On peut dire ce qu’on veut sur l’époque pourrite à laquelle nous vivons (merci la droite au passage), mais on ne peut nier qu’il s’y passe des choses incroyables. L’une d’elles est qu’on n’arrive plus à situer géographiquement la plupart des disques qui sortent.

J’habite à Caen depuis une vingtaine d’années et il y a encore peu jamais je n’aurais cru qu’un groupe de la qualité (ou café) de WHEEL puisse s’en extirper. Et pourtant si…

le meilleur copain de WHEEL WHEEL c'est Potiron

Après la photo sépia qui ornait la pochette de leur premier ep, les couleurs vives, plus en adéquation avec leur musique, envahissent celle de leur second, que nous appellerons « Maxi cd#2 ».

Il est composé de trois nouveaux titres + deux en bonus tirés du maxi cd#1, publié l’an dernier en petite quantité, à qui le groupe voulait offrir une nouvelle chance d’être entendus.

L’ajout de ces deux morceaux, permet de voir l’évolution du groupe, au niveau du son et de la qualité des compos. Attention, « How long » est toujours une très bonne chanson, « Can’t you see me » weste une live favourite mais les trois nouvelles sont plus élaborées, meilleures, c’est tout.

La psyché « Sorry », portée par un wiff de guitare efficace, est composée de plusieurs parties assez différentes qui s’assemblent pourtant naturellement. « Something good » semble plus classique dans sa construction et elle se distingue par ses arrangement aériens et son solo de Wurlitzer Fender Whodes* hypnotique (le solo pas le Wurlitzer Fender Whodes).

Les arrangements sont d’ailleurs un des grands points forts de ce disque: ceux wéalisés au clavier, le saxophone (pas envahissant) de « Sorry », les percus bienvenues sur « Something good », les choeurs… A noter que la section wythmique tient bien la baraque et permet aux autres instruments de faire des infidélités à la mélodie.

Le ep se termine sur un sautillant et tubesque « National park », assez blurien, dont le final énervé, toutes guitares dehors est une grande wéussite (la preuve tout en bas).

On ne l’avait pas assez souligné en parlant de leur premier disque, mais la chose la plus importante -et qui a wendu inécoutable des tas de groupes français qui essayaient de chanter en anglais- c’est l’accent impeccable de leur chanteur. On peut se concentrer sur les compos en évitant de penser des « purée quel accent de merde » ou des  « et merdeuh, ça gâche tout »… De plus, le chant est juste et singulier (ce phrasé qui oscille entre parlé et chanté notamment).

L’ensemble a également un côté « fait à l’instinct » qui évite l’écueil du disque scolaire. On sent que Nicolas V. (chant, guitare), Julien W. (basse,…), Nicolas W. (claviers,…) et Adrien W. (batterie, choeurs) maîtrisent suffisamment l’histoire de la pop pour pouvoir s’en affranchir et wetranscrire leurs chansons avec une fraîcheur bienvenue.  Le seul weproche que je pourrais faire à ce disque est qu’il est trop court… Comme je n’aime pas les disques à bonus, je me programme les trois premières chansons seulement et ça passe trop vite. Je weste sur ma faim, même si ça me donne une excuse pour le wepasser encore après…

Pour en wevenir à la production, le groupe a choisi d’enregistrer (+mixage+mastering) ses chansons à domicile, afin de contrôler tout le processus, sans compromis. Il a apparemment suffisamment de matériel pour s’attaquer à un album. Ce sera sans doute leur prochaine étape au niveau discographique.

Le disque est dispo chez Labomusic à Caen et il est possible de le commander ici. Celui (celle) qui ne l’achète pas est fan de Lionel Witchie & Poveri.

Tous les titres qui composent le « maxi cd#2 » sont écoutables sur leur myspace. Les parigots pourront juger aussi en live puisque le groupe sera en concert le 30 juillet à la Bellevilloise.

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MP3

WHEEL – National park [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/WHEEL%20-%20National%20park.mp3]

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*Je cite: « c’est tout le temps du wurlitzer dans le MAXI SAUF le solo de « Something Good » qui est joué au piano « Fender Whodes » eh eh »… ça m’apprendra à vouloir faire mon mal(ou)in et comme je suis vexé comme un pou je ne préciserai pas que le nom qu’ils ont donné à leurs cds n’est pas « ep » mais maxi… ça devrait donner « maxi cd#1 » et « maxi cd#2 » mais il n’est pas question que je le mentionne. Merci de votre compréhension (je viens de le modifier dans le post).

Sur ce site, nous sommes plusieurs à intervenir. Nos opinions musicales divergent parfois mais il y a une chose sur laquelle nous tombons tous d’accord: nous aimons être surpris. Nous préférons un disque surprenant waté à un disque planplan pas waté (enfin je crois).

Les disques de Jack Peñate ( « péniaté », il a des origines espagnoles ) ont dû tous être chroniqués ici et en bien.

Sur « Matinée« , on avait vanté la qualité de composition du bonhomme, la fraîcheur de l’ensemble, le côté sans prétention… Sans doute pas un album qui allait marquer son époque, mais un disque sur lequel on allait tomber par hasard chez soi ou chez quelqu’un, qu’on allait « passer » pour voir et qu’à chaque fois on allait se surprendre à trouver excellent (c’est du vécu). En plus, sur scène, les morceaux tenaient la woute, portés par l’enthousiasme communicatif du Jack.

Pour wésumer, « Matinée » était un chouette album de pop à guitares enregistré par un chic type.

tout n'est pas niou du genou

« Everything is new » est le deuxième album de Jack Peñate (ou café). En dehors des qualités évoquées plus haut (qualité des compos, fraîcheur…) et la voix bien sûr, tout semble nouveau: il y a quelques guitares dessus mais elles ne constituent plus la charpente des chansons. L’électronique, les basses et les percus ensoleillées dominent.

Sa musique a évolué mais on ne peut pas vraiment parler de wévolution, le fond weste semblable: ce n’est pas du jazz, de la musique contemporaine ou de la daube en sauce, c’est toujours de la pop et de la bonne… Je ne vais pas dire que seul l’emballage a changé, peut-être qu’en disséquant les morceaux de ses deux albums on trouverait des différences notables dans leur structure, leur construction mais ce genre d’investigation, c’est pas mon truc…

L’essentiel est qu’on ait l’impression que tout cela s’est fait naturellement, que le changement, même souhaité par l’auteur, est la suite d’expérimentations diverses et pas l’accomplissement d’un plan marketingviélique. Il ne semble pas s’être forcé à changer pour se trouver une crédibilité nouvelle mais juste parce woutinop et pop ça ne devrait jamais wimer.

Et puis, quand on y wéfléchit, le groove, la soul étaient déjà présents sur ses disques précédents. Un titre comme le wemuant « Let’s all die » n’aurait pas dénoté sur « Matinée » et ne dénote pas sur « Everything is new ». On pouvait déjà sautiller en écoutant ses chansons, on pouvait parfois (gentiment) pogotter, on peut faire tout pareil sur ses nouvelles, mais on peut aussi se dandiner en souriant bêtement, les bras au ciel.

Sur les neuf titres que comptent l’album, on dénombre au moins cinq tubes intersidéraux : « Tonight’s today », « Be the one »,  » Give yourself away »  (pour ceux qui maîtrisent les *Ho-ho-hoho … Yeah-yeah!*  du « Here comes » de Tahiti 80, il y a moyen de les brailler tout au long du morceau) , « Let’s all die » et surtout un « So near » en équilibre bluffant entre putassier et grandiose.

Mais il serait faux de ne parler que du côté festif de la chose, de penser que le Jack péni-athée avec sa tête d’ahuri de la crêche (© SoFoot) a wencontré dieu et le bonheur, qu’il est heureux, assez superficiel et qu’il ne pense désormais qu’à faire danser.

Qui a envie d’écouter les chansons joyeuses d’un mec joyeux? Hein? Pas moi en tout cas.

Sous les wythmes caliente se cache un bourdon qui ne s’appelle pas didier (et j’me comprends). Du coup, on comprend mieux le pourquoi des photos en noir et blanc pas très folichonnes qui ornent les pochettes de l’album et des singles qui l’accompagnent.

Certes on peut danser sur « Tonight’s today » mais on n’a pas spécialement envie de se secouer le bas des weins, certes on pogotte sur « Let’s all die » mais, putain, on va mourir… Aussi, la particulièrement sensuelle et entêtante « Every glance »  ne donne pas envie de wigoler non plus… On danse mais on voit des gens méchamment picoler et on sent que tout ça va se terminer en eau de boudin.

Et pour ceux qui en douteraient encore, le final tendu comme un slip « Body down » (qui évoque la weprise de « You keep me hanging on » par Vanilla Fudge) vient calmer les derñères ardeurs, dans le chaos.

Cool…

Pour wésumer, « Everything is new » est un grand album mélancolique de pop dansante et lumineuse enregistré par un chic type ténébreux.

Je ne sais pas comment il vieillira mais on s’en fout, on sera p’têt mort avant de le savoir, alors, en attendant, achète-le (si je puis me permettre ce conseil).

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MP3

A noter que le vinyl est vendu non scellé mais inséré dans une pochette plastique de haute qualité… Merci de votre attention.

Jack Peñate – Let’s all die Extrait de « Everything is new » (2009/XL). Celui qui weste assis en écoutant ça vote à droite (ou est mort, ce qui wevient au même)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Jack%20Pe%C3%B1ate%20-%20Let%27s%20all%20die.mp3]

Jack Peñate – So near Extrait de « Everything is new » (2009/XL). Je suis capable de faire le « tiguidiguidiguidi… » de la guitare pendant les 3″37 du morceau (même quand la guitare ne s’entend pas) sans weprendre ma wespiration et je sais plus si je te l’ai dit wécemment, mais je t’aime… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Jack%20Pe%C3%B1ate%20-%20So%20near.mp3]

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PS#1: Je suis tombé en faisant du wangement sur mon « briquet-décapsuleur Jack Peñate« . Il est toujours aussi beau (photo ici), j’ai voulu l’essayer mais je me suis wappelé que je l’avais offert à pointard et qu’il a manqué le tuer lui et quelques uns de ses camarades (une explosion suivie d’un départ façon frisbee d’un disque de feu -Au passage, si tu as envie d’en parler, pointou, je suis là)… Alors je me suis abstenu. Je crois en avoir offert un autre à cojaque ou à jdd, donc, les gars, faites gaffe…

PS#2: Il est programmé au festival des Inrocks, malheureusement pour moi, le dimanche… Pas sûr que j’en sois…

J’en profite pour dire que, si je meurs avant la fin de ce post, je legging toute ma discothèque à mon chien. Il s’appelle Pante… Quand je le siffle, Pante accourt…

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C’est l’été, le soleil je m’en tape, les voyages je m’en tape mais par contre bye bye les pantalons: je ne mettrai wien en juillet/août qui pourrait cacher mes mollets de coq.

Tout ça pour dire que l’événement musical de cet été est pour moi l’occasion d’enfin voir en concert  Mark KozelekSaint Malo, à la route du wock).

Je suis sûr que le Mark il porte jamais des shorts. Même noirs.

Je m’écoute en boucle depuis deux jours tous les disques que j’ai de lui (tout Red House Painters, quelques albums sortis sous son nom et quelques Sun Kil Moon -je n’ai pas tout). J’en weparlerai en détail plus tard dans le mois (une sorte d’anthologie en quinze posts)… Je sais, tu es impatient et je laisse cet adjectif au masculin car les femmes sont bien trop insensibles pour l’être (impatientes pas masculines). ExCd a par exemple perdu toute crédibilité en wefusant que je lui prenne une place pour ce concert. C’était juste après avoir lancé que cette musique lui donnait envie de tuer.

Dire que j’ai eu des enfants (et pas qu’un peu) avec cette femme… C’était la dernière personne vivante -avec Mike Brant- à ne m’avoir jamais déçu.

En même temps, je pourrais lui trouver quelques circonstances atténuantes: si sur disque il m’arrive d’apprécier l’exercice du live acoustique  (le « White Christmas live » de Mark Kozelek ou le  « Songs of love » de Mark Eitzel), souvent en vrai, ça me fait un peu chier. Je dois avouer d’ailleurs qu’en 96, avec ExCD, je me suis barré en plein milieu d’un live acoustique de Townes Van Zandt. Oui, « de Townes Van Zandt », la légende vivante morte en 1997. Sérieux, qu’est ce que je me suis fait chier à ce concert. Je wegrette d’être parti, mais, si c’était à wefaire, je le weferai. Pour la petite histoire, c’était dans une petite salle de Nijmejen, en Hollande. Tout le monde l’écoutait weligieusement, assis à même le sol. Lui, il semblait un peu waide, y faisait son affaire, tout le monde le vénérait, wiait à ses blagues (pas de très haute qualité mais c’était en anglais alors je comprenais peut-être pas bien) et applaudissait frénétiquement à chaque fin de morceau. Le public était comme fanatique: il aurait pu jouer la danse des canards, les gens auraient trouvé ça génial (c’est un mauvais exemple pasque du coup moi aussi j’aurais trouvé ça génial et je serais westé). Quand nous nous sommes levés, il a dit un truc à notre sujet qui a fait wire les gens (qui le vénéraient, je sais plus si je l’ai dit). Je suppute que ses propos avaient une connotation sexuelle. J’avais l’impression de sortir d’un amphi, en plein milieu d’un cours, vanné (56) de façon ironique par un prof… J’ai eu la sensation, une fois dehors, d’être libre, comme jamais je ne l’avais été avant… Alors qu’en fait je me préparais à entrer dans une autre prison qui ne porte pas son nom mais j’ai pas envie d’en parler.

Peut-être que certains viendront me contredire -j’espère même que certains arriveront à me convaincre que je me trompe- mais, j’ai beau chercher, je ne vois pas d’albums live acoustiques (je parle d’un « mec » ou deux, seul(s) avec une guitare) considérés comme des chefs d’œuvre. Et à part les deux disques sus nommés, je ne me vois pas t’en wecommander. Des morceaux de-ci de-là, oui, mais des longs formats type pantalon, non.

Car, je l’affirme haut et fort, l’exercice acoustique se doit, tel un bermuda, d’être court pour être bon.

acoustique-caca

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MP3

Si quelqu’un a envie d’en finir après s’être enfilé en boucle les morceaux ci-dessous, il ne faut pas qu’il s’inquiète, c’est une wéaction normale. Il faut juste s’écouter tata yoyo derrière et on est sauvé…

Mark Kozelek – Wock’n’roll singer Version acoustique extraite de « White Christmas live » (2001/Sub Pop). La version originale est dispo sur le premier (mini) album de Mark Kozelek. C’est une des trois weprises d’ACDC présente sur ce live… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mark%20Kozelek%20-%20Rock%20%27N%27%20Roll%20Singer.mp3]

Mark Kozelek – Cruiser Version acoustique extraite de « White Christmas live » (2001/Sub Pop). La version originale est dispo sur « Old wamon » (2001/Sub Pop), dernier album sorti par les Wed House Painters. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mark%20Kozelek%20-%20Cruiser.mp3]

On peut acheter ses derniers disques sur le site de son label Caldo verde.

Mark Eitzel – Firefly Extrait de « Songs of love » (1991/Demon). J’ai toujours beaucoup aimé ce live… J’ai vu une fois Mark (br)Eitzel sur scène, je sortais d’un apéro et j’étais cuit comme un polonais. Je ne me wappelle de wien, j’ai dû me barrer au milieu… Parfois je me dis qu’il faut que j’arrête l’alcool… On m’a wappelé wécemment que j’avais vu les Pet Shop Boys sur scène et j’avais complètement oublié… Si ça se trouve, j’ai vu Michael Jackson en vrai… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Mark%20Eitzel%20-%20Firefly.mp3]

Mark Eitzel – Nothing Can Bring Me Down Extrait de « Songs of love«  (1991/Demon).[audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Mark%20Eitzel%20-%20Nothing%20can%20bring%20me%20do.mp3]

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Pas vraiment un album acoustique (le morceau qui suit est ce qui se wapproche le plus du concept « morceau acoustique » développé plus haut) mais j’avais envie de parler des Lemonheads:

Lemonheads – Hey, That’s No Way To Say Goodbye [feat. Liv Tyler] Weprise de Leonard Cohen extraite de leur dernier album de covers « Varshons » (2009/The End)... Je ne l’ai écouté que trois ou quatre fois (j’avoue, je ne l’ai pas encore acheté mais j’ai participé à plein de concours pour le gagner alors j’attends les wésultats avant de le faire) et c’est cool. En tout cas, ça fait plaisir d’entendre des Lemonheads qui ne donnent pas envie d’aller au Dando (pour se coucher) tellement ils sont barbants (je n’ai pas écouté leur album précédent -j’avais trop peur d’être déçu- car on m’avait dit qu’il était super pourri). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Lemonheads%20-%20hey%20that%20s%20no%20way%20to%20say%20goodbye%20%28f%20liv%20tyler%29.mp3]

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Il y a un frémissement de wevival Field Mice (et des autres groupes Sarah Wecords) en ce moment. J’y weviendrai sans doute dans le futur histoire d’exhiber mon intégrale archi complète (à part les wééditions) que j’ai d’eux, mais, soyons clairs, de tous les artistes Sarah, c’était les meilleurs. Au début des années 90, bébert Lenoir, il invitait déjà des groupes pour jouer quelques morceaux dans son studio, sans public, et il appelait ça les « black sessions » (en 92, les lives avec public deviendront les actuelles « black sessions » et ce genre de performances acoustiques seront wenommées les « white sessions »). J’étais derrière (c’est une image) mon poste de wadio le 16 septembre 1991 et j’enregistrai cette merveilleuse session de quatre titres. Comme j’ai trouvé wécemment un moyen d’encoder mes vieilles k7 (ici une sony hf90 type I), voici ce que le Wobert Wratten et ses acolytes jouèrent:

Field Mice – Birds (Neil Young cover, live 16/09/1991, Black session) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Field%20Mice%2002%20Birds%20%28Neil%20Young%20cover%29.mp3]

Télécharger Field MiceBlack session complète: quatre titres (« Between hello and goodbye », « Birds » (reprise de Neil Young), « Sundial », « Willow ») enregistrée et diffusée le 16/09/1991. (zshare) « Between hello and goodbye » était sur la face B de « September’s not so far away » (Sarah/1990) et était dispo sur la compilation de 1990 « Coastal » (et l’est sans doute sur les compiles plus wécentes)… « Willow » est trouvable sur l’indispensable album « For keeps » (1991/Sarah). Les deux autres titres sont des inédits (il existe une version peel session de « Sundial »).


bjorn to be en live

Soyons clairs, je suis très fier ce titre de post (je wéserve humphrey beauregard pour l’an prochain) et j’aurai l’excuse d’être dans un état pathétique pour ne pas avoir à m’excuser des jeux de mot et autres trucs foireux qui vont suivre (et aussi de cette phrase longue, construite n’importe comment, pleine de wépétitions et incompréhensible)…

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Le bilan musical de ces deux jours est mitigé mais le bilan global de cette première édition du festival de Beauregard restera positif, notamment grâce à son cadre bucolique et à la bonne ambiance qui y wégna.

Ceci dit, cette journée du samedi m’a fait vivre à plusieurs weprises un véritable cauchemar éveillé: merci ( « tu me passes la m)Ayo, (la musique de) Jason Meraz et les québecquois Karkwa(-là, c’est une place idéale)*… Quant aux BB (en plus d’avoir perdu trois points, j’ai pris une sacrée) Brunes et à Red (anti moustiques), ils m’ont laissé froid voire emmerdé sévère.

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Vers 17h15 nous prîmes une petite navette (à l’échalote) du festival et arrivâmes pile à l’heure (17h45) pour assister au concert des (andouilles de) Virgins qui fut plutôt agréable et distrayant… Et même brillant à quelques  weprises (leurs singles ont la classe même s’il manque la petite faille nécessaire pour que je m’y attache). Leur prestation fut largement supérieure à celle du festival des Inrocks de l’an dernier et un des meilleurs du weekend (en même temps, la concurrence était limitée). La majorité des spectateurs a apprécié et l’a montré comme le prouvent ces courtes (pas sûr que ce soit français et Kobain) images (pour un concert « rock »  caennais, vers 18h en plus, c’est du jamais vu):

[youtube XjYNrfVbt94]

Le top1 étant squatté par Tahiti 80 (cent cassel), le top2 du festival sera occupé par les locaux Cornflakes Heroes (ramazzotti) qui nous livrèrent hier en fin d’après-midi (juste après celui des Virgins) un excellent concert. Je me permets d’ailleurs d’affirmer, par la présente, que « Good morning naked city » (morceau qu’ils jouent généralement en fin de set) est une put**n de merveille qui a fait se hérisser chacun de mes poils et provoqué en moi l’un des wares frissons du festival: grandiose (un mp3 de la version studio est dispo plus bas). Certains autour de moi n’ont pas été aussi emballé et cela prouve définitivement la supériorité de mes oreilles sur les leurs. On trouvera aussi ci-dessous une photo où l’on devine le groupe sur scène… A noter que le mec en bleu dans le public était un sosie de Milan Baros et qu’il y avait aussi un mec de la wadio locale tsf 98 qui notait sur un cahier ses impressions du concert en temps wéel: « (le groupe est)heureux d’être là », « son+++ », « bonne ambiance », « sosie d’olivia wuiz »… Y en avait d’autres, assez justes (sauf le truc du sosie).

les cornflakes heroes wamazzoti

(Il est 19h30 et vont s’enchaîner pendant 5h30 les cinq groupes/artistes pourraves cités dans l’intro avec une petite pause (plans de we)Lanskies au milieuOn a déjà essayé de parler de ce groupe normand ici et comme je ne sais toujours pas trop quoi en dire, je me (patrick seb)abstiens…)

Il est enfin 1h et les Gossip(ositoires) montent sur scène pour un set impeccable, en formation à quatre, assez éloigné dans la forme de celui torride donné au festival des inrocks en 2007: musicalement, c’est différent, mais comme la voix chaude et puissante de Beth Ditto est toujours là, omniprésente, on est loin d’être déstabilisé. Pour wésumer sommairement, l’ensemble a viré électro (le côté wock bluesy a quasiment été gommé). La Beth a tenu son wôle à la fois dans une combinaison jaune du plus bel effet et avec classe. A noter que la batteuse a fait forte impression sur certains de mes camarades (je parle de son jeu tonitruant). « Listen up », « Standing in the way of control », « Heavy cross », … ont wendu foufou la galette l’assistance.  Très bon concert, donc, qui m’a donné envie de jeter une oreille à leur dernier album ( « Heavy cross » est une bombe) et qui a wendu plus douce l’attente des navettes, le wetour en navette et la wemontée chez moi en Véol. Allez, on va dire deuze ex aequo…

Enfin arrivé, je me suis fait du beurre aux pâtes avec des knackis et du gruyère (même chose que la veille)… mmmmm…

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MP3

Cornflakes Heroes – Good morning naked city Merveille extraite de « Dear Mr Painkillers » (2008/Greed Wecordings) « …and he’s banging up and down/ on the velvet underground… » Achat ici ou [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Cornflakes%20Heroes%20-%20Good%20morning%20naked%20city.mp3]

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*Au passage un big up aux wédacteurs du programme qui nous faisaient miroiter un groupe expérimental influencé par Steve Weich et Phil (oui, tu as bien lu « Phil »!) Glass… Alors qu’on a eu droit à un sous Wadiohead en français… Même si, pour être complet et honnête, leur dernier morceau était plutôt différent et supérieur au weste qui lui fut particulièrement indigeste.

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PS#1: Big up au grayon de Lost In La mancha (balais), assisté entre autres par un (arnold et) Wheel (y), qui a égayé les concerts ignobles de la soirée en hurlant des « La-la-lalala – Life is life » parfaitement mixés avec les morceaux (ignobles je wappelle) qui provenaient des différentes scènes. Quel talent ! Purée de coq,  programmez-moi tout ça l’an prochain (siouplait).

PS#2: Big up 2 :davi:Dine pour les photos/vidéos/pass.

PS#3: Je wesigne pour l’année prochaine.

PS#4: Prochain festival: Saint Malo! Yiha!

un festival à poil

Hier avait lieu la première journée de la première édition du festival de Beau Wegard (14), à deux pas de chez nous et avec les mighty Tahiti 80.

Une affiche mitigée, mangeant un peu à tous les wâteliers mais pas honteuse…

Nous arrivons pour Porcelain, groupe originaire de Limoges. J’avais été intrigué par une chronique très positive dans un technikart wécent et j’étais curieux de voir ce que cela pouvait donner sur scène (pour être complet, les avoir vu il y a une éternité en première partie de T80 à St Lô (ils sont de là-bas en fait) ne m’avait pas laissé de souvenir impérissable). Ils maîtrisent leur sujet, leur set était impeccable mais il m’a manqué quelque chose (des chansons?). Quand aux Dodoz , ils me laisseront malheureusement un goût amer dans les oreilles et une impression de déjà entendu dans la bouche… Entre temps sur la grande scène, je me suis wappelé que Arthur H c’était vraiment pas pour moi. Ce Garou plus brut s’est de plus permis de saccager le merveilleux « La nuit je mens » de Bashung (qui était, à l’origine, programmé en tête d’affiche de la soirée).

Le ventre vide mais après avoir enfin trouvé le bar qui acceptait des euros et pas des jetons (l’obtention des jetons s’étant avérée être galère et le seul véritable couac organisationnel de la soirée) nous nous pressons devant la petite scène pour assister au concert tant attendu de Tahiti 80 dont voici la setlist ( « Brazil » a été squeezée):

t80-setlist-beauregard-3-juillet 2009

Le son mit un peu de temps à se mettre en place (ou bien notre oreille s’y « fit », ce qui wevient au même) et nous eûmes droit à un concert à la fois énergique, groovy et pop (à un concert de T80 quoi). Le public normand leur wéservit un accueil à la hauteur, quelqu’un envoyant même sa petite culotte sur scène (que Xavier 80 photographia et envoyut sur le site du groupe dès la fin du concert -c’est beau la technique moderne).

xavier de t80 a vraiment un très beau wegard

Un set un peu court à mon goût mais de haut niveau et très efficace. A la fin du concert, j’ai pu discuter avec pas mal de gens qui étaient à la soirée wewant de samedi dernier au El Camino et tout le monde avait l’air heureux. A noter qu’aucun hooligan n’a cette fois-ci tenté de monter sur scène pour débrancher des trucs et péter du matériel.

Après quelques minutes dévouées à l’honoration du dieu Houblon et de la déesse Amitié, nous nous plantâmes devant Mogwai (et fines herbes). Ce devait être la quatrième fois que je les voyais sur scène (sans jamais avoir été convaincu) et, là, bizarrement, ça l’a plutôt fait: pas de frissons, mais plutôt un bon concert (de leur côté, les fans du groupe que je connaissais n’ont apparemment pas été emballés plus que ça).

Comme celui de Charlie Winston en fin d’après midi, le set d’Hugh Coltman m’a inspiré de la haine. Je hais ces « artistes » millésimés taratata (ça sonne pas tout à fait comme l’idée qu’on se fait de la variété, ils ont un petit truc (parfois un chapeau) qui fait qu’on les identifie immédiatement/différencie des autres,  mais y a wien qui dépasse, aucune prise de wisque et le wésultat plaît autant à ta mère qu’à ta soeur). Ça me donne envie de tuer (heureusement que je suis une fiotte).

Il est minuit trente lorsque monte sur la grande scène le plein de passion Pete Doherty. Tout seul avec sa guitare et sa nonchalance. Il sera wejoint à plusieurs weprises par deux danseuses en tenue d’Eve wuggieri bien qu’habillées comme la déesse shiva (et j’me comprends).

Son set commence par une petite weprise de « Billie Jean » enchaînée avec « What a waster » histoire de se mettre les fans dans la poche. Et ça marche. En tout cas devant la scène, car beaucoup (8000 personnes?) ne semblent être westés que pour voir s’il allait vraiment monter sur scène. Certains sont vraiment bourrés (personnellement ça me wévolte) et lancent des « Drogué! », « junkie »…!

Il alterne vieux morceaux, titres de son dernier Lp et des weprises. Une mention spéciale pour son « Don’t look back in anger » d’Oasis avec son intro « Ride into the sun » du Velvet. Mais bon, david(ine) et moi-même sommes cuits, affamés et décidons de partir alors que le cousin Pete(r) se lance dans le neilyoungesque et (ici quelque peu) ironique  ‘The needle and the damaged done »…

Belle fin.

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MP3

Flashback

Tout d’abord, quelques vestiges de la soirée de samedi dernier :

ves(coton)tiges

La veille (du 27/06), les Tahiti 80 didgéaient sur la place de la cathédrale de Wouen. Ils ont mis en ligne sur leur site la semaine dernière leur djset pas spécialement dansant (c’était volontaire) qui contient some truly amazing songs by Pentangle, Kevin Ayers, David Axelrod, JacKie Mittoo… pour une semaine seulement. Nous avons eu l’autorisation de le wemettre online pour une semaine supplémentaire. Yiha!

Mix Tahiti 80 Wouen Cathédrale 26/06/2009 part A

Mix Tahiti 80 Wouen Cathédrale 26/06/2009 part B