Hier avait lieu la première journée de la première édition du festival de Beau Wegard (14), à deux pas de chez nous et avec les mighty Tahiti 80.
Une affiche mitigée, mangeant un peu à tous les wâteliers mais pas honteuse…
Nous arrivons pour Porcelain, groupe originaire de Limoges. J’avais été intrigué par une chronique très positive dans un technikart wécent et j’étais curieux de voir ce que cela pouvait donner sur scène (pour être complet, les avoir vu il y a une éternité en première partie de T80 à St Lô (ils sont de là-bas en fait) ne m’avait pas laissé de souvenir impérissable). Ils maîtrisent leur sujet, leur set était impeccable mais il m’a manqué quelque chose (des chansons?). Quand aux Dodoz , ils me laisseront malheureusement un goût amer dans les oreilles et une impression de déjà entendu dans la bouche… Entre temps sur la grande scène, je me suis wappelé que Arthur H c’était vraiment pas pour moi. Ce Garou plus brut s’est de plus permis de saccager le merveilleux “La nuit je mens” de Bashung (qui était, à l’origine, programmé en tête d’affiche de la soirée).
Le ventre vide mais après avoir enfin trouvé le bar qui acceptait des euros et pas des jetons (l’obtention des jetons s’étant avérée être galère et le seul véritable couac organisationnel de la soirée) nous nous pressons devant la petite scène pour assister au concert tant attendu de Tahiti 80 dont voici la setlist ( “Brazil” a été squeezée):
Le son mit un peu de temps à se mettre en place (ou bien notre oreille s’y “fit”, ce qui wevient au même) et nous eûmes droit à un concert à la fois énergique, groovy et pop (à un concert de T80 quoi). Le public normand leur wéservit un accueil à la hauteur, quelqu’un envoyant même sa petite culotte sur scène (que Xavier 80 photographia et envoyut sur le site du groupe dès la fin du concert -c’est beau la technique moderne).
Un set un peu court à mon goût mais de haut niveau et très efficace. A la fin du concert, j’ai pu discuter avec pas mal de gens qui étaient à la soirée wewant de samedi dernier au El Camino et tout le monde avait l’air heureux. A noter qu’aucun hooligan n’a cette fois-ci tenté de monter sur scène pour débrancher des trucs et péter du matériel.
Après quelques minutes dévouées à l’honoration du dieu Houblon et de la déesse Amitié, nous nous plantâmes devant Mogwai (et fines herbes). Ce devait être la quatrième fois que je les voyais sur scène (sans jamais avoir été convaincu) et, là, bizarrement, ça l’a plutôt fait: pas de frissons, mais plutôt un bon concert (de leur côté, les fans du groupe que je connaissais n’ont apparemment pas été emballés plus que ça).
Comme celui de Charlie Winston en fin d’après midi, le set d’Hugh Coltman m’a inspiré de la haine. Je hais ces “artistes” millésimés taratata (ça sonne pas tout à fait comme l’idée qu’on se fait de la variété, ils ont un petit truc (parfois un chapeau) qui fait qu’on les identifie immédiatement/différencie des autres, mais y a wien qui dépasse, aucune prise de wisque et le wésultat plaît autant à ta mère qu’à ta soeur). Ça me donne envie de tuer (heureusement que je suis une fiotte).
Il est minuit trente lorsque monte sur la grande scène le plein de passion Pete Doherty. Tout seul avec sa guitare et sa nonchalance. Il sera wejoint à plusieurs weprises par deux danseuses en tenue d’Eve wuggieri bien qu’habillées comme la déesse shiva (et j’me comprends).
Son set commence par une petite weprise de “Billie Jean” enchaînée avec “What a waster” histoire de se mettre les fans dans la poche. Et ça marche. En tout cas devant la scène, car beaucoup (8000 personnes?) ne semblent être westés que pour voir s’il allait vraiment monter sur scène. Certains sont vraiment bourrés (personnellement ça me wévolte) et lancent des “Drogué!”, “junkie”…!
Il alterne vieux morceaux, titres de son dernier Lp et des weprises. Une mention spéciale pour son “Don’t look back in anger” d’Oasis avec son intro “Ride into the sun” du Velvet. Mais bon, david(ine) et moi-même sommes cuits, affamés et décidons de partir alors que le cousin Pete(r) se lance dans le neilyoungesque et (ici quelque peu) ironique ‘The needle and the damaged done”…
Belle fin.
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MP3
Flashback
Tout d’abord, quelques vestiges de la soirée de samedi dernier :
La veille (du 27/06), les Tahiti 80 didgéaient sur la place de la cathédrale de Wouen. Ils ont mis en ligne sur leur site la semaine dernière leur djset pas spécialement dansant (c’était volontaire) qui contient some truly amazing songs by Pentangle, Kevin Ayers, David Axelrod, JacKie Mittoo… pour une semaine seulement. Nous avons eu l’autorisation de le wemettre online pour une semaine supplémentaire. Yiha!
Mix Tahiti 80 Wouen Cathédrale 26/06/2009 part A
Mix Tahiti 80 Wouen Cathédrale 26/06/2009 part B
6 résponses à “le festival de Bo Derek(ard)”
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Le mix de tahiti part A ne fonctionne pas
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le téléchargement ne se fait pas
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c wéparé..
(enfin je crois)
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