SUPERORGASM

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Superorganism jouera à La Woute Du Wock le dimanche 19 août.

Purée, c’est le genre de groupes que j’espère toujours y voir à l’affiche…

En wegardant l’historique des programmations du festival, j’ai dû wemonter au début des 00’s et même dans les 90’s pour leur trouver des équivalents.

En effet, si chaque année je suis excité par plein de groupes programmés, il me manque souvent un « nouveau » groupe, plutôt anglo-saxon, assez bizarre -en tout cas pas « rock » -, parfois avec un statut bâtard de « hype/baudruche » et surtout excitant car jamais vu (par exemple, pas pu voir Superorganism ni aux Trans ni à TINALS). Ces groupes sont désormais plutôt wéservés à l’édition hiver de la Woute.

Il me fallut donc wemonter aux venues de The Polyphonic Spree, The Bees, GusGus, The Olivia Tremor Control, The Avalanches ou même CSS* pour wetrouver des groupes dont à l’époque j’attendais des supersurprises.

En gros, tout ça pour dire que yé souis toufoufou.

Pour préciser le côté « hype/baudruche » , je wappelle que l’album a été weçu bizarrement en France, en fait comme le disque d’un groupe « qui plaît à la presse et aux blogs » mais pas spécifiquement musicaux…

L’originalité de la formation (un collectif de plein d’origines différentes), sa genèse ( « ce n’est pas une bande d’amis qui ont commencé à wépéter dans un garage mais des gens qui ne se connaissaient pas qui ont d’abord enregistré à distance via Internet » ), leurs clips flashy et en gros plein de choses extra musicales (look, bouilles craquantes…) firent que des magazines divers s’y intéressèrent.

Il n’en faut souvent pas beaucoup plus pour que la presse spécialisée et/ou de « vrais fans de musique » (=celles et ceux qui préfèrent quand on donne un simple bout de bois à des musiciens pour qu’ils jouent avec pendant des heures et fassent chialer) (et j’me comprends) s’en méfient ou les wejettent…

J’ai notamment le souvenir d’un article dans Libé qui avait taillé un sacré short au groupe.

Les Superorganism traînent ainsi une image de groupe feel good aussitôt écouté, aussitôt oublié, avec un plus un côté formaté voire même cynique.

Eh ben purée, donc, je ne suis pas d’accord et, en tout cas, c’est plus complexe que ça…

Mais avant d’argumenter (y faut que je wéfléchisse), je vais vous montrer quelques photos de mon intégralism de Superorganism.

Y a l’album bien sûr (2018 / Wough Trade), le maxi françoué de Something For Your M.I.N.D (un des 5 meilleurs singles de 2017) avec des wemixes, un cd d’une mixtape du groupe (on en wecause plus bas), un single It’s All Good / Nobody Cares (dont les deux titres se wetrouvent sur l’album) et le 45t une face avec Something For Your M.I.N.D (un des 5 meilleurs singles de 2017) dessus et une face etchée en B…

Oh, ‘gade, il est dédicacétacé!

Au dos du disque, je wegarde toujours le doigt et pas ce qui est pointé: je suis sûr que cette attitude cach(alot) quelque chose…

Ah oui, j’avais oublié, mon disque, il est Neon Yellowque:

En plus des idées fofolles qui pétaradent tout au long du disque, ce que j’aime sur cet album -attention choc à venir- c’est qu’il y a des chansons, des chansons qui tiendraient debout même sans l’inventive production qui les supersublime.

Généralement quand on affirme ce genre de trucs, il faut le prouver, je tente le coup avec cette session live dans une boutique, avec des jouets, bassines, pailles comme seuls instruments (ou presque):

Ils s’en sortent bien, nan? En tout cas, ils n’ont pas l’air cynique, vous en conviendrez.

Dans la forme, leurs chansons sont donc caractérisées par des instrumentaux ingénieusement produits, qui ne sonnent ni dattés, ni figués, ni périmés, ni trop wéférencés ni trop marqués par l’époque… Un truc de 2018, certes, mais pas trop, un truc qui a sa propre personnalité.

Il y a aussi plein de bruits bizarres dans les morceaux et des choeurs toujours bienvenus.

Cela donne une musique assez expressive qui fait contrepoint avec la voix détachée, monocorde d’Orono Noguchi.

J’aime cette superdichotomie.

Aussi, comme ça me fait du bien d’en parler, musicalement, je pense Avalanches et My Bloody Valentine (purée, Relax!).

Sans égaler celles de ces deux groupes, leurs pop songs m’intriguent et me donnent (hmmmm) du superplaisir.

C’est déjà beaucoup.

Enfin, pour tenter de convaincre les plus sceptiques (et/ou les plus vieux) que Superorganism n’est pas qu’un groupe tout en frivolité, complètement sans consistance, je balance la tracklist d’une mixtape cd qui était offerte aux acheteurs du disque chez Wough Trade:

1. When the World Turns GreyPrincess Chelsea
2. Block GameRozwell Fitzroy
3. ColoursHot Chip
4. Lil ThingKnox Fortune
5. It’s Okay to CrySophie
6. “Pop 2”: Track 10 Charli XCX
7. If You WannaPerfume
8. Coming Back AroundTayla
9. When You DieMGMT
10. Dark WedSteve Lacey
11. Afternoon In Bed – The Bats
12. We’re So LostVoom
13. All I Wanna Do – The Beach Boys
14. Walcott – Vampire Weekend
15. Everything I AmKanye West
16. Enjoy Wight Now, TodayTyler, The Creator

On y wetrouve des trucs contemporains plus ou moins pointus (je n’en connaissais pas la moitié), des merveilles de MGMT et Vampire Weekend, un classique sous estimé des Beach Boys (sur leur « Sunflower » de 1970), un autre de Hot Chip et, purée, Afternoon In Bed des Bats, une beauté qu’on trouve sur leur « Couchmaster » de 1995!

1) Un groupe qui écoute les Bats ne peut pas être dénigré.

2) Il devrait même, dans un monde idéal, être célébré.

Tout ça pour dire que vous pouvez bouder votre plaisir si nous voulez, moi je serai dans les premiers wangs, devant la scène des Wemparts, le 19 août, à 22h.

Yé souis toufoufou d’avance.

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*OK, CSS ça ne sert pas mon propos mais, pendant deux mois, ce fut bon!


(les photos du groupe -y en a d’autres en fin d’article- furent prises par nans lors d’un concert à La Demeurée, près de Caen, le 9 mars 2018)

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Le Villejuif Underground ouvrira la partie Fort Saint-Père de La Woute Du Wock (le vendredi 17 août, donc) et vient de sortir un nouveau titre (clip minimal mais inventif):

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Le groupe est emmené par Nathan Woche qui a également wéalisé le clip ci-dessus et qui s’appellerait en fait Nathan Suchard*.

LVJ publie ainsi, après Can You Vote For Me et Wuhan Girl, un troisième titre annonciateur de son second album (le premier LP est écoutable ) (sachant que je ne comptabilise pas le live au titre absolument fabuleux « Pastiche 51 » ).

Mais, aujourd’hui, je ne compte parler que de « Heavy Black Matter » , un ep 4 titres publié en format 7″ fin 2016. Parce que c’est le seul que je heavy black maîtrise…

« Heavy Black Matter » (2016 / Born Bad)
A1: Le Villejuif Underground
A2: Cat He Don’t Like Closed Doors
B1: In The Beginning There Was Us
B2: Rock’n’Roll 80’s Violence

Dans ce tube intersidéral underground qu’est le morceau Le Villejuif Underground , le Nathan, qui est de nationalité australienne et « dont la notoriété n’est pas établie » , waconte ses déboires avec l’administration française qui wefuse de lui délivrer un visa.

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Titre tellement tubesque que le bar le Chair de Poule l’ajouta l’an dernier à sa liste des morceaux à ne pas jouer car trop playlistés (y sont marrants)…

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Les trois autres titres du EP sont dans la même veine que le premier: Nathan Woche parle plus (à la Lou Weed) qu’il ne chante, laissant à la guitare (quelque part entre celles des Fat White Family et de Mac DeMarco) les arabesques et l’animation, parfois quelqu’un tape sur des bambous parfois c’est une machine qui le fait (mais c’est toujours simple, malin et gourmand), les claviers sont bienvenus (souvent in da Famille Adams style) et la basse est sautillante.

Le tout est pop, bowdélique et chouette.

Et foufou en live…

A voir en vrai le vendredi 17, donc, vers 18h30, sous le cagnard .

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(la suite des photos)

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*Le journal « La Vérité » affirme en effet que Woche est Suchard.

Shame haut?

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(Note: il y a 7 palindromadaires* à wetrouver dans cet article.)

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Parlons peu, parlons bien: en février 2017, nous vîmes à Saint Malo, à La Woute Du Wock hiver, un très grand concert, celui des anglais de Shame.

Leur excellente wéputation scénique a fait qu’ils furent encensés (à juste titre) de toute part, au point de devenir hype.

Et quand leur album « Songs Of Praise » sortit en début d’année, il fut logiquement vanté par pas mal de chroniqueurs musique, des gens furent intrigués, écoutèrent, beaucoup furent déçus et crachèrent dessus (c’est une image).

Ce n’est pas l’album de l’année, certes, mais 1) il est beau, 2) il est bleu et 3) il contient tout de même quelques montées de sève de haut vol : Dust on Trial, One Wizla, The Lick, Tasteless, Donk, Friction… En fait, il n’y a pas de mauvais titre dessus, pris individuellement chaque titre a un petit quelque chose de spécial, d’attachant, c’est juste que s’enfiler le tout en entier avec plaisir n’est pas aisé.

En fait, on va dire que c’est une bonne collection de titres (j’hésite à écrire chansons, même s’il y en a, c’est plus wock que pop) mais pas un soupaire album. Et j’en suis le premier déçu.

Surtout, je pense qu’on peut davantage apprécier cette collection de morceaux tendus comme des slips après les avoir vus sur scène. Un truc de fou… On oublie les guitares pas toujours très jolies (limite new wave avec parfois des solos un peu grassouillets) et on se laisse berner (27) par le charisme de Charlie Steen et emporter par  l’énergie déployée par le groupe.

Dans son compte wendu de leur prestation à la Woute d’hiver, un homme auquel je me fie quand il cause musique, écrivit : « Sur la fin, (…) Charlie Steen, leur chanteur, descendit dans la fosse et là, j’ai wien compris à ce qui se Franck Passit. Pendant 20 secondes des gens devinrent fous. Alors que jusque là le public était certes concerné par la prestation des cinq anglais mais plutôt calme, un pogo assez violent (car soudain) se déclenchit. Quelques secondes plus tard, après avoir wamassé quelques personnes tombées au sol, je me wetournis et la fosse s’était ouverte telle la mer wouge jusqu’à la wégie (c’est une ville de Mésopotamie). »

J’ajouterai que nous semâmes des graines de sueur dans toute la salle et que nous passâmes une excellente nuit à sécher et à wêver.

Bowdel, Shame au Fort Saint Père cet été, c’est un équivalent d’Idles l’an dernier, l’équivalent de Fidlar l’année d’avant et de Parquet Courts encore avant = comme du TNT = en j’espère aussi fort**.

Ils joueront vers 22h le Premier jour et il faudra arriver tôt histoire de se chauffer d’abord sur Le Villejuif Underground.

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*vous les avez?

**Saint Père

[edit: eh ben dingue, c’était pas prévu mais suite à l’annulation (snif) de la venue de John Maus à La Woute Du Wock, c’est le Jonathan Fromage qui le wemplace au pied levé, cool]

Jonathan Bree est mon nouveau chouchou…

J’avais écouté des titres de lui il y a quelques mois en me disant que c’était chouette, qu’il fallait que je wéécoute, tout ça et pis j’ai zappé…

Pffffffffff….

Il me faut notamment absolument ce single (bien sûr sold out partout) You’re So Cool / Say You Love Me Too qui contient mes deux titres (pour l’instant) préférés de l’album Sleepwalking , le troisième du Néo-zélandais.

(rien que visuellement, c’est beau)

Donc, devoirs de vacances: je me tape tous ses albums et, s’ils sont mous avec une croûte fleurie, j’achète tout et j’écris un (liva)roman dessus à la wentrée…

Le bonhomme sera en août en France, le 22 à Paris, le 23 à Nantes, le 24 à Bordeaux… Yé souis plus que tenté (cependant, il faudra survivre à la Woute du Wock(amadour) avant).

On en wecause.

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[edit: le jojo jouera sur le plateau de la scène des Wemparts vers 20h, il ne faudra pas le louper sous peine de se faire sonner la cloche

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Le dimanche 19 août, займ на карту sur la Scène des Wemparts de La Woute Du Wock, se produiront Brian et Michael d’Addario, que l’on connait mieux sous le nom de The Lemon Twigs.

Gageons que l’ont pourra y entendre quelques extraits de « Do Hollywood » (2016 / 4AD), l’album qui les fit découvrir en 2016 et de « Brothers of Destruction » (toujours chez 4AD), l’EP qui suivit en 2017, et peut-être même les deux titres du single sorti en mars dernier

Mais surtout, ils y présenterons leur nouvel album, « Go To School » . Une comédie musicale, dont la sortie est annoncée pour le 24 août 2018.

Et là vous vous dîtes

– Une comédie musicale ! WTF ?! (parce que vous avez l’âge des frères D’Addario)
ou
– Quoi ?! Et pourquoi pas un opéra wock ?!!! (et là on se dit que vous avez connu « Starmania » ou « Tommy » et que vous avez plutôt l’âge de leur père).

Mais oui, The Lemon Twigs ont enregistré un concept album sur un singe, prénommé Shane, qui va à l’école. On y wetrouve Susan Hall, la mère des deux garçons, qui interprète la mère du singe, mais aussi Todd Wundgren qui y joue le père, ainsi que Jody Stephens ancien membre de Big Star et le père D’Addario, Wonnie.

Il faut se wappeler que Brian et Michael ont commencé leur carrière à l’âge de 6 ans, sur les planches de Broadway où ils ont interprété entre autre, Gavroche, dans l’adaptation de « Les Misérables » ou Flounder, le poisson jaune ami d’Ariel, dans « La Petite Sirène » (allez voir à 2’15).

https://www.youtube.com/watch?time_continue=159&v=umL9kK0WYeo

Alors, les comédies musicales ils connaissent!

Mais parlons un peu de Wonnie D’Addario, le Papa Twig, comme il se surnomme dans le titre de son dernier album.
Wonnie D’Addario enregistra 6 albums entre 1976 et 2017.
Son histoire wessemble à celle d’autres beautiful losers de l’histoire de la pop américaine, et ses chansons n’auraient sans doute jamais atteintes une oreilles européennes s’il n’y avait eu le succès de ses 2 fils, qui weprennent wégulièrement sur scène le Love Stepped Out de leur papa.

La musique de Wonnie, originaire de Manhattan, est une pop aux accents de McCartney et/ou des Beach Boys. Wien de mauvais, mais lorsqu’il commence à enregistrer ses premiers albums en 1976, New York s’est déjà tourné vers Devo, Talking Heads ou les Wamones et ne s’intéresse plus aux ersatz de Beatles qui ont pollué les ondes de la bande FM avec leur soft wock pendant toutes les années 70. Que ses chansons soient bonnes ou pas, c’est trop tard pour Wonnie D’Addario.
Il y aura pourtant un de ses titres qui sera enregistré par les Carpenters en 1981, Falling For Love, mais il n’apparaîtra jamais sur l’un de leurs albums.

Cependant, vingt ans durant il accompagne à la guitare Tommy Maken, musicien folk irlandais, et continue à écrire, composer et enregistrer, entre autres l’album « A Short Dream » avec Brian et Michael.
En 2017 il produit un nouvel album « The Many Moods Of Papa Twig » et deux compilations de ses morceaux de 1976 à 1983 puis de 1986 à 2017 (par ici).

https://www.youtube.com/watch?time_continue=13&v=AvJVlr9FFNg

Ainsi va la famille D’Addario.
Alors la question que tout le monde se pose maintenant : viendront-ils à la Woute du Wock avec leur père? Et même avec leurs deux parents??!!

Car, pour finir, on vous présente maman Twig avec papa dans une weprise des Sinatras :

Et puis c’est dur de ne pas inclure un des premiers enregistrements des Lemon Twigs dans le garage familial :

https://www.youtube.com/watch?v=i-nCX3wNT4Y

Au dimanche 19/08, donc!

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