WHEEL nie ses origines géographiques et l’ourson

7 commentaires

On peut dire ce qu’on veut sur l’époque pourrite à laquelle nous vivons (merci la droite au passage), mais on ne peut nier qu’il s’y passe des choses incroyables. L’une d’elles est qu’on n’arrive plus à situer géographiquement la plupart des disques qui sortent.

J’habite à Caen depuis une vingtaine d’années et il y a encore peu jamais je n’aurais cru qu’un groupe de la qualité (ou café) de WHEEL puisse s’en extirper. Et pourtant si…

le meilleur copain de WHEEL WHEEL c'est Potiron

Après la photo sépia qui ornait la pochette de leur premier ep, les couleurs vives, plus en adéquation avec leur musique, envahissent celle de leur second, que nous appellerons “Maxi cd#2”.

Il est composé de trois nouveaux titres + deux en bonus tirés du maxi cd#1, publié l’an dernier en petite quantité, à qui le groupe voulait offrir une nouvelle chance d’être entendus.

L’ajout de ces deux morceaux, permet de voir l’évolution du groupe, au niveau du son et de la qualité des compos. Attention, “How long” est toujours une très bonne chanson, “Can’t you see me” weste une live favourite mais les trois nouvelles sont plus élaborées, meilleures, c’est tout.

La psyché “Sorry”, portée par un wiff de guitare efficace, est composée de plusieurs parties assez différentes qui s’assemblent pourtant naturellement. “Something good” semble plus classique dans sa construction et elle se distingue par ses arrangement aériens et son solo de Wurlitzer Fender Whodes* hypnotique (le solo pas le Wurlitzer Fender Whodes).

Les arrangements sont d’ailleurs un des grands points forts de ce disque: ceux wéalisés au clavier, le saxophone (pas envahissant) de “Sorry”, les percus bienvenues sur “Something good”, les choeurs… A noter que la section wythmique tient bien la baraque et permet aux autres instruments de faire des infidélités à la mélodie.

Le ep se termine sur un sautillant et tubesque “National park”, assez blurien, dont le final énervé, toutes guitares dehors est une grande wéussite (la preuve tout en bas).

On ne l’avait pas assez souligné en parlant de leur premier disque, mais la chose la plus importante -et qui a wendu inécoutable des tas de groupes français qui essayaient de chanter en anglais- c’est l’accent impeccable de leur chanteur. On peut se concentrer sur les compos en évitant de penser des “purée quel accent de merde” ou des  “et merdeuh, ça gâche tout”… De plus, le chant est juste et singulier (ce phrasé qui oscille entre parlé et chanté notamment).

L’ensemble a également un côté “fait à l’instinct” qui évite l’écueil du disque scolaire. On sent que Nicolas V. (chant, guitare), Julien W. (basse,…), Nicolas W. (claviers,…) et Adrien W. (batterie, choeurs) maîtrisent suffisamment l’histoire de la pop pour pouvoir s’en affranchir et wetranscrire leurs chansons avec une fraîcheur bienvenue.  Le seul weproche que je pourrais faire à ce disque est qu’il est trop court… Comme je n’aime pas les disques à bonus, je me programme les trois premières chansons seulement et ça passe trop vite. Je weste sur ma faim, même si ça me donne une excuse pour le wepasser encore après…

Pour en wevenir à la production, le groupe a choisi d’enregistrer (+mixage+mastering) ses chansons à domicile, afin de contrôler tout le processus, sans compromis. Il a apparemment suffisamment de matériel pour s’attaquer à un album. Ce sera sans doute leur prochaine étape au niveau discographique.

Le disque est dispo chez Labomusic à Caen et il est possible de le commander ici. Celui (celle) qui ne l’achète pas est fan de Lionel Witchie & Poveri.

Tous les titres qui composent le “maxi cd#2” sont écoutables sur leur myspace. Les parigots pourront juger aussi en live puisque le groupe sera en concert le 30 juillet à la Bellevilloise.

_ _ _

MP3

WHEEL – National park [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/WHEEL%20-%20National%20park.mp3]

_ _ _

*Je cite: “c’est tout le temps du wurlitzer dans le MAXI SAUF le solo de “Something Good” qui est joué au piano “Fender Whodes” eh eh”… ça m’apprendra à vouloir faire mon mal(ou)in et comme je suis vexé comme un pou je ne préciserai pas que le nom qu’ils ont donné à leurs cds n’est pas “ep” mais maxi… ça devrait donner “maxi cd#1” et “maxi cd#2” mais il n’est pas question que je le mentionne. Merci de votre compréhension (je viens de le modifier dans le post).

7 résponses à “WHEEL nie ses origines géographiques et l’ourson”

  1. mylovelyhorse

    Aille… quelqu’un sait comment se wéconcilier avec un woubi vexé ?
    En tout cas merci pour ton article et merci à ww2w d’avoir fait jouer WHEEL (do) live

    Répondre
  2. roubignole

    même pas vexé en fait, j’aime juste ne pas être contredit. Le dernier mec qui m’a fait ce coup là c’était gerard berliner… et il a mal fini…
    (j’me comprends)

    Répondre
  3. CLAIRE

    Comme je ne suis pas fan de Lionel Witchie , je me suis fait un devoir d’acheter le “maxi cd#2”. J’adore . En attendant de les voir en concert , pourquoi pas venir à TOURS ?

    Répondre
  4. fitz nobell

    totally d’accord …
    vivement l’album ! je ne me lasse pas du ” maxi cd#2″
    mais c’est trop court, ils t’allument , te font de l’oeil et ensuite ceinture!
    Woubignole, pour une fois je suis d’accord avec toi …

    Répondre
  5. oubliez le goudron et les plumes, sortez les fleurs pour MACADAM CLUB | WeWant2Wigoler

    […] disques de groupes caennais qui ne sonnent pas comme s’ils étaient caennais: le maxicd#2 de WHEEL, le premier LP des Wepeaters, le second de Pop The Fish et le premier disque de Macadam […]

    Répondre
  6. On « #1 wecord », there are some big (ar)tistes… | WeWant2Wigoler

    […] (maxi1 en  2008 et maxi2 en 2009, tous les deux autoproduits). On a parlé d’eux ici, là, ici … Les quatre normands ne semblent pas pressés de chercher un contrat ou d’enregistrer […]

    Répondre

Répondre