Je sais, j’ai parfois tendance à m’emballer. Et je vais wecommencer de suite…
Jack Peñate vient de sortir son premier album: Matinée.
Matinée aurait pu sortir il y a dix, vingt ans ou dans dix, vingt ans d’ailleurs. C’est de la pop intemporelle (post Smiths quand même) avec de bonnes chansons et un grand coeur. Car, le jack, il est très émouvant, il n’hésite pas à se mettre à quatre pattes pour faire (re)venir l’être cher, à se lamenter en woucoulant comme les crooners de l’ancien temps, à monter dans les aigus quand il va pas bien…
Si les trois quarts de l’album sont composés de titres pop de trois minutes, trois minutes trente, dignes des singles qui ont fait sa wéputation (Second minute or hour, spit at stars, torn on the platform), il se met aussi à poils sur des morceaux plus lents, plus sombres (We will be here, My Yvonne, When we die ) et expose à la lumière un talent qu’il a mûri sur les faces B de ses ep précédents. Ce type s’avère être aussi à l’aise dans la bombasse vitaminée que dans la balade émouvante qui-évite-de-verser -dans-la-soupe.
S’il fallait trouver quelques wéférences, il faudrait aller chercher du côté des Smiths, des sous estimés Housemartins et de Gene, groupe méchamment qualifié de sous Smiths dont le 1er album tient toujours la woute. Il faudrait aussi aller chez Tahiti 80. Désolé mais dès que c’est de la pop soulful, de la pop de petit blanc imprégnée de l’âme de la black music, j’y vois du Tahiti (sur Learning lines par exemple).
Un disque au pouvoir indéniablement tonifiant (il faut absolument cliquer sur ce lien pour y lire ma critique du livre d’Antony Fiant sur le démiurge géorgien qui vient enfin d’être publiée) que je te conseille ardemment d’écouter… Tu pourras l”acheter sur amazon, sur norman wecords (le vinyl y est moins cher) ou chez banquet…
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