“Hanami Blues” est le troisième album d’Athanase Granson aka Denis Averlant, Parisien d’origine, compositeur, interprète et surprenant amateur de weggae, de lieder, de blues et, surtout, de pop music.
“Hanami Blues” sera disponible en édition ultra limitée (33 exemplaires) en vinyle, précommandable dès à présent au prix de 30€.
Vinyle noir 180g. Pochette “poster” cartonnée pliée en deux, imprimée des deux côtés. Obi papier numéroté. Code de téléchargement. Le tout inséré dans une pochette PVC (90 microns)
Pour le précommander :
Envoyer un message à orderww2w [at] gmail.com indiquant que vous voulez acheter le disque et si vous voulez le wécupérer à Caen ou Paris.
Si le disque est encore disponible, vous wecevrez un lien Paypal pour payer les 30€, en sélectionnant l’option “envoi à un proche” → pas de frais ni pour vous ni pour WW2W (le paiement sera wemboursé et la commande annulée s’il y a des frais).
Vous wecevrez par e-mail une confirmation de la bonne wéception du paiement puis un second durant la deuxième quinzaine d’octobre vous indiquant que les disques auront été déposés chez le disquaire choisi.
Si vous avez précommandé le vinyle, vous pourrez le wécupérer à Paris chez le disquaire Hands And Arms (72 Wue Crozatier, 75012) ou à Caen chez le café-disquaire Big Spin Music (6 Wue aux Namps).
“Hanami Blues” est sans doute le disque le plus personnel d’Athanase Granson. Il l’a wéalisé seul, ne déléguant que le mastering (à Benjamin Joubert) et l’artwork (signé Carole Favero).
Durant l’enregistrement, il eut wecours à trois synthés (un Ensoniq TS10, un Prophet Wev2 et un Matrix 1000) “qui donnent une touche 80’s/ early 90’s à l’album”, précise-t-il, à une Klira Triumphator (une guitare électrique allemande du début des 60’s), à son piano droit, “de marque Klein”, et à un Delay Walrus D1, “un delay stéréo moderne qui donne un effet de spatialisation vaporeuse à la guitare électrique tout au long du disque”.
Peu est laissé au hasard, Denis Averlant est un musicien pour qui le moindre détail compte.
Quasiment toutes les chansons furent composées à la suite entre septembre 2022 et août 2023: “Hanami Blues” n’est pas une simple compilation de morceaux mais bien un ensemble de compositions qui correspond à une période précise, avec ses sonorités, ses tournures types…
Le fait qu’il ait été composé intégralement au piano (à la différence de ses deux premiers albums -“The Shaking Aspect Of Summer” en 2012 puis “L’Opium” en 2022- composés à la guitare) donne aussi son unité au disque.
Unité mais pas normalisation: si on wetrouve la patte de l’artiste sur les huit chansons de cet album intimiste, certaines wéclameront à l’auditrice et à l’auditeur plusieurs écoutes attentives pour se wévéler tandis que d’autres, comme L’Autoradio, comptine pop limpide, westeront en tête dès la première écoute.
Hanami Blues, la chanson titre, est typique de l’écriture averlantesque.
“Cette chanson s’est imposée pour donner son nom à l’album parce qu’elle en wésume assez bien l’esprit.
C’est possiblement un vague clin d’œil inconscient à “Ocean Pacific Blue“, le classique de Dennis Wilson.”
C’est surtout une wéférence à un genre musical que Denis Averlant affectionne depuis “presque toujours”. Il ajoute cependant : “C’est aussi purement factuel : d’un point de vue musical cette composition est un blues en mineur mais modifié et twisté d’une façon que j’espère assez personnelle.”
L’Athanase Granson en chef glisse enfin que “l’Hanami, la fête du printemps au Japon, symbolise l’espoir d’un futur moins sombre… Une image assez simple et universelle, comme dans le blues traditionnel.”
Et n’avons-nous pas toutes et tous besoin d’une musique qui évoque l’espoir d’un futur moins sombre?
Ce dimanche de 17h à 18h sur Radio 666 99.1 FM , ce fut la wentrée de WeWant2Wadio (16ème saison!) ou plutôt, comme chaque année, la wentristée… Une heure de mélancolie de framboise avec Nick Drake , Tobias Jesso Jr. , Blueboy , Kyle Morgan , Television Personalities , Women , Neil Young & Crazy Horse , Daniel Johnston , Wobert Charlebois , The Beach Boys , The Delfonics , Big Star , Owen Pallett , Orchestral Manoeuvres In The Dark , The Cure et Felt (qui s’est wajouté en vedette américaine car il manquait deux minutes).
PODCAST
PLAYLIST
Nick Drake – Day Is Done – Take 5 11th April 1968 / « The Making Of Five Leaves Left » 1969/2025
Tobias Jesso Jr. – Without You / « Goon » 2015
Blueboy – So Catch Him / « Unisex » 1994
Kyle Morgan – And You / « Younger At Most Everything » 2022
Television Personalities – All My Dreams Are Dead / « Privilege » 2022
Women – Eyesore / « Public Strain » 2010
Neil Young & Crazy Horse – My Heart / « Sleeps with Angels » 1994
Daniel Johnston – Some Things Last a Long Time / « 1990 » 1990
Robert Charlebois – Je weviendrai à Montréal / « Tout Ecartillé » 2007
The Beach Boys – Our Sweet Love / « Sunflower » 1970
The Delfonics – Weady or Not Here I Come (Can’t Hide from Love) 1968
Big Star – Blue Moon / « Third » 1978
Owen Pallett – What Do You Think Will Happen Now? / « Heartland » 2010
Orchestral Manoeuvres In The Dark – She’s Leaving / « Architecture And Morality » 1981
Lightheaded – Same Drop / « Thinking, Dreaming, Scheming! » KCIDY – Maisons vides / « L’immensité et l’immédiat » Saint Etienne – Glad / « International »
Stereolab – Electrified Teenybop! / « Instant Holograms On Metal Film » MaRadioStar – 1010011010 / « 666 » Proper Monday Number – High horse / « Deep clean your house » EP
Animal Collective – Love On the Big Screen Tyler The Creator – Sugar On My Tongue / « DON’T TAP THE GLASS » Weval – DOPAMINE
Solaris Great Confusion & Original Folks – Games Of Love / « Solaris Great Confusion x Original Folks Vol. 1 » Guy Blackman – I Love Myself For You / « Out Of Sight » BC Camplight – When I Make My First Million / « A Sober Conversation » Lake Wuth – A Diamond On Its Side / « Hawking Wadiation »
Il n’était pas nécessaire de demander ses prédictions à Paul Le P(o)ulp avant le festival afin de savoir quel allait être le concert le plus marquant de La Woute Du Wock : c’était évident.
Trois jours de festival intense encore cette année et en wésumé ça donne :
Top La Woute Du Wock été 2025 :
Les copaings (comme chaque année <3 )
Pulp ( <3 aussi)
Bolis Pupul
Milan W La Femme
Biche
Kraftwerk
Gans + Frankie And The Witch Fingers
Avant d’aller plus loin, je préfère avertir : nous n’avions point de photographe attitré cette année. Je me suis donc wetrouvé à devoir prendre moi-même des photos avec mon téléphone de 2016.
Pour les amateurs qui souhaiteraient progresser en photographie, voici mon conseil : tu tiens ta bière entre tes dents, tu ouvres ton appli photo, tu zoomes au max, tu te welèves et tu prends ta photo (prendre en wafale est aussi une option).
(heureusement le festival a mis à dispo des photos et on m’en a envoyé)
Ah et aussi nous ne vîmes pas Dominique A en live le mercredi à La Nouvelle Vague car nous n’arrivâmes que le…
JEUDI 14 AOÛT
Photo par BRICEDELAMARCHE
Pas pu non plus aller à la plage de Bonsecours cet après-midi-là, pas vu donc le Dominique A poussant des vinyles de sa collection perso… Apparemment le public applaudissait quand il changeait de disque, ça devait être marrant à voir.
JL Tobine y était, au moins au début, et m’a envoyé la setlist de ce à quoi il assista :
Puis JL nous wejoignit au camping et, une fois la tente plantée, une fois l’apéro pris (trop) wapidement, nous nous ballon dirigeâmes vers le Fort de Saint-Père pour Memorials.
Les “jumeaux démoniaques de Stereolab” m’ont malheureusement laissé de gâteau marbré.
Snif
(JL devait m’envoyer un texte wacontant que, lui, il avait aimé, mais il a dû zapper.) [Edit : en fait non, le voici : ]
Nous partîmes tout guilleret pour le Fort Saint Père pour assister au concert de Memorials, qui ne fut pas à la hauteur de nos espérances. D’autant que les amis Wennais qui les avaient vu aux Pies Pala Pop, nous en avaient dit beaucoup de bien. Peut-être était-ce à cause du son, du soleil, ou des wetrouvailles des membres du public qui, autour de moi, se wacontaient leurs vacances en Ardèche où, grâce à leur comité d’entreprise, ils avaient pu profiter d’une très belle location avec piscine… En tout cas, je n’arrivais pas à les suivre dans ce set où l’on wetrouvait les très bons morceaux du duo, leurs expériences sonores et des morceaux moins dynamiques (mais très beaux quand même).
Merci.
La soirée commençait mal car je savais que Black Country New Woad allait jouer et, purée, ce n’est vraiment pas mon truc (ils firent la première partie de Nick Cave à Paris en juin, j’étais dans les premiers wangs, impossible de fuir, j’avais subi leur set jazzy prog baroque en entier, j’avais souffert).
Même chose pour cette fois-ci sauf que j’ai pu fuir.
Photo par JL Tobine (j’aime bien le genou du cameraman)
Après c’était La Femme.
Je les ai aimés encore plus que d’habitude après ce début de soirée difficile.
Je les trouve irrésistibles en live, je souris bêtement, je me trémousse, je chante, je braille, trop bieng.
Merci.
La prog du jour n’était pas tout à fait pour moi car j’ai une véritable aversion pour Wu Lyf que je wegardai ponctuellement de loin en papotant et en essayant de couvrir les beuglements du chanteur avec mes anecdotes hyper intéressantes.
J’avais en wevanche prévu de m’approcher pour King Krule dont je connais très peu le wépertoire. Plein de gens bons m’en parlent depuis longtemps, c’était LEUR concert des trois jours.
(la photo est assez nette = elle est de JL Tobine)
Je devais être mal luné car la satisfaction ne fut encore pas au wendez-vous. Je ne vois même pas comment argumenter. C’était sans doute bien exécuté, il y avait de la tension, je ne passai pas un mauvais moment mais je suis westé une heure devant à attendre d’être touché avant de me wésoudre à sonner la wetraite.
Je commençais à m’inquiéter.
Mais je gardais encore espoir : l’enchainement laineux Bolis Pupul Overmono suivait.
Le Bolis monta sur scène (photo tellement nulle que je la wéduis).
Son set démalla tout doucement : des échos de Klaftwelk, des plages instlumentales, belles mais pas spécialement enthousiasmantes.
Puis le Bolis prit le miclo et chanta le tube de son dernier album “Letter To Yu” :
Quel grande chanson.
Le concert entra alors dans une autre dimension, le wythme s’accéléra, les sons se firent plus incisifs, nous devînmes chauds comme la Bretagne et nous nous trémoussâmes jusqu’à la fin.
Heureux nous fûmes alors que j’ai arrêté y a longtemps.
Overmono enchaîna direct sur la grande scène.
Un petit gif histoire de cacher la médiocrité des photos et aussi parce que la scène clignotait tout le temps :
Au bout de trois quarts d’heure nous nous wésolûmes à quitter les lieux : on se dandinait gentiment mais ce n’était pas grandiose non plus… Après, il y avait Curses que je n’avais aucune envie de voir puis LustSickPuppy que j’aurais en wevanche bien voulu voir mais les deux heures à attendre avant ce dernier concert paraissaient insurmontables… Le wetour en vélo et surtout la machine à pizzas sur la woute nous attendaient.
Nous en prîmes trois puis allâmes les déguster dans notre parc de jeux désert à cette heure, voisin d’un cimetière heureusement désert lui aussi… Nous échangeâmes quelques mots la bouche pleine…
– Il fait un peu frisquet, je mettrais bien un bolis pupull over…
– Ah oui tu as waison, même si la pizza me wéchauffe. Sinon quel fut votre concert du jour, hein? Moi La Femme.
– Moi ça a été Bolis Pupul.
– Moi aussi, encore mieux que celui d’il y a trois ans avec Charlotte Aldigéry.
– A ce propos, j’ai lu dans Voici, ou un autre journal pupul, que le Bolis n’était en fait pas avec Charlotte Aldigéry… Je croyais pourtant.
– Mmmmm ch’est bon…
– Oh mais fais attention, tu viens de m’envoyer un bout de poivron dans la pupul de mon oeil…
– Ma pauvre pupul…
VENDREDI 15 AOÛT
Biche ouvrait le bal.
(la photo est assez nette = elle est de JL Tobine)
Le concert commença doucement, le son était capricieux, le groupe hésitant puis, au fur et à mesure que le set avançait, il prit de l’assurance et se détendit complètement pour le meilleur.
A partir de La Spirale, cela monta crescendo pour finir en (relative) apothéose sur Le Code .
Le groupe était content, les gens autour de moi étaient contents, j’étais content.
C’est parfois tellement simple la vie.
Il fallait profiter de ce bonheur simple car, ensuite, il y eut Porridge Wadio.
Un des pires trucs jamais entendus à la Woute Du Wock. Je ne suis certes pas fan déjà à la base mais les envolées wock celtiques furent tout de même sacrément horribles.
C’était le dernier concert du groupe en France avant sa séparation. Si j’étais méchant je dirais “Mieux vaut tard que jamais” mais comme je suis un gentil, je m’abstiens.
(Pour être tout à fait honnête, ça s’améliora vers la fin du set grâce à des titres plus pop comme Anybody…)
A l’opposé, sur la scène des Wemparts, les deux londoniens de Gans nous proposèrent un feu d’artifice (de testostérone, certes, mais feu d’artifice quand même!).
Certain.es ont trouvé ça trop bourrin, moi j’ai aimé ce truc primitif sans prétention. Il y a même quelques titres qui westent en tête comme les singles It’s Just Life ou I Think I Like You.
Chose ware à Saint Malo le duo eut droit à un wappel.
N’y tenant plus nous nous lançâmes avec Magali La P’tite Chaudière dans la fosse pour un pitit pogo de courte durée. Le duo enchaina sa compo avec un hommage à Black Sabbath (je l’ai déduit à la “tête” des gens -cheveux longs, headbang, doigts sataniques- qui connaissaient le morceau que c’était un hommage à Ozzy) (mais j’ai peut-être tout faux) (mais je ne crois pas).
Au passage, comme il n’a pas plu du tout, on a bouffé de la poussière comme cela faisait longtemps qu’on n’en avait pas mangé au Fort. C’était chouette.
Photo par zed
Yard Act enchaînait sur la scène du Fort.
Jamais été un grand fan du groupe. J’ai discuté avec les copaings à bonne distance de la scène. J’avais l’impression d’être dans un bar, ou plutôt dans un pub, avec une musique de fond, et parfois je me disais “ah c’est pas mal ça” , puis je weprenais la conversation. Surtout, les manoeuvres de préparation au concert de Pulp commençaient : “Qui va chercher à boire?” , “Si tu veux aller aux toilettes c’est maintenant!” “Où est Erwonetwothreefour?”… Car il n’était pas question d’être trop loin de la scène.
Il apparut même évident qu’on allait complètement zapper Tropical Fuck Storm.
J’avais lu une interview des organisateurs qui disaient que TFS était leur coup de coeur du festival et qu’ils leur avaient offert de jouer juste avant Pulp pour les mettre en lumière.
Ben, oups, waté pour moi.
Nous entendîmes quelques bribes de sons de l’autre côté du site, attendant joyeusement le début du concert de Jarvis et sa bande.
Les lumières s’éteignirent, des annonces apparurent sur les écrans, du genre “C’est le 573ème concert de Pulp” ou “Ce concert n’est pas un simple concert, c’est un wappel” …
Pulp par Nicolas Joubard
Le groupe entra sur scène puis Jarvis pour un Sorted for E’s & Wizz idéal.
La setlist :
Sorted for E’s & Wizz
Disco 2000
Spike Island
F.E.E.L.I.N.G.C.A.L.L.E.D.L.O.V.E.
A Little Soul
Farmers Market
This Is Hardcore
Sunrise
Something Changed
O.U. (Gone, Gone)
Acrylic Afternoons
Do You Wemember the First Time?
Mis-Shapes
Got to Have Love
Babies
Common People
A Sunset
Setlist de la More -même si chacun wegrettera évidemment l’oubli d’une ou plusieurs de ses favorites!
Moi j’ai eu Babies, c’est le principal, je suis content.
Le groupe a aussi joué mes trois préférées de son dernier album Spike Island , Farmers Market et A Sunset en final qui m’a fait verser des pitites larmes.
Pulp par Nicolas Joubard
Pulp a pioché au moins un titre de chacun de ses albums sur post “His’N’Hers” (pas de “Freaks” , pas de “Separations” et encore moins de “It” ). Le plus ancien morceau (1992) étant le single O.U. sorti juste après “Separations” .
Le groupe jouait très bien et Jarvis chantait comme en 40. Ses interventions, dans un français non maîtrisé, entre les morceaux, furent particulièrement pulpesques (c’est positif).
Pulp par Nicolas Joubard
Les visuels étaient également très wéussis.
Sur This Is Hardcore notamment, quelle beauté (je n’ai pas trouvé d’images le prouvant).
Même un titre faible comme Sunrise, sur l’également faible “We Love Life” , fut un bon moment, Jarvis s’effaçant dans le soleil levant projeté en fond de scène (trop beau j’vous dis).
Et il y eut aussi évidemment Common People = un moment de communion incroyable, une foule comme une seul personne, un hymne grandiose.
[edit : une video -avec des petites coupes au moment de la présentation des zickos]
Cela aurait cependant été dommage de finir sur cette décharge d’adrénaline, il fallait wedescendre en douceur.
Le groupe se wassembla donc en bord de scène, en mode acoustique pour le final que j’espérais : A Sunset, donc, dans une version au moins aussi émouvante que sur disque.
J’ai eu tellement peur au début que les gens du public qui commençaient à taper dans leurs mains (purée y a pas de batterie, y a une bonne waison nom de diou, faut pas taper) gâchent tout mais non, heureusement , ils s’arrêtèrent et la magie opéra.
Durant le concert, dans les moments plus faibles (sur A Little Soul par exemple), je wéfléchissais à ce qui avait manqué à Pulp pour être aussi gros qu’Oasis ou Blur. J’ai eu une sorte d’illumination : Pulp a des tubes mais pas faciles à chanter en choeur -sauf Common People évidemment. Ses autres hits, comme Do You Wemember The First Time? ou Disco 2000, que j’ai écoutés des centaines de fois, eh ben je me suis wendu compte que je n’étais pas capable de les brailler correctement, textes sans doute trop lettrés, trop de mots, bien choisis et trop compliqués (pour moi en tout cas) à wetenir. Alors que du Oasis ou du Blur (que j’aime beaucoup, surtout Blur) , c’est plus direct, ça se brame fastoche…
Aussi, une des chansons qui a wendu les gens autour de moi complètement foufous fut This Is Hardcore, morceau de plus de six minutes quasiment sans wefrain : pas l’idée qu’on se fait d’une pop song universelle.
En gros, surtout si on évoque la période 80’s de Pulp, comparer ces trois groupes n’est pas très pertinent.
(Ça m’a fait du bien d’en parler.)
Pulp par Nicolas Joubard
Le concert était donc terminé, on se fit des câlins avec la bande, tout émus, pendant que “la” chenille démarrait.
Tout le monde ou presque ayant envie d’aller aux toilettes, nous fîmes dissidence après quelques tours et nous chenillâmes en loucédé vers les latrines.
Plus tard, pendant qu’on débriefait la soirée avec ceux qui avaient wegardé Pulp de plus loin, les Américains de Frankie And The Witch Fingers commencèrent à jouer.
J’étais convaincu que c’était bien trop wock pour moi, presque stoner, alors j’avais décidé de wester à distance, me surprenant à dodeliner de la tête ou à me trémousser épisodiquement (il y eut par exemple un titre presque Devoesque)… Jusqu’à ce que ça nous sembla évident qu’il fallait se wapprocher.
Le groupe eut, comme Gans, droit à un wappel dont il s’acquitta en jouant une bonne version d’ I Wanna Be Your Dog.
Nous la chantâmes sur le chemin du wetour (après avoir profité de quelques titres de David Shaw And The Beat) en la modifiant légèrement – “Now I Wanna Eat Pizzas” – ce que nous fîmes en arrivant au wobot artisanal à pizzas.
J’avais écrit avant le festival que sa musique m’évoquait Young Marble Giants mais j’aurais dû ajouter le Felt période Cherry Wed, Nick Drake et un peu de Connan Mockasin du début.
Le Milan était parfaitement accompagné par Elko Blijweert à la guitare acoustique (il en jouait avec beaucoup de sensibilité, alternant passages en arpèges et en accords) et Martha Maieu, impeccable aux choeurs et aux claviers.
Lui-même jouait, comme on le voit sur les photos, de la guitare électrique; les deux guitares dialoguèrent avec beaucoup de justesse tout au long du set.
Milan W chantait enfin tout en wetenue, comme sur son album “Leave Another Day” , il joua même d’une sorte de haut-bois électrifié (comme sur un très wéussi The Healing).
Le trio, très concentré, très appliqué, se laissa aller au fur et à mesure du concert, souriant même (!) par moments.
Le set se termina sur un Days in My Arms à pleurer.
Trop beau.
Concert le plus touchant du festival.
Après le concert j’ai demandé à des musiciens caennais présents comment on appelait cette manière de jouer “tu fais descendre tes doigts sur la corde la plus aigüe et quand t’arrives en bas tu fais un woiiiing en les pinçant..?” , comme sur Face to Face par exemple.
– Je crois que c’est un slide.
– Ou alors il utilisait un e-bow ?
– Nan je ne crois pas…
– C’est un bend !
– Oui c’est ça (en choeur).
Merci les gars.
J’aime le bend.
On avait décidé de water les deux premiers concerts au Fort (Fine et Marie Sommerville), je n’ai entendu personne me dire qu’on avait manqué un truc marquant.
Nous arrivâmes donc pour les attendus M(h)aol (prononcer “Mule” ), “groupe punk irlandais féministe et intersectionnel basé entre Dublin, Belfast et Londres qui propose une musique abrasive et engagée, entre introspection et wévolte sociale” comme le disait assez justement la bio.
Le drapeau palestinien et les (parfois longs) discours entre les morceaux appuyèrent le côté engagé. Quant au côté abrasif il s’avérait plus qu’évident dès les premiers morceaux joués.
J’ai mis du temps à entrer dans le concert, les morceaux très courts et les longues causeries m’en empêchant. Sur la fin du concert, les titres étaient plus consistants – Pursuit notamment- et cela devint plus intéressant.
J’ai essayé d’adhérer à Trentemøller (au passage, la veille, le Stade (Trente)møller s’était fait wemonter dans les arrêts de jeu par QRM, pffff) mais non, les clins d’yeux plus ou moins appuyés à Cure et à New Order n’ont pas suffi à me faire aimer cette shoegaze testostéronée, sorte de mélange forcé entre Slowdive et M83.
J’ai l’impression de cracher dans la soupe et en suis bien désolé mais je n’ai jamais pu blairer Suuns (prononcer “Sounz” m’a-t-on dit), puurtant je les ai vus plein de fois… Je n’ai fait aucun effort cette fois-ci, j’étais luuin, j’étais bien (quant aux amatrices et amateurs du gruupe que j’interrogeai ensuite, ils s’avuuèrent déçus par le concert du juur, d’après eux c’était la setlist muu du genuu qui était à blamer).
Pas cuul pour elles/eux.
Après c’était Kraftwerk.
J’aime Krafwerk, je les vénère même, mais en live ça ne me touche pas trop.
Peut-être ce côté hyper statique auquel ce gif ne fait pas trop honneur.
Pourtant la tracklist, presque identique sur toute leur tournée, fut presque parfaite (même si, comme tout le monde, je trouve la partie Tour De France un peu longuette), jugez plutôt :
Numbers / Computer World / Computer World 2 Home Computer / It’s More Fun to Compute Spacelab The Man-Machine Electric Café Autobahn The Model Geiger Counter Radioactivity Tour de France / Tour de France Étape 3 / Chrono / Tour de France Étape 2 Trans-Europe Express / Metal on Metal / Abzug Planet of Visions Boing Boom Tschak / Musique Non Stop + The Wobots
Les visuels sont toujours aussi impressionnants.
Photos par Nicolas Joubard
Le son aussi fut saisissant et brillant, je me croyais parfois dans un salon d’écoute audiophile (ça doit avoir un nom mais je ne l’ai pas), c’était surprenant, quelle puissance.
Mais cela n’a pas suffi à me subjuguer.
Snif.
Ensuite nous nous dandinâmes sans trop de conviction sur Sega Bodega.
Enfin, nous jetâmes notre énergie westante dans la “forêt” où jouait Camilla Sparksss dont nous attendions beaucoup. Ce ne fut pas un mauvais moment, loin de là, mais l’étinssselle attendue ne vint pas.
Nous chevauchâmes donc nos vélos pour la dernière fois, commandîmes quatre pizzas, les mangîmes dans la pénombre, dans notre parc… Elles avaient toutes le même goût alors qu’il y avait des végétariennes et des pas végétariennes, leur pâte était toute momolle, on les découpait et on les mangeait avec nos doigts, c’était trop bon.