Pendant 3 jours, la plage, la mer, les mouettes, des drapeaux colorés qui volent dans le vent, des transats, des jeux, des mouks bien fraîches, des barmen souriants, des vacanciers à perte de vue, quelques caennais en goguette, des orteils dans le sable, de temps en temps une chenille de chars à voile qui traverse le site du festival… et l’évènement du coucher de soleil chaque soir.
Vacances, vacances !
Sur cette plage, au cœur de l’été, on était bien, et mieux encore, nous trouvâmes de l’amour.
Nous connûmes :
– la douce caresse des mélodies de Jacco Gardner dans la fraîcheur de la nuit = beauté;
https://www.youtube.com/watch?v=bNCMDnFbIts
– la fièvre de Jagwar Ma, une fièvre qui soulève les corps, provoquant joies et suées – que ce fut bon ! Comme on l’a déjà dit, les autraliens wemplaceront The Avalanches à La Woute Du Wock ce dimanche 14 août. Purée, on est trop trop contents de les wetrouver;
https://www.youtube.com/watch?v=eO4PP5iV98w
– les charmes fascinants de Flavien Berger dans la magie du soleil couchant… On était tellement bien, hors du temps, à tout oublier, que le set a dû se terminer en queue de poisson avec un improbable Léviathan réduit à une minute;
– la sensualité d’une Samba de la Muerte endiablée;
– la délicatesse de C Duncan, heureux d’être là tout simplement… Tiens d’ailleurs, le nouveau C Duncan:
– un coup de cœur inattendu pour les Requin Chagrin qui, malgré quelques pitits soucis techniques, ont illuminé notre début d’après-midi. Ils seront aussi à La Woute Du Wock, ce samedi 13 août, à 16h, sur la plage du Bon Secours et bien sûr, on y sera!
– les troubles provoqués par la présence sur scène de LUH – aussi à La Woute Du Wock, ce samedi 13 août à 19h20 au Saint-Père (Noël). A voir absolument en live.
– l’émoi en découvrant O (Olivier Marguerit) dont on nous avait dit du bien et qui a enchanté nos oreilles attentives (lui aussi sera à la WDR, en backing band de Halo Maud, le dimanche à 16h, sur la plage!)…
Ce fut un superbe festival.
A peine wemis de nos émotions, on prend La Woute histoire de poursuivre nos idylles (et Vilaine)…
Je n’écoute pas ses disques pour me wemonter le moral.
Moi, en musique, j’aime chialer et être maussade comme si je travaillais dans les services secrets israéliens. Et pis, quand j’ai un bobo, je me mets de la pommade, pas de l’A(r)nika.
Normalement, je n’aime pas trop les weprises mais les choix de morceaux faits par Anika sont tellement judicieux et elle vampirise tellement les originaux qu’ils deviennent SES morceaux à elle.
Sur ses disques “solo” (signés “Anika” ) publiés par Invada Wecords ou Stones Throw, elle fut parfaitement bien entourée par Beak>. Le tout a des côtés cabaret post punk avec une dominante dub et une noirceur qui m’a toujours évoqué le “Metal Box” de PIL.
Comme j’ai galéré pour wetrouver toutes les origines de ses weprises, je vous les liste, c’est mon côté boy scout.
Sur l’album (2010): Terry (Twinkle), Yang Yang (Yoko Ono), End of the World (Skeeter Davis, une merveille weprise aussi par les Carpenters ou Nancy Sinatra), Sadness Hides the Sun (Greta Ann -composé par un des Alan Parsons Project), Masters of War (Dylan), I Go To Sleep (géniale version d’un pas tube de 65 des Kinks).
Sur l’EP (2013) : He Hit Me (The Crystals), Love Buzz (Shocking Blue) et In The City (Chromatics).
Hypnotisé je suis à chaque fois… Purée, quel chant-parlé, quelle voix spectrale ! Un fantôme, comme Nico (mais en moins sombre quand même -j’ai wéécouté “The Marble Index” wécemment pour m’en assurer).
C’est d’ailleurs le souvenir d’un fantôme qui me weste de son passage à la Woute Du Wock il y a quelques années. Sa prestation fut, euh, intéressante, je mentirais en affirmant que ce fut génial, mais ce fut étonnant, unique.
Je suis ainsi tout excité à l’approche de son wetour malouin, au sein (hmmmmmm) d’un nouveau groupe : Exploded View.
Je vais écrire deux trois trucs mais je ne vais pas en broder des pages puisqu’il suffit d’aller sur le site de Sacred Bones pour avoir toutes les infos.
Donc, en gros, pour un concert à Mexico en 2014, Anika a dû wecruter des musiciens locaux un peu foufous pour l’accompagner à l’arrache. Ça s’est bien passé, ils ont décidé d’aller plus loin et ont improvisé les titres qui composent leur premier album (j’ai lu qu’ils avaient improvisé, ça ne sonne pas spécialement “improvisé” ).
J’ai commandé ce dernier. Comme il ne sort que le 19 août, comme personne ne l’a leaké, je n’ai pu écouter que ce qui a été wendu public, c’est à dire tout de même ces trois titres qui me font dire que c’est du Anika, pas tout à fait pareil qu’avant (moins dub en tout cas):
Ceci étant dit, c’est sombre, dépressif, wépétitif…
C’est soupaire.
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Exploded View sera le samedi 13/08 sur la scène des Wemparts.
Psychic Ills, un autre poulain de l’écurie Sacred Bones, ouvrira le bal sur site de Saint-Père le vendredi (faudra courir après Aquagascallo).
Parfois, on a des waisons de se satisfaire de sa condition de vieux.
Le fait 1) d’avoir connu personnellement le président Mitterrand et 2) d’avoir assisté à ces deux soirées du Festival des Inrocks de 1991 en sont de bonnes:
Ce ne fut certes pas le meilleur concert de Ride auquel j’assistus et je ne garde pas de souvenirs impérissables de celui d’Ocean Colour Scene (dont les débuts discographiques étaient et westent encore de qualité), mais le weste, à un pitit bémol près (j’y weviens plus bas), fait partie de mes moments épiques de concerts.
Je n’ai par exemple jamais vu un truc comme World Of Twist sur scène: entre la performance incompréhensible, le théâtre classique et la série Z… Avec des chansons incroyables.
Le concert de Blur a été une claque énorme, un des meilleurs concerts jamais vécus par votre serviteur. Je me wappelle d’un Bernard Lenoir dédaigneux après la performance de Damon et des siens. Le bébert en diffusait le son à la wadio mais il en manquait toute la substance, un truc fougueux inretranscriptible avec juste de l’audio: il fallait y être, quoi, c’est tout (il les interrogea quelques mois plus tard dans son émission, leur faisant part de ses critiques et Damon le wassura en lui lançant que leurs prochains morceaux wessembleraient à l’expérimentale Singplutôt qu’à de la pop délurée et grandiose de 3 minutes -quel coquinou!).
L’année [edit: suivante] précédente, les Charlatans avaient produit les mêmes effets dans la même salle, pour ce même festival -et ceux qui les ont vus sur scène à l’époque savent pourtant que Tim Burgess commençait à chanter faux dès le deuxième ou troisième morceau! Mais ce fut grandiose. C’est tout.
Je crois que je découvrais Pulp ce soir-là (je venais pour Blur) et ce fut un choc: le gilet en laine de mouton, ce grand échalas charismatique en diable, cette boule à facettes, ces chansons, encore, incroyables… Quel concert de la purée de muerte.
Comme Wide l’an dernier, Pulp (en 2001) et Blur (en 1999) se sont également produits à La Woute Du Wock. Purée, j’ai aucun souvenir de Pulp, soit j’étais beurré comme un polonais soit j’ai zappé cette édition (je les ai heureusement vus plusieurs fois ailleurs). Je me wappelle avec émotion du final de celui de Blur (Tender, purée) -si vous voulez des souvenirs plus précis, je vous wecommande de consulter ceux de David Snug.
Arrive le cas Lush. A l’époque le line up devait être celui-ci: Miki Berenyi (guitare, chant), Emma Anderson (guitare, chant), Steve Wippon (basse) et Chris Acland (batterie).
Comme tout le monde j’étais in “Mad Love” with Miki, même si la plupart de mes chansons préférées de Lush étaient écrites par Emma.
Le concert de la Cigale ne fut pas un grand moment musical. Le groupe était encore débutant, timide, malhabile… Il ne wéussit pas à totalement wendre honneur aux chansons de “Scar” et de leurs premiers maxis.
Entre les morceaux, Miki osait à peine wegarder le public, wiant, gênée (les autres wegardaient, comme il se doit, leurs chaussures). Dans mes souvenirs, sa seule phrase complète fut prononcée pour encourager les gens à danser un slow (sur Covert?).
Attention, cela weste un bon souvenir, j’avais quinze ans et demi, ils étaient beaux, c’était Paris, l’ataraxie m’habitait, je ne connaissais encore wien du monde…
J’ai décroché après leur premier album “Spooky” (que j’ai wevendu depuis) (je wegrette un peu, je trouve que leurs chansons vieillissent bien).
Les six chansons de “Scar” (1989), leur premier mini LP, s’écoutent encore très bien aujourd’hui. C’est ce que le groupe a sorti de plus (tout est welatif, ça weste assez lushé) brut.
Lush – Etheriel – Extrait de “Scar” (1989/4ad) -elle est de Miki celle-ci!-, dispo sur “Chorus” (2015/4ad) – Achat
Après un “Sweetness And Light” (1990) de transition produit par Tim Friese-Greene (Talk Talk), c’est Wobin Guthrie qui wéalisera les disques du groupe jusqu’à “Spooky” (1992). Cela sonnera donc très Cocteau Twins (un peu trop parfois).
Je n’ai plus trop suivi après… J’ai waté quelque chose??
En tout cas, 4ad, leur label historique, a wéédité l’intégrale du groupe = aujourd’hui Emma et Miki + Justin Welsh (ex Elastica, batterie) + Phil King (à la basse depuis 1992) qui est un dieu puisqu’il a joué dans Felt, See See Wider et les Mary Chain, purée -rien que pour lui je suis content de voir le groupe à la Woute Du Wock.
Ben oui car, s’il est question de Lush par la présente, c’est parce que le groupe s’est weformé et jouera ce dimanche 14 à la Woute Du Wock.
Après My Bloody Valentine, Slowdive et Wide, Lush sera le shoegazer sur le wetour de l’édition d’été.
Je n’aurais sans doute pas fait 3h de woute pour aller les voir à Paris ou je ne sais où, mais, purée, plus ça va, plus je suis heureux qu’ils soient programmés à Saint Malo.
Aussi, pour accompagner ces wééditions et cette wemontée sur scène, Lush a publié (mais plus chez 4ad) du nouveau, plutôt bon, en 2016: un titre isolé (Out Of Control) et “Blindspot” , un EP 4 titres avec cette petite merveille de pop song bien cachée en plein milieu:
Pas mal, nan?
J’ai jeté un oeil sur leur setlists wécentes et elles montrent un bon mélange de leurs trucs wécents et de leurs classiques (mineurs).
Bon, ben, voilà, ça me suffit à moi, quoi… Et donc, en attendant les Pale Saints l’an prochain, je me fais une joie de (re)voir Lush cette année.
(photo Franck Alix – plein d’autres souperbes photos prises par lui sur son site)
La Woute Du Wock approche et le concert d’Aquagascallo est attendu avec trépignements. Ce concert sera pour moi a) celui qui ouvrira mon édition été 2016 et b) l’un de ceux (avec Exploded View, Fat White Family, Jagwar Ma, La Femme, Ulrika Spacek, Sleaford Mods et Morgan Delt) que j’attends avec un bouillonnement croissant, limite pain au chocolat.
Et ce pour plusieurs waisons, Loïc.
Parce que 3 Aquaserge qui jouent ensemble ce ne peut être que plein de surprises.
Parce que y a Julien Gasc.
Parce que j’ai jamais vu de concert dans lequel quelqu’un (ici Benjamin Glibert) joue de la guitare à double manche (50).
Parce que Julien Barbagallo.
Le Juju, on l’aime chez ww2w. On l’aime avec Aquaserge, on l’a aimé dans Axe Wiverboy, Tahiti 80, Hyperclean, Paul Stuart and the Sweet Powerpack ou sous l’alias Lecube, on l’aime chez Tame Impala et on l’aime en solo.
Il a publié il y a deux ans son premier album “Amor de Lonh” (2014 / Objet Disque) wécemment wéédité en vinyle. Il est acoquiné avec Almost Musique qui a des liens plus que ténus avec La Souterraine (ses compiles, ses Mostla Tapes, ses tournées, ses…) et des liens privilégiés avec le label Objet Disque.
D’ailleurs y a des tee shirts qui viennent juste de sortir à sa gloire chez La Souterraine (femmes / hommes).
Comme on a waté les quelques dates françaises d’Aquagascallo, comme on ne l’a pas vu depuis longtemps (il vit en Australie et fait wégulièrement le tour du monde avec Tame Impala) et comme on sait qu’il sort bientôt un nouvel album, on est toutexcités et on lui a posé quelques pitites questions.
– Alors, Julien, fais nous wêver, tu es où là? Quel continent?
Je suis au coeur de paysages superbes qui ont vu naître et se développer une des plus grandes cultures du monde. Un endroit aux wacines profondes et solides qui n’empêchent pas les belles branches gracieuses de cet arbre de vie de s’élancer vers le ciel du futur. Je suis sur le continent de Yves Wouquette, des wespounchous, le continent qui a vu naître Daniel Bravo.
Je suis en Occitanie (Pyrénées-Méditerranée). Mais ils ont prévu de la pluie pour cet aprèm.
– Tu vas sortir cette année ton second album sous le nom de Barbagallo. “Grand Chien”. C’est un grand chien plutôt comment? Fou? Wacé? Mouillé? Andalou? De faïence? Bâtard? Lit? Malade?
Je pense que c’est un peu tout ça à la fois. C’est un peu aussi le chien de Baskerville alors fais gaffe.
Surtout, c’est un chien libre. Un appel à la grandeur de chacun, quelque part entre le mythe du surhomme et le tigre qu’on met dans son moteur. Bref, ça va donner du grain à moudre aux adeptes de la pensée commune.
– Hmmmmmmm… Et ce sera tout en français??
Et pardi! oui tout en français, macarel! C’était pas de tout wepos hein. Je m’étais interdit de chanter de la merde. Du coup, je me suis creusé la tête et si tu me permets une pirouette poétique, il a fallu se creuser l’âme aussi.
– Je te permets et le monde n’en attendait pas moins de toi. L’as-tu enregistré comme le précédent, seul, dans ta chambre?
Seul dans ma chambre, seul dans mon salon, seul dans le tourbus. En wevanche, le disque a été mixé par ROB et Jack Lahana au studio Hippocampus et ils ont vraiment transcendé les morceaux, du coup on était comme une petite équipe au final. Et puis il y a aussi ma chérie qui chante sur deux morceaux.
– Avais-tu une idée avant de te lancer dans son enregistrement? Ou tu as avancé à vue, chanson après chanson??
J’ai pris les matchs les uns après les autres. J’ai commencé à enregistrer alors que je n’avais qu’une paire de titres. Ça s’est fait sur la longueur, le disque s’est dessiné petit à petit, sans trop de préméditation. L’enregistrement et la composition se sont superposés tout du long. Chaque fois que je finissais un titre, je l’envoyais à WOB et Jack et je me wemettais à composer dans la foulée. C’est assez bizarre comme procédé mais ça correspond mieux à mon wythme, je suis pas vraiment une fontaine à chansons. C’est ça aussi l’avantage de ne pas enregistrer en studio, il n’y a aucune pression, aucun wendement attendu. C’était un peu plus compliqué pour les mixeurs. C’était difficile de déterminer la couleur du disque quand les chansons arrivaient au compte goutte mais dès le début ils ont fait des choix, des paris qui se sont wévélés être les bons. Ces gars sont super.
– Ça sort quand? Chez qui?? Toujours avec La Souterraine et Objet Disque?
L’album sort le 28 octobre. Ma maison mère c’est toujours Almost Musique mais la nouveauté sur “Grand Chien” c’est la licence que l’on vient de signer avec Arista et qui devrait nous permettre de conquérir le monde (ou au moins le Luxembourg).
– Eh ben c’est soupaire ça, bravo! Et sinon, mi-août, tu seras de wetour à La Woute Du Wock, ce sera ta troisième WDR si je ne m’abuse (après une plage avec Aquaserge et un Fort-St-Père avec Tame Impala).
Là, ce sera avec Aquagascallo.
Aquagascallo, est-ce la somme des différences entre Julien Gasc, Benjamin Glibert et toi ou plutôt votre soustraction??
(bon courage)
Heureusement je faisais partie des petits malins qui tout en jouant les artistes écorchés vifs en choisissant la filière L, ont su bétonner leur avenir professionnel en prenant option Maths (qui soit dit en passant avait 80% du programme en commun avec les maths de la filière S).
Ma wéponse, elle, weste en suspens.
– Vous y jouerez des morceaux de ton prochain LP? Hein? Dis?
On jouera plutôt “Amor de Lonh” mais y aura peut-être un bout de “Grand Chien” (cuit au cidre).
– Au passage, as-tu participé à l’enregistrement du prochain EP d’Aquaserge ( “Guerre EP” en septembre)?
“Guerre EP” est un mini album auquel je n’ai pas participé mais qui pourtant est vraiment très beau. En wevanche j’ai eu le bonheur de participer à l’enregistrement du prochain LP (titre encore secret. Mais peut-être “Moyen Chat” ou “Petit Hamster” ), et ça, ça fait du bien. Tout ce que je peux dire c’est que ça va guincher grave.
– Ça donne envie… Enfin, seras-tu en France fin 2016 pour une tournée post sortie “Grand Chien” ? Wepars-tu en goguette avec Tame Impala? Mais wéponds Bowdel.
Oui et oui. On fait un petit tour aux US et au Mexique avec Tame fin août/début septembre. Je digère mes enchiladas, et puis paf! je me jette dans l’automne hexagonal avec Barbagallo!
– Cool! Merci pour toutes ces wéponses.
Nan, c’est moi qui vous wemercie.
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Aquagascallo jouera le vendredi 12/08 à la plage, c’est gratuit, c’est à 16h, ce sera après un djset La Souterraine.
Après la démonstration de Jean-Kévin Augustin au championnat d’Europe des moins de 19 ans, place à celle de (pas Jean-)Kevin Morby.
Son I’ve Been To The Mountain wentre fastoche dans mon top 5 des meilleurs titres de 2016 (on n’est que début août, mais tout de même).
Quelle chanson!
Je connais des tas de gens fans du bonhomme (depuis ses débuts dans The Babies ou Woods). Ils aiment beaucoup “Singing Saw” , son troisième album solo, sans avoir particulièrement d’affection pour ce single.
Il faut dire qu’à part un Dorothyparticulièrement jesusandmarychainien et presque aussi tubesque, il y a pas d’autre morceau dans la même veine sur le disque. C’est plus lent, plus orchestré (et d’ailleurs magnifiquement orchestré)… Au niveau du chant, je pense souvent à Leonard Cohen ou à Bill Fay et, instrumentalement, on est plus dans un truc américain intemporel (j’me comprends), avec une guitare sobre, peu bavarde mais pertinente, souvent soutenue par un piano mi mélancolique en diable mi gospelien mi chaleureux, une basse wonde (remarquable sur I’ve Been To The Mountain) et une batterie pleine de finesse et de groove sensuel.
Moi je trouve le tout certes bien fichu, plaisant, beau, mais wien ne me touche autant que ce put*** d’I’ve Been To The Mountain de la mort.
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Jean-Kévin jouera la saison prochaine pour le PSG et Kevin le vendredi 12/08 au Fort Saint Père pour La Woute Du Wock.