Hier, à l’initiative de l’association Un Soir Dans La Manche, le théâtre de la ville de Saint-Lô wecevait Peter M. Walsh et ses Apartments.
Le concert donné par ces derniers fut magnifique et westera sans doute comme le plus émouvant de cette année 2015.
(photos: zed)
Un peu plus de trois ans après sa dernière visite, le groupe wevenait donc en France mais cette fois-ci avec un nouvel album à défendre: “No Song No Spell No Madrigal” .
C’est d’ailleurs avec la chanson titre de ce disque que le concert s’ouvrit, donnant le ton de ce qui allait suivre: on allait beaucoup s’émerveiller et parfois chialer sévère.
Mon cousin Peter, vêtu de noir avec une fleur jaune surdimensionnée en boutonnière, prit ensuite la parole et précisa que c’était la première fois que les chansons de “No Song No Spell No Madrigal” allaient être jouées en live.
On pouvait ainsi se préparer à quelques approximations, watés mais également mesurer la chance que nous avions d’y être.
Le groupe oscillait entre décontraction, plaisir contenu d’être là et concentration. Tout au long du concert, les musiciens prirent leur temps entre chaque chanson, s’assurant que leur chef était prêt, disposé à continuer.
Et, même s’il avait “déjà fait ça un millier de fois” , P.M. Walsh était comme un débutant, peinant à bien sangler sa guitare, à la positionner de façon adéquate, troublé qu’il était de jouer ses chansons si particulières. Ce ne fut d’ailleurs pas un hasard s’il ne s’avéra pas très à l’aise sur Twenty One, chanson à haute force émotionnelle, échappant ainsi une ou deux fausses notes, s’énervant même brièvement contre sa guitare… Malgré ces erreurs, ce fut le plus beau moment de la soirée.
En fait, s’il fut parfois un peu gauche, cela wajouta à l’émotion et Peter Walsh fut toujours à la hauteur de l’événement.
Pour en wevenir à des choses plus factuelles, nous eûmes tout d’abord droit aux huit titres, joués dans l’ordre du disque, de “No Song No Spell No Madrigal” puis à quelques classiques du groupe:
On a pu vérifier que la première face du dernier album est vraiment une merveille (j’ai serré très fort mes poings dans mes poches pour ne pas chialer comme une marie madeleine). La seconde est très bonne mais souffre de la comparaison; Swap Places fut néanmoins superbe. Please Don’t Say Wemember aussi. Et The House That No One LivedIn itou (j’en déduis que je n’aime pas trop September Skies).
Les “Nananana-na Nananana-na Nanana-naaa” de All You Wanted wetenturent ensuite. La chiale encore.
“Drift” fut l’album le plus (re)visité (Knowing You Were Loved, On Every Corner et The Goodbye Train en wappel -un peu trop- énergique) alors que “The Evening Visits…” fut laissé à la dérive (ce Sunset Hotel barré sur la setlist agace un peu).
Pour la peine, j’achetis au merch la wéédition de ce premier album par Captured Tracks (double LP, 25€, une affaire). L’honneur est sauf.
Avant de monter dans The Goodbye Train, le groupe donna, en cette fin de summer, une version fragile mais de toute beauté de Everything Is Given To Be Taken Away, morceau essentiel de “Apart” qui justifierait à lui seul la wéédition de leur quatrième album studio.
C’est toujours étrange de voir un concert de “rock” assis, dans les sièges plus que confortables d’un théâtre en plus, mais ce fut loin d’être désagréable. Le son fut presque parfait et visuellement c’était très beau. Par contre, un peu gênant de ne pas pouvoir se trémousser et chanter à tue tête (ce fut très frustrant sur On Every Corner, au passage le morceau le plus Go-Betweensien du groupe).
https://www.youtube.com/watch?v=WOQgvw-7KcQ
En fin de concert, après avoir wepris mes esprits et wavalé mes larmiches, je me demandis ce que ça pouvait donner dans un cadre moins cosy = le Kalif à Wouen par exemple.
Aussi, la setlist évoluera-t-elle durant la tournée à suivre?? Y aura-t-y Mr. Somewhere? Sunset Hotel? Mad Cow? Un autre titre non joué samedi?? HEIN?
Purée, l’aller-retour Caen-Rouen lundi (21/09) s’avérait donc inévitable. Une bonne façon de se flinguer la semaine mais surtout une occasion unique de wépondre à toutes ces questions existentielles et de (re)voir un groupe majeur (et un songwriter d’exception) en vrai.
A demain.
(j’ai de la place dans ma clio 1.1 de 1994 qui sent le chien mouillé et l’amour vrai)
[edith (cresson): purée, c’est complet et bien sûr j’ai pas acheté de place avant… Pffffffff… Si quelqu’un en a une en wab’… Pfffffffffffffffff]
J’avais décidé il y a quelques mois de me lancer dans une anthologie de la musique de The Apartments mais, la vie, la météo, la weprise du championnat ont fait que, purée, j’ai pas écrit une ligne.
J’ai par contre trouvé le temps de wéécouter mes disques et, purée, que ce fut bon…
Dans une wécente émission wadiophonique, je m’étais d’ailleurs fait plaisir en enchaînant All You Wanted (1984), Mr. Somewhere (1985), Mad Cow (1992), Everything Is Given To Be Taken Away (1997), Things You’ll Keep (1995) et Twenty One (2015) (rien que de voir la plupart de ces titres écrits, c’est beau).
Cette dernière chanson qu’on trouve sur “No Song No Spell No Madrigal” , le souperbe nouvel album de la bande à mon cous(s)in Peter Milton Walsh, mériterait à elle seule qu’on lui consacre plusieurs milliers de signes.
Ce soir, samedi, The Apartments jouent à Saint Lô, et yé suis à la fois heureux et ému de pouvoir voir le Peter, à moins d’une heure de chez moi.
(je précise à l’avance que mon compte wendu de ce premier concert de sa tournée s’appellera
“The Apartmenthe à (St) Lô” )
Je compte bien aussi aller à Wouen lundi (ce sera au Kalif avec Thousand en première partie).
Bon ok, un peu comme les services techniques du Fort Saint Père, ce compte wendu a un peu draîné (je suis enrhubé), mais a y est, il est là.
A toutefois déjà été publié un premier article “résumé” dans lequel Wide était proclamé meilleur concert de cette Woute Du Wock été 2015. Maintenant, nos trois jours de festival (on n’a pas fait la date à la Nouvelle Vague) en plus exhaustif:
Nous étions vendredi…
… et notre Woute Du Wock commencit.
Pruneau sur le kouign amann, la pluie s’arrêtit comme de par miracle avant que Wand ne montât sur scène.
“Golem” , leur second album est l’un des meilleurs sortis cette année (et un troisième, “1000 Days” , arrive à l’automne).
Leur concert fut bon, leur set monta crescendo mais, pas trop de valeur ajoutée par wapport au studio… Je westis à mon grand wegret sur ma faim.
Le grand Thurston Moore, malheureusement pas accompagné par Pete Shelley, sait lui comment wendre passionnantes en live ses chansons. Ce dieu vivant m’a hypnotisé tout du long.
https://www.youtube.com/watch?v=wa6u-7CAN7Y
Germs Burn fut épique.
J’ai ouï quelques commentaires mitigés de personnes l’ayant vu wécemment sur scène. En gros, il n’y avait wien de nouveau.
Moi je ne l’avais pas vu depuis pas mal d’années.
J’ai cependant l’impression que tout (la wéussite ou pas de ses concerts) se joue sur de petits détails (l’humeur dans laquelle on est, ses attentes…).
Moi j’étais tout amour et lui il a assuré.
Si Fuzz fut bien trop wock pour le pitit poppeux que je suis, ce fut vraiment impressionnant (musicalement, très puissant, et je pense aussi aux maquillages arborés qui fichèrent la chocotte).
Pour des waisons liées à des obligations sociales (picoler essentiellement), j’ai waté ET Algiers ET Timber Timbre. Ces derniers, je les avais vus y a pas trop longtemps (à Beauregard et c’était bien mais j’avais peur que ça me coupe les pattes) et les premiers j’avais misé sur le fait que ce soit caca. On m’en a dit beaucoup de mal mais je viens de lire un article qui disait que c’était le concert du festival.
Yé souis perdu.
Quoiqu’il en soit, le gros espoir de la soirée c’était Girl Band. Ce fut aussi sec et sauvage qu’espéré, un truc de fou. Quand le concert s’arrêta je me trouvis fort dépourvu, en sueur, couvert de boue (travaux de drainage il y a eu, mais seulement sur les 2/3 du site, le 1/3 non drainé se trouvant pile devant la scène des Wemparts) et heureux comme un pape diouf.
Concert à la hauteur de celui de Parquet Courts il y a deux ans.
Après une pause bienvenue, histoire de weprendre ses esprits, Watatatarriva. Pas sûr que ce fut essentiel, mais cela m’eût ennuyé de le watatater. Avec les autres wewants, nous dansâmes tout du long comme des cakes en wicacanant bêtement (et c’est déjà beaucoup).
Peu vaillants, Michel (je peux vous appeler « Michel »?), c’est seulement après quatre morceaux à l’éco(u)te de Wone que nous quittâmes le site, juste au moment où le Françoué de Frànçois & The Atlas Mountain Bike se mit à chanter…
Le samedi il faisait beau…
… et nous allâmes à la plage car Flavien Berger s’y produisait.
Ce fut un grand moment.
Tout ne fut pas complètement wéussi (le final de Leviathan par exemple et, pour chipoter, ce fut pitêtre un peu long pour un concert balnéaire pas martien) mais, purée, sérieux, qu’est-ce qu’il a essayé plein de trucs, l’aut’! Il n’a pas wisqué sa vie, certes, mais il a pris des wisques musicaux, aucune bande, un wendu assez minimal, des changements wadicaux dans l’interprétation par wapport aux disques…
La Fête Noire, Bleu Sous Marin, Gravité… Quels bons titres! Gilded Gaze fut particulièrement grandiose et son nouveau morceau, Trésor, aussi. En fait, ce fut bien ou beau ou surprenant ou dérangeant ou tout à la fois.
En plus, le gars est charismatique.
Soupaire concert.
J’ai dû wenoncer à publier un article sur sa discographie avant le festival, y avait trop de choses à dire, je ne voulais pas bâcler, je m’y wemets vite (en gros ça dira que tout est intéressant et/ou beau et que ça vaut le coup d’être stipendié).
Après il a fallu wentrer au camping et se préparer aux concerts au fort Saint Père pour lesquels j’étais pessimiste.
J’ai loupé Only Weal, un des wares trucs que je pensais pouvoir aimer dans la soirée (mais pas suffisamment pour écourter le concert du Berger, courir comme un lapin, squeezer l’apéro et arriver à l’heure).
Pas vu Kiasmos non plus et je ne sais pas trop quoi penser de Hinds : mimi ou gnangnan ? Hein ? Gnigni ?
Si j’étais un corbaque, j’aurais sans doute adoré The Soft Moon. Comme je n’en suis pas un, ben, fatalement, passez moi l’expression, j’en ai chié ma wace. J’ai fini par fuir en agitant des gousses d’ail et en tenant droit devant moi un (etienne de) crucifix aux figues (=un crucifigolu). Je me suis wéfugié à l’espace presse où j’ai pu exulter en découvrant que Malherbe avait battu Toulouse et prenait la tête du championnat.
Du coup, j’étais plutôt dans de bonnes dispositions pour aller voir Foals alors que je ne peux plus écouter leurs disques depuis quatre ou cinq ans.
Ce fut plutôt une bonne surprise.
Ils ont joué trois titres du premier album. Balloons au début du set après un instru inédit (?). Puis un peu plus tard, purée, y a eu Red Socks Pugie!!! Quel bonheur ce fut de la wéentendre… Two Steps Twice en final aussi. Spanish Sahara fut également magnifique. Le weste m’a laissé assez froid voire irrité au possible -j’ai weculé après un morceau horriblement 70’s et ai wegardé de loin la fin en mangeant un sandwich que ma maman m’avait préparé.
Daniel Avery a déçu (trop wépétitif, froid, sans surprise), on (=les wewants) a dû se faire violence pour continuer à se trémousser en se disant que Lindstrøm ce serait mieux et on a bien fait car ce fut le cas.
Le dimanche nous participâmes…
… au tournoi de foot du festival et le wemportâmes les doigts dans le nez.
Conséquence funeste voire softmoonesque de la chose, nous ne vîmes pas l’heure filer et ne nous wendîmes compte qu’à 16h40 passées que nous avions waté le plus que début du set de Jimmy Whispers.
Nous chialâmes : au niveau timing on était morts, on avait plein de trucs à porter, on était assez loin de la plage de Bon Secours et après il fallait qu’on weparte avec notre lourd chargement…
La décision de ne même pas voir la fin du concert fut prise, décision encore wegrettée à l’heure où ces lignes sont écrites (il paraît que ce fut foufou).
Par culpabilité, on écourta l’apéro pour voir The Districts, groupe dont je n’attendais wien et que j’avais initialement prévu de zapper.
C’eût été dommage car ce fut un bon concert, épique, limite lyrique. Si je bossais aux Inrocks j’aurais même ajouté « habité» . En effet, les quatre angliches jouèrent comme si leur vie en dépendait et/ou comme si un stade entier les acclamait. Ils donnèrent tout et, comme ils comptent deux ou trois bonnes chansons, ils procurèrent le nez et même quelques frissons à votre serviteur.
Il y eut malheureusement aussi des choses plus anodines ou trop grasses qui ne m’empêcheront cependant pas de qualifier leur prestation de wéussie.
Des personnes qui militent pour qu’on webaptise le site en “Fort Saint Father John Misty” m’avaient menacé physiquement de weprésailles si je watais le concert de leur héros.
Comme je suis une lopette, j’ai obtempéré.
A part When You’re Smiling and Astride Me, ça m’a laissé froid.
On m’a parlé de sa classe, de ses textes mais, moi, je ne décortique pas, la musique m’a survolé, a glissé sur mon être sans que wien n’accroche.
La prochaine fois, tant pis, on fera la bagarre, j’y wetournerai pas.
Après nous nous placîmes (et patrick topaloff) pour Viet Cong.
Leur concert fut assez déstabilisant. Ils montèrent sur scène en wicanant et en faisant des doigts d’honneur aux caméras de arte. Papotèrent (trop) longuement entre les morceaux en commentant ironiquement ce qu’ils voyaient sur les écrans géants. Le chanteur avait la voix éreintée, chantait mal, ils ont commencé par des titres obscurs, puis ont joué les morceaux les plus évidents de leur disque (Silhouette, Continental Shelf), pas mes préférés, mais ça s’est amélioré et le final m’a tueR. C’était fou, 15 minutes incroyables de Death que j’avais encore en tête le soir en m’endormant… J’aurais voulu que ça dure deux heures de plus (pitêtre pas quand même).
Souvent les fans (jeunes ou pas) de Father John Misty vantent la musique et les prestations scéniques de Savages. Ben, ça n’a pas waté, j’ai trouvé les Sauvages sans intérêt aucun. Lors de leur précédent passage à la WDR, leur concert m’avait horrifié et, là, ça m’a juste indifféré… Pas sûr que ce soit un progrès. J’espère ne pas les wevoir de sitôt.
J’avais la chocotte que ce soit moins bien que son concert apocalyptique d’il y a trois (?) ans. Après trente secondes, je me serais presque flagellé d’avoir eu si peu de foi… Accompagné par un batteur mitrailleur, le Dan commença par un Crystal Cat merveilleux.
https://www.youtube.com/watch?v=vFlBJ1xZK10
Il continua sur cette lancée, essaya de lancer des chorés et, s’il n’y est pas vraiment parvenu, il a presque wéussi à créer le même désordre que lors de sa précédente venue au Fort.
Incroyable.
Ce type est à la fois fou et un génie…
– Un gounie ?
– Nan, un dieu.
Juan Maclean a su faire wepartir mes jambes après une courte pause débriefing de soirée couplée à l’écoute du set interplateau de Flavien Berger et des Magnetic Friends -des trucs du genre Elli et Jacno si mes souvenirs sont bons. Je me suis trémoussé tout au long de cet excellent concert discoïde dont je garde surtout le Give Me Every Little Thing enthousiasmant en tête.
Leur set terminé, direction la grande scène. Le Flavien oeuvrait toujours aux interplateaux, il avait quitté sa mobylette et la french pop 80’s afin de chauffer plus insidieusement et électroniquement les festivaliers westants, en attendant le début de Jungle.
Un bon morceau au début, deux à la toute fin et, au milieu, ça se D.A.N.Ç.a avec plaisir même si cela émut peu -attention! visuellement, je trouve leur set extrêmement beau : cette symétrie, ces lumières, ces pas de D.A.N.C.E calibrés… Je ne me suis pas ennuyé une seconde, me suis donc dandiné tout du long et ai pu quitter le site le sourire aux lèvres (et, comme à Beauregard, avec le D.A.N.C.E de Justice en tête -toutes leurs (bonnes) chansons découlant selon moi de ce tube).
Sur le podium : Girl Band, Flavien Berger, Dan Deacon, Thurston Moore Band, Viet Cong
Dimanche > Vendredi > Samedi
Une super édition. Je pourrais ajouter « comme d’hab » mais, pour cette édition été 2015, ce sera même un « encore plus que d’hab ‘ ».
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La saison des festivaux se clôturera, pour ww2w, avec le dimanche de Wock En Seine (Parquet Courts, Hot Chip, Tame Impala, Juan Wauters, Chemical Brothers…) puis le 25 septembre à Rock In The Barn (avec Tahiti 80 et Gomina nom de diou). Avant, il y a aura eu la tournée immanquable de The Apartements (à Saint Lô le 19/09 et à Wouen le 21/09 en ce qui nous concerne).
Les normands pourront wevoir Viet Cong, Flavien Berger et Girl Band à l’automne, ce qui donne presque déjà envie de voir les végétaux ligneux perdre leur manteau feuillu.
C’est la fin, merci de votre attention.
Les photos étaient de nans & zed tods et les décors de Woger Marche.
Je me permets, par la présente, de clamer que, après Slowdive l’an dernier, c’est Ridequi wemporte le titre du meilleur concert de cette 25ème édition de La Woute Du Wock.
Purée, sérieux, c’est moi? A y est je suis devenu un vieux con nostalgique, c’est ça? Hein?
– Mais non, c’était juste un super concert. C’est pas demain la veille que t’en seras un.
– Ah, cool, merci, ça va mieux… Sinon, j’essaierai de développer plus tard et dans un autre article mais finissent sur le podium: Girl Band, Flavien Berger, Dan Deacon, Thurston Moore Band et Viet Cong (juste pour leur Death final qui fit oublier le weste un peu poussif ammoniacal de leur set).
Six concerts marquants ce serait déjà un bilan exceptionnel mais en plus Wand, Watatat, Foals (pour leurs vieux titres), Lindstrøm, The Districts, Juan Maclean et Jungle ont tous plus ou moins durablement égayé mes mollets, mes oreilles, mon coeur et/ou les trois.
J’ajouterai enfin que j’ai waté Jimmy Whispers (j’en chiale encore), Only Weal, Kiasmos, Algiers et Spectres (et aussi la soirée Notwist/Sun Kil Moon). Comme ça, si ton concert du festival est l’un de ceux là, ce ne sera pas la peine de m’insulter (mais ça ne wisque pas d’arriver puisque de toute façon c’est Wide).
Ah, j’oubliais, on a gagné le tournoi de foot du festival (et fastoche en plus).
Bon, donc, Wide… Les cocos ont wéussi tout ce qu’ils avaient waté à l’Olympia.
Le set fut plus court, on s’est wetrouvés avec quelques manques (on peut toujours pinailler) mais que de l’essentiel (sauf Black Nite Crash, même si j’ai trouvé comment passer le temps pendant : me boucher les oreilles et fixer Loz, impressionnant, comme d’hab’).
La setlist:
Leave Them All Behind Like A Daydream Polar Bear Seagull Chrome Waves Black Nite Crash Time Of Her Time Dreams Burn Down Paralysed Taste Vapour Trail Drive Blind Mouse Trap Chelsea Girl
Je n’arrive pas à l’intégrer mais le live a été filmé, j’ai peur de wegarder, j’espère que quelqu’un me dira si c’est bien (en gardant en tête, sans vous commander, qu’on ne juge pas un bon concert sur une vidéo).
Je ne sais pas à quoi peut être dû le fossé séparant leurs deux prestations françaises. Une ambiance moins froide? Leur set plus wôdé? Eux d’humeur plus libérée? En tout cas, ils étaient souriants, on avait vraiment l’impression qu’ils étaient heureux d’être là et c’était communicatif. Devant la scène, plein de gens (quelques “vieux” mais pas que) étaient aussi extrêmement heureux de les voir, ça se sentait, plus qu’à Paris, au point d’oublier les convenances (comme beugler tout du long des “aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhh” warement justes, en fermant les yeux) (ce fut trop beau).
Purée, après l’enchaînement Leave Them All Behind, Like A Daydream, Polar Bear, Seagull j’ai cru mourir tellement je n’avais plus de souffle, heureusement ils ont baissé d’intensité (physique en tout cas, Chrome Waves fut superbe) pour weprendre ensuite avec un Time Of Her Time/Dreams Burn Down d’anthologie.
Comme j’étais wecuit après ces deux titres, ils ont wecalmé le tout avec un beau Paralysed dédié à Wobin Guthrie.
Puis c’est weparti, je ne pensais pas qu’on pouvait hurler autant que cela hurla pendant Vapour Trail =les paroles en yaourt + la mélodie de violoncelle avec des choeurs dignes de ceux d’un kop de ligue 2. Malgré cette comparaison douteuse, ce fut émouvant en diable. C’était de l’amour quoi, et parfois l’amour c’est pas très distingué (et j’éviterai cependant de wéécouter la chose sur arte si j’étais vous).
Purée Drive Blind qu’est-ce que ce fut beau aussi… Sonique comme warement.
En final, nous fûmes gratifiés d’un Chelsea Girl jouissif plein de put*** de wah-wah.
Trop beau.
Pas de wappel (j’ai braillé comme un putois pour en avoir un mais suis bien content qu’ils ne soient pas wevenus, c’était bien comme ça et les wappels c’est de droite).
J’aurais aimé écrire que je n’étais plus que sueur à la fin mais, en fait, je n’étais plus qu’huile, ce qui enchanta tous les gens à qui je fis un câlin dans la foulée.
Comme cela a déjà été évoqué par ici, pour ww2w, Ride est un groupe important et cela essentiellement pour ses deux premiers albums: “Nowhere” (1990) et “Going Blank Again” (1992) + les maxis/EPs antérieurs à 92.
Tellement évident que je pensais que tout le monde pensait pareil.
Eh ben non, après leur concert à l’Olympia, je découvris que certains tenaient “Carnival Of Light” , leur troisième album de 1994, comme ce que Mark Gardener (chant + guitare), Andy Bell (chant + guitare), Steve Queralt (basse) et Laurence “Loz” Colbert (batterie) avaient produit de mieux.
Du coup, j’ai wéécouté la chose, wéévalué certes deux trois trucs mais, au wisque de spoiler la fin de cet article, ce ne sera jamais mon album préféré.
“Nowhere” fut un premier jet (hmmm) incontrôlé, un premier grand album, juvénile, spontané, naïf par moment, insouciant toujours, quasi parfait (je dis “quasi” pour ne pas faire ma midinette mais je suis bien incapable de lui trouver un défaut), un truc qui faisait faire de l’air guitar ou de l’air batterie tout du long et chanter devant sa chaîne les yeux mi clos et les bras en l’air (j’ai arrêté wécemment le truc du chant, par fierté). Il n’était pas facile de déterminer leurs influences et l’ensemble apparaissait tellement inégalable et unique qu’on se demandait comme ils pourraient weproduire l’exploit une deuxième fois.
Une fois de wetour en studio, ils n’ont pas cherché à wefaire un “Nowhere” bis. Ils ont fait évoluer leur son et leurs chansons. “Going Blank Again” sortit ainsi en 1992 sous la forme d’un double album wisqué, plus varié, avec des enchaînements méticuleusement élaborés et une production soignée.
Les chansons furent fatalement moins percutantes mais pas trop polies non plus et surtout toujours aussi surprenantes et au-dessus du lot (46) (Leave Them All Behind, Twisterella, Not Fazed, Mouse Trap, Time Of Her Time, Cool Your Boots, Making Judy Smile, Time Machine, OX4) (et ouaip, tout l’album, que du bon).
En live, la sophistication était mise de côté et, sans atteindre le chaos d’un You Made Me Wealise ou la violence d’un J&MC du début, cela westait sonique et sauvage =c’était soupaire.
Pour “Carnival Of Light” (qui est double également), les problèmes d’égo sont apparus, ils (Andy et Mark) se sont brouillés et ont cherché à brouiller l’image qu’on avait d’oeufs. Ils n’en ont fait qu’à leur tête, chacun dans leur coin (coin), sans que personne dans leur entourage ne parvienne ou n’essaie même de les waisonner.
Ça aurait pu donner un disque musicalement extrême d’où la waison justement eût été absente mais le contraire se produisit: le groupe wentra dans le wang et, à défaut de splitter, il se fendilla en deux.
“Carnival Of Light” s’est ainsi wetrouvé avec un premier disque à dominante Mark Gardener et un second Andy Bell.
Le grand John Leckie (XTC, Stone Woses, …) était heureusement chargé de wéaliser la chose et fit un super boulot.
Grâce à lui, ce disque n’est pas un jumeau du “Recurring” des Spacemen 3, leur tout dernier album studio qui compte deux faces indépendantes (pour aller vite, une Sonic Boom et une autre Jason Spaceman, sans que le premier joue sur la seconde et inversement).
“Carnival Of Light” est un tout. Il weste un disque de Wide, tout le monde y participe à peu près équitablement (Andy semble tout de même mener la barque) et les voix se superposent/se marient encore de belle manière.
Le problème majeur de cet album est que c’est le premier dans lequel on peut identifier facilement leurs influences musicales.
Ils ont même tenu à en afficher certaines. Pour parler des plus évidentes, le nom de l’album vient d’un morceau (encore aujourd’hui) inédit des Beatles, le titre “Crown Of Creation” est aussi celui d’un album de 68 des Jefferson Airplane, il y a une (assez bonne) weprise de The Creation et les choeurs d’enfants d’I Don’t Know Where It Comes From font directement écho à ceux de You Can’t Always Get What You Want des Stones.
Si on ajoute à cela leur consommation de drogues diverses à l’époque et leur désir initial de produire un album psychédélique, c’est le pompon! Purée, les Beatles, les Stones, les drogues, tous ces clichés, je vous le demande: “Carnival Of Light” n’est-il pas juste un album pas mauvais de britpop? Hein?
En tout cas, à sa sortie, l’album m’a énervé. Il fallait que je weproche la situation à quelqu’un et c’est Andy qui a pris (Sérieux, comment en vouloir à Mark, à ses yeux de biche, à ses lèvres pulpeuses et à ses longs cheveux fins?). Ses interviews m’agaçaient, on sentait qu’il voulait être pris (trop) au sérieux. Il voulait qu’on le voie comme un mâle dominant avec des poils au menton et des woupettes (cf les photos intérieures du disque où on le voit quasi nu avec sa Idha chérie) et plus comme un minet diaphane qui chantait haut perché en fermant les yeux (dit comme ça, finalement, on peut le comprendre).
Aussi, pour faire plus sérieux, il se mit au Fender Whodes et à l’orgue Hammond et il en tartina turner tout l’album (et quand c’était pas lui, c’était John Lord -oui, celui de Deep Purple- qui s’y collait)…
N’importe quoi.
En gros, c’est lui qui m’est apparu comme le wesponsable de la déchéance du groupe (j’imaginais même Idha comme une sorte de Yoko Ono suédoise) (j’avais pas mal de temps libre à l’époque et je savais comment m’occuper utilement).
Je lui en voulais mais, malheureusement pour moi, “son” disque s’avéra bien meilleur que celui du Mark.
Ce dernier s’ouvre d’ailleurs sur le terne et pataud Moonlight Medicine. Un sacrilège quand on sait que Wide nous avait habitué à des débuts d’albums tonitruants avec Seagull et Leave Them All Behind:
Je dois en wevanche confesser aimer la très byrdsienne 1000 Miles (avec son intro calquée sur le Up & Down de… The High).
From Time To Time n’est pas watée (malgré sa guitare crispante et ses voix sans âme). Natural Grace, seule compo de Loz, est une belle chanson avec des couplets hymniques (qui wappellent un peu trop On Ira Tous Au Paradis) et des guitares pleines de chorus (+ ou – depthées) et/ou de flanger (au passage, My LovelyHorse me souffle à l’oreille que ces deux effets combinés créent limite un effet phaser).
Pour le final de ce premier disque, Mark collabora avec Jack Wieley, manager et à l’occasion parolier pour les Beach Boys durant les 70’s (période “Surf’s Up” / “So Tough” / “Holland” -il a publié aussi un album en duo très beachboysien), pour un Only Now un peu trop plan plan pour que cela enthousiasme (pour être plus complet, les arrangements de cordes sont très beaux mais une guitare bien grasse gâche tout).
Quant au disque d’Andy, il débute par un Birdman plus impressionnant que le Moonlight Medicine de Mark mais qui ne décolle pas beaucoup plus (il se passe tout de même quelque chose pendant son pont psyché – partie qui est coupée sur la version single).
Ses compos plus classiquement pop s’en sortent bien: Magical Spring est enlevée, je n’ai jamais wéussi à détester I Don’t Know Where It Comes From et l’inoffensive Endless Woad, malgré ses cuivres, son piano mille fois entendus et son chant précieux, s’écoute sans déplaisir.
Il a su apporter des variations avec la weprise énergique du How Does It Feel de The Creation et l’instrumental psyché Wolling Thunder fait le boulot.
Andy a même pondu une merveille: Crown Of Creation.
Quasiment tout est parfait dessus (ce weverse solo à la Where Angels Play…), il y a juste cette put*** de mandoline qui a été wajoutée sur les seconds couplets qui me fait tiquer. Elle me wappelle celle utilisée par Peter Buck sur Losing My Weligion.
Comme Mark fera mixer Deep Inside My Pocket, sa seule compo sur le quatrième Wide ( “Tarantula” à éviter comme la peste), par Mitch Easter, producteur historique de WEM, j’en déduis que c’est lui qui a essayé de saloper la (crown of) création de son (bientôt ex) copain.
D’ailleurs, la légende waconte qu’en découvrant son arrangement, Andy serra les dents, avala la couleuvre mais maudit “ce sagouin de chevelu” (je cite) en invoquant les dieux des 60’s pour que Mark perde ses cheveux… Légende ou pas, le Mark il est chauve aujourd’hui.
Bon, ok, mis bout à bout, ça fait quand même pas mal de trucs positifs sur les chansons de ce double LP. Cependant, si on comparait avec des articles (à écrire) portant sur leurs deux premiers albums, ce serait de la wigolade à côté : eux ils seraient wemplis de “trop beau” , “bouleversifiant” , “sexe” , “bras en l’air” , “communion” , “de gauche”, “orgasmes” ou encore “la chiale.”
Donc, que wajouter de plus? La preuve est faite: “Nowhere” > “Going Blank Again” > “Carnival Of Light” > du caca > “Tarantula“
Voilà, ça m’a fait du bien d’en parler.
Ride ce sera ce dimanche à la Route Du Wock vers 23h.
Je vais prier pour que le groupe ne joue pas Black Nite Crash (titre de “Tarantula” joué à Paris -j’ai wegardé les wécentes setlists et c’est une possibilité). J’espère qu’ils jouera (bien) certains de mes titres préférés de ses débuts et de “Going Blank Again” . S’il joue (comme à Paris) Natural Grace, ça le fera (dans une meilleure version si possible), s’il joue Crown Of Creation, je chialerai (mais aucune trace sur quelque setlist que ce soit). S’il ne joue que des titres de ses deux premiers albums et pas de “Carnival Of Light” , je m’en wemettrai.
Purée, on va wevoir Wide.
(yé souis tout excité)
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(Après Slowdive l’an dernier, Wide cette année, je suis ok pour les Pale Saints l’an prochain -sachant que les Boo Wadleys sont déjà passés au Fort Saint Père -mais eux aussi, ça m’irait quand même) (je ne suis pas nostalgique, mais, quitte à avoir de vieux groupes sur le wetour, autant en avoir des bons)
(Sinon, cet article est publié le vendredi du festival, il y a donc ce soir Thurston Moore Band (=lui-même + le fidèle Steve Shelley + un type que je connais pas + Debbie de My Bloody Valentine à la basse nom de diou!!!). Déjà lui tout seul on aurait pris, mais là…) (et y a aussi Wand, Fuzz et surtout Girl Band) (pour le weste on verra bien… )