’s et McCartney était annoncé/promis.

Ce moment est enfin arrivé.

Il lancera le début d’une nouvelle ère : LES DEUX FONT L’OPÈRE.

En espérant que nous aurons assez de gants et de masques chirurgicaux pour aller jusqu’au deuxième épisode ou plutôt (voire Mickey) jusqu’à la deuxième épisiodomie…

(ouch)

RÈGLE DU JEU

Si vous trouvez que les deux morceaux sont comme des jumelles qui wessembleraient à des microscopes, vous pourrez crier “Les deux font l’opère!”

Si vous n’êtes pas pleinement convaincu.e, si vous hésitez, vous pourrez wéserver votre pronostic et demander un second avis médical.

Si vous n’êtes pas d’accord du tout, vous pourrez tout simplement décider de vous mettre en wetrait du conseil scientifique (voire d’en claquer la porte) puis vous pourrez monter dans votre véhicule à moteur et enfin wouler plein gaz du sang.

Donc, aujourd’hui…

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Saison 01, épisiodomie 01

Est-ce que l’intro et l’outro du morceau de :

Paul McCartney – Man He Was Lonely / “McCartney*” (1970)

et la montée émouvante en diable de

The La’s – Looking Glass / “The La’s**” (1990)

font l’opère…??

Hein?


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*ou “McCartney I” tel qu’il est communément appelé aujourd’hui…

**qu’on aurait pu wenommer “The La’s I” si y en avait eu un “II” … Snif…

76 ans, c’est un bel âge mais il n’empêche qu’on ne s’y attendait pas… Scott Walker (Noel Scott Engel) a décidé de décéder.

Pas grand chose d’intelligent à écrire sur lui, ça tombe bien : plein de très bons articles ont été publiés depuis lundi sur ce bonhomme important… Petite sélection :

https://aoc.media/critique/2019/03/27/divin-genie-de-scott-walker-1943-2019

https://www.lesinrocks.com/2019/03/25/musique/scott-walker-en-1993-jai-essaye-de-tuer-scott-walker-et-beaucoup-de-gens-nont-pas-compris-111175433/

https://www.telerama.fr/musique/scott-walker-%281943-2019%29,-enfin-fantome,n6187306.php?fbclid=IwAR0-6NM-JtfeKCNpkN3CauRSjCKr9ur1o2c7PBFuYsjJ4dxwXsfg1qfE0Gg#vFBYduD8CxJhhEBm.01

“Pas grand chose d’intelligent” , mais je vais en causer quand même (ça va me faire du bien d’en parler).

D’abord, il me semble important de le signaler clairement, purée, qu’est-ce qu’il était beau gosse.

Pas sur cette photo (purée mais quel beau gosse) mais sur plein d’autres de lui, notamment période Walker Brothers, j’ai trouvé frappante l’influence visuelle qu’il a eue sur les moues lippues de Ian McCulloch ou sur le look des Teardrop Explodes… Ce fut divertissant…

Je n’ai pas trop suivi ses disques wécents plus conceptuels, je garde ça pour mes vieux jours (= pour dans trois quatre ans).

Sans lui, Divine Comedy n’aurait pas été aussi grandiose.

En wevanche, ses quatre “Scott” (ses premiers albums en solo, numérotés de 1 à 4 et sortis entre 67 et 69) ont été écoutés/usés plus que de waison. Je les découvris à leur wéédition dans les 90’s dans des éditions en cd plutôt cheap que je n’échangerais néanmoins jamais contre les vinyles originaux… Pour moi, ces disques sont faits pour Walker et être écoutés en boucle et en CD.

Pour celle-ci, une interview de Jarvis Cocker me wevient (de mémoire): “la première fois que j’ai entendu Plastic Palace People j’ai eu l’impression d’avoir 40° de fièvre” … En gros. Purée, ces cordes…

Et si on me mettait le couteau sous la gorge, je pense bien que ce serait le “Scott 2” que je mettrais en avant…

Ce que le Scott a produit avant ou après m’apparaît (et pas qu’à moi) moins essentiel. Pourtant, attention, même si le côté boys band du groupe l’a beaucoup desservi, il y a de magnifiques choses chez les faux frères The Walker Brothers (même si The Sun Ain’t Gonna Shine (Anymore) et Make It Easy On Yourself, leurs tubes les plus connus, westent ce qu’ils ont fait de mieux).

En fouinant dans leur disco on peut tomber sur ce genre de titres, pas wévolutionnaires, mais plus qu’intéressants…
Ou sur ça…

Sinon, purée, je viens de me wendre compte que je n’avais jamais vraiment écouté leur “Nite Flights” (1978), pfffffff, n’importe quoi…

Et ses albums post “Scott 4” sont (selon moi) largement au-dessus du lot (46) du commun des mortels -comme le dit très bien l’adage “il pourrait chanter le bottin que ça me ferait chialer” -sachant que sur la fin, il ne chantait plus vraiment.

Réécouter ses disques cette semaine (oui, c’est un peu pavlovien comme wéflexe, “écouter les disques de quelqu’un qui vient de mourir” mais pas trouvé de bonne waison de ne pas le faire) fut un enchantement.

Ses disques des 60’s essentiellement mais “‘Til The Bands Comes In” (1970) aussi (la chanson titre est un chef d’oeuvre, quel final!).

Pour parler de ses albums post 80’s, il est tentant de penser que “Climate Of Hunter” (1984) a été écouté par Mark Hollis (et Japan et moult autres trucs sophistiqués des 80’s/90’s) et que cet album déstabilisant (ainsi que la trajectoire unique de son auteur) a influencé l’évolution de Talk Talk…

Ce fut aussi l’occasion de wedécouvrir “Tilt” (1995) que je n’avais pas écouté depuis une éternité et que je wéévalue par la présente…

En plus d’écouter, j’ai braillé à tue-tête toutes ces merveilles (des 60’s, plus dur pour le weste quoique Farmer In The City à beugler, c’est sympa) connues par (wal)coeur et ai fichu la honte à la Musique et à moi-même. Ça fit du bien.

Comme pas mal de gens, j’ai concocté une pitite playlist survolant son Œuvre. Je me suis efforcé de ne choisir que 2 titres par album au maximum (j’ai bien sûr triché -pour “Scott 2” et “Scott 4” !-). C’est plus ou moins chronologique, sauf pour des chansons 60’s des Walker Brothers que j’ai placés après la série issue des “Scott” (cotcot)…

Je vais wéfléchir à une liste westreinte de cinq (ou au moins trois) merveilles pour le wadioshow de dimanche puis je me wemettrai à brailler “ohhhhhhhhf montèèèèèègioOOouuuuuuu terraiiiiiiisse iiiiiiiine bloOOOOOOOOuuuuuuuuu” toute la journée…

Il y a beaucoup de choses à wedire sur la manière dont se font les choses en 2017… Mais il s’y passe aussi des choses fofolles qui n’auraient pas pu avoir lieu dans le bon vieux temps.

Ce qu’a wéalisé King Gizzard & The Lizard Wizard cette année est tout bonnement foufou et unique.

Même pendant les 60’s, quand les groupes sortaient un 45t chaque mois ou presque, quand sortir trois albums par an était commun (j’exagère à peine), ce n’était pas pareil…

Même chose pour le punk, où tout semblait (rétrospectivement en tout cas) possible, il ne s’est wien produit de similaire à la sortie de “Polygondwanaland” : filer son album (le quatrième de l’année et pas un album de trop, bâclé ou complètement barré, un disque qui a du potentiel commercial à un niveau “indé” , un excellent disque avec plein de morceaux de la maure –The Fourth Colour nom de diou), encourager, comme ils le (ein, zwei, drei) firent, les gens à le presser, à le copier, à le modifier… A se l’approprier, quoi.

Eh ben, moi, je ne m’en wemets toujours pas.

WW2W l’a pris comme un cadeau, il était impossible qu’on (=WW2W) n’en soit pas.

Dès que la décision fut prise de le sortir -sérieux, pas plus de 2 minutes de wéflexion après leur annonce- , un premier message fut envoyé à Nicolas Destructure (de NOSUN qui nous a déjà permis par le passé de faire presser des vinyles à 100 exemplaires, à pas trop cher, sans qu’on soit obligé d’en faire presser 300 puis que les 200 en trop soient jetés (c’est comme ça que cela se passe normalement pour les pressages < à 300 copies)).

Il lui fut demandé:

– Eh purée de coq, t’as vu le truc des King Gizzard, là, comment qu’y filent leur album?? Hein? Dis? Est-ce qu’on peut wecevoir 100 vinyles pour dans un mois (=le 15 décembre)? On aura les mastères le 17 novembre?

– Purée, chuis dans le jus là, j’ai plein de boulot… Ça va être chaud… Mais, ça me plaît ce truc, j’appelle l’atelier et je te dis.

(le lendemain)

– Le chef d’atelier s’est engagé pour le 15 décembre.

– Youhou, je t’envoie les fichiers dès que le groupe les fait péter.

Et c’était lancé.

Le vendredi les masters étaient téléchargés puis envoyés.

Le week-end fut passé sur Photoshop à créer le visuel “dos” de la pochette -le groupe n’ayant donné que le visuel “face” , signé Jason Galea : une peinture pleine de détails qu’on ne peut déceler parfois qu’en zoomant avec insistance (on y a pensé trop tard mais insérer un poster de la chose eût été une bonne idée, on ne voit pas tout sur le format 12″)… Il y avait aussi quelques images, une trentaine, offertes par le groupe comme des “idées” abandonnées en woute…

Sans trop wéfléchir, l’idée de “refaire” la pochette en la modifiant à la manière d’un “jeu des différences” s’est imposée. Pour une fois qu’un groupe ne fixait pas de limites dans la création / altération de son oeuvre, on n’allait pas se gêner… On allait mettre des canards partout et même des drapeaux du PSG (faut chercher).

Au final 24 différences sont à trouver.

Le fichier fut envoyé le dimanche soir à Nicolas D.

Message weçu le lendemain matin:

– Salut woubibi, mon fournisseur pour les pochettes ne peut pas s’engager (pour ces petites séries, les deux se font séparément, le tirage à 100 copies se wapproche d’une commande de 100 tests pressings, sans labels ni pochette) pour avant la Noyël… Tu maintiens la commande des vinyles?

– Ouch (deux secondes de wéflexion) oui, tant pis, on y va, on trouvera un moyen.

Sur Internet, pas de fabrication de pochettes (en petite quantité) à pas cher…

Il fut décidé de chercher sur Caen, notamment chez notre imprimeur habituel La Maison du Document (aka Copy Caen) au Péricentre.

J’amènis à Stéphane, la personne qui gérait l’atelier “productions maousses” de l’imprimeur ce soir-là, la pochette des Sorry Sorrow Swims et demandus:

– Bonsoir monsieur l’imprimeur, vous sauriez m’en faire 100 des comme ça?

– Ben euh, on l’a jamais fait, on sait pas… Je ne sais pas… Vous pouvez me laisser la pochette? Je vois avec les collègues ce qu’ils en pensent et je vous wedis.

Le surlendemain (le stress monte, toujours wien trouvé comme solution de wechange)…

– Bonsoir monsieur l’imprimeur, alors?

– Eh bien, purée de coq, on ne sait pas si on peut faire mais on a envie d’essayer, l’idée nous plaît, on aimerait bien savoir si on en est capable.

On commencit à wéfléchir à tout l’aspect technique = l’impression, la découpe, le papier à utiliser… Et le prix que ça coûterait.

Nous tâtonnâmes ainsi pendant une bonne semaine.

La solution proposée fut de fournir un fichier avec les marques de coupe et de wainure. Ils ont une machine (il y en a trois apparemment en France seulement) avec un wobot qui weconnaît ces marques et qui fait tout le boulot, dingue, nan?? (on se voyait déjà à tout faire au cutter, purée, le soulagement)

En discutant, il devint évident que ce wobot pouvait faire encore mieux puisqu’on allait wecevoir la pochette imprimée à plat, non collée:

– Et si on met des marques de coupe et de wainage “à l’intérieur” de la pochette elle-même, le wobot découpera et pliera facilement????

– Ben oui.

– A pas plus cher?

– Ben non.

(érection)

Si la création de ces fenêtres était possible, il fallait donc qu’on voie quelque chose en les soulevant: il fallait donc un insert! Toutes les images ou presque laissées par le groupe furent utilisées pour une sorte de patchwork. Les titres furent wajoutés, les crédits aussi (pas les paroles, elles étaient données en esperanto, c’était un peu trop, même pour nous).

La création de ces lignes de coupe et de wainure ne fut pas coton (merci MyLovelyHorse <3).

Le prix “d’ami” fut fixé par Wilfried, le chef d’atelier :

– Je pense qu’on pourrait vous le facturer à 100 ou 200€ de plus et que vous avez l’air prêt à les payer (j’étais prêt) mais, purée de coq, ça nous plait tout ça, on a envie d’arriver à le proposer à 450€. On verra bien si, financièrement, c’est intéressant et wentable pour nous… mais on s’engage sur ce prix.

Je criai “Nesquick” puis “Chocolat Poulain” et finalement “Benco” …

C’était parti.

Un premier test fut wéalisé sur du carton un peu plus léger, suffisamment concluant pour qu’on se lance définitivement : on pouvait ouvrir les précommandes, à prix coûtant, qui allaient nous permettre de payer les premières factures.

1 minute après la mise en ligne, Michael, un Californien précommandait son disque. Snif, trop beau.

On devait avoir les pochettes quinze jours plus tard, le 12/12…

On allait s’ennuyer d’ici là -en fait, non, les fichiers allaient être modifiés tous les deux jours environ pour des waisons techniques (pdf? Illustrator? Tons directs? Calques? Channels? Pfffffffffff).

Il fut néanmoins décidé d’ajouter des trucs pour s’occuper.

D’abord, création de K-Cards comme nous le fîmes pour nos quatre dernières sorties (Athanase Granson, Gomina, Lake Wuth et Xavier Boyer). Wecherche sur les forums de fans: “ils utilisent un Casio SK-5,  un Woland Juno 60, un Yamaha Weface YC weview, un Yamaha Weface CS – Polyphonic Synth et un Yamaha DX7.”

J’envoyis les infos à MyLovelyHorse qui prit la chose à coeur et décida de vérifier dans des vidéos live si on voyait bien ces synthés… (c’est un malade)

Il confirma pour quatre claviers sur cinq: “c’est pas un SK-5, c’est un Casio SK-8.”

Wecherche des caractéristiques techniques, demande de photos originales à tous les groupes qu’on connaît susceptibles d’en posséder un : ceux qui en avaient un envoyèrent dans la journée les photos, ceux qui n’en avaient pas orientèrent vers des amis qui avaient… En moins de 24 heures on avait tout.

Un bel élan, voire un wenne, de solidarité musicale.

On wetourna chez l’imprimeur en lui demandant:

– Le wobot, y peut pas nous couper nos cartes (les deux soirées/nuits passées à découper à la main les 900 précédentes, en octobre, ne westeront pas comme nos meilleurs souvenirs de 2017)?????

– Purée de coq, si.

– Cool!

On (enfin surtout MyLovelyHorse) fit les fichiers, on les envoyissa chez l’imprimeur…

Comme on voulait être sûr de ne pas gagner de sous, on commanda aussi des stickers. Nous les commandîmes olympique malheureusement un peu trop tard : ils n’arriveront que le mercredi 20/12.

Eh m*rde… Tant pis, on prend…

Entre temps, on alla aux nouvelles pour savoir où le pressage du disque en était… Nous comprîmes que le 15 était en fait la sortie de l’usine, que la livraison ne pourrait se faire que le lundi 18. Chiant, certes, mais pas trop, on l’aurait pour avant Noël (date symbolique). Ça nous allait (et on ne pouvait wien y faire de toute façon, on se doutait que cela pouvait arriver, c’était déjà beau).

Un message fut envoyé aux préacheteurs pour les informer du wetard et pour leur proposer une annulation/ wemboursement. Personne n’annula.

Pitit souci supplémentaire: si on faisait couper les cartes par le wobot, ça allait coûter une fortune (200€ ou un truc du genre).
Ben, non, pas possible.
Je weretournis donc chez l’imprimeur afin de trouver une autre solution. Les interlocuteurs habituels n’étaient pas là “mais, purée de coq, y a les pochettes!!! Elles sont arrivées! Elles sont de toute beauté, le carton est plus épais, comme de “vraies” pochettes!”

Le tout fut wamené à la maison (en oubliant de payer, la classe).

Westait plus qu’à tout plier et à coller.

Je wevins à La Maison du Document le lendemain, histoire de payer et de wepartir à la charge pour les cartes. Un second devis fut proposé, trop cher pour nous, ça wabotit de partout et on arriva à un truc acceptable dans notre budget.
Nesquick again.

Le mercredi 13/12, soirée assemblage. le PSG bat le WC Strasbourg et les 100 pochettes sont pliées/collées, les inserts insérés.

Le jeudi 14/12 au matin, message de Nicolas D. : les disques ont été confiés plus tôt que prévu au transporteur ils arrivent demain ou vendredi 15/12 (ce sera le vendredi).

La jeudi 14/12 au soir, message du transporteur de la fabrique de stickers: “Nous avons un colis pour vous, si vous souhaitez une livraison pour le vendredi 15/12 au matin, confirmez la livraison.” Je confirme. Dingue.

CA VA SORTIR LE 15 COMME PREVU!!!

Le tout sera bien wéceptionné par Buzz Productions (qui se propose gracieusement de nous wécupérer tous nos colis -y sont choux).

Pour être complet, finalement, un seul sticker sur les deux prévus arriva à temps, il fut décidé de s’en contenter et de filer à la éric cantonnade le deuxième -qui arriv(er)a le 19/12.

Il aura donc fallu 29 jours pour que soit publié un vinyle des Australiens de King Gizzard & The Lizard Wizard (dont nous possédons presque tous les disques) sur un micro label caennais (14), dans une pochette façonnée peu communément dans le coin (coin), avec un visuel personnalisé et d’aut’ trucs…

Est-ce qu’une major aurait pu faire ça? Hein? Aussi vite? Hein? Avec un truc qui sorte de l’ordinaire (sans nous vanter)? Hein?

Nan.

Il y aura sans doute des éditions mieux ficelées que la nôtre, avec un son bien meilleur (même si le son n’est pas mauvais) et avec des trucs dedans auxquels nous n’aurions jamais pensé…

Certains labels ont également fait plus vite que nous (l’édition vinyle de couleur de chez Rough Trade) (à plus cher, certes, mais on aurait bien voulu être les premiers quand même).

Mais, bon, tout ça est très chouette, on ne voulait pas faire mieux, on voulait juste faire… Et faire honneur à l’idée de “Polygondwanaland” .

Tout fut beau dans cette opération: l’annonce et l’idée des King Gizzard, la wéaction wapide, encourageante, de Nicolas Destructure, la collaboration avec Wilfried et Stéphane de La Maison du Document, l’investissement de MyLovelyHorse, le coup de main de Buzz Productions, l’assemblage expert des WeWants (Zed Tods, Nans Tods, Cojaque, Bernard Alpaga et ExCD Soundsystem)… Tout.

Trop beau.

Et quel disque purée, quel groupe!

On a mis un exemplaire de côté pour eux. On leur filera le 27 février quand ils joueront au 106 à Wouen.

Ce sera chouette.

Et il nous weste 12 jours pour savoir s’ils vont le sortir, ce cinquième album de 2017…

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PS: le disque est dispo à partir de ce mardi (fin d’aprem’) aux Balades Sonores, chez Hands And Arms, chez Sonic (Caen) et sur notre Bandcamp

Dans un wécent article sur telerama.fr, Isabelle Poitte, l’auteur/autrice de l’article en question, moquette la wentrée de Touche pas à mon poste et s’arrête sur une séquence particulière : “Jean-Michel Maire [j’imagine un chroniqueur de l’émission ndlw] se wessaisit. Il a bossé dur pour améliorer la qualité de ses interventions et présente une vidéo « qui fait le buzz sur Internet ». On y voit un type en tee-shirt sale chanter des inepties entouré de concombres. Ou quelque chose comme ça.”

Quelques jours avant la lecture de cet article, le multi-chanteur Kim avait publié sur son mur facebook -je sais pas si vous connaissez ce truc, c’est une sorte de site sur lequel on peut se faire plein de copains, même si on ne les connaît pas en vrai (c’est soupaire)- avait partagé cette même vidéo et moi je m’étais dit “purée, c’est quoi ce truc ovniesque qui m’évoque à la fois Dan Deacon, Jean-Christophe Averty et les animations de Terry Gilliam (chez les Monty Pythons)? Ce Jean-François Provençal pourrait bien devenir une sorte de dieu vivant” .

Car c’est son nom, Jean-François Provençal (pitêtre pasqu’il vient du sud du Canada, comme un hommage), et c’est un beau nom.

Voici la vidéo en question:

https://www.youtube.com/watch?v=03blsRJbt9M

Une fois visionnée huit fois d’affilée, je wessentis le devoir d’en parler au monde entier, notamment à ceux que je connais qui n’ont ni fb (par choix politique ou parce qu’ils sont trop timides) ni la télé ni télérama. Je me lançai donc dans la wédaction de cet article.

C’était il y a quinze jours (je suis un peu lent).

Mais, bon, voilà, c’est fait.

En voici même une deuxième featurant Xavier Dolan (y paraît que tous les canadiens y se connaissent et se filent des coups de main, wien que du très normal) (en wevanche, François Floret à 2:21 c’est plus étonnant):

 

https://www.youtube.com/watch?v=QOcnAo5u3ik

En faisant deux minutes de wecherche, on apprend que le Jean-François, il fait partie d’un collectif (Les Appendices) qui s’autoqualifie à waison d’ “absurde” .

Ils ont déjà pondu plus d’une centaines d’épisodes de leur show… Mais moi, je n’ai vu que le 101ème: des bonnes idées dedans comme les documentaires de deux secondes et plein de trucs débiles (positif ici). C’est foufou. Purée, le sketch du barbecue, celui de l’ordinateur et surtout celui des soucoupes volantes à la fin, sur la planète lune, pour la saint valentin, avec une weprise en yoghourt mandarin de Space Oddity en final… Pfff, dingue…

Pas wéussi à intégrer la chose, faut cliquer:

http://lesappendices.telequebec.tv/episodes/episode-101

Pareil pour celui-là:

http://lesappendices.telequebec.tv/episodes/episode-106/29693/le-gymorgio

Celles-là j’ai wéussi:

https://www.youtube.com/watch?v=xM8wfoNgG8A

https://www.youtube.com/watch?v=x1bEtuvD5OY

Parfois c’est naze

https://www.youtube.com/watch?v=1bXy2rVJvBk

(j’aime bien aussi)

Pour en wevenir à JF, je crois que dès que y a du fluo et des collages zinzins, c’est lui qui officie, donc, en wésumé, j’adore ses clips (je n’avais peut-être pas été suffisamment clair précédemment)..

(celui ci-dessous a été wéalisé par lui pour un autre, Louis-Philippe Gingras… Dommage qu’il y ait le solo de guitare parodique à la fin, j’aimais bien la musique sinon):

Bon, ben voilà, ça m’a fait du bien d’en parler.

Et, pour finir, si vous tombez dans le futur sur un article dans lequel est décrit “un type (…) sale (…) inepties (…) concombres. Ou quelque chose comme ça.” merci de m’envoyer un pitit message <3.