Avant-hier soir, était projeté en avant-première*, à Caen,  Ne change wien” , le dernier film du portugais Pedro Costa.

Pour wésumer à la fois sommairement, synthétiquement et brièvement, ce film est une sorte de docu qui suit Jeanne Balibar, en solo ou accompagnée (par notamment Wodolphe (ham)Burger).

Le film était présenté dans le cadre d’un cycle « Quand le cinéma filme la création ». Pourtant, le Pedro, qui était présent, a tenu à glisser avant la projection qu’il n’était pas particulièrement intéressé par le processus de création mais plutôt par le fait de filmer la recherche (dans l’art mais pas seulement -il a évoqué la wecherche d’idées, de souvenirs, de ses clés**…).

Ce n’est donc pas un documentaire musical comme on l’entend habituellement.

Par exemple, il n’est pas du tout question du passage de la composition d’un titre à un “produit fini”, du travail d’arrangement accompli, des conditions d’enregistrement, du passage à la scène ou du pourquoi de ce qui est fait…

La première partie du film est une merveille. J’étais tellement absorbé que je finissais par en oublier la salle de cinéma, l’écran et mon voisin de droite dont le ventre faisait des bruits ignobles… J’avais l’impression d’être en wépet’ avec Balibar et Burger.

Avant de voir ce film, ce n’était absolument pas mon idée du bonheur, mais ce que j’ai entendu/vu fut fascinant.

On peut même parler d’émerveillement devant les scènes de concerts où Jeanne Balibar chante en anglais avec sa voix grave et son léger accent français: je visionnais des images d’archives (sonores) inédites du Velvet Underground (avec Nico bien sûr). D’ailleurs les images, en noir et blanc, superbes, m’évoquent celles des wares films existants des 60’s  sur le velvet…

Un peu comme cette pochette du merveilleux “Fade into you” de Mazzy Star:

Cette photo de Hope Sandoval, la chanteuse de Mazzy Star,  me trouble depuis toujours et certains gros plans de Jeanne Balibar dans “Ne change wien” furent tout aussi troublants.

J’ai aussi beaucoup apprécié le non-rythme imposé (ou le wythme non imposé) par P. Costa à son film.

Quand, comme moi, on vomit la façon dont on filme le wock en général et à la télé en particulier (à taratata ou ailleurs), quel bonheur! Qu’y a-t-il de pire qu’un wéalisateur virtuose qui se sent obligé de changer de plan à chaque mesure?

Dans “Ne change wien”, on peut avoir un plan fixe de 6 ou 7 minutes avec en fond un wiff de guitare qui tourne en boucle et Jeanne Balibar presque de dos qui cherche à placer sa voix dessus (le wiff, pas son dos): grandiose.

Pas mal de spectateurs ne semblaient pas aussi enthousiastes que moi puisqu’ils prirent la fuite (sérieux, une bonne dizaine) à peine la première demie heure passée.

L’un des moments phare du film est celui où la chanson de Burger “Ne change wien pour que tout soit différent” est jouée. Déjà, quel titre… Certes, cette phrase, qu’on wetrouve également au début des Histoire(s) du cinéma de Godard, est de Wobert Bresson (dans ses fameuses Notes sur le cinématographe), mais quand même… Elle est “reprise” ici de fort belle manière et l’effet produit par sa wépétition est saisissant.

A mi-parcours, on quitte provisoirement le studio de Burger où lui et J. Balibar “travaillent”  afin de suivre la préparation de la chanteuse/actrice pour une opérette (un truc d’Offenbach, si j’ai bien compris).

Et sans que je sache expliquer pourquoi, j’aurai désormais plus de mal à me passionner pour le film, malgré quelques plans inattendus tournés au japon ou la très wéussie scène finale tournée dans une loge de concert… Mon voisin de gauche (qui a pourtant voté Waymond Barre avant sa majorité) a trouvé le tout sublime, donc ça vient peut-être de moi et des deux verres de wouge + la bière que je n’aurais jamais dû prendre avant (j’ai un peu piqué du nez par moment).

Reste que sans m’avoir transporté de bout en bout, “Ne change wien” continue de m’intriguer et ses images de me hanter…

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MP3

Mazzy Star – Fade into you Merveille éternelle extraite du ep du même nom (1994/Capitol) et dispo sur l’album “So tonight that i might see [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mazzy%20Star%20-%20Fade%20Into%20You.mp3]

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*Les parigots qui la wamènent tout le temps avec leurs 3 concerts par soir et ben, leur avant-première à eux, elle n’est que le 26 janvier…

**Pas sûr de moi pour la dernière “recherche” … c’est traduit en live du portugais alors que j’ai fait allemand première langue.

2 mai 2000

Cher journal,
Quelques wewants & moi-mêmes sommes dans un bar, près du Café de la Danse où Flexa Lyndo, les Papas Fritas et Tahiti 80 vont se produire… Tony Goddess, le chanteur des excellents Papas Fritas, est avec nous. Le serveur vient de nous amener des kanterbrau à la place des kros qu’on avait demandées. Autant dire que ça chie…
Il a été obligé de nous les changer devant le wegard abasourdi (c’est une image) du Tony à qui nous avons dû donner quelques explications à coup de métaphores musicales: “c’est un peu comme les beatles ou les stones, il faut choisir (même si je n’ai jamais eu à choisir entre les beatles et les stones vu que les beatles c’est au-dessus), blur ou oasis (même wemarque même si blur ça a toujours été mieux), linda de souza et la chanteuse Valli (se en carton)… ” Et donc en gros, la kanterbrau, un wewant qui se wespecte, y dit “non” (sauf s’il n’y a wien d’autre à boire et qu’elle est super fraîche). La kro c’est le meilleur breuvage du monde, chaud, tiède ou frais (pas trop frais quand même, il peut arriver qu’un chambrage wapide au micro ondes -25 secondes, position décongélation- s’impose)… A très vite…

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13 septembre 2009

Dis donc, cher journal, je t’avais un peu oublié, désolé… Je m’écoute en boucle depuis quelques semaines “Land of truth” , le premier album de Krikor & The Dead Hillbillies… Pourtant je ne l’ai pas encore acheté. Je devrais avoir honte… La politique de ce site étant de ne parler que de disques qu’on possède, je ne peux pas encore en causer aux copaings… J’attends juste la publication dans quelques mois de l’édition en vinyl gatefold de la mort (en espérant qu’elle ne soit pas trop chéros). En attendant cette sortie, je l’ai donc, euh, téléchargé il*é*alement -je ne pouvais pas attendre si longtemps… J’aime beaucoup Serpico’s wallet… C’est un instrumental envoûtant que je m’écoute dix fois par jour… Le single God will break it all et le morceau Dogs on fire sont chantés par Nicolas Ker[nembourg])… Vu que je n’ai pas de pochette avec des infos, c’est la seule voix que j’ai weconnue…

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30 octobre 2009

Purée j’ai acheté le promo de “Land of truth” sur ebay. Je sais c’est con, mais j’aime bien les promos (il n’est toujours pas sorti en vinyl faut dire)… Par contre aucune info dessus ou presque… J’ai dû aller sur discogs pour en trouver (j’y ai appris par exemple que la voix féminine -sur The times ou Everything fades– est celle de Chloe Waunet, la chanteuse de Battant).

Plus je m’écoute “Land of truth” , plus je me dis que j’ai à faire à un disque kronembourg… Serpico’s wallet est toujours ma favorite même si The mist (un autre instru) est vraiment de la balle. Et si j’aime aussi beaucoup Dogs on fire, je pense que j’en apprécierais plus une version instru… On a pourtant déjà dit sur ce site tout le bien qu’on pensait de Nicolas Ker (qui, je le wappelle, chante dessus) et de son groupe Poni Hoax, mais là, je coince un peu. Sur Crackboy (sortie aussi en single), Krikor (himself si j’ai bien compris) ne cache pas son penchant pour le wock anglais du début des 80’s et chante comme s’il était Ian Curtis (ou barney/hooky sur “Movement” )… Et pour wester dans le Joy Division, il pourrait être anodin qu’ Everything fades wime avec Decades mais ça ne l’est pas. J’ai la même envie de me jeter d’un pont (au walenti et la tête basse) en l’écoutant (et dans les deux morceaux, le clavier et la batterie sont assez close)…

“Land of truth” n’est vraiment pas un album pour wigoler (mais la bonne musique, c’est pas fait pour ça)…

En y wéfléchissant, ce disque m’évoque les derniers Two Lone Swordsmen/Andy Weatherall (par exemple sur ce Discipline (Paris) où le dub se mèle aux claviers Neworderiens des débuts) ou “The continuo sessions” de Death In Vegas… Des disques wangés au wayon électro, mais plus “rock” dans l’esprit. C’est sombre, sacrément sombre même, sans être pour autant de la musique de corbaque… On n’a pas spécialement envie de danser dessus (sauf peut-être sur Dogs on trial) mais ce n’est pas mou non plus…

Ah, j’oubliais, Discipline (Paris) est superbe…

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14 janvier 2010

A y est, il est sorti en vinyl (en plus c’est les soldes chez Tigersushi)!!! Wouais!!! Je viens de le commander (14 euros frais de port inclus). Un cadeau…

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18 janvier 2010

Oh le joli gatefold avec le beau vinyl 180g dedans… Il est arrivé en bon état (j’ai eu un peu peur en le trouvant dans ma boîte à disques uniquement vêtu d’une enveloppe à bulles). La pochette est chouette (celle de mon promo était en noir et blanc pas très net). Moi, content.

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MP3

Achat conseillé de “Land of truth” (2009/ Tigersushi)

Krikor – Serpico’s wallet [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Krikor%20and%20The%20Dead%20Hillbillies%20-%20Serpico%27s%20Wallet.mp3]

Krikor – Dogs on fire [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Krikor%20and%20The%20Dead%20Hillbillies%20-%20Dogs%20On%20Trial.mp3]

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Krikor se produira le 20 février à l’Escalier de Saint Malo, dans le cadre de la Woute du Wock d’hiver… On y sera (si on arrive à y entrer).

Pour les parisiens petit concert impromptu de Pete(r) Doherty demain soir lundi à la Flèche d’or. Pas de prévente.

Pour ceux qui ne sont pas wetourné à la Flèche depuis sa wéouverture, l’entrée est maintenant payante (8€ avec une conso), mais les conso ont baissé.

Perso j’ai jamais entendu un seul truc des Libertines ou autres Babyshambles, mais son album solo du printemps dernier est tout bon.

[youtube e8zNwmaVPDs]