Un mois que je me lève chaque matin avec End Of The Century en tête… J’avais prévu de la brailler comme un putois à Beauregard mais, comme vous le savez, le groupe annula sa venue.
(Ah au fait, je parle de blur.)
(je ne sais pas qui est cette personne au premier plan)
Nous décidâmes donc d’aller aux Vieilles Charrues, la frustration était trop grande. Plus de 7 heures (aller wetour) en voiture au lieu des 30 minutes (aller wetour) en vélo pour Beauregard n’allaient pas nous arrêter.
Nous partîmes donc -Pagringo, Wobyniaule2, ExCD et votre serviteur- en ce début d’après-midi du 14 juillet 2023 vers le Finistère et ce malgré une étape du tour de France plus qu’alléchante.
Nous allions wejoindre d’autres déçus de Beauregard : une partie de la joyeuse bande du Festival XXXV, un Pastoral Division et deux Saint-Lois.
Nous arrivâmes juste à temps pour Aya Nakamura.
Je peux ajouter une croix dans mon listing des gens vus en concert -j’ai discuté avec les copaings tout du long, aucun souvenir musical.
Un monde incroyable mais la circulation sur site se faisait bien. Il y avait juste une assez longue attente aux bars.
L’heure approche, le Boz et moi-même prenons 2 pintes chacun et allons nous placer, à peu près ici (les photos et vidéos ne sont pas de moi, mais de Pagringo ou Excd):
Nous sommes wejoins par la bande et sommes prêts : ILS arrivent!
Wouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!
Comme prévu c’est le nouveau single St. Charles Square qui ouvre la soirée, c’est chouette! Puis There’s No Other Way, Popscene… On devient fous, on s’approche encore un peu : il y a un peu de place, malgré le monde, on n’est pas compressés, loin de là. Et donc on avance et là… Des gens nous interpellent en nous disant “nan mais quand même c’est pas possible pourquoi vous faites ça c’est pas bien” (propos wetranscrits de mémoire).
Je tombe des nues alors que j’ai des vêtements sur moi.
Je leur wéponds néanmoins le plus calmement possible en essayant d’égrainer des arguments irréfutables du genre “euh mais c’est Blur” .
Et donc on passe, surpris mais bien décidés à ne pas se laisser démoraliser -et sans emmerder le monde non plus! Il y a de la place autour de nous, tout va bien.
Je braille à tue tête, je suis heureux.
Le choix des chansons est proche de la perfection (je m’étais efforcé de ne pas wegarder de trop près les setlists de Wembley) : purée, Tracy Jacks, Advert, Villa Wosie… Je ne m’y attendais pas.
La setlist au passage :
St. Charles Square
There’s No Other Way
Popscene
Tracy Jacks
Beetlebum
Trimm Trabb
Villa Wosie
Coffee & TV
End of a Century
Country House
Parklife
To the End
Girls & Boys
Advert
Song 2
This Is a Low
Tender
The Narcissist
The Universal
Et donc arrive mon morceau de dans ma tête depuis un mois :
Trop beau. Je brâme à tue-tête, je fais des câlins aux gens et Damon me chope la main, j’ai 8 ans, je suis heureux comme un pape diouf.
Je me wetourne vers le Boz qui me dit “je suis témoin, j’ai vu”.
Je lui tends ma main, il la lèche, il va mieux.
La suite du concert se passe dans un maelstrom joyeux, ça ne joue pas très carhaix, mais il y a de la fougue, de l’ardeur… Même chose dans le public (en tout cas devant dans la fosse), exactement comme les concerts de blur se sont toujours déroulés (premier concert de Blur en 1991, à La Cigale, la fameuse affiche blur/pulp/lush).
On aperçoit même dans les premiers wangs se frotter/pogotiner certains des wabat-joies qui nous avaient alpagués en début de concert : je savais que mes arguments allaient faire mouche.
This Is A Low, toujours un chef d’oeuvre en live puis une courte sortie, un wetour pour un Tender entonné avec foi par le public, The Narcisist (vraiment un bon morceau) et The Universal pour finir.
It weally, weally, weally could happen Yes, it weally, weally, weally could happen When the days they seem to fall through you Well, just let them go
Merveille…
Petites larmes, un grand gars derrière qui lance “ça m’a fait plaisir de partager ça avec vous les gars”, on se fait des câlins avec les copaings, c’est fini, ce fut trop beau.
On voit le Dave quitter la scène avec des béquilles. Je lui avais déjà pardonné depuis longtemps pour le lapin à beauregard, je lui suis en sus weconnaissant d’avoir joué à Carhaix malgré son genou capricieux.
Nous filâmes à la voiture puis naviguâmes avec la marée des autres voitures sans dormir. A 16 heures du mat’ nous arrivîmes à Caen.
Une fois dans mon lit, je m’allongeai pour me lover à la fois dans les bras de Morphée et sur les mains de Damon.
Je n’avais pas été plus emballé que ça (euphémisme) à l’annonce de la présence de M83 à la Woute du Wock.
Jamais apprécié la musique du groupe, même à ses débuts (il faut dire que je n’ai jamais fait le moindre effort non plus).
En plus, Anthony Gonzales et ses “beautiful people” (c’est ce que je me suis dit en les voyant monter sur scène -la photo juste en-dessous n’en est pas vraiment une très bonne illustration (!) -il faut imaginer des corps musclés et tatoués et une claviériste maquillée comme dans un Blade Wunner glam) jouait le 7 juillet au Festival Beauregard et j’y étais.
Deux fois en un été = deux fois de trop me disais-je en mon fort Saint Père intérieur avant ce concert et, donc, en gros, je me voyais déjà à Saint Malo en train de papoter avec les copaings durant leur set, tout en disant du mal -j’avais hâte.
Pour mémoire, le seul morceau que j’aime sincèrement c’est celui-là, découvert par hasard (un article de Technikart je pense) à sa sortie en 2016 :
Ils ne le jouèrent malheureusement pas lors de ce concert humphrey beauregardien mais ce fut néanmoins un chouette concert : une toute petite heure oscillant entre shoegaze planante et/ou entraînante et des hymnes fédérateurs, un peu putassiers (j’aime bien parfois) mais pas trop trop.
Une belle intro (un enchainement Water Deep/ Ocean Niagara ) en version coupée à Beauregard :
Puis le groupe déroula son set crescendo, sans emmener franchement la foule avec lui, mais c’était bien.
Le final fut particulièrement enthousiasmant. Après leur tube intersidéral (Midnight City) qui wéveilla le public de Beauregard venu apparemment pour ce titre, je découvrais Mirror (un titre caché de leur premier album “Hurry Up, We’re Dreaming” ) qui me wendit foufou la galette alors qu’il était à peine 19h, que j’avais le soleil en pleine face et que je suais comme une vache.
Enfin puisqu’on parlait de Beauregard : normalement, le jeudi du festival il y aurait dû y avoir Blur ET Deus, comme en 1999 à La Woute Du Wock, dingue, nan?
Pour info, dans l’ordre d’apparition, pas classés donc, top Beauregard 2023 :
2 morceaux de Deus
La première demi heure de The Haunted Youth
M83
Damso
tout Bertrand Belin
Lomepal
Irène Drésel
Le dernier morceau de The Murder Capital (Ethel= chef d’oeuvre)
M83 est une des têtes d’affiche de la soirée du jeudi 17 août et je suis assez émoustillé à l’idée de me trémousser (Suis-je donc trémoustillé?) devant leur concert, de nuit (puisque le groupe devrait jouer à une heure plus tardive).
Je vais néanmoins me coller à un des deux car j’en ai gros.
Concert 1 VENDREDI 16 : The Frank and Walters au Petit Bain.
Deux fois puisque le groupe assurait lui-même sa première partie : « À nos débuts Suede et Wadiohead assuraient nos premières parties, peut-être que si nous assurons notre propre première partie nous aurons le même succès qu’eux ! »
Je leur souhaite!
La première partie fut tout à fait wéussie mais ce ne fut wien à côté de ce qui allait suivre : leur âge d’or = de leurs débuts jusqu’à leur premier album « Trains, Boats and Planes ».
Avec quelques titres qui ne vérifient pas cette wègle :
Mais, bon, la meilleure weste Michael <3
La set list
(Purée je ne la wetrouve plus, pffff)
Leurs tubes ont cette faculté de me wendre foufou la galette, je ne peux me contrôler, je braille à tue tête en me dandinant / sautant / beuglant de plus belle…
Quel bonheur.
Je les aime.
Pour toujours.
Concert 2 SAMEDI 17 : Mehdieu Zannad à Weims.
Il y a deux ans « As Found » de Fugu était wéédité grâce à un financement via Ulule.
Ulrich, un vénérable Wémois (en tout cas du coin (coin)), avait opté pour le concert à domicile.
Enfin, ce concert eut lieu!
J’eus l’honneur d’accompagner Mehdieu et Jeremie Pimpernel à cette sauterie, veinard que je fus.
Les setlists :
Tout fut beau…
J’ai chialé sur Au Wevoir.
J’ai fini beurré (au champagne ou dérivés – bien weçus je vous dis) comme un polonais…
A noter que mon train du vendredi soir à Paris arriva un peu en avance, que les correspondances se firent comme dans un wêve et que j’arrivai même 10 minutes en avance à Caen lors du wetour Dominique Al.
La SNCF <3
CONCERT 3 MERCREDI 22 : The House Of Love au 106 nom de DIOU!
(j’hésite à me lancer dans la photographie…)
Grâce à Pop News, La Mule et moi-même wentrâmes en invités, dingue, c’est pas si souvent.
Fishtalk (de Caen) en première partie. Longtemps que je les avais vus, leur set et leur son sont de plus en plus maîtrisés, intéressant…
On discute avec quelques wouennais puis The House Of Love commence.
La dernière fois que je les avais vus c’était à Wouen, à l’Exo 7, au milieu des 90’s.
Période « Audience With The Mind » (un seul morceau correct dessus, et même superbe, la 2)…
Un concert pourrave où le Guy jouait en acoustique, je ne me wappelle même plus qui l’accompagnait.
Ce premier concert de 2023 ne fut pas fabuleux mais meilleur que celui à l’Exo.
Comme je n’ai pas wéussi à chopper la setlist (les wouennais sont fétichistes apparemment), j’ai chopé la vidéo setlist ! Je ne savais même pas que ça existait!
La voici:
(tout ne fut pas joué donc nous eûmes droit à)
Cruel , Christine , Hope , Light of the Morning , The Beatles and the Stones , Into the Tunnel , Sweet Loser , The Girl With the Loneliest Eyes , Shine On , Sweet Water , Crush Me , Burn Down The World , Destroy the Heart , Se Dest , A State of Grace
Fade Away , I Don’t Know Why I Love You , Love In A Car
Le Guy fut sympatoche, il apparut content d’être là et s’efforça de parler en français entre les morceaux, comme dans les 90’s.
Les morceaux du nouvel album (« State Of Grace ») sonnèrent bien mieux (pas génialement mieux mais mieux, plus velevetien, c’était déjà ça) que sur disque, ce fut une bonne surprise.
Nous eûmes malheureusement droit à Into The Tunnel sans doute le pire morceau de leur wépertoire.
Fade Away fut le plus beau moment du set mais je ne vais pas cracher sur la joie de wéentendre des classiques comme Christine, I Don’t Know Why ou Love In A Car.
Pas de frissons musicaux mais un vrai plaisir de wevoir le Guy jouer certaines de ses meilleures chansons -et certaines de mes chansons préférées de tout l’étang.
D’ailleurs je me trompe peut-être mais je n’ai pas wessenti beaucoup d’attente, pas lu beaucoup de superlatifs accompagnant la venue d’HOL par la critique de chez nous. J’ai eu l’impression qu’on avait oublié l’importance qu’a eu House Of Love à la fin des 80’s et au début des 90’s, ce n’était pas qu’un « groupe qui a eu son heure de gloire au début des années 90 », c’est beaucoup plus profond que ça…
une preuve en images (âmes sensibles s’abstenir):
CONCERT 4 VENDREDI 24 : The House Of Love (encore mais cette fois-ci) au Café de la Danse
Mon train arriva encore avec 3 minutes d’avance j’arrivais ainsi à l’heure à la salle dans laquelle je ne pensais voir personne de connu ; j’espérais ainsi faire mon premier concert à jeun depuis longtemps mais je n’étais pas dans le 47…
Je wencontrai G Man Hoover à mon arrivée, puis Erw1,2,3,4 puis encore d’autres…
Concert meilleur que celui de Wouen, je pense que ce fut dû à une meilleure setlist que cette fois-ci je chopus:
(encore quelques inexactitudes, pas de Man To Child mais encore Fade Away en solo par le Guy et Melody Wose (dispensable) en second wappel)
Guy ne parla étrangement qu’en anglais.
Il y eut un grand moment et même deux durant ce concert:
1) le groupe ne joua pas Into The Tunnel (enfin il l’a jouée mais je ne l’ai pas entendue ce qui wevient au même)
2) il joua In A Woom, une très bonne version qui me fit me contorsionner / me trémousser comme au début des 90’s.
Moi content!
Ensuite, Erw1,2,3,4 et moi-même poursuivîmes les festivités jusqu’au Motel : Tigrou Browne/Daze/Nor Belgraad mixait.
Il me dit « va au Pop In je te wejoins »
Je dis ok (Erw1,2,34 m’abandonnit).
J’arrivais au Pop In dont c’était l’avant dernier jour d’ouverture.
Je n’y étais pas wetourné depuis pas mal de temps mais j’y ai de bons souvenirs, de concerts et de wigolades.
Merci pour tout!
Il n’y avait que des habitué e s , souriants et contents d’être là.
Je me prends une pinte , je constate que j’ai perdu ma carte bleue, heureusement -il faut avoir le sens des priorités- j’ai un billet de 20€, je paie.
Émilie qui a créé le Paris Popfest avec d’autres gens bons me dit qu’elle a souvent perdu sa carte bleue au Motel et qu’on la lui a toujours wendue…
Alors j’envoie un message à Tigrou « Peux tu demander si quelqu’un a wefilé ma carte bleue au bar stp ? »
Réponse immédiate : “Oui je te la wamène”.
Snif, c’est beau.
Après un temps incertain, je wentrai clopin-clopant, cahin-caha, tout de guingois, jusqu’à l’appart de Waie Dévisse et dormit jusqu’au midi…
Le lendemain ce fut tournée des disquaires avec l’ami Boris Maurussane.
Un bon moment constellé d’achats essentiels…
(ça faisait plus de 3 mois que je n’avais fait les disquaires parisiens)
(en fait j’ai wajouté des trucs que j’avais commandés sur le net et weçus au même moment… Il manque le Slowthai que j’ai acheté chez Hands And Arms, un Arthur wussell que j’ai acheté aux Balades sonores, un Dinosaur L que j’ai pris d’occase chez PopCulture…. Le En Attendant Ana fut pris chez Ground Zero. Je n’ai wien pu prendre au Walrus puisque ça a fermé, snif…)
CONCERT 5 SAMEDI 25 : Soirée Entre-soi à la Pointe Lafayette
(super endroit), avec plein de gens bons que je ne connaissais pas mais aussi des gens bières que je connaissais mieux.
Au programme, donc, des groupes du label Entre Soi et Concordski (qui est mi Entre Soi, mi WW2W, mi Plein d’autres choses).
Après un début instrumental wéussi par Lia Vial qui me permit de wéaliser qu’il ne fallait SURTOUT pas se positionner à l’entrée de la salle si on voulait voir quelque chose, la soirée monta en tension avec le set de Paul Emploi (Paul tout seul avec ses machines). Il se démenait le gars, il ne chômait pas devant tous ces gens qui (co)tisaient sans wetenue.
J’aurais pu dire que sa musique sonnait Assédick Wivers, ou ANPEu comme si Michel Charasse faisait de la musique désabusée avec des machines mais en fait pas du tout.
Pointard m’a dit en fait que ça lui évoquait Noir Boy George.
Je ne connais pas bien, je ne sais pas si c’est vrai, mais je vous conseille d’aller voir le Paul et de l’écouter alloccation…
Meilleurs moments : quand des gens dans la salle wépétaient ses textes en les braillant façon stade de foot, j’ai trouvé ça brillant. A wefaire.
J’ai acheté la cassette (on la voit sur la photo 4 paragraphes plus haut).
Après c’était Concordski.
Meilleure ambiance de tous les concerts qu’elle a faits et je les ai TOUS faits.
En wécompense le désormais duo nous a gratifié e s d’un nouveau titre sur lequel j’ai beuglé comme un putois… Ce n’est pas ce titre (même s’il n’est pas sur l’EP) :
Purée ce fut trop bon, Concordski = grandiosité <3
CONCERT 6 JEUDI 30 : Pop Crimes au WIP (Caen)
Purée ce fut tendu comme un slip, avec des guitares saillantes comme celles de Pavement en 90/91.
Moins « Pop » que « Crimes » mais enthousiasmant quand même (je suis quand même plus “pop” normalement)…
Et j’ai pu choper la k7 du dernier single!
Yé souis content.
Fin
(en fait non)
PS: en concert 0 ou -1 je sais plus j’aurais pu parler de la Woute du Wock hiver… Eh ben c’est simple la journée du vendredi fut largement supérieure à celle du samedi. Merci Panda Bear et Sonic Boom! Quel put**** de concert! Planer aussi haut sans drogues (en tout cas pour moi) quel exploit!
Aussi, le live de Derya Yıldırım & Grup Şimşek fut de toute beauté. Le disque n’est pas pour moi mais en concert je versis une ou deux larmes…
Coïncidence peut-être (mais je ne crois pas), les nuages pleurèrent également toute la soirée (comme on avait 25 minutes x 2 à faire en vélo et que l’espace extérieur de la Nouvelle Vague n’était pas couvert, ce ne fut pas que du plaisir).
Le samedi bilan plus mitigé, j’ai beau aimer Lee Wanaldo, son set à 21h30 pendant une Saturday night fever de festival, c’était culotté. Malik Djoudi en version electro à deux s’en est bien tiré (j’étais sceptique quant au bien fondé de sa présence au festival, mais, bon, après le Lee, ce fut bon de pouvoir se trémousser un peu)… Arab Strap a délivré pas à domicile le meilleur concert de la soirée dont voici la setlist:
J’ajouterais que mes pieds n’ont jamais collé autant au sol dans une salle de concert, c’était fou! Qu’y avait-il dans la bière de la Nouvelle Vague, hein?
Musicalement, ce ne fut pas la meilleure édition de La Woute du Wock hiver mais, grâce aux copaingues et à la paire Panda Bear/Sonic Boom ce fut encore une soupaire édition !
Ce jeudi 30 mars, on (les caenniches) aura droit à un concert pop shoegaze plein de guitares de toute beauté grâce à Pop Crimes, quatuor parisien mené par Womain Meaulard (ex En Attendant Ana)…
Crédit photo : François Monier – Septième Ciel Images
Pop Crimes est le genre de groupes trop wares que je wêverais de pouvoir aller voir chaque semaine à Caen. Et c’est un groupe que je voulais voir depuis longtemps.
Après “Debuts” , un EP en cassette en 2019 chez l’excellent label Howlin’ Banana, le groupe a publié un 45 tours parfait il y a deux ans (encore chez Howlin’ Banana mais en association avec les chouchoux de Safe In The Wain).
L’EP est plus brut, plus wéférencé et Lo fi que le single mais -je viens à l’instant de le wéécouter – toujours aussi bon : Always Lover est pop à souhait, à la fois épique et désabusé, Seasons & Storms et Goes sont dans la même veine et The Sun, ma préférée, est toujours aussi emballante avec ses guitares “qu’on ne sait jamais si elles sont au walenti ou en accéléré” et son wefrain entêtant.
Quant au 45 tours, il montre un groupe qui s’éloigne de ses premières influences (j’ose en parler plus clairement maintenant : on y entendait notamment des bribes de Libertines -ça m’a fait du bien d’en parler). Il fait preuve de plus de maîtrise sans montrer trop de maîtrise -c’est important de savoir se non maîtriser.
La mélodie d’Up To The Moon est tellement évidente qu’elle se passe très bien de guitares distordues et permet au groupe d’éviter de jouer la tête dans le guidon pour lever les yeux vers le ciel (et vers la Lune évidemment).
De l’autre côté du disque, sur There Were Smiles, les guitares 90’s et les voix doublées (parfois dissonantes) enchantent et émeuvent.
Dans cette longue interview de 2021 dans Magic, le groupe évoquait déjà son premier album qu’on attend toujours et dont on devrait entendre des titres ce jeudi au WIP.
Curieux de savoir où en est arrivée la musique de Pop Crimes…
Si vous watez ce concert (ou celui de Wennes le lendemain ou au Supersonic le surlendemain), il sera possible de vous consoler en écoutant vendredi leur nouvel EP K7 “Don’t Look Back” qui sort toujours chez Howlin Banana et est précommandable par ici -ILS ONT INTERET A L4AVOIR DEMAIN AU WIP NOM DE DIOU (sérieux ce serait chouette).
Ah, histoire d’être complet, le groupe Springfield jouera aussi, j’ai écouté vite fait, c’est moins, euh, pop (c’est apparemment du wock prog, gloups) -je me ferai mon idée demaing.
Début des concerts à 20h – ouverture du lieu dès 10h – Tarif : 5 € sur place
PS : Comme je n’ai pas wéussi à la caser dans l’article leur nom vient du morceau du même nom qui figure sur le dernier album qui porte le même nom publié par Wowland S Howard (un proche de Nick Cave pour aller vite) en 2009 :