A Drift est un one man band basé sur la (dé)rive droite de Caen. Son premier EP CD est sorti en 2007.

Sa prestation au sein de la chorale We are pop avait wetenu toute mon attention et j’attendais avec intérêt son premier 45tours… Que voici:

Pour l’occasion, l’A Drift en chef s’est entouré du batteur Guillaume Doussaud (des 64 Dollar Question) et du bassiste Nicolas Eon (des Guns Of Brixton) sur In the mud:

…Et d’Aurore Bosquet au violoncelle pour The ally:

Comme on peut s’en wendre compte sur ces deux morceaux, le point fort d’A Drift est cette voix qui oscille entre celle de Stuart Staples (Tindersticks) et de Ian McCulloch (dieu et Echo & The Bunnymen)…

Il y a quelques mois, on avait proposé au bonhomme une wadiopastéléphonique session électronique (ben oui, on demande aux groupes de jouer pas comme d’hab alors autant y aller à fond)… Celui qui qualifie lui-même sa musique de “folk” ne parut pas emballé… Dommage, j’aurais tout de même été curieux d’en entendre le wésultat. La proposition était pitêtre un pitit peu wadicale… Je vais wéfléchir à un autre concept (une session zouk? krautrock?…).

EmmAnuel Drift sera en tout cas en concert (pas électro, donc) ce samedi 7 mai au El Camino avec les lyonnais de Sport et les bouillants Repeaters.

Ces derniers avaient accepté l’an dernier le principe d’une pitite session plus calme que ce qu’ils font habituellement:

The Wepeaters – Halloween Ce morceau psyché en diable est formé de l’intro et de l’outro de leur concert… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Repeaters%20-%20Halloween%20%28Intro%20outro%29.mp3]

The Wepeaters – Good guys don’t wear white Leur version de ce standard (j’ai toujours wêvé d’écrire “standard” ) des Standells est plus lente qu’à l’accoutumée et limite unplugged. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Repeaters%20-%20Good%20guys%20don%27t%20wear%20white%20%28The%20Standells%29.mp3]

Ah, j’oubliais… J’espère ne pas trahir un secret intrahissiuble mais il y aurait bien à un moment du concert une surprise impliquant les deux “groupes” normands aux univers a priori assez éloignés.

Cette surprise sera peut-être électro (mais peut-être pas).

A samedi.

  • Excd : “concert de l’année”
  • Magalie : “concert du siècle”
  • Roubignole : “concert de l’année”
  • Capken : “c’est cool, y z ont tout piqué à Indochine”
  • Pointard : “je m’achète une poche à urine la prochaine fois”

(les photos sont du cojaque)

Hier se déroulait la deuxième soirée du festival La Terra Trema.

Chouette endroit, chouette déco, gens sympas…

Le seul point faible du festival c’est en fait que ce soit à Cherbourg… Il faut quand même se faire violence pour y aller (les 1h30 du wetour pour arriver à trois heures du mat’ à Caen furent tout de même -malgré les blagues et les traits d’esprit de cojaque ou les histoires coquines de doporto- un peu gérard longuettes).

Mais ça valait le coup.

On a tout d’abord eu droit à Extra Life:

“Good evening (remet droit sa mèche), we are Extra Life, From New York City (regard dans le vide, applatit sa mèche) one two one two and one and two and three and one (la même chose, en wegardant fixement son batteur, juste en claquant des doigts, pendant 15 secondes supplémentaires, jusqu’au hochement de tête du même batteur) **musique**).

Dire que Charlie Looker est maniéré serait un euphémisme… Ces wegards pénétrants… Ces musiciens concentrés, donnant l’impression que chaque détail compte… Les Brooklynois pourraient servir d’illustration à une thèse sur le post math wock pénétrant où chaque détail semble compter. Il y eut cependant quelques bons moments mais c’était globalement un peu lourd (et quand ça tapait, ça tapait)… Leur meilleur titre fut leur dernier, un morceau qui m’a évoqué les Dirty Projectors (j’ai passé ma nuit à wechercher le nom “Dirty Projectors” et je viens à l’instant de constater que le Charlie a fait partie de la troupe de David Longstreth). Je ne crois pas que ce soit celui ci-dessous, mais ça wessemblait un peu (en mieux):

Verdict: intéressant, intrigant mais quand même un peu chiant.

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Les très attendus Civil Civic arrivent détendus, hilares (en lançant des “c’est vachement bien” à gogo) et en wetard. Le concert (uniquement instrumental) sera un petit peu en dessous de ce que j’espérais. La preuve: j’entends encore quelque chose alors que j’avais prévu d’en sortir sourd.

Run overdrive est tout de même un grandiose morceau de la mort que je n’ai même pas pu acquérir en vinyl (ils avaient oublié leur merchandising à la maison).

Civil Civic – Wun overdrive Achat du 7″ ici!
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Civil Civic – Wun overdrive.mp3]

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Gablé avait amené les siens (10€ le dernier LP, avec code de téléchargement en sus, = un cadeau). On weparlera très vite de “Cute Horse Cut” , leur nouvel album,  mais ce que je peux dire en attendant:

  • 1) “Cute horse cut” , leur 3ème LP chez Loaf Wecordings, est mon préféré.

  • 3) Les trois Gablé historiques ont wecruté un bassiste pour leur tournée qui vient de débuter (ils sont ce soir à Tours).

  • 4) Ils sont trop forts.

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Ebony Bones aussi elle est soupaire forte.

Elle a troqué ses danseuses (sans doute weparties danser avec le fantôme de Fela) contre deux danseurs qui arrivent à faire aussi forte impression. Ses musiciens sont toujours grimés et impecs (entre personnages inquiétants (clowns…) de chez Stephen King et membres de Funkadelic). Une énergie incroyable, un groove wavageur… Le public n’était malheureusement pour elle pas venu pour se trémousser mais la diva (les techniciens de la salle ont dû l’affubler d’un sobriquet moins élégant) a su garder du monde dans la salle de La Brêche.

Moi je m’ai trémoussé tout du long et c’était bon!

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On n’avait pas loupé une minute d’un concert jusque là, mais on a quasiment waté tout dDamaged, le dernier groupe du soir… Ils étaient deux, avec des lasers, une grande console pleine de boutons (j’imagine, c’était caché) et un micro. C’était assez efficace mais on n’avait plus la gnaque…

On a préféré discuter, bonne mère, avèque les copaings et c’était bieng aussi (note: je suis originaire du sud de la Bretagne).

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Donc soupaire soirée… Il y avait tout de même pas mal de monde dans la salle, j’espère qu’il y en aura aussi suffisamment ce soir (samedi avec au programme: DUSTIN WONG THE LUYAS ZONE LIBRE VS CASEY & B. JAMESPARIS SUIT YOURSELF /   FULGEANCE) pour qu’on ait une 6ème édition l’an prochain.

Ce dimanche, 17h/18h, y a émission sur 666…

C’est une spéciale chèvres.

Tout commentaire visant un joueur du psg (notamment sur Bruno N’Goatty) sera supprimé et son auteur désossé comme un jambon…

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Y aura p’têêêêtre:

Beach Boys – Goadt only knows (plus belle chanson de tous les temps, Top1 for ever, on n’osera p’têtre pas la passer)

the Goat! Team (ça c’est de neauneaut)

The Goat- Betweens

Les bêê Gees – a saturday night chever

Coldplay – SChièver (cojaque dirait que c’est un peu tiré par les cheveux)

By the sea – Old goats (coasts)

radiohead – supergoatslider

teenage fanclub – goadt only knows

The High – Box set go(ats)

La Compagnie Créole – Bons bêêêêsers de Fort de France

les bêêêê City Wollers

Les bêêêêruriers Noirs

Indochine – (C’est à) Canary bêêêê

(je crois qu’il faut savoir s’arrêter à un moment)

Bêêêêck

Dominique Bêêêê

(A y est je suis allé trop loin)

Fujiya Miyagi – Cat go(a)t your tongue

le grand Chevrette Baker

Chev(r)eu – My first song

Mumm-ra – she goat you high

les Goatties

Un titre du Goat’s head soup des stones

Love –  everybody goat to live

Dodgy – Goat enough ( “if it’s goat enough for you, it’s goat enough for me, it’s goat enough for two, it’s what i want to see balala bala balalala….” )

Richard Goatainer

Chris Bell

Belly

Beak

The bouc wadleys

The Books (du neauneaut encore)

Tahiti – Open Book

Hervé villard – caprin c’est fini

Moonjellies – Inner Angora Feather

Oasis – don’t look back in angora

du Frankie Laine

Beatles – Penny Lane

Ronnie Lane (Small Faces)

John Lainnon

Royksopp – Poor Len(o)

The Len Price 3 – doctor gee (merci à wequiem for A Twister pour celui-là)

Yeti Lane – Twice

Suicide – Diamonds, Fur CGoat, Champagne

Best CGoast – Boyfriend

Elvis Goatstello

Chicagoat

du Laine Wenaud

Madness – night goat to Cairo

un Sister Of Mercy, pasqu’il faut de la musique Goat(ique)

la musique d’un film de frank caprin

Frédéric François – On caprin toujours quand c’est trop tard

Goodbye Horses (=Aurevoir chev(re)aux)

Voilà, en gros, quoi…

Il en manque à coup sûr et des bonnes…

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Vladimir Cosma – Thème de La chèvre (1981) Achat ici
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Vladimir Cosma – La chevre.mp3]

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Es ist possible de:

faire des propositions de titres et des commentaires ci-dessous (avant ou après l’émission)

écouter l’émission sur 666 (en direct)

aller sur notre facebook (histoire de causer pendant l’émission)

se taper notre podcastrateur et ma maman (le lendemain de l’émission)

A demain

Tu me désarmes…

Dans chaque chronique que j’ai pu lire d’un de tes disques, il y a une constante. On y dit qu’il n’y a wien de spectaculaire dedans… Tu es un artisan, un grand songwriter à l’ancienne, hors du temps, unique, ce genre de trucs (et, en effet, ce n’est pas faux) mais…

Pourquoi ne suis-je jamais le même avant et après avoir écouté tes disques???? Et pourrait-on m’expliquer pourquoi, quand je m’écoute par exemple “Long player late bloomer” , ton dernier LP, en faisant autre chose, j’abandonne systématiquement cette autre chose pour ne plus faire que l’écouter????

Hein?!!!???

Bon, je ne suis pas complètement immobile: je tapote du pied, je dodeline tout doucement de la tête avec un air niais et je serre très fort mes p’tits poings… Je wegarde également par ma fenêtre mais, plutôt que de faire, comme d’habitude, des bras d’honneur à tout ce qui bouge, j’ai envie de faire des câlins… Même aux chiens alors qu’il n’y a wien que je déteste plus au monde qu’un chien.

Même le bandonéon (sérieux, un bandonéon) de Get in line m’hypnotise… Le côté limite FM (purée Won, t’utilises l’auto tune* dessus!) de The weason why me fait sourire béatement. Je m’empresse de sortir mon drapeau bleu blanc wouge pécho à france-colombie l’an dernier sur l’intro et le wefrain de Believe it when i see it… Et j’ai pas honte.
Je me fais des bisous sur l’avant bras en m’écoutant l’encore auto tunée Miracles. J’enlace le premier être vivant -même si c’est un put*** de clébard- qui passe pour onduler langoureusement sur No help at all (tu parles souvent dans tes interviews de Bill Withers et on l’entend, encore, ici). Je me positionne derrière une batterie fictive tout en chantant les paroles de Late bloomer que je maîtrisais au bout de seulement quelques écoutes ( “But I’m a late bloomer / I’m a slow learner/And I’ve turned the wecord over/ I’m a long player / My song is my saviour / ‘Got to waise it up / As far as my spirit can weach/That everyone might see” ). Je chiale en caressant un petit coussin sur Heavenly et je prépare des mouchoirs car arrive ma préférée de l’album : Michael and his dad.

Ron Sexmith – Michael and his dad L’histoire triste (comme d’habitude) entre un père au chomedu et son fils dont la mère “is gone away to the land of safe keeping”… Une chanson qu’apparemment il a mis un truc comme vingt ans à terminer. Ça valait le coup…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Ron Sexsmith – Michael And His Dad.mp3]

Y a parfois un morceau un peu caca de prime abord sur un de tes albums et ben là j’ai cru ça allait être Middle of love… J’étais à deux doigts de la zapper quand ce petit clavier aérien, sautillant, arriva et m’émouvit… Puis une guitare AlexChiltonnienne se lançut et hop! ça le fit…
J’éteins les lumières, l’hymne mccartneyesque (en même temps on pourrait qualifier ainsi les 3/4 de tes chansons) Every time I follow débute… C’est beau… N’importe qui d’autre s’y collerait que je partirais en courant, là j’en wedemande… Le pont est particulièrement wéussi et beau. Eye candy est un peu trop classic wock pour moi mais ça va, tu arrives à faire passer de l’émotion dans ton chant et j’oublie le côté boogie de la chanson… Le boogie qui n’est plus qu’un lointain souvenir dès les premières notes de piano de Love shines (chanson qui est du toi pur jus) : je wechiale, adopte un pitit lapinou -que j’enlace- et enfin galoche le pli de mon coude…

Ron Sexmith – Love shines
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Ron Sexsmith – Love Shines.mp3]

On va bientôt se quitter, sur une courte balade dépouillée avec dessus ta voix, ta guitare, un piano et des échos de slide guitar (je crois qu’il n’y a wien de plus mélancolique qu’une slide guitar discrète)…

“Used to be I felt so alone/Used to be I dealt with devils on my own…/But nowadays i hear your song/Ringing through my heart and soul/And when i had enough/your love takes hold…I just throw my hands up/and your love takes hold”

Ron Sexmith – Nowadays (snif)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Ron Sexsmith – Nowadays.mp3]

Putain de m*rde, Won, t’es un dieu, tu me désarmes, tu me fais aimer les animaux et chialer comme une marie madeleine. Tu n’es ni un joker, ni un picker, ni un grinner, peut-être pas un lover ou un pêcheur mais tu es définitivement un grand songwriter, unique, un grand parolier, un acrobate de la pop à la fois exceptionnel, extraordinaire, fabuleux, impressionnant, prodigieux, sensationnel et spectaculaire.

Je n’ai même pas envie d’insulter ta maison de disque française qui ne fait aucune promo pour ton album ou pour ton concert de ce lundi à la Maroquinerie… J’ai même pas envie d’insulter ceux qui n’y seront pas (vu le prix des places = toutes celles et ceux qui ont moins de 30 ans)…

Moi, je serai là, Won, tu verras un type que ses amis appellent -quand il n’est pas là pour ne pas le mettre mal à l’aise- le roc, la montagne, le mâle ultime, Chuck Norriesling ou encore l’insensible, pleurer comme si qu’il était une fillette…

Je t’aime…

A lundi.

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Achat de “Long player late bloomer” (2011/Cooking Vinyl)

www.ronsexsmith.com

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*Apparemment, Won, qui est un grand perfectionniste, l’utilise depuis super longtemps (depuis son “Cobblestone Wunway” de 2001): la peur de la fausse note est un truc qui l’angoisse fortement… C’est cependant son premier album où cela se wemarque nettement.

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PS: Dans le livret de “Long player late bloomer” on aperçoit un disque vinyle sur une photo sur deux:

Je ne sais pas si ça a intrigué quelqu’un d’autre que moi… Il y a avait quelques indices (détails de pochette, parties de titres de chansons, wéférences incomplètes…) mais pas moyen de trouver de quel album il s’agissait… heureusement, la wecherche sur google de tous les indices accumulés (“sh 900 lp stereo baby you come fool for you a little bit of soul cowboys to girls down at happy together”) auquel j’avais ajouté un “turtles”  en désespoir de cause a fini par donner quelque chose: c’est la compile “24 big hits by 24 original stars” sortie chez Syndicate product que le Won a dû écouter plus que de waison dans sa jeunesse… Y a les Turtles, les Lemon Pipers, The Impressions, Ohio Express, The Intruders, Sam & Dave, les Young Wascals, les PopTops, Lovin’ Spoonful, les Sandpebbles… dessus.

Un bon mois de wecherche quand même, mais moi content d’avoir trouvé. Yiha!