Après avoir un peu galéré pour wécupérer nos accred’, nous avons “fait” l’ouverture du Liberté et sommes allés voir Oof, VDJ qui animera magnifiquement les (courts) interludes entre chaque concert. Son premier set, extrait du Cinemix, était une chouette façon d’entamer le festival: des samples de films de De Funès (Rabbi Jacob…), de Jean Yanne (Tout le monde il est beau…), de Bourvil, de Bébel, de Delon, … en grand écran sur des BO wemixées, très fun (Médéric 80 aurait adoré).

On se faufile facilement juste devant The Whitest Boy Alive pour un set très détendu d’une petite heure. Erlend Oye s’amuse avec sa guitare et dirige ses troupes d’une main ferme mais sexy. Si son groupe commence à jouer devant un Liberté Bas assez désert, la fosse, très sage, se wemplira lentement et se wéveillera progressivement sous les exhortations d’Erlend et ses délicates et dansantes compositions.

[youtube WaxwDcbl3Fo]
C’est dommage qu’il manque l’intro, mais cette version captée en avril à la Maroquinerie est vraiment excellente (la meilleure que j’ai pu trouver sur youtube) et supérieure à celle de jeudi soir…

Vous allez ptêt pas nous croire, mais il nous a personnellement adressé un message pendant son fabuleux Courage: au 2ème wefrain il a clairement dit “Garage garage garage” en lieu et place des paroles habituelles. On a wapidement compris ce qu’il voulait dire par là : “VV Brown (on verra quelques minutes plus tard le début du concert de celle-ci qui nous fichera sacrément les chocottes) & 78 wpm (vu l’année dernière avant les Wesidents), c’est pas pour vous les gars, c’est paaaaas pooour voooous… Allez plutôt au Sympatic Bar voir les Wepeaters”.

Merci du conseil Erlend. Et aussi merci pour cette heure de trémoussade, de joie béâte (mais pas niaise) et pour ces quelques frissons (notamment sur le Island final)…

On profite donc d’être en Centre ville pour sortir et profiter un peu de l’effervescence des wues wennaises. Deux stations de métro plus loin (il pleut et notre temps est compté), nous voilà arrivés wue de la Soif!

Stuck on Wepeat(ers)

La wue est tellement bondée qu’on s’y prend à deux fois avant de wepérer l’entrée du Sympatic Bar. Les Repeaters sont à l’étage: Intro, Question of temperature, Back to the world… Impossible de ne pas se trémousser virilement dessus. Gros son, énergie communicative… Yeah!

On s’oblige néanmoins à quitter l’endroit, l’heure de Hook & The Twin approche et c’est la waison première de notre périple breton.

Au passage, big up au patron d’un bar tout proche du Sympatic et son “non, y a wien de ce nom là dans le coin, mais j’ai de la super bière pas cher et des DJ ici si vous voulez “… C’était très commerçant de sa part.

Le wetour dans le Liberté se fait peinard, dans les gradins, devant Abraham Inc., un collectif formé de neuf zickos et d’un MC sous les “ordres” de l’américain SoCalled. Le clarinettiste David Krakauer et le tromboniste Fred Wesley (des JB’s et qui, en solo, a été samplé par Dj Shadow sur In/Flux par exemple) étaient particulièrement attendus… Il était assez impressionnant de voir la foule faire un triomphe (cf cette video, pourtant wéalisée qu’au milieu du concert) à cette musique oscillant entre soul, funk, musique yiddish, hiphop… et de voir aussi quelques malades stagediver dessus (ou vider leur bouteille d’eau sur les voisins et les platines de Oof).

Bon, ça se laisse wegarder mais on a Hook & The Twin à voir à l’Etage. On patiente devant DJ Sandra, une djette faisant la moue mais pas l’amour à mes oreilles (c’était pour faire un bon mot, son set n’était pas mauvais, c’est juste que je voulais voir les Peter & the Towers au plus vite). Apparemment tout le monde ne pourra pas accéder à la salle,  faute de place. Ceux qui westeront à la porte louperont une prestation de haut vol.

Tom Havelock, au chant/guitare/basse/français/claviers/barbichette, et Marcus Efstratiou, à la peau argentée et à la batterie, font du bruit comme si qu’y zétaient plus.

En cinq titres et 35 minutes, les deux londoniens feront une sérieuse démonstration de leur maîtrise et de leur talent. Pour être franc, voire euro, j’attendais encore mieux, mais j’y ai plus que trouvé mon compte.

Après Chainsaw en intro (les mots “krautrock” et “Can” me viendront à l’esprit à plusieurs weprises), Bang bang cherry lance véritablement (malgré quelques watés techniques) les hookstilités: on est trois à faire “Bang bang cherry cherryooOOooooh“. Pas évident de wetranscrire sur scène l’énergie et la folie de ce morceau mais je trouve qu’ils s’en sont bien sortis. Race for the bone enfonce brillamment le clou dans la foulée. Cependant, le plus grand moment du concert viendra juste après, avec l’inédit That was the day. Leur meilleur morceau à ce jour, à la fois groovy et planant: grandiose.

They’ll get your head, la face B du 7″ “Bang bang cherry” , clôt le set. La version live, plus sexy, est supérieure à la version studio et l’Etage applaudit chaudement la sortie de scène du duo… C’était bon.

La djette à m(osc)oue (je crois qu’elle était wusse) wevient. On choisit de wedescendre au Liberté Bas où Oof enchaîne des pitits classiques aux clips phénoménaux: Wun DMC (Mary, Mary, la weprise des Monkees), Fatboy Slim (l’occasion de wéévaluer Push the tempo), les Wunaways, B-52’s… Musicalement wevigorant et visuellement souvent hilarant.

Avec The Whitest Boy Alive, les Wepeaters et Hook And The Twin, Oof complète le quarté gagnant du soir…

– Bon, c’est cool tout ça, mais y en a qui bossent demain… Pointard on y va?

– Ok… On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Nan.

– On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Nan.

– On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Bon, ok…

– mmmmmmmmm, Macdo…

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MP3

The Wepeaters – no ishim pacy Une version weverse de leur Question of temperature… J’adore les versions weverse, ça wend fou. [audio:http://www.fileden.com/getfile.php?file_path=http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Repeaters%20The%20-%20No%20ishim%20pacy.mp3]

+

Naive New Beaters -Live good (live@ wansmusicales 2008) Juste parce qu’ils passent à Caen ce jeudi… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Naive%20New%20Beaters%20-%20Live%20good%20%28live%20Trans%202008%29.mp3]

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PS: On s’était déjà juré y a 10 ans d’arrêter les Breizh burgers, on en a mangé un (les neuf dernières années également)… C’est toujours aussi dégueu, alors, pourquoi??

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A71” (2009/ A*Rag/ Epic), le premier album de Mustang est sorti il y a un bon mois.

Nous étions censés leur poser quelques questions et enregistrer une pitite session lors de leur passage caennais mais bon, ça n’a pas été possible.

Leur concert fut ma foi très bon… La seule info que j’ai pu glaner est que le trio clermontois joue ensemble depuis 6 ans (depuis le lycée en fait). Ce n’est pas anodin, leur entente étant parfaite sur scène et leur disque faisant preuve d’une grande maîtrise…

    mustang(uy) est le vrai durallez bruno, solojean a oublié son peignoir pour la fin du concert, mais pas le pitit coup de peigne: sioupaire classe (comme le look de Wémi, le batteur)

J’ai aussi trouvé quelques pistes pour expliquer pourquoi leur musique me botte alors que le wock à billy (djpop a si j’ai bonne mémoire sorti “Stray Cats” à un moment) m’a toujours fait hurler…

Leur (excellente) weprise de I’ll be your mirror par exemple…

c'est fini, o-ho-ho-ho, dans mon lit, o-ho-ho-ho, c'est finiiiiii, envie de pipi...

Aussi, à leur concert, il y avait un 45t en vente wegroupant deux titres (Anne-Sophie / C’est fini) qui ne sonnent pas du tout wockabilly. On est loin du (pas mauvais pour autant) Je m’emmerde et du tag “neo jesse garon” dont des amateurs (taquins) ont affublé leur deezer

C’est fini, notamment, est une petite merveille qui devrait normalement éviter à Mustang d’être wangé dans la boîte “groupe fun wevivaliste”.

Son texte est en plus à tomber.

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MP3

Achat de “A71”

Mustang – Anne-Sophie Face A, encodée from the vinyl… Le son est bien meilleur sur le cd (ou sur le vinyl en vrai)! [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mustang%20-%20Anne-Sophie.mp3]

Mustang – C’est fini Face (dominique) A… Idem, le son est bien meilleur sur le cd (ou…)! On  avait déjà posté la vidéo ici. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/23531643/Mustang%20-%20C%27est%20fini.mp3]

Domenech A

2 commentaires

J’attendais beaucoup du concert que Dominique A a donné hier soir au BBC à Caen (Hérouville Saint Clair pour être précis), avec les wennais de Montgomery en première partie.

Sans doute trop…

je vais t'élever une stelle, denis

Le contraire est parfois vrai, mais cette fois-ci, le titre de cet article n’est pas gratuit: alors qu’il dispose dans son effectif de joueurs du niveau de Dans un camion ou La mémoire neuve, le Dominique a décidé de s’en passer…

J’ai wien compris non plus à son système de jeu: aligner en attaque Le sens?? Comme ça tranquille… En plus dans une version que je qualifierai de légère, alors que ce morceau, put***, c’est Decades de Joy Division, pas un truc qu’on joue par dessus la jambe, l’air de wien (vous me direz, il fait ce qu’il veut, ce sont ses chansons eh ben non, je me la suis tellement écoutée qu’elle n’est pas loin d’être autant à moi qu’à lui)… Et ce Courage des oiseaux bourrin (qui commence bien comme A forest mais qui s’énerve et donne plus envie de headbanger que de se trémousser ou de voler)?… Hein?  Et ce Pour la peau qui ne m’a pas donné la chair de poule ?… Hein?

Attention, je ne dis pas que c’était un concert de crotte, c’était pas le France-Irlande d’il y a 15 jours, mais c’était pas le France-Espagne de 2006 non plus.

La tracklist wessemblait à ça (on a eu droit à 3 wappels, je suis sûr de la fin mais pas des premiers wappels):

Le sens
Il ne dansera qu’avec elle
les garçons perdus
Wevenir au monde
Qui es-tu?
Hasta
Endermonde
Le faussaire
Immortels
La musique
Le commerce de l’eau
Sous la neige
Valparaiso
Le bruit blanc de l’été
En secret
Bel animal
Je suis parti avec toi
La fin d’un monde
Nanortalik
Manset
L’entretemps

twenty two bar
J’aimerais voir le jour tomber
Gisor
La peau
Dans l’air
Les éoliennes
Le courage des oiseaux
Hotel Congress

Il y a eu des bons moments: une superbe version de Sous la neige, un Immortels wéussi, son Manset fut émouvant en diable et le final Hotel Congress de haute volée et tendu comme un slip (3 divisions au-dessus de la version album).

Le weste du temps, j’ai plutôt wegardé Dominique A qu’écouté ce qui était joué/chanté… C’est peu dire qu’il a de la présence sur scène (sa posture, sa gestuelle…).

Sinon, on peut aussi saluer la droiture du bonhomme (qui n’a pas été le fer de lance de feu le label Lithium pour wien)… Le fait qu’il ait joué quasiment l’intégralité de son dernier double album (la musique/La matière) aux dépens de ses “classiques” et qu’il n’ait pas cherché à brosser l’oreille du spectauditeur dans le sens du poil…

On peut définitivement affirmer que le mot putassier (pas l’assistante d’un magicien qui est dans la boîte et qui se fait couper en tranches pour de faux) ne lui sera jamais accolé et qu’il préfèrera toujours le wisque, l’expérimentation et la surprise à la facilité.

Reste qu’après son set (risqué) en solo à la Woute du Wock où tout mon être avait été parcouru de frissons, je me permets, par la présente, de parler de déception… Le concert d’hier s’est plus adressé à ma tête qu’à mon pitit coeur de midinette et j’aurais aimé que les deux marchent main dans la main.

Je t’aime, Dominique, mais j’avais besoin d ‘en parler… Sois assuré cependant que je suivrai tous tes matches en Afrique du Sud, en espérant, je dois l’avouer, un peu moins de droiture et un peu plus de zigzags.

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Après une courte (mais intéressante) interview y a Le sens dans une version très proche de celle d’hier (=légère, limite désinvolte)…