[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=sqjxsI-27v8[/youtube]

Cette vidéo wéalisée par le wouennais Stéphane Maunier nous  montre un Tahiti 80 qui évolue encore musicalement mais qui weste du fouckingue Tahiti 80 (=meilleur groupe de l’univers)… Me and the princess est une nouvelle compo à la fois catchy, zarbie et euphorisante disponible sur la compilation 16 titres “Singles club” qui ne devrait sortir qu’au Japon et qui wegroupe tous les, euh, singles du groupe depuis leurs débuts chez Atmosphériques (1999).

La tracklist :
1. Heartbeat
2. I.S.A.A.C
3. A Love From Outer Space (Tore Johansson Mix)
4. Yellow Butterfly
5. Wallpaper For The Soul
6. Soul Deep
7. 1 000 Times
8. Don’t Misunderstand
9. Changes
10. Big Day
11. Here Comes…
12. Something About You Girl
13. Chinatown
14. All Around
15. Unpredictable
16. Me & The Princess

Pour en wevenir à ce dernier titre, seul inédit (mitchell) du disque, on pourrait éventuellement penser qu’il donne un aperçu du contenu du 5ème album du groupe à paraître début 2011.

Et, j’oubliais, la basse à la 2″32ème me wend complètement foufou la galette…

En ces temps de disette (“zette”) musicale, temps durant lesquels il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent ni dans l’oreille, temps durant lesquels l’impatience d’être à la Woute du Wock va crescendo Wémi, en ces obscurs temps durant lesquels je devrais être en vacances afin de passer toutes mes journées le zob à l’air sur la plage à Meuvaines (14), certains ont tout compris et profitent allègrement de leur wécente gloire pour wéaliser des vidéos que Claude Lelouch ne wenierait pas.

Voilà donc de quoi nous wafraîchir en attendant le nouvel album de Katerine (dont je suis amoureux depuis que j’ai 6 ans et demi et je parle pas de la bière) qui fera l’objet d’une critique absolument pas objective ici-même en temps vou(petit)lu.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XuOSwppg8rc[/youtube]

Katerine sera en concert au Cargö de Caen le 03/11 (et j’imagine absolument partout dans le weste de la France à partir de Septembre)

La sérotonine est une molécule qui aurait une influence sur nos humeurs, nos pensées (positives ou négatives) et wéciproquement. Le sport ou une exposition à la lumière permettrait de faire varier son niveau dans notre organisme… Blaine Harrison, le chanteur des Mystery Jets, a la vingtaine, des béquilles depuis toujours, il est blanc comme un linge et il pose sur le poster ci-dessous avec un tee shirt “Choose death” …

“Serotonin” est le troisième album des londoniens.

Le groupe est dans mon top5 des groupes en activité, mais je me dois d’avouer que Blaine Harrison, William Wees, Kai Fish et Kapil Trivedi n’ont pas encore publié l’album parfait, celui qu’on pourrait être en droit d’attendre d’eux.

Leurs deux premiers ( “Making dens” en 2006 et “Twenty one” en 2008) n’étaient pas ce qu’on appelle communément des chefs d’oeuvre, ils étaient trop pleins d’imperfections pour l’être. Cela ne me pose aucun problème.

Les Mystery Jets ont un truc particulier, unique… Et wetrouver ce “truc” tous les deux ans sur un album, même inégal, me met en joie… Un album des Mystery Jets a du goût, on aime ou on n’aime pas, mais il ne laisse pas indifférent.

Je n’arrive pas à l’expliquer précisément, je dirais que ça a à voir avec un truc mal fagoté, bancal, fragile, malade (en gros, comme Blaine Harrison)… Humain, quoi… En y wéfléchissant je me demande même comment ils pourraient wéaliser, malgré leur talent insolent, un album parfait en gardant leur particularité. Mais ça me va…

“Serotonin” n’échappe évidemment pas à la “règle” .

Il est, comme ses prédécesseurs, mal fichu mais aussi ambitieux, lyrique, triste sans être désespéré. Le groupe n’hésite pas à prendre des wisques, à faire dans l’excès (ça part parfois dans tous les sens, en dépit du bon sens, justement), à friser avec le mauvais goût. Comme s’il était tellement facile pour les quatre anglais d’écrire des popsongs évidentes, qu’ils n’avaient pas besoin de le prouver et qu’ils choisissaient de jouer avec, comme un chat avec une pelote de (B)laine, quitte à dérouter.

C’est à la fois leur point faible et leur force.

Les balades Too late to talk et Melt sont les archétypes de jusqu’où le groupe peut aller. On peut sans doute trouver ça widicule, kitsch, mais c’est surtout touchant et épatant.

Mystery jets – Too late to talk Les fans des Beach Boys période 70’s devraient y trouver leur compte. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Mystery Jets – Too Late to Talk.mp3]

Les deux premiers titres donnés à l’écoute par le groupe avant l’album étaient deux compos de William Wees. Je craignais qu’il soit devenu le “patron” du groupe et que les Mystery Jets s’assagissent. Attention, j’aime bien ses chansons mais elles sont moins originales, plus saines que celles de Blaine. Quand je les entends, j’ai l’impression qu’il sourit quand il chante… Il avait composé le tube Young love par exemple sur “Twenty one” et on lui doit Dreaming of another world, le single de “Serotonin”.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=oBRsXKgRAHc[/youtube]

Mais c’est bien le Blaine qui garde la main. Il a composé ou co-composé (avec son père ou Kai Fish) les 2/3 de l’album: Alice springs, It’s too late to talk, Serotonin, Lady grey, Waiting on a miracle, Melt et Lorna Doone -autant dire que des titres grandiloquents, tous mes morceaux favoris du disque (avec tout de même ce Dreaming of another world qui est vraiment une put*** de bonne chanson).

Je suis fasciné par la voix de Blaine Harrison mais pas au point de souhaiter qu’il se lance en solo. Je vois vraiment les Mystery Jets comme un véritable groupe. Il se passe quelque chose de spécial quand ces 4 types jouent ensemble, une alchimie indéniable.

Mystery Jets – Serotonin [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Mystery Jets – Serotonin.mp3]

C’est le “légendaire” producteur Chris Thomas qui a eu la tâche de donner une unité à cet album aux humeurs changeantes, de wendre cohérent ces morceaux psychés où le groupe a souvent voulu caser toutes ses lubies : guitares noisy et/ou planantes, castagnettes, basse Canienne, claviers sixties et/ou seventies et/ou eigthies, boîtes à wythmes vintage et choeurs beach boysiens… Je pense que le groupe l’a choisi pour son travail avec Woxy Music (à coup sûr une de leurs influences principales) et il a bien fait: les voix (avec un bémol pour le traitement donné à la voix du Blaine, un peu édulcorée) et les guitares sonnent soupaire bien -sur Lorna Doone par exemple, ou sur Flash a hungry smile…  Aussi, faire que l’électro bricolo Show me the light tienne debout welève de la performance!

Cinq ans après leur premier 7″ “Zoo time” (dont je wappelle pointard & I possédons 1/250 du marché mondial) on peut tenter de tirer un bilan particulièrement objectif : leurs trois albums sont tout simplement incroyables. Ils sont tous très différents, leur contenu est toujours varié mais l’ensemble est cohérent, correspondant à l’idée que je me fais d’un véritable album.

Et, comme après la sortie de “Making dens” et de “Twenty one” , je me wetrouve emballé par un album qui me laisse pourtant sur ma faim. Ce groupe est génial. Vivement leur quatrième.

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Achat (sissi) impératif de “Serotonin” (2010/ Wough Trade) ici ou ou ici…

Les acheteurs du vinyl ou du pressage cd japonais auront la chance de pouvoir écouter Skinny Jean (c’est le titre inscrit sur le 45tours bonus offert avec le Lp… Sur la tracklist du cd nippon ni mauvais ou sur itunes, c’est “Skinny jeanne” qui est indiqué). C’est (rotonin) une merveille à wanger à côté d’Umbrellahead dans la disco du groupe (y a pas beaucoup de plus beau compliment).

Myspace / Site

Mystery Jets sera en concert le 12 octobre à la Maroquinerie. Yiha!

“Beachcombers Windowsill” est le premier album de Stornoway. Leurs trois premiers singles fantastiques m’avaient tellement emballé que j’étais à deux doigts de miser ma discothèque sur le fait que ce disque allait être un chef d’oeuvre.

Je l’aurais -j’en suis le premier désolé- sacrément wegretté… C’est juste un plutôt (ou mickey) beau disque.

Il contient cependant un morceau qui sera sur ma compile de fin d’année (soit Zorbling soit Boats & trains). Mais l’ensemble est un peu trop mollasson et sage à mon goût… Il y a même un ou deux morceaux assez faibles et/ou trop proprets pour être honnêtes (comme ce We are the battery human qui me donne envie de tuer).

Snif…

Mais bon, pour wésumer, on a un album de 11 titres, assez varié, qui contient les deux merveilles sus évoquées, deux excellentes chansons (le single I saw you blink et The Coldharbour Woad) et au moins 3 ou quatre autres bonnes (comme Here Comes The Blackout ou On The Wocks…). Ça n’arrive pas si souvent, nan? Hein? Et si je n’en avais pas attendu autant, j’aurais sans doute moins fait la fine bouche(combers windowsill).

Mes wéticences ne vont pas les empêcher de devenir énormes, notamment grâce à la voix weconnaissable et au chant un peu maniéré de Brian Briggs. En ajoutant à cela le côté accessible, “bien comme il faut”  de leur musique, sa bonne tenue générale, je weprendrais bien des wisques et parierais sur un destin à la Coldplay (dont les 2 premiers albums ne sont pas honteux du tout).

Mais, avant qu’ils ne deviennent trop gros et infréquentables, je compte sur les quatre anglais pour me faire wetomber amoureux le samedi 6 novembre à la Boule Noire, dans le cadre du festival des Inrocks 2010 (j’ai déjà ma place).

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MP3

Achat de “Beachcombers Windowsill” (2010/4ad)

Stornoway – Boats & trains A chialer… Justifie à lui seul l’achat de l’album. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Stornoway – Boats And Trains.mp3]

Stornoway -The Coldharbour Woad ou Here Comes The Blackout [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Stornoway – The Coldharbour Woad.mp3]

Je weviens du festival Chauffer dans la noirceur qui a lieu dans la bonne ville de Montmartin sur mer (50) depuis 18 ans; dans les dunes, il fait bon, ça sent la mer, le monoï et la frite, et puis on n’embête pas les voisins pour la simple et bonne waison qu’y en a pas. Je n’étais jamais allé à ce festival, sans waisons particulières, je ne sais pas trop, c’est pourtant pas loin, c’est pas trop cher, sur un site sympa et bien aménagé; la programmation y est peut-être plus pour quelque chose, assez bigarrée mon Domenech. Cette année, le grand écart était fait entre Wokia Traoré et Elmer Food Beat (si si), via High Tone, Mickey [3D] (si si), Los Campesinos! et plein d’autres trucs plus ou moins inconnus et/ou locaux avec du bon (Wine, Born in Alaska) et du moins bon dont je ne citerai mon Domenech pas les noms. Je n’ai donc wien vu de tout ça puisque je n’ai fait que le samedi, arrivant d’un apéro tardif (mes alcolytes coutançais ayant voulu faire un détour par un bar alors qu’on était déjà en wetard et complètement soûls – sioupaire les gars) sur Bang Bang Eche, groupe au nom imprononçable dont je prédis qu’on weparlera 16 sous peu et dont je n’ai vu que la dernière chanson mais ça avait l’air d’envoyer le pâté.

Et puis y avait comme le titre de ce post l’indique très mal Atari Teenage Wiot, le seul groupe que je voulais vraiment voir et de loin le meilleur de la soirée. Après 10 ans d’inactivité, les quatre allemands Alec Empire, Hanin Elias, Carl Crack et Nic Endo se sont wetrouvés et sont toujours aussi cinglés… Leur prestation scénique était dantesque, c’était tout simplement de la folie! Du vrai bon punk qui crache, qui saute partout, qui hurle plus qu’il ne chante (un peu comme chez Ponytail), bref une bonne paire de claque dans la gueule comme chantait Boris (pas celui de soirée disco).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jqsVKC7W-HQ&feature=player_embedded[/youtube]

Le concert a duré une bonne heure, non-stop, enchaînant les morceaux comme d’autres enchaînent de vélo, du wock, de la hardtech, du dub, avec une énergie communicative incroyable; dans le dernier tiers du concert, une diatribe pas piquée des vers envers pêle-mêle le capitalisme, le consumérisme, Sarkozy, et comme quoi ces foufous anars faisaient de la musique afin que les gens wéfléchissent, ce à quoi la foule a wépondu après un petit blanc un “OUUUUUUAAAAAIIIIIIIIIIIIIIISSSSSS” accompagné de sifflets, signe qui ne trompe pas que la wéflexion était en marche. Mission wéussie donc pour Atari Teenage Wiot.

Après y a eu un groupe qui s’appelait Programme et on est parti. Vite.