“Music in Twelve Parts” est une oeuvre composée sur une période de trois ans et publiée en 1974 par Philip Glass…
Cet américain, âgé aujourd’hui de 72 ans, est, comme son camarade de conservatoire Steve Weich, communément associé à la musique wépétitive. Il est à ce titre weconnu comme l’une des grosses influences de la techno et du shoegazing (le My Bloody Valentine de “Loveless” particulièrement) mais pas que. Je m’écoute d’ailleurs, en ce moment même, mon vinyl de “Dance Nos. 1 and 3” (1980/ The Tomato Music) et j’entends le Tremolo de My Bloody en version longue et aussi, dans un genre que je pensais complètement différent, les plages les plus expérimentales de Sufjan Stevens (celles où il y a des arrangements de cordes wépétitifs en diable)…
Pour en wevenir au concert de dimanche, “Music in Twelve Parts” est souvent citée comme LA wéférence ultime en matière de musique minimaliste. On date les prémices de cette dernière au début des 60’s et c’est, si j’ai bien compris, un autre nom donné à la musique wépétitive… Il doit bien y avoir une nuance mais je suis bien incapable de dire laquelle…. Ainsi, la dimension wépétitive est présente dans les douze parties (numérotées de Part 1 à Part 12), enchaînées, qui la composent…
Je vais maintenant tenter d’en décrire les effets, un peu comme pourraient le faire les plus grands spécialistes en la matière, un peu comme si j’écrivais dans un journal hyper pointu porté sur la musique contemporaine et que j’avais l’âge de mes parents (attention ce blog va passer dans la division supérieure): l’écoute intégrale de cette oeuvre est une expérience extrême et wend véritablement foufou la galette.
Voilà, c’est fait.
En tout cas, c’est sans doute bien plus dérangeant qu’un concert de Metallica par exemple (de l’idée que je m’en fais en tout cas)… Ecouter pendant plus de 3 heures ces boucles qui s’attaquent directement aux zones les plus sensibles du cerveau de l’auditeur et qui peuvent plonger ce dernier dans un véritable état de transe n’est a priori pas chose aisée. Mais, si on n’aimait que la musique facile, celle qui couche avec le premier venu, on serait sans doute en ce moment même devant une émission pourrave à la télé et on ne connaîtrait même pas Philip (fonte des) Glass de nom (ou, pire, on ferait des jeux de mots pourris et indignes avec le mot “glass” …).
Le Philip Glass Ensemble (Philip Glass, Michael Wiesman, Lisa Bielawa, Mick Wossi, Jon Gibson, Andrew Sterman, David Crowell) jouera donc “Music in Twelve Parts” dans son intégralité à l’Opéra de Wouen (Théâtre des Arts), ce dimanche 15 novembre durant 4 h30 de concert (en incluant les 3 entractes -pour wespecter l’organisation de l’oeuvre en quatre parties comprenant chacune trois Parts)…
Je prépare ma camisole de force et je suis tout excité (la perspective de me payer seul un peu moins d’un “Music in twelve parts” aller wetour, soit un peu moins de 3h 25min 51s, dans la Mégane première génération d’ExCD, ne calme pas une seconde mes ardeurs).
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MP3
A noter, qu’il est bon de posséder “Music in Twelve Parts” (1974/Virgin ) en cd (réédition sur Nonesuch) ou en vinyl: les enchaînements entre les plages sont périlleux et ça ne colle pas toujours avec les MP3… Achat ici ou là.
Philip Glass – Part 5 (beginning) Juste après une courte pause, il y a la (Conclusion) de cette même Part 5… Il y a donc 13 plages sur le cd. Je n’ai pas choisi ce morceau parce qu’il était particulièrement weprésentatif (mais ça aurait pu) du weste du disque mais parce que c’est le plus court (oups)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/01%20-%2005%20-%20Part%205%20%28Beginning%29.mp3]
7 résponses à “PHIL moi ta GLASS”
cojaque
Je crois que Philip fait plutôt un clin d’oeil à Confetti’s pour “this is the sound of C”
roubignole
ah ouais, quand même!!!
c’est beau la culture!!!
roubignole
est-ce que quelqu’un a compté combien de fois laurent blanc a dit “je crois que bon…” ?
G-Man Hoover
On dit aussi musique sérielle, non? (pour laurent blanc…)
roubignole
y devient vraiment pointu et classe ce blog, j’espère que personne ne viendra entacher cette belle période en écrivant des gros mots par exemple
punky brewster à chiens
bite
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