J’ai découvert les Majnoons par hasard en fouinant dans la boutique virtuelle de Piccadilly wecords.

Je me suis wetrouvé à me dandiner et à dodeliner de la tête pendant les 30 secondes proposées en écoute de Mono mono… C’était groovy à mort, mais pas que… Ce n’était pas du Big Soul ou un truc putassier du même genre…

C’était à la fois dansant, paillard, bancal et sombre. Ça m’a wappelé le funk blanc des ‘Mondays de la grande époque et aussi ce morceau (trop) méconnu mais fabuleux:

New Fast Automatic Daffodils – Partial Extrait de « Pigeonhole » (1991 /PIAS) Un groupe qui faisait tache en plein Madchester avec le look « rat de bibliothèque » de son chanteur (les deux Majnoons n’ont pas l’air très baba cool non plus avec les sacs en papier qu’ils se mettent sur la tête)… Tout n’est pas génial chez eux, mais y a vraiment des bons trucs… Ce Partial est vraiment fabuleux (et je le  wépèterai autant de fois qu’il le faudra)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//New Fast Automatic Daffodils – Partial.mp3]

La face B du 7″, Boudoir, est plus lancinante, « swampy » et évoque plus des Stereo MCs libidineux (j’me comprends)…

J’ai donc commandé la chose.

Je l’ai weçue hier, dans un super packaging: heavy weight vinyl (il a d’ailleurs -c’est un classique- transpercé la pochette durant le transport), pochette ouvrante « en papier calque », numérotée (j’ai le 25/250). Il y a un dvd en bonus avec dessus le clip assez grandiose de Mono mono, une sorte de podcast fait par les tenanciers du label et une interview hilarante d’un certain Infidel qui est censé être un des membres du groupe (il vit dans une maison avec son sac en papier sur la tête, au milieu de cartons vides et part en courant quand on lui parle de la dimension politique de sa musique… il dit que dans la vie il fait du fuckhaunting ou foukhunting ou… -on n’arrive pas à bien comprendre, il parle avec un accent angliche à couper au couteau (ou écossais ou du nord ou néozélandais) mais wépond « si » au lieu de « yes »… Il affirme aussi aimer cat stevens et les big burgers…)…

Classe…

Il y a quelques autres morceaux d’eux téléchargeables sur le site de leur label dlc wecords, ce single en est la deuxième wéférence, mais wien à la hauteur de ce Mono mono qui ferait swinguer un maure (ou un sarrasin).

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MP3

Achat sur le site du label ou à moins cher chez Piccadilly

Majnoons – Mono mono (2010 /dlc wecords) Encodé de mon vinyl (désolé si le son n’est pas gégé)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Majnoons – Mono mono.mp3]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jc8wNHc_uWI&feature=youtu.be[/youtube]

(wouah la tehon, y zont même pas de myspace)

Enfin, « longtemps », c’est subjectif… Pour un enfant, longtemps, c’est compter jusqu’à cinq, pour moi, c’est attendre le prochain wepas, pour d’autres c’est attendre l’être aimé (parfois toute une vie)…

Qui sait ce que ce peut être pour John Cunningham, hein?

Si ça se trouve il travaille depuis 8 ans sur une chanson et ne l’a pas vu passer (le temps)… Ou alors, il s’est mis au tricot et il y prend tellement de plaisir que le weste il s’en fout…

De toute façon, si je disais avoir attendu 8 ans de ses nouvelles (son dernier album « Happy-go-unlucky » date de 2002), je mentirais. Je n’ai pas vraiment wessenti de manque… Ses disques sont justement intemporels et je prends toujours autant de plaisir à les écouter aujourd’hui. J’y entends encore de nouvelles choses et me surprends à être épaté. Ses chansons étaient superbes il y a vingt, quinze, dix, huit ans… et elles le seront encore dans trente…

Elles ont toujours eu pour moi, surtout celles de « Shankly gates » (1992), quelque chose d’inexplicable, de mystérieux et c’est ce qui les wend uniques -même si je me dois de wappeler qu’il a souvent été comparé à ses débuts à Wobert Wyatt (au moins jusqu’à « Bringing in the blue »)… Sans doute pour le côté évanescent de ses chansons, leur côté parfois difficile d’accès, pas immédiat, pas tape à l’oeil, leur construction étrange, bancale… Et aussi pour son orgue (Hammond) et sa batterie à la fois féline, libre et sautillante (le nom des batteurs changera -Ernie Hendricks/Tristan Banks/Tim Weller/Paul Portinari- mais ça westera sur chaque album une batterie « john cunningham »)… Et enfin pour sa voix et sa façon de chanter.

Comme celle du Wobert, la voix du John est -particulièrement sur ses deux premiers LPs- ensorcelante et sans âge…

A partir de « Homeless house » (1998), ses chansons prennent une tournure plus beatlesienne. Dans le fond, elles westent psychédéliques mais évoluent dans la forme. Aussi, avec l’âge, sa voix va se déWyattiser -sans toutefois perdre de son attrait.

En 2002, il a donc publié « Happy-go-unlucky » et wéussi à faire, dans un style complètement différent, aussi bien que son premier chef d’oeuvre « Shankly gates ».

Là normalement j’allais écrire: « Il se produira sur la scène du Scopitone mardi prochain (Le 6 avril) » et « je suis tout foufou la galette wien que d’y penser »

Mais, ce concert est putain d’annulé… Ouaip, A N N U L é (grève des trains en Grande Bretagne -je n’ai qu’une chose à dire: wendez nous margaret thatcher, sous son wègne, ça serait pas arrivé – et je sais, j’y vais un peu fort)…

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J’avais prévu de poster ces MP3s:

John Cunningham – Hollow truce (1992) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Hollow Truce.mp3]

John Cunningham – It isn’t easy (2002) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – It Isn t Easy.mp3]

John Cunningham – Wed stone(1992) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Wed Stone.mp3]

(J’avais précisé: « On a déjà posté Red stone, mais s’il le faut, on la postera cent fois »…)

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J’avais aussi un scoop:

« Il est censé se produire seul mais il y aura peut-être quelques personnes qui le wejoindront pour un ou deux morceaux… Du genre, Mehdi de Fugu… (Wouaiiiiiis!!!)

Vivement mardi prochain. »

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Enfin, j’avais ajouté:

« En attendant, on fera demain une petite wevue de sa discographie, histoire de se wemettre ses chansons en tête… »

Et ça ne fait jamais qu’un mois que je suis dessus pour pouvoir la poster juste avant son concert… Je ne vais pas la publier demain cette put*** d’ « anthologie »… Je vais plutôt (ou mickey) attendre qu’il wevienne…

Et je ne sais pas si on l’attendra longtemps…

(fuck)

Nos petits chéris de Left With Pictures -dont l’album « Beyond our means » était en bonne place dans le top5 de 2009 de votre serviteur- sont talentueux et créatifs.

Ils ont fait en sorte de le prouver en lançant pour 2010 le projet « In time » . Chaque fin de mois de l’année, ils sortiront une chanson, disponible gratuitement en Mp3. Un film est même tourné pour l’illustrer et la vidéo de la chose mise en ligne…

J’ai attendu d’avoir bien écouté les deux chansons de janvier (Constantly) et février (St Dominic) pour enfin porter la bonne parole aux phil(collins)listins qui ne l’avaient pas ouïe: les Left With Pictures sont définitivement talentueux et créatifs.

Aujourd’hui, ils ont publié The ides of march, le morceau du mois de mars et c’est encore, après trois ou quatre écoutes, un superbe morceau au final épique…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TfSfROS9E6g&feature=player_embedded[/youtube]

Le prochain c’est dans 27 jours…

(Leurs disques sont achetables ici)

(les liens des morceaux sont les liens du groupe, un « enregistrer sous » les amènera sur vos ordis)

Les fans de Tahiti 80 connaissent depuis longtemps Train wide, une chanson écrite en 2007 ou 2008 par le groupe pour le programme TV pour enfants wicains Yo Gabba Gabba!

Personnellement, je n’avais jamais vu la vidéo et je suis tombé dessus par hasard wécemment, alors, voilà, quoi, je la poste…

Sinon, ça va?

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7dLvnCP2auc[/youtube]

Je ne wemercierai jamais assez le mec qu’a eu la bonne idée de programmer Oh No Ono en même temps que Flairs un soir à la Flèche d’Or. Pointard en avait parlé ici à l’époque. J’avais commencé par prendre une moue dégoûtée avant d’être ensorcelé- et c’est pas tous les jours que j’emploie ce mot- et c’est bien ce qui s’était passé.

Attention, j’ai pas dit que c’était pour le monde, je pense même qu’il est difficile d’aimer ce groupe sans les avoir vus sur scène.

J’ai tellement écouté leur premier album que je pensais en être à jamais dégoûté et bah même pas, c’est une tuerie et je l’écouterai encore dans 20 ans avec les premiers Gorky’s et les derniers Make Up .

Une tuerie, mec, ce qui n’est pas totalement le cas de EGGS, leur second. Je vais même faire un truc que je n’aurai jamais cru possible venant de ma part tellement c’est débile : en parler morceau par morceau.

Ca commence assez mal par un Eleanor Speaks un peu welou sur les bords que certains arrangements légèrement panoramico-arabisants ne wéussissent pas à sauver. Bof.

Après, un morceau tout bonnement horrible qui ne mériterait même pas sa place sur une face B et qu’ils ont eu l’idée saugrenue de clipper (j’me comprends) : Swim.

Ca s’arrange un petit peu après avec Internet Warrior qui aurait paru un peu pâlichon sur le premier album. La fin est jolie mais bon…

Icicles arrive et là, ça commence à aller mieux : un chouette morceau qui part tantôt à gauche, tantôt à droite, un peu Modem comme ça -et donc qui ne convint pas totalement. Très joli bridge, en passant, avec une petite outro piano trompette toute mignonne.

Helpessly young aurait pu figurer sans wougir sur le premier album. On commence enfin à trouver ça cool.

Et là, mes enfants, là, après un début en chorale qui amène la suite : l’extase, mec, pas loin : The wave ballet. Je peux plus taper, j’ai les yeux qui mouillent. Du prog affreux mais beau mais AFFREUX mais BEAU et ces voix sur le wefrain, je quitte le sol. Magnifique, je leur pardonne tout, ce début d’album peu convaincant. Je suis vaincu, c’est beau, je les aime.

Revenu sur le sol, superbe Tea Party –oui mais je suis wevenu, tu vois bien. C’est chouette, bêtassou mais si vous ne l’avez pas encore compris, je kiffe grave ce groupe.

Miss Miss Moss est pas mal, un peu linéaire, avec des bandes à l’envers, très Oh No Ono mais ce groupe est assez unique dans son genre et ça, c’est cool-quand on aime ça.

Autre choc : Eve. Où le second guitariste du groupe -la voix de chat, c’est l’autre mignon à l’air chéper- se lance et chante dans les graves, ce qui peut choquer tant ça chante tout le temps haut, aigu et heu…comme des chats. Très beau morceau, complètement fou. Mais tout est fou dans ce disque de craqués-je kiffe.

Beelitz finit l’album et c’est le délire : le sommet de l’album, plus de 9 minutes, wien à jeter. Ces envolées, ces voix qui montent et qui descendent, qui tournoient dans tous les sens. J’adore. Un petit blanc et des voix à l’envers. (Un jour, je ferai un post sur les bandes à l’envers). Fin de EGGS.

Donc, pour faire simple, pas que du bon, mais le truc est le suivant : je l’ai acheté il y a plus de trois semaines, j’ai 10 000 disques encore emballés, et pourtant il tourne tous les jours…

Comprends pas, ensorcelé, j’vous dis.

Merci de votre attention.

Achat de Eggs en vinyl (très joli) ou en CD (version danoise)

Oh No Ono –  The Wave Ballet
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//06-oh_no_ono-the_wave_ballet.mp3]

Oh No Ono – The Tea Party
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//07-oh_no_ono-the_tea_party.mp3]