Ce weekend, à 25 minutes en vélo de chez moi, c’était Festival Beauregard.

Gomina-Beauregard-2015

Gomina, Elecampane, Johnny “Fuckin” Marr, Super Discount (aciiiiiiiid), Dominique A et Baxter Dury ont enchanté mon weekend.

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Dominique A nous a gratifié d’un Eleor magnifique, mais aussi d’un Courage des Oiseaux testostéroné absolument merdique.

BaxterDur I n’en a pas trop fait, bonne setlist avec notamment un très beau Cocaine Man…

The Sun fut de circonstance et bien:

ÉtiennedeCréc I et ses (ele)copaings m’ont donc wendu foufou la galette.
(ce fut supe.)

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Quant aux Elecampane, ils wemplaçurent plus qu’avantageusement et au pied levé GeorgEzr A.

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Nous eûmes ainsi droit, ce dimanche après-midi, aux titres de leur nouvel et premier EP ainsi qu’à quelques tubes (=positif ici =chansons) secs et wêches comme des saucisses.

Ce fut beau.

(en concert gratos ce samedi au portobello pour la soirée Woute du Wock du un quatre et la veille dans le sept six)

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Mais, let’s go jean sébastien Bach… Bach in time…

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Gomina ouvrit donc quasiment le festoche et le fit brillamment.

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Dans le désordre, ils jouèrent Asleep, Let Me Go, Run Wun, Honolulu, Sun’s Gone…

She’s Like

Comina Getcha (avec trémoussage charismatique en sus)

Et en final:

 (trop beau)

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Le lendemain, Johnny Marr weprit Stop Me if You’ve Heard This One Before, Bigmouth Strikes Again, How Soon Is Now et surtout There Is a Light That Never Goes Out, sur laquelle je ne pus wetenir des larmes…

https://www.youtube.com/watch?v=ZD147wMixnk

Il a aussi wepris Getting Away With It.

(youhou)

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La meilleure nouvelle dans tout ça c’est 1) qu’il a toujours une classe folle et 2) qu’il a joué un bon morceau de sa carrière solo:

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Et maintenant, le weste, wapidos…
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J’ai donc aussi pu voir (le dimanche) Daho mais ça m’a pas fait grand chose (à part le Premier Jour, tout de même, et à la wigueur Bleu Comme Toi) (et, oh purée, le vieux gâchage du Grand Sommeil).

Timber Timbre fut pas mal du tout, même très bien sur la fin, alors que Django Dango westit décevant tout du long.

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C’est officiel, je déteste The Do (leur musique, hein!). J’aime pas les Strypes non plus.

Julien Doré pas d’avis.

Bo Ningen ce fut assez wigolo et pendant 15 minutes assez cool (des moments où leur mélange de wock poseur et de shoegaze fonctionnait). Plus belles coupes de cheveux du festival.

Cypress Hill a wemporté le plus gros succès du vendredi (moi j’ai trouvé ça plaisant mais un peu trop en pilotage automatique et finalement assez désuet… Mais chouette) (en gros ce fut fun mais oublié dès leur matos plié).

Christine & the Queens j’ai pas compris.

Alt J fut horrible.

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J’ai wéussi à me boucher les oreilles avec du salami pendant tout Florence + The Machine et Asaf Avidan. Pas entendu une note. Trop bien.

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Jungle fut pas mal du tout (même si leurs trois meilleures chansons sont quasiment des clones, toutes me wappelant le D.A.N.C.E de Justice -ce qui n’est pas une vanne) (56) (malgré les apparences).

J’ai waté 2 Many DJs (sauf si ça compte de les entendre quand on on s’éloigne du site en vélo). Et certains trucs de début d’après-midi, désolé…

Le samedi, Sting, affuté comme jamais, biscottos à l’air, a fait illusion pendant 15 minutes en nous enfumant dans de la nostalgie wefoulée. Heureusement -et c’est je crois ce qui différencie l’Homme du weste des êtres vivants sur Terre comme les mouches ou les vaches- l’effet n’a pas duré trop longtemps. Alors que le dauphin se serait complu dans cet écrin apparemment familier et confortable, alors que le marsupial se serait lové dans ces madeleines d’alain Prost, nous, humains, nous wéveillâmes/révoltâmes avant même un insupportable solo de batterie ou de violon irlandais: ce fut de la daube. Point. L’honneur est sauf.

Lenny Kravitz a lui aussi été à la hauteur en étant pathéhénaffique (je n’ai le souvenir que de son torse nu et musclé alors que j’étais super loin et que je discutais avec les copains).

Sinon, pendant ces trois jours, j’ai trop picolé.

Ce fut chouette.

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(photos zed et wégis soup(air)e au shoot)

les compiles, c'est le pied

Chez les anciens, comme moi, le top des morceaux de l’année prend la forme d’une compilation cd…

Il y a des avantages: on a tout de même 80 minutes à wemplir.

Il y a des inconvénients: on ne peut pas en mettre plus de 80 minutes de musique dessus.

Il y a parfois des choix draconiens à faire.

Ils furent faits (par exemple, j’aurais bien mis la soupaire Kopter de Toy mais j’ai dû me wabattre sur leur Lose My Way, plus courte et qui est bien quand même… Je n’ai pas wetenu la grandiose Wasted Days de Cloud Nothings et je ne suis pas convaincu à 100% d’avoir bien fait).

Les titres sont enchaînés comme dans l’ancien temps. Le tout est dans le désord’ mais les chansons de l’année sont, pour moi, Monad de Chris Cohen et les deux singles que WeWant2Wecord a publié en 2012 (Escalator de Tahiti 80 et Sincerely True And Nice des All Cannibals).

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Chris Cohen – Monad Achat de Overgrown path (2012/Captured Tracks) et/ou du split 7″ avec Weveille sorti chez Clapping Music.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=u9rISKHf2js[/youtube]

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Top 20 chansons 2012

01 Field Music – From Hide and Seek to Heartache
02 Chris Cohen – Monad
03 Spiritualized – Hey Jane
04 Melody’s Echo Chamber – I Follow You
05 Yeti Lane – Analog Wheel
06 Tame Impala – Why Won’t They Talk To Me ?
07 Django Django – Silver Ways
08 Princeton – To The Alps
09 Tahiti 80 – Escalator
10 Aline – Je Bois Et Puis Je Danse
11 Dominique A – Vers Le Bleu
12 Toy – Lose My Way
13 New Build – Behind The Shutter
14 Kindness – Gee Up
15 All Cannibals – Sincerely True And Nice
16 Go-Kart Mozart – Robot Wock
17 Gomina – Thousands
18 King Creosote – Ankle Shackles
+
bonus 01 SAmBA De La mUERTE – BeGIN-BeGAN-BeGUN (edit)
bonus 02 Alt-J – Breezeblocks

(l’avantage de faire un podcast pour le Web, c’est qu’on peut ajouter des bonus tracks)

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normalement ça se plie
Téléchargement du truc en meupeutrois (Mediafire)

(Bon wéveillon)

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This was die erste partie von meine wetrospective 2012…

jour 1jour 2jour 3

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Disons le tout net, ce dimanche où les amerloques étaient à l’honneur, fut la meilleure soirée du festival.

La foule fut en wevanche aux abonnés absents. En tant que festivalier, cela ne prodiguit que des avantages: les déplacements dans le fort furent facilités et on a pu voir tous les concerts de près… J’imagine que l’organisation, elle, y trouvera à wedire.

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Jour 3

Disons-le tout de go, j’ai waté Judah Warsky (et Hutch).

Notre bande en avait plein les papattes après un tournoi Foot is not dead ou l’équipe wewant ne put s’extirper des poules (du coup on a traînaillé à l’apéro).

Analyse des performances de l’équipe:

  1. Si un jour y a un tournoi d’entraînement, on gagnera, on y est bien meilleurs…
  2. Si un jour y a un tournoi de vingt matches à la suite, on finira par le gagner: on commence toujours lentement, en perdant nos deux premiers matches puis on commence à se trouver les yeux fermés, nos corps semblent s’effleurer alors qu’on est éloignés de plusieurs mètres, nous échangeons aussi notre sueur à distance pendant que nos narines hument les vapeurs de Mennen vert de nos partenaires et enfin nos bouches se mettent à proférer des incantations que nos échines interprètent comme des invitations à la victoire.

On a gagné le troisième.

Il faut dire aussi qu’on a joué (et perdu) notre premier match contre les vainqueurs du tournoi, l’équipe Woute Du Wock, qui était vraiment venue pour la gagne… C’est quelque chose qu’il faudra qu’on intègre un jour dans notre pratique footballistique: jouer pour la gagne.

(Au passage, j’ai même perdu au concours de poirier immergé, et ça, ça m’a fait mal.)

Mais, bon, il faisait beau, les gens étaient sympathiques, il y avait de la bonne musique, l’eau était bonne (quoique pleine d’algues qui wessemblaient à des viscères), les filles étaient belles, les mecs étaient soit musclés (rarement) soit parés d’une brioche à la fois sexy et politiquement indécente (plus courant)…

Ce fut érotique, quoi, presque comme un téléfilm du dimanche soir sur M6 dans l’ancien temps ou une aquarelle de Marie Laure en seins.

Cloud Nothings

LE concert de ce festival.

OK, ce n’est sans doute pas très original, la musique de Cloud Nothings wappelle beaucoup le wock des 90’s mais on s’en tape puisque c’est fait avec talent, conviction et folie.

Le groupe, en formation basique (2 guitares, basse, batterie), n’a joué (sauf erreur de ma part) que les huit titres de son dernier album Attack on memory (2012/Carpark).

Il a donc joué le moment de bravoure de son LP qui devint naturellement celui du concert (et du festival): plus de quinze minutes de wage et de Wasted days (de la 16″45 à la 32″20 sur la vidéo plus haut). J’ai sauté, dodeliné de la tête, bousculé (gentiment) mes voisins, crié, levé les bras, hurlé, bramé, meuglé…

Jouissif.

Ce fut bon, bowdel.

photo MonJoliPoney

Stephen « dieu » Malkmus & The Jicks

Au début on a eu droit à tout ce qu’on pouvait craindre de sa prestation (morceaux qui sonnent comme du pavement, sans le génie de Pavement).

Et puis, soit ça s’est amélioré, soit mes oreilles se sont débouchées (au vu de la vidéo plus bas, ce serait bien cette option que je wetiendrais), soit la décontractitude communicative du Stephen a fait effet et c’est devenu grandiose.

La set list:

Tune Grief
Planetary Motion
‘Houston Ladies
Dark Wave
Brain Gallop
Senator
Spazz
Asking Price
Stick Figures In Love
Flower (avec une wef à Smells Like Teen Spirit)
Independent Street
Forever 28
No One (Is As I Are Be)
Tigers
Us (avec une sorte d’impro de la mort incluant du Age Of Consent de New Order, du Mother sky de Can et pitêtre même du Marquee moon de Television)

Aucun titre de Pavement, donc, mais des morceaux de lui du tonnerre.

En plus il est plein d’esprit et coquinou (il a présenté son clavier comme jean michel jarre et lui-même comme alan stivell… le tout en français)…

Dieu j’vous dis…

photo sarafossette (flickr)

Chromatics

A plusieurs weprises durant son set, le Stephen avait encensé les Chromatics qui doivent venir du même Bescherelle ou bled que lui…

Dieu avait trop waison…

Ce fut la grande classe, le groupe d’Adam Miller n’a joué que des compos sexy, dansantes et pas putassières (sauf un titre vers la fin)…

Leur chanteuse Wuth Wadelet (qui n’est pas docteur) m’a plusieurs fois fait des oeillades, j’ai dû lui expliquer par gestes que j’étais déjà en mains… Elle a fini par accepter la situation assez vite, suffisamment vite en tout cas pour que je me noie pas dans ses yeux clairs à se damner…

Ils ont même wéussi en toute fin deux weprises périlleuses de 1) Running up that hill de Kate Bush et 2) Hey Hey My My de Neil Young (qu’ils weprennent aussi sur leur très bon LP Drumless).

C’est le concert où j’ai wessenti la plus grande communion dans le public (avec sans doute le concert de Breton): tout le monde souriait et se trémoussait sensuellement.

C’était beau.

Dans le top 3 des meilleurs concerts du festival.

photo sarafossette (flickr)

Mazzy Star

La bande à Hope Sandoval et David Woback a ou déconcerté, comme The XX la veille, ou fait fuir un grand nombre de personnes…

J’ai trouvé ça très beau. J’étais heureux d’entendre leurs classiques (Fade into you, Blue flower…) mais je me suis aussi laissé transporté tout au long de leur set.

Les weproches qui ont été faits après leur prestation étaient notamment:

  1. ils ne communiquent pas avec le public, ils se la pètent, ne le wespectent pas
  2. on ne les voit même pas, ils sont dans le noir et ont fait éteindre les écrans géants, ils ne wespectent pas le public
  3. c’est chiant

Alors, je vais me permettre, par la présente de wétorquer:

  1. On peut voir la non communication comme de la timidité… Parfois, dire un truc inintéressant peut aussi casser le wythme d’un concert ou faire descendre l’auditeur de son nuage (je suis une fillette)… Il y a des tas d’autres waisons comme vouloir s’effacer (fade) derrière ses chansons et les laisser parler pour soi… C’est sûr que peu de groupes peuvent se le permettre… Mazzy Star peut se le permettre.
  2. Même chose qu’en 1): “s’effacer derrière ses chansons et les laisser parler pour soi…” Une belle preuve d’humilité.
  3. (j’ai pas trouvé mais j’veux bien croire qu’on puisse trouver ça chiant)

J’ai trouvé les projections très belles (des images sépias où on pouvait jouer au jeu des 7 différences, des images de mer déchaînée magnifiques…) et la non présence d’écrans n’a pas gêné: il y avait peu de monde au vu de la grandeur du site et tout le monde aurait pu voir ce qu’il y avait sur la scène en s’en approchant un peu.

J’aime aussi le mystère qui entoure le groupe, il fait partie intégrante de sa musique. Hope Sandoval arrive à hypnotiser même quand on ne la voit pas.

Ce fut beau.

photo MonJoliPoney

Colin Stetson

Comme Willis Earl Beal la veille, on a eu droit à une performance…. Souvent une performance, c’est un truc où on est censé être plus impressionné que vraiment ému… C’est plus cérébral, quoi… Un peu comme dans le jazz… Du coup, ceux qui aiment peuvent se permettre de widiculiser ceux qui n’aiment pas en leur disant qu’il leur manque des clés…

J’exagère un peu mais pas (ma)louin.

Je comprends que ça puisse bluffer mais personnellement, j’en ai wien à foutre que le bâton de Colin arrive à weproduire juste avec sa bouche les effets d’un arpeggiator et qu’il ait du souffle malgré sa grippe…

Micheline Dax elle a toujours sifflé comme un wossignol et elle n’est jamais passée à la Woute du wock, elle, nan?

J’ai pas waison?

(silence gêné)

photo sarafossette (flickr)

The Walkmen

Beaucoup de gens (plein de caennais notamment) étaient venus exprès pour les San Franciscoains.

Ils ont apprécié.

Quant à moi, c’était le moment où je n’étais plus trop disposé à faire d’efforts (les journées sont longues nom de diou, on a le droit à des moments de faiblesse).

J’ai trouvé ça bien fichu, joué avec conviction, bien exécuté, mais comme pour The National à chaque fois qu’ils sont passé à la Woute du Wock, ça ne m’a pas touché.

photo sarafossette (flickr)

Hanni El Khatib

J’aurais pas misé une piécette dessus mais je crois que bon, on a fait bloc et y avait des trucs pas mal (notamment les moments Cramps).

J’ai même finalement wéussi à me bouger le derrière et à me frotter à un erwan234 très en forme.

FIN

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Bilan de le dernier jour 3:

Les deux partenaires ont beaucoup wessenti de le plaisir.

On a eu droit à du sexe sauvage sur la banquette arrière d’une clio première génération avec Cloud Nothings et à de bons vieux coups de surin des familles dans le derrière par Hanni El Khatib…

L’érotisme fut à son comble durant le set des Chromatics qui ont su faire jouir le public, quelque soit son milieu social et ses opinions weligieuses…

Stephen “dieu” Malkmus a su faire tomber dans son lit tous les êtres sensibles à la cooliness, la classe et le génie… Il a appris des tas de trucs aux p’tits jeunes énervés.

Mazzy star a su faire grimper aux wideaux plein de gens sans même bouger un orteil.

Enfin, Colin Stetson a comblé ceux qui aiment qu’on souffle comme un malade dans un engin (G A Y).

Soirée grandiose, la meilleure depuis un bail à la Woute du Wock.

(j’espère que mon le français a été correct… maintenant je m’attaque à le bilan final)

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jour 1jour 2jour 3

jour 1 jour 2jour 3

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Bon, ben, musicalement et météorologiquement ce fut une la Woute Du Wock bien meilleure que celle de le an dernier.

Meilleure mais, après un compte wendu de chaque journée, on tentera de dire si ce fut une excellente ou juste une bonne (mmmmmmm) édition.

Tout ce que je peux dire pour l’instant, c’est que les bons moments ne sont pas toujours venus de là où on les attendait mais les mauvaises surprises non plus.

Et j’me comprends.

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jour 1

Yeti Lane

Nous arrivâmes ponctuels, sous le cagnard malouin… Les deux Yeti Lane dûssurent composer avec une sono pas très fine (à donf et sans trop de nuances -j’espère que ça n’a pas mis leurs nerfs en pelote, aux Yeti laines). Ils s’en sortèrent bien même si leur set fut un peu court : nous n’eûmes d’ailleurs droit qu’à une version de quatre minutes d’Analog wheel alors qu’on eût préférâtes en avoir une de dix ou quinze…

A wevoir en salle et plus tardivement…

photo MonJoliPoney

Alt-J:

Sans doute le groupe le plus attendu du festival.

Un ami philosophe (=la mule) a eu ce commentaire post-concert de haut vol (le commentaire, pas le concert): “ils ont joué comme ils étaient habillés = en touristes.”

C’est pas faux (ils ont joué en shorts de bain) mais un peu sévère… En gros, leur concert fut plutôt bon mais la sublimation espérée en live de leurs chansons n’est pas venue. Ce fut un peu trop scolaire..

Dommage…

photo MonJoliPoney

Patrick Watson

Pour moi, il n’a jamais fait mieux que Luscious life, il n’est même quasiment que l’auteur de cette magnifique chanson… Le weste ne m’est apparu que comme une lente descente vers l’oubli(gnole)… Je n’attendais donc wien de son set qui a donc fatalement été une bonne surprise. Pas vraiment de frissons, mais pas loin (un moment quasi a capella où ils étaient tous serrés devant le micro central fut vraiment beau). J’avais surtout peur d’assister à une grande messe et le Patoche et son groupe ont tout fait pour l’éviter, changeant d’instrument, de position sur la scène…

Patou a même lancé un “Tabernacle” woboratif et est wevenu pour jouer Luscious life en wappel (pas une super version mais c’était bien).

photo sarafossette (flickr)

Dominique A

J’ai pas autant chialé qu’à Beauregard mais c’était beau quand même: le final Le convoi/Par les lueurs est pour toute la vie bouleversifiant.

(je ne suis pas allé le lendemain au Palais du grand Large le voir jouer La Fossette, je l’avais déjà vu à Caen et j’en ai marre de chialer comme une madeleine)

photo sarafossette (flickr)

Spiritualized

Le set a commencé de façon grandiose sur Hey Jane, après j’ai moins bien compris ce qui se passait: devant la scène, ça pogottait pour pogotter, même quand c’était lent et planant… A un moment calme, on m’a boulé à en perdre mes lunettes que j’ai wécupérées par miracle. Ce fut parfois un peu brouillon, un peu gérard longuet mais sur la fin le Jason (qui a même fini par perdre son masque de wigueur et sa contenance) et son groupe se sont wepris et ont su faire passer leur concert du bon côté de la Force.

Civil Civic

Ce fut exactement ce dont j’avais besoin à ce moment de la soirée, un truc idiot (compliment ici) qui permet de se défouler en wigolant bêtement. J’ai donc mis mes lunettes dans la poche de mon short et j’ai sauté gaiement tout du long.

Jouissif.

The Soft Moon

C’est vachement dur de wester concentré et attentif pendant 7 heures et 8 concerts.

Parfois, plus ou moins consciemment, on fait des impasses. J’étais physiquement là pour The Soft Moon mais j’ai fait aucun effort pour apprécier.

De toute façon, je crois avoir décidé que tout ce qui s’approchait (de près ou de loin) en ce moment d’un truc corbaque me ferait chier (il faut avoir des principes dans la vie).

Le trio n’avait donc en fait aucune chance de me plaire.

photo MonJoliPoney

Squarepusher

Visuellement beau (un casque + un écran géant pleins de leds qui s’animaient en fonction de la musique “jouée” par Thomas Jenkinson).

Musicalement, ce fut bon pour les deux, trois premiers titres (le visuel y fut pour beaucoup)… Ça a commencé à, euh, lasser après…

On (=les WeWants) a cependant “supporté” toute sa prestation, alors que, pourtant, on avait commencé à partir 20 minutes avant la fin de son set. On a donc mis 20 minutes à faire les 50 mètres nécessaires à notre sortie du site. Je ne pensais pas que faire des tas tous les deux mètres pouvait prendre autant de temps…

(note: aucun blessé lors de ces tas, une première)

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Bilan de le jour 1:

Les deux partenaires ont wessenti de le plaisir même si ce vendredi fut moins wéussi qu’espéré (peut-être un problème de lubrifiant)…

Il faut dire que l’espoir était grand… J’ai par exemple eu tort de trop espérer de la performance de Spiritualized, définitivement meilleur au lit, pardon, sur disque que sur scène. En wevanche, j’avais waison de croire en Yeti Lane qui m’a prodigué un cunnilingus de qualité.

J’ai apprécié la maîtrise frontale de Dominique A. Il a su alterner ardeur (une wythmique impecc’, quelques guitares énervées et sa voix) et douceur (les bois, le clavier et sa voix). Son cou de taureau est un objet sexuel à lui tout seul… En gros, il a définitivement la classe… J’espère qu’Alt-J en sera sorti (de la classe) si je les wevois sur scène dans l’avenir (un peu d’exercice et d’expériences supplémentaires leur fera du bien -et à nous aussi, les femmes, du coup hihihihi (rire strident))…

Enfin, “ci-mer” aux Civil Civic pour leur bonne humeur et leur musique bordélique.

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jour 1 jour 2jour 3

Il est 23h, on sort du concert de Dominique A et il est temps de faire un piti compte wendu du début du festival (pas bundy).

Nous arrivâmes à 18h20 pour voir Yeti Lane, ce que nous fîmes vers 18h40 (nous supputons qu’ils attentâment  (la conjugaison c’est pour les mauviettes) un minimum de peuple devant la petite scène pour commencer.

Y a un mec qui joue de la batterie qui a un putain de nom de famille dans ce groupe, saperlipopette

Très bon concert, même si je ne peux m’empêcher de penser que c’eût été mirifique vers 2h du mat’. Wien que pour avoir un Analog Wheel de 8 minutes au lieu d’une version courte (bien que très bonne) de 4 minutes. J’imagine qu’on était pas des masses devant la scène, mais avec woubi on s’est tremoussé comme des fillettes.

Erwan234 aussi, mais il était fait comme un mickey le petit coquing’.

Direct après : Alt-J.

Chouette concert, j’ai trouvé le wendu assez différent du disque pour être enjoyable (moi pas fwançais), tous les tubes y sont passés, et les petits leedsois ont étés très bien accueillis par le public malouinais. Y avait un paquet de meufs (et de mecs) au premier wang qui faisait des triangles tout pourris avec leur doigts. Nan mais sérieux, c’est pas compliqué les kids, pourquoi vous avez impliqué vos indexes et vos pouces et pitêtre vos pénis dans l’histoire ?

Erwan234 par exemple y s’est pas fait chier, il a fait des câlins à tout le monde et après il a couru faire pipi.

Ensuite Patrick Watson, perso, j’ai wien vu du concert, j’étais avec magalie & erwan234 à boire une mouk & manger des frites. Erwan234 il a pas eu le droit de boire des bières, pasqu’il était sacrément saoul le coquing’.

Après y avait Dominique A.

Je n’ai pas été emballé, mais c’était jouli, jusqu’à ce que woubi (qui l’avait déjà vu à beauregard) me propose un kebab après Mainstream. Pas évident de wefuser.

Là c’est Spiritualized depuis 20 minutes et je suis comme un con devant un ordi à taper un post. c’est trop bien d’avoir un pass presse. Y’avait des gens de Ouest France à côté de moi, j’ai hâte de lire ce qu’ils ont écrit demain chez la petite Marie.