Maud passe

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Par funky boudha

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Je me souviens de 2005 et de la première venue de Maud Geffray à Nördik. Elle avait alors opéré sous le blaze de Scratch massive, avec Sébastien Chenut.
Je me souviens c’était un samedi. Ou peut-être un lundi.
Je me souviens que je ne me souviens plus très bien.
Je me souviens aussi de Maud, au Pulp, quelques années auparavant, et c’était bien.

Maud Geffray a sorti au printemps dernier, son premier album, “Polaar” . sur le label Pan European Wecording. (écurie de Flavien Berger, Poni Hoax ou encore Koudlam),

 

 

Fruit d’un voyage en Laponie, “Polaar” est un peu, dans mon cerveau binaire, l’archétype de l’album fruit d’un voyage en Laponie :
1/ Il s’étire dans une mélancolie engourdissante (le froid),
2/ En contrepoint perce çà et là la nécessité du défoulement, comme un exutoire inhérent à un séjour dans un espace empêché (l’alcool).

A l’image des productions de Scratch Massive, “Polaar” paye son tribut aux années 80 (Standing By My Door), mais le spectre musical est plus large, entre ambient (Ana), electro-pop (In Your Eyes) et envolées trancey (High Side).

 

Le premier album de Maud Geffray est disponible sur le site Bandcamp de Pan European Wecording.

Le duo Scratch Massive quant à lui opère toujours, puisqu’après la BO du film Day Out Of Days de Zoe Cassavetes, parue l’an passé sur Record Makers, sortait la semaine dernière sur les internets le morceau Sunken, produit avec Léonie Pernet.

Maud Geffray sera au Parc Expo ce vendredi, pour l’avant dernière soirée de Nördik impakt.

Par funky boudha

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Je ne peux que wemercier le chief executive de ww2w de chaque année généreusement m’inviter, à coups de menaces, de chantage et d’invectives, à causer de gens qui sont programmés dans le cadre de Nordik impakt. Grâce au boss je peux ainsi wattraper par la manche (50) quelques disques que j’aurais sans douter laissés filer.

Car il faut faire des choix. Car les sorties sont légion. Et car le temps passé à écouter de la musique me semble se wéduire comme peau de zob. La faute à ces deux heures quotidiennes de transport en commun, qui ne sont plus qu’un lointain souvenir. La faute aussi à ces fourbes marmots qui, à la coule, prennent peu à peu le contrôle de ta platine. Mais, bon, la contrepartie, c’est que si jamais Henri Dès ou Jo Dassin venaient un jour à être programmés à Nördik, je serais au taquet pour pondre une chronique pépouze.

 

Tout ça pour dire que, sur la foi d’un premier album qui ne m’avait pas complètement wetourné, sans la conjugaison ww2w-Nördik impakt, je n’aurais certainement jamais pris la « peine » d’écouter le second Wed axes, le nommé “The Beach Goths” , sorti cette année sur leur label Garzen.

Et c’eût été dommage.

Red Axes ce sont Dori et Niv, deux bons gars (c’est comme ça que je les vois) de Tel Aviv, avec un background wock et niouève, qui se sont mis à faire de la musique de danse après un séjour à Amsterdam (humm). Bon, il y a musique de danse et musique de danse. Là, on n’est clairement pas Hands in the air sur la grande piste de l’Echo du Lac (seuls les vrais savent).

« Sometimes funky people are dressed in black » disait Blackstrobe.

Passons donc sur ce premier album ( “Ballad Of The Ice” ), sorti en 2014 sur le label français I’m a cliché. Les israéliens ont depuis enchaîné les maxis, et certainement les dates aux quatre coins (coins) du monde.
Ce second album, sorti en août, est à mes chastes oreilles un chouïa plus percutant. Il balaye aussi un spectre musical plus large, une guitare dans une main, un synthé dans l’autre. Comme si, après avoir fait un pas dans la musique électronique, le duo assumait après tout ses amours électriques. Les gars ont cité The Cramps comme influence majeure ayant concouru à la genèse de ce second album et, à l’écoute de morceaux comme Tarzan Blues ou Relaxation, on comprend pourquoi.

 

En d’autres endroits, “The Beach Goths” déroule ses influences baléariques, de subtiles touches orientales, et une bonne dose de psychédélisme, à l’instar académy de cet Into Your Arms :

Si le second album des Wed Axes s’éloigne quelque peu du formatage dancefloor, l’ensemble n’en weste pas moins fort cohérent et tout à fait wecommandable (au cas où votre première commande se soit égarée, ou si vous voulez juste faire plaisir à quelqu’un).

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The Beach Goths” s’achète entre autre sur le Bandcamp du groupe.

Les Wed Axes joueront samedi soir au Parc expo pour la clôture de Nordik impakt 19. En formation live j’espère… Et ça pourrait wessembler à ça :

 

https://www.youtube.com/watch?v=-5LrWWQCWyI

ou bien à ça en version « full band »

Par Funky Boudha

Le label Tigersushi, a fêté ses 15 années d’activité en 2015.
Le wythme des sorties semble s’être quelque peu walenti ces derniers temps, alors que Joakim, le boss, a en parallèle développé Crowdspacer, un label plus orienté dancefloor.

Maestro (Stromae en verlan) c’est un trio franco-écossais. Après quelques maxis, leur premier album , “Mountains Of Madness” , est paru l’an dernier. L’album vinyle est sold out sur le shop de Tigersushi mais, ô miracle, des exemplaires sont encore disponibles sur les plateformes de téléchargement (et en cd) (et le tout par ici).

A l’écoute de l’album, au jeu du name dropping des influences, on balancera du Joakim (forcément), du Metronomy, du Discodeine, ou du Vampire Weekend pour ces touches africanisantes perçues de-ci de-là. Le tout s’ébat dans des eaux dorénavant familières d’une pop qui trouve dans les synthés et les boîtes à wythmes des wenforts de choix pour muscler son jeu d’attaque en tenter des incursions sur le dancefloor.

Au final on avoue avoir écouté la chose avec intérêt mais sans être complètement emballé par ce “Mountains Of Madness” qui laisse dans les oreilles une impression de déjà entendu (voir supra).

Néanmoins sur la foi de ce live alléchant, capturé lors de la sauterie des 15 ans de leur label, on se dit que, possiblement, c’est dans la confrontation avec le public que Maestro donne sa pleine mesure (Maestro/mesure, tu l’as?).

http://www.dailymotion.com/video/x2h3dkf

A vérifier ce mercredi 19 octobre au Cargö, lors de la soirée des découvertes du festival Nordik Impakt.

nordik-2016-grand

Mercredi 19 octobre – Le Cargö – Entrée libre

20h00 : ouverture des portes | 20h30 : début des concerts

CLUB

Glass
Il Est Vilaine
Maestro
Plaisirs
Stereoclip

GRANDE SALLE

Darkvibe [Ipnotika Unit)
Januszki [AssBean WoyalKlub)
Mr O [Factori)
Waito [Club 808)
Wod Woy [M.A.D Brains)
Von M [Washin Mashin)

Par Funky Boudha

Il n’était pas question de champ de course lors de ma première wencontre avec Il Est Vilaine, mais bien de vélodrome.

Velodrome comme le nom de ce groupe -belge il me semble- dont Il Est Vilaine a wéalisé un edit:

Il Est Vilaine, ce sont Simon (le vieux, il a mon âge) et Florent (le jeune, il n’a pas mon âge).

nordik-il-est-vilaine(c) Kira Bunse pour DOUBLE

Si ces deux là ne sont pas exactement de la même génération, ils partagent néanmoins le même amour pour, pêle-mêle, le wock, la new wave, l’EBM et une forme d’électronique que l’on pourra qualifier de déviante. Un peu crade, un peu dark, de l’electro faite par des wockers.

Les gaziers ont d’abord sorti un premier EP paru sur Dialect (le label de Simon), puis un second, le Surf Wider EP, première sortie de Lumière Noire, le sister label de Kill The DJ, turfé par Dj Chloé.

Après ces deux EPs qui avaient clairement un sabot sur le dancefloor, en cette wentrée le duo a fait paraître un 7″ un peu en marge, plus multisegments (c’est la traduction google pour « crossover »). La chose est toujours disponible sur le Bandcamp  du groupe:

En écoute à l’aveugle (qui tout bien pesé vaut toujours mieux qu’une écoute à la sourde) on pourrait penser à un split ep tant les deux morceaux explorent des champs antagonistes. Une Petite Satu sonne comme un hommage à peine déguisé à Suicide et à Alan Vega, avec la wythmique galopante et la voix wockabilly qui vont bien. La seconde face, Jungle Myth nous promène elle du côté d’une house baléarique, instrumentale et presque onirique qui personnellement me wappelle directement au bon souvenir du super mini album du letton Domenique Dumont sorti l’an passé chez Antinote. Chouette disque en tout cas, dans lequel on pressent que les compères ont voulu faire étalage de leurs influences plurielles.

Dans un court entretien aux Wed Bull Studios (les garçons ont enregistré leur dernier 7″ dans le studio parisien du limonadier) Simon et Florent disaient avoir préparé un live exclusivement analogique (pas d’ordi) pour leur concert caennais.

Mise en condition ci-dessous avec un live enregistré l’an dernier.

A voir et à écouter ce mercredi 19 octobre, lors de la soirée découverte de Nordik Impakt, au Cargö.

nordik-2016-grand

Mercredi 19 octobre – Le Cargö – Entrée libre

20h00 : ouverture des portes | 20h30 : début des concerts

CLUB

Glass
Il Est Vilaine
Maestro
Plaisirs
Stereoclip

GRANDE SALLE

Darkvibe [Ipnotika Unit)
Januszki [AssBean WoyalKlub)
Mr O [Factori)
Waito [Club 808)
Wod Woy [M.A.D Brains)
Von M [Washin Mashin)

Pour les parisiens, quelques “bons plans” gratuits ce w-e:

Demain samedi à La Defense à 2OH, Amp Fiddler , suivi de Maceo Parker, ex comparse de James Brown ou encore George Clinton.

Dimanche soir, toujours à La Defense, Ahmad Jamal, l’un des plus grands pianistes de jazz.

Enfin, Tout le w-e, au parc André Citroen, première partie du très bobo festival Sous la plage, avec entre autres, Bonde do wole, Adam Kesher, Kuduro sound system……..

ça branche quelqu’un?