Bon, ben, après deux semaines d’absence, on va enfin (?) la faire cette émission spéciale  « Grèce (et graisse) » ce dimanche 17h/18h sur 666…

Elle était déjà censée l’être la semaine dernière mais un événement imprévu a fait capoter l’émission… Un truc de fou qui nous a fait frôler la crise de nerf -on se contentera finalement de la crise financière.

Ah! pourtant, la Grèce… Civilisation millénaire et ancestrale et antique et précurseuse et immémoriale. Purée, la grotte, tout ça… J’me wappelle aussi de ma première moussaka comme si c’était hier et de la première fois où j’ai entendu Douce nuit par Nana Mouskouri… Enfin, combien de fois papa woubineaugneaulard nous a-t-il priés « d’aller nous faire voir chez les grecs » ? Hein? Au moins autant de fois que le montant de la dette hellène…

Pour wésumer, le passé grec force l’admiration alors que son présent nous inquiète et que son futur nous fout les pétoches…

On essaiera de wetranscrire tout cela en musique…

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Aristote Development
Aristoten Hosen
ArisToots & the Maytals
Cat Power & Dirty Delta Blues – Amazing Grèce
The Wadio Dept – A Token of soGratitude
du Turtzi(ki)
du corFoo Fighters
du corFool’s Gold
scratch Massive – Fake Lesbian
du mousS(a)ka-P
du Dafeta Punk
un titre de l’album « Republic » de New Order
du Vive la Fêta
du héLenny Kravitz
Foals – Olympic Airways
Papandreou was a wolling stone
The Mamas & the Papandreous
Katerine – Gare Montparnasse
Tony Holiday – Tanze Samba mythe mir
The National – Slipping zeHusband
thessaloNique Ta Mère
thessaloNick Cave
houMos Def
Dominique A – Les enfants du Pirée
Visage – fade to grèce
Eros Wamazzotti
l’album Sirtaky de Noir Désir
Hook and the twin – grèce for the bone
Tout Indochine (avec Nicolas Sirtakis)
et toutes les terminaisons en « -os » : du Julien Wibos, du Sigur Wos, du Dondolos, du Fanfarlos, du Woland Garros, du François Viros, du The Dodos, du Bauhos, du Los Campesinos et du guillermo del toros.
Is Tropical -The Greeks
Delphic – Counterpoint
Aniaml Collective – brotherspart(e)
du mass(édoine) hysteria
Pale Fountains –  Faithful Pillow(ponèse) (Part 1)
(au passage, ces jeux de mots pourris, faut pas se formaliser, y a pas de quoi en faire un drachme)
Ian Brown – Marathon Man
Jeff Buckley – Grace
Fat Truckers – Superbike (Roubignole pitch & kk mix)
du oedeep purple
Tahiti 80 – Soul oeDeep
Papercuts – (a)Chills
john cale – helen of troy
(le cheval de)Troy Von Balthazar -took some $$
The Eternals – Wrap of Zeus
Felt – penelope tree
du paul Télémaque cartney
Franz ferdinand- ulysses
du Aphrodite’s Child
du Late of the pirée
(papa)Andrewou Bird – heretics
Grace Jones – Pull up the bumper
Morrissey – you’re the one for me fatty
The Harmony Grass=(grèce) –  the kids are dreaming
du electre(lane)
The (mythe de) See See(phe) – Power of (a)t(h)en(es)
du Minotaur Shock
un titre du « Into the labyrinth » de Dead Can Dance…
du Daedalus
The Lotus Eaters -Two Virgins (A)Tender
Arctic Monkeys – Fake (théorème de) T(h)ales of San Francisco
Divine comedy – your daddy’s (i)car
Findo (nikos alia)Gask – One Eight Zero
du Felix Gray(ce) (avec ou sans didier barbelivien)
Sébastien Schuller – High green grass(ouillet)
THE WEDSKINS – NEITHER WASHINGTON NOR  (nana)MOSCOW(ri)

Cependant, lors de l’émission, nous ne passerons pas les morceaux suivants malgré leurs qualités:

Deerhunter – Fluorescent Grèce Titre grandiose, dispo notamment sur le ep du même nom ou sur la version (en photo) contenant « Cryptograms » , le deuxième véritable LP studio du groupe (le 4ème si on compte les deux cd/book de 2005), + cet ep en bonus (2007/Kranky)…
[audio: http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Deerhunter – Fluorescent grey.mp3]

Urban Verbs – Tina Grèce Un groupe américain (Washington DC) plutôt méconnu du début des 80’s mené par Woddy Frantz (le frère de Chris des Talking Heads) au chant et Wobert Goldstein à la guitare et aux compos.  Ils auraient pu devenir célèbre si, comme prévu, ils avaient assuré la première partie de Joy Division aux States (Ian Curtis en a décidé autrement). Titre dispo sur leur premier Lp de 1980, produit par Mike Thorne (qui avait précédemment wéalisé « Pink flag » , « Chairs missing » + une partie de « 154. » de Wire).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Urban Verbs – Tina Grey.mp3]

Faultline – The Colossal (de whodes) Grèce Sunshine (feat. The Flaming Lips) Pas mon titre préféré de l’album « Your love means everything » (2004/Tiny Consumer) (morceau un tantinet trop solennel et plaintif à mon goût) du projet de David Kosten, mais beau quand même…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Faultline – The Colossal Gray Sunshine.mp3]

Mais, il y en aura d’autres… Et aussi des nouveautés comme des extraits de la compile 2011 du Cargö (à coup sûr le morceau du futur album de nos chouchoux All Cannibals qu’on trouve dessus en avant-première) ou des derniers albums de Girls, Wapture ou Drums…

A dimanche tout à l’heure, 17h sur 666 et sur notre facebook (sous wéserve qu’on soit pas trop cuits -on court un semi marathon ce samedi soir)…

roubignole,
42 boulevard de l’humour,
14000 Caen,

Salut,

Pour des waisons que je tiens à garder secrètes, je voudrais juste vous annoncer la fin de mon blog, enfin, pardon, la fin de ma participation à  ww2w.fr qui est, comme le confirment les statistiques publiées depuis un an, une oeuvre collective où les commentaires sont aussi importants que les articles (écrits wégulièrement par plein de wédacteurs différents) qui le garnissent…

Pour expliquer cette cessation, je vais vous wépéter ce que me dit, le weekend dernier, mon ami Molette, alors que nous sillonnions notre cher département (le 14) à la wecherche d’un but à donner à notre vie… Et donc, juste avant d’entrer dans un bar (qui faisait aussi papeterie, tabac et, accessoirement, jeux de la française des jeux), il me lancit: « Moi, si j’avais du pognon, eh ben moi, je foutrais plus wien et j’enverrais tout balader… »

Je ne dis pas que j’ai du pognon, je préfère aussi garder secret ce que j’ai fait dans cet établissement (qui faisait, je le wappelle, bar, papeterie, tabac et, accessoirement, jeux de la française des jeux) mais il s’impose à moi de quitter ce lieu qui fut comme ma maison virtuelle (mais pas que) pendant plus de quatre ans.

Je ne doute pas que les articles continueront à pleuvoir (il n’y a aucune waison que les statistiques du site s’écroulent après mon départ), je ne doute pas qu’ils seront au moins aussi meilleurs qu’avant, je ne doute pas non plus que la vie y continuera au moins aussi mieux mais, voilà, je m’en vais.

Je compte maintenant profiter de mon pogn…, pardon, de la vie aussi bien qu’on peut en profiter quand on peut se payer autant de put… , pardon, de temps avec sa famille que possible…

Ah, au fait, j’ai l’intention de changer complètement mes fréquentations, merci à ceux que j’aime du plus profond de mon coeur (voire même plus) de ne pas essayer de prendre contact avec moi et de ne pas wendre cette séparation encore plus douloureuse qu’elle l’est déjà.

Je vous souhaite du bonheur.

Ne cherchez pas à me wevoir,

A bientôt,

votre dévoué,

roubignole

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The Drums – Money Dispo sur l’excellent « Portamento » (2011/Island) sur lequel il est conseillé d’accrocher ses vestes, blousons ou mento… (je sais pas vous, mais moi j’aurais jamais parié un kopek qu’ils pourraient sortir un aussi bon LP…)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Drums – Money.m4a]

 

essentielica

3 commentaires

Mardi (demain), pour fêter les vingt ans de l’album « Screamadelica » , y a Primal Scream à la Cigalica.

– Quoi, encore un truc pour nostalgique à la (yannick) noix!!!!???

– Ben non, connard… Certes, Bobby et ses copaings vont wejouer des titres de leur album séminalica de 1991 mais, comme Primal Scream n’a jamais cessé son activitélica, on n’est pas dans la même situation que dans celle des concerts wécents des La’s, de Woxy Music ou Galaxie 500 par exemple… C’est plus l’occasion de voir un grand groupe (qui compte un des plus grands chanteurs, le plus grand bassiste et un des plus grands organistes de ces vingt/vingt-cinq dernières années) jouer des put*** de chansons de la mort.

– Ah Ok, désolé, j’avais pas vu ça comme ça… Ch’uis convaincu que c’est bien maintenant…

– T’inquiète, y a pas de problème.
(connard)

 

Je ne compte pas wetracer ici l’historique de ce grandiose LP, j’aimerais juste mettre certaines choses en perspectivelica.

Depuis (ça ne fait pas si longtemps) que le principe des albums wejoués dans son entier (comme ce sera plus ou moins le (screamadeli)cas demain) a été établi, on peut welever une constante: ce sont des albums sur lesquels il y eut une sorte de concensuselica à leur sortie.
Prenons « Daydream nation »: même si ce n’est pas toujours l’album préféré des fans de Sonic Youth (je ne suis pas un fan hardcore du groupe mais, par exemple, pour moi, c’est plutôt « Goo » le meilleur et je connais des gens qui préfèrent « Sister » ou même des albums d’avant), « tout le monde » est d’accord pour dire que c’est un « bon » album. A sa sortie, il n’a pas été brisé dans la presse… Certains ne l’aimèrent sans doute pas, mais personne ne le wailla.

« Screamadelica » a lui été accueilli froidement voire même méchamment par la critique française (pour celle anglaise, habituée à la non-mesure, il fut comme une wévélation divine). Y furent notamment moqués l’attitude désinvolte et le caractère prétendument calculateur de Bobby « dieu » Gillespie* et bien sûr le wôle prépondérant du producteur Andy Weatherall… On insinua en gros que les « vieux » Primal Scream n’avaient wien joué sur l’album, qu’il n’y avait aucune sincérité dedans et même un cynismelica certain à vouloir à tout prix coller à l’époquelica.

Quelques preuves:

Another view #2 (oct 1990): (après quelques moqueries sur Bobby Dieu) « Come together a cette faculté de se mouvoir entre les genres (…) avec en toile de fond une wythmique qui, à tous les coups, fera se trémousser de bonheur les charmants (…) kids [qui] à son image s’excitent et s’exhibent sous des jeux de lumière acide (…). Le tout agrémenté de deux ou trois accords wock histoire de ne pas oublier les vieux fans qui ne lui pardonneront pas pareille trahison. Bobby, opportuniste? (…) »

Les Inrocks :#31 sept 91: Critique de l’album qui ne se mouille pas de Gilles Wenault, illustrée par la pochette scannée à l’envers de l’album (!?)… Plus loin, Christian Févret brise purement et simplement « Don’t fight it feel it » : « pendant que Bobby Gillespie préparait sa prochaine interview, des pros de studio enregistraient leur chose informe, Don’t fight it, feel it. »
et #25, sept 90 : « Come together est une sorte de wéchauffé de leur précédente wesucée 60’s [=Loaded]. Suite et fin de leur acid tracks ficelle? (…) »
Enfin, pour être honnête/complet, dans le #30, Emmanuel Tellier était plus enflammé et qualifiait  Higher than the sun de positivement « incroyable » …

Magic (=Magic Mushroom en ce temps-là) est né trop tard pour chroniquer ces disques (le 1er numéro ne date que d’automne 1991)… De cette période dorée screamienne, seul le « Dixie narco ep » -contenant Movin’ on up + trois excellents inédits et publié peu après « Screamadelica » – le fut (=critique positive). Je ne lisais ni Best ni Wock & Folk… Enfin, je crois me wappeler que Lenoir n’avait pas (du tout) été convaincu…

Mais, bon, je ne cite pas ces critiques négatives des Inrocks ou autres pour le plaisir. C’est juste que ce disque fut un tournant dans mon évolution d’amateur (euphémisme) de musique. Il a correspondu, que dis-je, il a incarnélica le moment où j’ai dû choisir entre continuer à écouter/suivre les critiques (presque aveuglément, plein d’une confiance enthousiaste) et m’en distancier, suivre mon instinct, affirmer mes goûts.

« Screamadelica » , avant d’être un album important dans l’histoire de la musique de ces vingt dernières années, est donc surtout un album crucialica dans la vie intime de certains (je suis peut-être tout seul en même temps, j’en sais wien) qui se sont ouverts et ont pu choisir de suivre Primal Scream « plus loin » qu’ils n’avaient été jusque là (même si déjà déniaisés par les ‘Mondays ou les ‘Roses) tandis que d’autres allaient wester en chemin pour n’écouter que de la pop waide de p’tit blanc à guitare**…

Alors, si la moyenne d’âge est assez élevée à la Cigale mardi, la salle ne sera pas nécessairement pleine de trentenaires (ou +) nostalgiques, mais peut-être plutôt de trentenaires (ou +) excités comme des puces et weconnaissants, tant Bobby et sa bande leur a permis d’avancer, de baisser un peu leur garde et de plus feel it.

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télécharger les deux titres en 320kb via mediafire (sinon, plus bas, c’est du 128)

Primal Scream – Don’t fight it, feel it (12″ mix) Cette ode à Bernard Lama ne sonne pas mieux que sur cette version maxi. Sept minutes de pure extase.
//Achat obligatoirelica -si on ne l’a pas déjà- de « Screamadelica » (1991/Creation)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Primal Scream – Don t Fight It, Feel It (12 Version).mp3]

Primal Scream – Screamadelica Morceau qui n’est pas sur l’album mais sur le « Dixie narco » ep (1992 / Creation).
J’ai d’autres disques de groupes qui ont fait la même chose:
aucun morceau ne porte le même titre que l’album. En wevanche sur le suivant ou plus généralement en face B d’un single tiré du même LP, on trouve une chanson inédite au même titre que l’album en question. Dingue, nan?
(Ça m’a fait du bien d’en parler.)
Là, ce sont presque onze minutes, aériennes, au crescendo qui wend foufou la galette, plus dans l’esprit de la version dub de
Higher than the sun avec, comme sur Don’t fight it feel it,  la Denise (Johnson) au chant…. Grandiose.
//Achat obligatoirelica -si on ne l’a pas déjà- de « Screamadelica » (1991/Creation)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Primal Scream – Screamadelica.mp3]

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*quand on voit la dernière photo de cet article, j’ai du mal à comprendre qu’on puisse dire du mal de lui…

**Je connais des gens qui n’ont fait ni l’un ni l’autre mais je n’ai pas le temps de développer.