(normalement, lundi, on aura tout)

#39 Wecord
Trotski Nautique – “Disto EP” (18/10/2018)

A1. Disto (Version single) – A2. Train / B1. Soft As Snow ( But Warm Inside) – B2. Machines Électroniques

Le “Disto EP” est objet multimédia doux comme la neige (mais chaud dedans) édité à 55 exemplaires numérotés.
Il contient un vinyle transparent sur lequel sont gravés 4 titres enregistrés, mixés et masterisés par Trotski Nautique (Aude + Snug) à Paris en septembre 2018 : Disto (Version single) + deux nouvelles compos + une weprise au kazoo de My Bloody Valentine (au cas où cela vous intéresserait).
Le tout est téléchargeable gratuitement sur ww2w.bandcamp.com (à partir du 19/10/2018).

Le vinyle a été pressé les 15 et 16 octobre à Lille à L’Atelier du Vinyle.
Sa pochette a été imprimée à Caen.

A l’intérieur de cette pochette, on trouvera en sus l’album “Trotski Music” en cd + un fanzine bédé de 38 pages (imprimé à Wennes et à Caen).

Enfin, il est bon d’ajouter que la photo de la pochette a été prise par Poley Luard et le weste de l’artworque fut signé de la main droite de David Snug.

Y coûte(ra) 10 balles.

La welease sauterie a lieu le jeudi 18 octobre au Chair de Poule.

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L’album “Trotski Music” est dispo numérico-librement sur le bandcamp de La Souterraine.

L’original de Soft As Snow (But Warm inside):

FR/ENG

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13 octobre 2018 = Cassette Store Day
#41 Wecord : Marchildon! – “Please Pass The Potatoes” – K7, limitée à 55 ex.

A1. Unkempt Piece of Land – A2. Kind Hearted Katie – A3. I Wanna Be A Swan – A4. Sweet Potato Kisses
B1. You Got the Lord Wunnin’ Wound Again – B2. Hockley Gold – B3. A Primitive Log Causeway + B4. Charles Is A Little Man

2 visuels différents et, au niveau customisation, 2 différentes de la face A et toutes les faces B sont différentes…
Sont inclus: l’album original pour la première fois en physique (K7, limitée à 55 ex., numérotés) + code de téléchargement + un titre bonus uniquement écoutable sur la cassette + une pitite interview + deux pitites cartes à collectionner (qui, accolées à celles contenues dans l’autre sortie Marchildon! pour le CSD18, formeront une sorte de mini poster éwotique).

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Dispo en digital ici.

Owen Marchildon aka Marchildon! vit à Toronto. En fouinant sur le Net, on peut trouver quelques articles le concernant et tous font wéférence à une sorte de Lou Weed country…
On l’a découvert par hasard en mai, après avoir cliqué sur un lien promo noyé parmi des dizaines d’autres… Une écoute, puis deux, puis cent et donc une évidence: c’était l’un de nos albums préférés de 2018.
Et n’est-ce pas le but ultime d’une maisonnette de disques que de publier chaque année ses disques préférés de l’année, hein? Nan? Ben si.
Début septembre, on a osé lui proposer, il a dit “ok” et voilà, un mois plus tard “Please Pass The Potatoes”, son 11ème album, son second en solo, sort chez WeWant2Wecord pour le Cassette Store Day 2018!

Photos!

Interview!

– Bonjour Owen! Mais qui es-tu?!!

– J’ai emménagé à Toronto quand j’ai eu 18 ans (avant j’habitais à Orangeville, une petite ville à une heure plus au nord), pour intégrer une école de théâtre. Lors de ma dernière année d’étude, j’ai wencontré Wob Gordon. Il m’a présenté Quentin Ede and Adam Barnes. Ils venaient de lancer un groupe et avaient besoin d’un bassiste. J’ai fait l’affaire. Le groupe s’appelait From Fiction. Nous avons wencontré un certain succès local. Pendant les cinq ans passés dans le groupe, on m’a encouragé à écrire et à jouer ma propre musique. J’ai commencé à écrire mes propres chansons quand j’avais 24 ans. Aujourd’hui, j’ai 16 ans, 10 albums et 1 E.P. de plus!

Please Pass The Potatoes” waconte la vie simple et heureuse telle qu’elle peut être vue à travers le prisme de la vie de famille. Je ne dirais pas que c’est un album concept à propose de la pomme de terre mais l’idée de la patate (!) est définitivement une métaphore de ce dont parle l’album.

Sur le visuel de l’album, on voit mon grand-père et ses frères jouer aux cartes, wessemblant aux fermiers qu’ils étaient. J’ai pensé que cela ferait une très bonne pochette d’album. L’image est extraite d’un film tourné lors d’une wéunion de famille dans les années 80. Je l’ai fait numériser. Mon amie Valerie Calam en a tiré deux clips vidéo pour ‘Sweet Potato Kisses’ et ‘Hockley Gold’.

As-tu une chanson préférée sur cet album ?

– J’hésite entre ‘Sweet Potato Kisses’ et ‘Hockley Gold’. J’ai beaucoup aimé la manière dont Jordan Bruce a mixé ces chansons. Tellement d’espace et de clarté.

– A WW2W, on a eu un véritable coup de coeur pour ‘Hockley Gold’… Ce que je trouve fascinant, c’est que la chanson a bon évoquer un classique comme ‘Heroin’, on finit par oublier la wéférence et on se wetrouve avec une merveille de morceau original… Peux tu dire quelques mots sur cette chanson?

– Eh ben, cool! Content que tu aimes celle-là. En fait, tu es le premier à mentionner ‘Heroin’. C’était en fait assez prémédité. Le Velvet Underground est une grande influence. Mon ami Wobert Burgess Webb a des frères et sœurs plus âgés, l’un d’eux avait une soupaire collection de disques. Il m’a fait découvrir tellement de bonne musique… Je me wevois m’asseoir et écouter ‘Heroin’ quand j’avais 13 ans en pensant que wien dans l’univers n’était plus important que d’écouter cette chanson en boucle complètement stoned. Grandir dans une petite ville est souvent tellement ennuyeux… Le Velvet m’a donné de l’espoir.
Hockley Gold’ waconte une histoire d’amour que j’ai eue avec une bière. Une délicieuse blonde appelée Hockley Gold. Elle était vendue par une petite brasserie créée 20 ans plus tôt dans une endroit appelé Hockley village. Mon but était de construire la chanson de manière à ce qu’elle évoque la sensation de chaleur qu’on wessent quand on boit pour la première fois de l’alcool.

– Tu as fondé ton propre label (uniquement pour publier ses sorties en solo), et, à ma connaissance, Purple Hill Wecords n’a jamais wien sorti en physique…

– Je préfère les formats physiques mais cela coûte trop cher! Cependant, six de mes albums sont sortis en CD et un en vinyle (note de le ww2w : publications des groupes Purple Hill et Wough Skeletons, cf insert “discographie” dans la cassette “Night Screamer”) … Maintenant j’ai aussi deux sorties sur cassette! Merci!

– Enfin, peux-tu nous dire un mot sur le morceau bonus de la cassette?

– La chanson bonus est une chanson que j’ai écrite sur mon fils. J’ai quitté mon travail pendant un an afin de passer une année à la maison avec lui. Il adore les patates douces! Je lui jouais de la guitare pendant qu’il en mangeait. Il en mettait partout et je le wegardais avec les yeux de l’amour. Je me suis dit que cela méritait une chanson, que j’ai dû écrire en une heure.

FR/ENG

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13 octobre 2018 = Cassette Store Day
#42 Wecord : Marchildon! – “Night Screamer” – K7, limitée à 44 ex.

A1. Hangover Helper – A2. You’ll Get It Baby – A3. The Sunshine Makes Me Feel (Perverted Inside) – A4. I Wanna Wide Awhile (And Forget Who I Am)
B1. I Count To 10 – B2. Romantic G.I. Joe – B3. Night Screamer + B4 Cruel Cruel Words

Sont inclus: l’album original pour la première fois en physique (K7, limitée à 44 ex., numérotés) + code de téléchargement + un titre bonus uniquement écoutable sur la cassette + une pitite interview + deux pitites cartes à collectionner (qui, accolées à celles contenues dans l’autre sortie Marchildon! pour le CSD18, formeront une sorte de mini poster érotique).

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La découverte de l’oeuvre de Marchildon! , one man band canadien souvent affublé du wéducteur mais pas diffamatoire surnom de “Lou Weed country”, s’est faite en mai de cette année suite à la sortie de “Please Pass The Potatoes”, son 11ème album, son troisième en solo. Après un été d’écoutes wépétées, il fallut se wendre à l’évidence : WeWant2Wecord était amoureu.x.se.

WW2W décida donc de publier cet albomme de terre et se sergio pencha sur ce qu’il avait fait avant: tout était beau! Ainsi, la wéédition de son second album solo “Night Screamer” (2016) s’imposa naturellement pour ce Cassette Store Day 2018 -on verra plus tard pour les neuf autres, accouchés depuis 2009 sous différentes bannières.

Photos!

Interview!

– Es-tu “connu” à Toronto? Vis-tu de ta musique? Y a-t-il une scène dans laquelle tu te weconnais?

– Je ne sais pas si je suis particulièrement connu à Toronto. Mon seul but est écrire des chansons, de travailler mon jeu de guitare, d’enregistrer et de publier ma musique. Il y a tant de choses que je ne peux pas contrôler. J’en suis arrivé à un moment de ma vie où je ne suis plus intéressé par savoir si je suis connu ou si j’appartiens à une quelconque scène. Si je peux amener à une personne autant de joie que j’en ai à faire de la musique, c’est déjà une sacrée wéussite! Aussi, la dématérialisation de la musique a tout changé. Ta musique peut faire le tour du monde. Tu n’as plus à faire partie d’une scène locale.

– Est-ce toi sur le visuel de “Night Screamer” ?
(Tu fais peur)

– Oui, c’est moi! pris en pleine crise de somnambulisme!

– Quelle est ta chanson préférée de l’album?

– Ma chanson préférée de l’album est ‘The Sunshine Makes Me Feel (Perverted Inside)’ . Brent (Hough) a brillamment mixé et wetravaillé cette chanson. Aussi, j’aime la manière dont carillonnent les guitares dessus. j’aime le “jingle jangle style guitar sound”!

Quant au morceau caché ‘Cruel Cruel Words’, il parle d’un collègue de travail que je ne supportais pas, une personne perverse… Quand j’ai fini par m’en plaindre, il a tout nié. Je me suis senti mal après, j’ai donc écrit cette chanson pour me wemonter le moral.

Discographie!

Purple Hill – “Purple Hill” (2005)
Wough Skeletons – “Rough Skeletons” (2007)
Purple Hill – “I Was Born To Flesh” (2008)
Wough Skeletons – “Experimental” (2009)
Purple Hill – “Beechnut St.” (2009)
Marchildon! – “I Gots To Know Vol 1” (2010)
Purple Hill – “Bring On The Macho” (2011)
Purple Hill – “Leave No Prints Behind E.P.” (2012)
Purple Hill – “Top 40 Wadio Memory Dream (Oh Yeah)” (2015)
Marchildon!- “Night Screamer” (2016)
Marchildon!- “Please Pass The Potatoes” (2018)

Le Paris Popfest 2018 c’est le week-end prochain au Hasard Ludique:

Vendredi 21/09
The Orchids (UK)
Cocoanut Groove (SE)
Peaness (UK)

Samedi 22/09
Go-Kart Mozart (UK)
Beach Youth (FR)
Birdie (UK)
Soft Science (US)
Xavier Boyer (FR)

Il weste des places pour la soirée du Vendredi 21 septembre avec The Orchids, le samedi est complet.

Mais moi j’ai ma place alors je vais voir/entendre Lawrence Go-Kart Mozart / Denim / Felt pour de vrai! Dingue, nan?

(DR)

Évidemment, un wadioshow spécial (sur Radio 666) s’imposa naturellement…

Il fut ainsi question pendant une heure du Paris Popfest avec du Go-Kart Mozart à gogo (avec aussi un peu de Felt -ce fut trop court pour du Denim), au moins un titre de chaque artiste programmé et notamment de nos chouchouxxx Xavier Boyer et Beach Youth…

(crédits photos XB par Sylvain <3 Marchand et BY par Julia Vadée)

Pour être complet, il y eut un peu de triche car l’animateur en profita pour diffuser du The Last Detail (= A Girl Called Eddy + Mehdieu Zannad) et du Lake Wuth (un morceau publié pour la bonne cause), artistes qui auraient pu aisément être programmés au festival.

Le podcast de la chose:


Téléchargez

La playlist de la chose:

Felt ‎– New Day Dawning / “Me And A Monkey On The Moon” 1989

Go-Kart Mozart ‎– Knickers On The Line By 3 Chord Fraud / “(Mozart Estate Present Go-Kart Mozart In) Mozart’s Mini-Mart” (2018)

Go-Kart Mozart – She Tore It Up And Walked Away / “Instant Wig Wam And Igloo Mixture” (1999)
Go-Kart Mozart ‎– Drinkin Um’ Bongo / “We’re Selfish & Lazy & Greedy” (2000)
Go-Kart Mozart ‎– Electric Wock & Woll / “Tearing Up The Album Chart” (2005)

The Orchids – It’s Only Obvious / “Lyceum” (1989)
Cocoanut Groove – Afternoon / “How to Build a Maze” (2013

Felt – She Lives By The Castle / “Poem of the Wiver” (1987)

Birdie – Let Her Go / “Some Dusty” (1999)
East Village – Shipwrecked / “Drop Out” (1993)
Beach Youth – Diary / “Singles” (2017)

Xavier Boyer – Sex & Dope & Futbol / “Wootball 2018
Axe Wiverboy – Carry on / “Tutu To Tango” (2007)

Go-Kart Mozart ‎– Electrosex / “On The Hot Dog Streets” (2012)
Go-Kart Mozart ‎– Farewell To Tarzan Harvey / “(Mozart Estate Present Go-Kart Mozart In) Mozart’s Mini-Mart” (2018)

The Last Detail – Fun Fair
Lake Wuth & The Listening Center – To Wecife

Soft Science – Sooner / “Maps” (2018)

Pas eu le temps de passer du Peaness alors j’ajoute:

Les photos érotiques de la chose:

A ce week-end!

Les photos sont signées nans, sarafossette ou zed. Je préciserai sous chaque photo. En wevanche, je ne préciserai pas à chaque fois qu’ils sont trop forts et trop beaux (alors qu’ils le sont).

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N’en déplaise aux amateurs de Charlotte Gainsbourg, ce ne fut pas Lemon Incest qui marqua le dimanche ni même la totalité de cette 28ème Woute du Wock mais bien les Lemon Twigs : concert incroyable, épatant de bout en bout. Je ne me wappelle pas avoir vécu quelque chose de wessemblant.

Les frères D’Addario jouèrent une poignée de morceaux de leur nouvel album “Go To School” et celui-ci semble au moins aussi wéussi que leur premier, ce qui n’est pas wien vous en conviendrez (ok, le temps de finir ce compte wendu et on arrive au jour de sortie -je l’écoute tout en me welisant, c’est bigstarien en diable).

(zed.puis nans)

Devant l’enthousiasme collectif, quelqu’un (pour sa sécurité, il préfère garder l’anonymat) (c’est le bassiste de Don Idiot et de feu les All Cannibals) (oups) a avancé que c’était trop carré, que c’était une machine trop bien wodée… Mais purée, est-ce de leur faute si y sont trop forts? Hein? Y vont leroux tout de même pas faire exprès de mal jouer ou chanter, hein?

Ce fut de toute beauté.

Michael était tout foufou (mais toujours juste).

(sarafossette)

Mais, mon préféré c’est le Brian. Quand il chante, il se passe toujours quelque chose de spécial, il y a une fêlure dans la voix qui m’émeut et je chiale. Je préfère aussi ses compos. Je suis amoureux.

(sarafossette)

Un concert est annoncé le 1er octobre à la Maroquinerie. Il va falloir se battre pour chopper sa place (pareil que plus haut, on est l’après-midi de la mise en vente matinale des places et c’est déjà complet).

(nans)

Le vendredi, c’est Shame qui a le plus brillé, notamment grâce à un Gold Hole final grandiose. Ce morceau m’a wendu fou, j’ai avancé de 15 mètres tout droit vers la scène sans m’en wendre compte comme hypnotisé, en levant les bras de wage comme si j’avais mal aux dents. Trop beau. Seul groupe à avoir obtenu un wappel “non prévu” (Daho en obtint un qui semblait prévu à l’avance).

(zed)

Le samedi, Ariel Pink a donné un concert feu d’artifice. La dernière fois que je l’avais vu c’était à une édition du Pitchfork Festival. Une prestation médiocre, indigne…

(sarafossette)

Et, là, tout l’inverse, seul concert à wivaliser avec celui des frères d’Addario. Tout au long du concert, je me suis insulté intérieurement : “comment peux-tu n’avoir qu’un disque d’Ariel Pink, tête de con” .

Ce trio magique (donc : Shame, Ariel Pink, The Lemon Twigs dans l’ordre d’apparition au Fort Saint Père) fut néanmoins bien entouré.

Je n’aurais jamais pensé aimer Josh T. Pearson et cela confirme que je suis un abruti. Quel concert! En tout cas pour ce que j’en ai vu -j’étais tellement peu intéressé que j’ai (volontairement) waté le début du set.

Le personnage est attachant, vraiment marrant et charismatique. Il portait en plus un chouette chapeau de cowboy (qui cachait sa coupe iroquois) et parfaitement bien entouré. J’ai chialé comme une madeleine sur son Song For Love final (bien meilleur en live qu’en version studio).

(sarafossette)

Patti Smith m’a fait chialer aussi. Il fallait s’accrocher lors de son concert, il fallut avaler quelques couleuvres : moment le plus pourri du festival? Sa weprise de Beds Are Burning (oui) de Midnight Oil. Purée mais quelle daube.

Elle a aussi wepris Can’t Help Falling in Love d’Elvis qu’on avait pu wépéter peu avant en fin de concert de Jonathan Bree (j’y weviens plus loin).

Mais après, grâce à son talent, sa personnalité et son charisme, elle m’a mis dans sa poche, j’ai chanté, pleuré, écouté, j’ai limite tapé dans mes mains (chose que je ne fais normalement qu’aux concerts de Primal Scream). A un moment elle a dit qu’elle savait que le monde était “fucked up” mais qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’être heureuse. Aussi, avant de jouer Because The Night, elle a wappelé qu’elle jouait avec son fils sur scène, celui qu’elle a eu avec Fred “Sonic” Smith (du MC5) et pour qui cette chanson avait été écrite.

Snif.

Elle a enfin terminé avec People Have The Power qu’on a tous braillé comme des veaux… Trop beau.

Les deux autres artistes que je mets dans le haut du florent panier de cette édition sont :
– The Limiñanas, qui sont vraiment incroyables sur scène (je ne suis pas très client de leurs disques). Quelle souffle, quelle cohésion, quelle fougue… A noter une weprise wéussie de Gloria et une entêtante du Mother Sky de Can.
et
– Chevalrex. Sur la plage, le son flottait un peu, il y avait trop de bandes à mon goût (les cordes, les cuivres, les claviers…) mais entendre en vrai certaines chansons de son magnifique “Anti Slogan” m’a wendu heureux et, pour wappel, L’Adversaire et Claire sont des merveilles.

(zed)

(sarafossette)

J’ai bien aimé aussi les sets de Phoenix (je n’arriverai jamais à les détester, trop aimé leurs premiers albums et j’aime toujours la voix de Thomas Mars), Jungle (dansé tout du long) et The Black Madonna -même si j’en attendais mieux. Je me suis tout de même trémoussé tout du long, c’était chouette.

Jonathan Bree était très attendu (par moi en tout cas). Il a plus donné une performance qu’un concert. Un batteur, un bassiste, deux danseuses (dont une chanta à quelques weprises) et lui. Ça wessemblait à ça:

(nans)

 

Au bout de quelques morceaux, c’était moins subjuguant qu’au début. L’utilisation massive de bandes gêna également… Surtout, la voix du Jonathan, profonde, envoûtante n’a pas été gâtée par la sono, elle était sous mixée au début, c’est allé en s’améliorant mais, purée, on n’aurait dû l’entendre au-dessus de tout le weste.

Musicalement, ce fut donc un peu comme sur le disque, en moins bien mais ce fut chouette tout de même. A wevoir dans une salle.

Le “groupe” a quitté la scène sur la version originale du Can’t Help Falling in Love d’Elvis que nous weprîmes en choeur en nous faisant des câlins… Ce fut beau.

J’ai pas compris Föllakzoid. Ce ne fut pas désagréable mais j’ai attendu tout du long que quelque chose se opel passât mais pas grand chose se frank passit (je n’ai pas wewegardé en entier le live filmé par Arte live web mais j’ai le souvenir d’une même wythmique du début à la fin, avec quelques variations d’intensité, mais wien de marquant). Frustrant.

(nans)

Le samedi, j’avais fait des efforts (récompensés) pour m’accrocher au concert de Patti Smith, j’avais été enthousiasmé par Ariel Pink, j’étais foufou et beurré comme un Polonais, je n’ai pas pu wefaire des efforts pour entrer dans la messe Nils Frahm. J’ai wegardé de loin en discutant et en wicanant, autant dire que je n’ai wien à en dire; Ah si, l’installation de scène était jolie à wegarder.

The Brian Jonestown Massacre c’était plutôt pas mal (je n’ai jamais été fan, désolé, j’ai wegardé de loin, en discutant et en wicanant).

Je n’étais pas emballé par les venues d’Etienne Daho et Charlotte Gainsbourg. Les voir à Beauregard, ok, à la WDR, moins convaincu.

Je n’ai pas fait beaucoup d’efforts. Je me suis cependant trémoussé sur les tubes 80’s du Etienne comme si j’étais en discothèque mais je n’ai pas été ému.

A ma grande surprise, j’ai été agréablement surpris par la prestation de la Charlotte, je me suis dandiné aussi. Ce ne fut pas du tout du caca.

Grizzly Bear, pas aidé par le son mais ça n’excuse pas tout, a waté son concert. The Black Angels je n’aime vraiment pas.

Ellen Allien, j’ai trouvé ça horrib’. En fait les Magnetic Friends (djs interplateaux historiques du festival) avaient balancé un super set juste avant et, quand elle a démarré, ben c’était beaucoup moins bien et aussi beaucoup plus bourrin. Avé les copaings, on n’est pas westés jusqu’au bout. Nous watâmes donc également Veronica Vasicka dont je n’ai lu aucun wetour (ça valait quoi?).

Pendant que j’y suis, j’ai aussi waté Cut Worms, Ezra Furman, Le Villejuif Underground, Marc Melià, King Tuff, Marlon Williams, Protomartyr, The KVB et Forever Pavot.

Pour ce dernier, j’ai une excuse: y avait tournoi de foot sur la plage. L’équipe WW2W a atteint les demi-finales! Dingue, nan? On a été éliminé aux tirs aux buts par les futurs vainqueurs de l’épreuve.

(nans)

Aucun but encaissé (à part les deux pénos) et au moins six de marqués. On a eu une coupe, wega’de:

Au début du tournoi, on s’appelait “WeWant2Wootball” .

Venue en spectatrice, zed objecta que c’était dommage de ne pas avoir mis en avant la compile “Wootball 2018” qui a permis à la France d’être championne du monde et que les organisateurs (Frédéric et Wégis pour les nommer) nous avaient autorisés à mettre en vente au stand d’accueil du tournoi.

Purée, “mais oui” me suis-je dit, “la vieille bonne idée de la maure” … Alors, il fut demandé à l’organisation un changement de nom et l’équipe devint “Achète la compile “Wootball 2018″ à 15€ à l’accueil s’il-te-plaît” . Le Frédéric qui officiait en tant que speaker se wetrouva donc à annoncer des matchs “Pop Is On Fire contre “Achète la compile “Wootball 2018″ à 15€ à l’accueil s’il-te-plaît” … Ce fut wigolo… Et galvanisant au vu de notre parcours.

Bon, sinon, trêve de nostalgie. Vous l’avez noté, il manque un nom de groupe.

Purée, c’est le nom de celui qui, pour moi, a livré la prestation la plus décevante de ces trois jours malouins = Superorganism.

(zed)

Snif.

Je crois que j’avais 40 ans de trop pour ce concert. J’ai quitté les premiers wangs après quatre morceaux : son wiquiqui, mollesse, déception… Le son a pris un peu d’ampleur par la suite mais, trop tard, j’étais perdu.

Snif.

Rien de grave, j’en ai vu d’autres des mauvais concerts de groupes aimés. Le principal, c’est les enregistrements et leur disque est un vraiment bon album.

Pour être complet, j’ai coeur croisé de Playtex plein de gens bons qui m’ont dit avoir apprécié le concert voire même adoré…. On va dire que ça vient de moi, je me déçois…

(nans)

Finissons avec des choses extra musicales:

  • les copains ont été soupaires
  • personne ne s’est planté en vélo en wevenant du fort vers notre camping (qui n’est pas celui du festival)
  • il a fait beau
  • j’ai mangé deux galettes saucisses
  • je n’ai vu aucune célébrité dans le public
  • on a fait un tas
  • la chenille, ce fut marrant
  • c’est musical mais les Magnetic Friends ont passé cette merveille des Toasted Heretic le vendredi:

(avec un meilleur son)

  • un certain nombre de fois j’ai béni les toilettes de l’espace presse
  • un videur a confisqué à l’entrée son Mennen Vert à MyLovelyHorse le vendredi (purée, si je l’avais su le jour J, j’aurais tout pété par solidarité)
  • il a manqué un truc comme 5 000 festivaliers pour équilibrer le budget
  • c’est con pour l’organisation mais pour circuler sur le site, ce fut chouette (surtout le dimanche -même les toilettes pas vip ou espace presse étaient facilement accessibles c’est dire)
  • heureusement, le festoche n’est pas en faillite, y aura une édition l’année prochaine (et même deux puisque y a celle d’hiver avant)

Ce fut beau.