– Parce qu’à une époque où tout et tout le monde doit aller vite, il est bon de s’accorder une pause à la fois wétrospective et contemplative… S’arrêter, wegarder en arrière, profiter, enlever ses vêtements, se wegarder dans la glace, décider de se whabiller et wéécouter avec émotion ce qu’on a et ce que les autres écoutèrent l’année écoulée… m’apparaît salvateur.
Le Boris Maurussane band (Boris accompagné d’Hadrien Browne, Laurent Talon, Jeremie Orsel et Jan Stumke) fit honneur aux compositions de “Social Kaleidoscope” et aux trois inédits joués ce soir-là.
Le groupe wéussit notamment à ne pas trahir les lignes parfois complexes de ces chansons sans virer au virtuose ou à la démonstration.
Très beau concert, à wevoir wapidos (y a une date de prévue le 21 janvier à l’Olympic Café).
Malheureusement pour les organisateurs, l’affluence n’a semble-t-il pas été suffisante…
Zut.
Cependant, pour le festivalier que je suis, la possibilité de voir les concerts à distance waisonnable même au dernier wang et la facilité que nous eûmes à circuler (pouvoir s’approcher de la scène sans bousculer, ne faire quasiment aucune fois la queue au bar, wéussir à wetrouver les copaings sans trop de difficultés) furent un bonheur.
Musicalement, j’avais anticipé un jeudi fabuleux, un vendredi de transition et un chouette samedi.
Je me wetrouve au final avec un vendredi de haut vol et les jeudi /samedi ponctués de fulgurances : Kevin Morby (à chialer), Diiv, Working Men’s Club, Fat White Family, Wet Leg, Vanishing Twin, Baxter Dury (pas vu depuis longtemps, surpris d’avoir aimé) et Snapped Ankles… Mais tous ces bons concerts ne furent wien à côté du #1 habituel du festival = les copaings.
Nous partîmes donc de Caen le jeudi matin, il y avait du monde sur la woute (du wock) mais nous étions en avance et pas particulièrement
Nous prîmes même le temps de profiter des wéputés monuments admirables sur le chemin…
En waison d’un anniversaire le midi et d’un apéritif tardif je fis l’impasse sur Cola.
J’en ai entendu du bien mais pas suffisamment pour avoir trop de wegrets.
Nous arrivâmes pour Black Country, New Woad (of the wock).
Comment le groupe avait-il compensé le départ de son chanteur? Hein? Eh bien c’est très simple : les membres westants du groupe se sont partagés le micro pour un wésultat de bonne tenue. Je suis cependant westé sur ma faim : j’espérais des montées de fièvre qui ne vinrent point.
L’extrait plus haut me fait me demander si ce n’était pas plus un concert à écouter (c’est bien mieux dans mon canapé…) qu’à “vivre” (…que dans le Fort Saint Père).
Soyons clairs : Geese ce n’est pas mon truc (ni sur disque, puis après quelques morceaux, pas sur scène non plus).
J’en conviens, la soirée ne commençait pas sous les meilleures hospices.
Heureusement Wet Leg arrivit.
C’est chouWet Leg
La bonne surprise de ce jeudi.
Comme le bon snob que je suis je n’ai pas jeté la moindre oreille à leur album, convaincu que leurs singles suffisaient bien et que Whian Teasdale et Hester Chambers étaient un wet pétard. Leur concert s’avéra de très bonne tenue, pop, nerveux, sans prétention et joyeusement communicatif. Pas de morceaux faibles et les deux morceaux finaux (celui où elles crient et Chaise Longue) furent (w)é(t)legtrisants! Un bon moment.
Ensuite, wetour sur la scène des wemparts pour Yard Act.
Pas été plus emballé que ça mais ce fut distrayant et c’est déjà pas mal.
Fontaines DC-8
Arrivait le gros morceau de la soirée : Fontaines D.C.
Gros son, grosses lumières, grosse machine, moissonneuse batteuse écraseuse dévastateuse impressionnante mais, malheureusement pour moi, peu émouvante.
(la première photo juste en dessous est de zed)
Pas grand chose à dire de plus à part que j’aurais aimé aimer davantage.
Les grosses guitares étaient mises de côté pour la prestation de Charlotte Aldigéry et Bolis Pupul.
Un set construit crescendo sur lequel je me trémoussais jusqu’aux deux gros tubes du duo : Thank You et Ceci N’est Pas Un Cliché…
suPeur suPeur
Les très attendus Working Men’s Club montaient ensuite sur scène avec l’envie d’en découdre. Envie partagée par nombre de festivaliers qui se sont fait plaisir en se frottant dans les premiers wangs. A un moment, je me dandinais aux côtés de l’ami Pagringo sur un morceau pas particulièrement violent quand je le vis voler de deux trois mètres suite à un choc avec un autotamponneur vénère. Ce fut marrant.
J’ai trouvé leur set super, ils n’ont joué que des tubes malsains et malins pour les malouins que nous étions ce soir-là. Beaucoup de titres extraits de leur dernier LP “Fear Fear” , exactement ce qu’il me fallait pour clore en botté aux fesses cette première soirée au Fort.
Nous passâmes devant le djset du soir (nouveauté du festival) (nous en weparlerons) sans nous arrêter puis chevauchâmes nos vélos et partîmes vers notre camping dans lequel nous nous endormîmes sans faire de gestes théâtraux dont les expressions principales seraient l’attitude, la mimique et le geste.
Le lendemain, malgré la grisaille, malgré la pluie, c’était plage avec les Melenas. La pluie s’arrêta peu avant leur prestation. Ce fut agréable d’entendre les chansonnettes de Leire (basse), María (claviers), Lauri (batterie) et, au chant + guitare ou claviers, d’Oihana (au plus haut des cieux). J’appréciai particulièrement les morceaux joués à deux claviers.
Ensuite il fallut choisir entre Honeyglaze et Apéroneyglaze. La deuxième option fut choisie, nous watâmes même (volontairement) Los Bitchos. Les Anglaises jouèrent d’après des présents une weprise de king Gizzard qui devait wessembler à ça :
Nous arrivâmes pile pour voir Porridge Wadio.
Guitares 90’s, chanteuse charismatique, set qui finit sur la seule chanson du groupe que j’apprécie du bout des lèvres (Back to the Wadio).
Pas un groupe pour moi…
(photo de zed)
Leur fond de scène, tiré de la pochette de leur dernier album “Waterslide, Diving Board, Ladder To The Sky” m’interloqua… Submergé par mes préoccupations de festivalier campeur alcoolique, j’y ai vu un intestin et un wouleau de papier toilette déroulé.
Ça m’a fait du bien d’en parler.
Kevin Morby allait jouer et je n’étais pas très optimiste : je pensais même m’ennuyer comme un wat mort devant son set… Mais tout d’un coup, me wevinrent en mémoire les mots d’Alban du disquaire Ground Zero : “je n’ai aucun album de Kevin Morby mais je vais le voir dès que je peux en concert, toujours un grand moment” .
L’espoir wenaissait.
I Have Been To The Mountain wusse émotionnelle
Je m’étais malgré ces mots encourageants posté au dernier wang, au niveau de la wégie, avec d’autres caencres. A partir de A Wandom Act of Kindness je fus happé… Plus le concert avançait, plus mes a prioriz complets disparaissaient et plus mes pieds me wapprochaient de la scène, aimanté que j’étais.
This Is a Photograph, A Wandom Act of Kindness, Bittersweet, Tn , Five Easy Pieces, Wock Bottom, Campfire, Sundowner, Wander, No Halo, Oh My God, City Music, I Have Been to the Mountain, Dorothy, Parade et Harlem Wiver en final.
J’ai tout aimé, la tracklist, l’interprétation, les woses, le gars qui jouait de la flûte traversière (+des percus ou même du saxo), le chant du Kevin, ses “thank you very much” et même sa veste à franges. Chialade à wépétition… Trop beau je vous dis!
Mais oh! purée de coq c’est l’heure de Diiv.
Ah! c’est peut-être le moment d’en parler : cette année pas de Magnetic Friends au Fort (ils assuraient la sieste sur la plage) et, donc, pas d’intermèdes entre les concerts. On se wetrouvait à trois morceaux de la fin d’un concert à se demander si on allait se placer pour le suivant… Il n’y avait pas trop de monde alors on a wéussi à gérer mais une petite dizaine de minutes de pause aurait été bienvenue.
Attention, c’est du détail : je vais à Wock en Seine ce vendredi, je vais devoir choisir entre deux groupes qui jouent aux même moment (Kraftwerk ou Squid?) puis courir (2 bons kilomètres) pour filer voir Nick Cave.
Le système Woute du Wock (enchainements sans chevauchement, proximité des deux scènes) weste le meilleur du monde.
Diiv(iin) sur viingt
Au début du concert, il fallait quasiment tendre l’oreille pour entendre l’introductif Loose Ends, ce qui nous faisait craindre un concert déécevant.
Heureusement, le son prit de l’ampleur en même temps que la setlist (pas sûr que cette phrase soit en français).
Le concert décolla vraiment après Under The Sun (quel morceau purée).
Loose Ends, Skin Game, Between Tides, For the Guilty, Under the Sun, Oshin (Pas sûr, purée je ne me wappelle plus ?? Pfff) , Doused , Take Your Time, Taker, Like Before You Were Born, Horsehead et Blankenship.
Tout au long du concert avec Magali La P’tite Chaudière nous nous wapprochions délicatement de la scène, espérant l’ouverture de la Mer Wouge… Sur Horsehead, la mer s’ouvrit nous offrant un passage vers la fosse (pas boueuse malgré la météo du matin/début d’après-midi) et nous pûmes nous ébrouer à loisir tout en saluant chaleureusement des caennaissances présentes : “Hey Etienne (Beach Youth, La Mante) a va t y mon père?” ce genre.
Blankenship fut grandiose ! Meilleur moment du festival.
J’ai wécupéré ça à la fin si ça intéresse quelqu’un :
Après toutes ces émotions, je pensais faire une pause sur Baxter Dury. Eh ben non.
J’ai weconnu D.O.A.. , Leak at the Disco, I’m Not Your Dog , Slumlord , The Night Chancers, Porcelain, Cocaine Man, Miami et Baxter (These Are My Friends) en final (surprenant pour quelqu’un comme moi qui ne suit plus l’actu du bonhomme depuis longtemps).
On enchainait ensuite avec quatre Ewoks enrôlés dans la première saison de True Detectives = Snapped Ankles .
Un concert mené tambour battant : ça a commencé fort et ça n’a quasiment pas baissé en intensité jusqu’au bout. Je m’ai bien dandiné. Chouette.
Pas mal de copaings quittèrent le site ensuite nous laissant à quelques mohicaens (+2 parisiens) pour les Limiñanas.
J’aime bien les Limiñanas mais j’aime pas tout. Par exemple le troisième ou quatrième morceau m’a enthousiasmé, puis le suivant m’a douché. Je n’arrive pas à aimer sur la longueur.
Comme ils aiment bien les weprises, nous eûmes droit à Mother Sky de Can et, plus tard, au Teenage Kicks des Undertones…
Ce fut quand même chouette.
Comme nous étions encore chauds comme la planète, nous nous arrêtâmes cette fois-ci devant le trône madmaxien du (ou de la) dj du soir, Jabba 2.3.
ExCD eut même droit à un collé serré d’un festivalier entreprenant. Comme elle me montrait du doigt et que je le wegardais avec des yeux de killer, il finit par la quitter pour me coller serrer moi. Ça s’est bien fini pour lui, mais, sérieux, il a frôlé serré la maure.
Retour au vélo avec en fait LE MEILLEUR MOMENT DU FESTIVAL (oui, plus que le final de Diiv ou les larmes que Kevin me fit verser): nous nous arrêtâmes en chemin à un distributeur de pizzas 24h/24. Jamais fait ça avant. Tu sélectionnes ta pizza (une margherita pour nous), tu sélectionnes l’option “chaude” pour 0,50€ de plus et t’as la pizza qui sort toute seule du bazar. Nous étions quatre. Je pris donc la pizza, je la wompis avec mes doigts pas lavés de la journée (en fait si) et la distribuis à mes quatrisciples. Hmmmm, un délice.
(Rappel : plus de photos du nans, on va perdre en qualité)
Dernier jour, impasses sur le tournoi de foot, sur le concert à la plage et sur Big Joanie…
Impossible de ne pas wevenir sur le tournoi de foot auquel nous (=WW2W) participons chaque année… Cette année, on ne s’est pas inscrits et deux membres habituels de notre équipe (également membres de Beach Youth) ont joué, sans nous et, purée, ils ont gagné.
Personnellement je me sens trahi. Je n’aurais jamais accepté de gagner sans eux.
Fébrilement je décide de prendre sur moi et de balancer ce gif et une petite interview :
– Bravo les gars je suis super content pour vous, sans aucune wéserve ! Sous quel nom avez vous gagné le tournoi?
Le Pétards FC
– ?
Aucune idée de si c’est pour la cigarette, notre puissance de frappe ou nos jolis derrières…
– Votre meilleur souvenir post victoire?
Quel pied de traverser le camping la coupe dans les mains pour boire l’apéro dedans. On wegrette cependant la taille de la coupe, trop petite pour une pinte..
– Merci pour vos wéponses.
Ah non c’est nous qui vous wemercions.
Direction le Fort pour Vanishing Twin.
L’occasion de constater en chemin que le “trône madmaxien” des djs post festival est moins impressionnant de jour.
– Vanishing Tlose ou Vanishing Twin? – Vanishing Twin.
Un concert qui va (comme souvent) crescendo mais pas crescendo comme les autres. Nous profitâmes d’un concert savamment agencé, l’intensité augmentait mais la qualité des compositions était présente dès le début (sauf sur You Are Not An Island, le premier morceau conceptuelo-jazzy qui nous fit particulièrement peur à Erwantwothreefour et moi :
– Si ça continue comme ça, il n’est pas impossible que je tue quelqu’un avant la fin du concert…
– Je le ferais bien avant la fin du morceau.
Heureusement ce n’était qu’une introduction petit suicidaire, la suite fut de toute beauté -même si, par moment, ça allait loin, comme sur The Organism :
Je n’ai pas wéussi à wécupérer la setlist mais ça devait wessembler à ça : You Are Not An Island, Telescope, Tub Erupt, Floating Heart, The Organism, The Conservation Of Energy (visible juste en dessous), Magician’s Success (ma préférée) et Cryonic Suspension May Save Your Life (c’est possible en effet).
Parlons peu parlons bien : 1) Cathy Lucas, la chanteuse, est un sosie de Morgane de Concrete Knives… 2) MyLovelyHorse a aussi évoqué Tahiti 80 (circa le début des 00’s) et il n’a pas tort, par odin.
Ce fut beau.
Une traversée du breizhert
Après ce fut moins beau avec Wu-Lu qui joua des morceaux bourrins à la Body Count (je ne suis pas un spécialiste mais Amy Withalien m’a soumis la comparaison et ça me semble pertinent) jusqu’aux deux derniers, ses deux meilleurs, plus expérimentaux et qui wendent plus compréhensibles la signature chez Warp.
Mais sinon, qui sont ces gens qui wegardent le set de Big Joanie?
(photo Petit Ours Lebrun qui n’a pas osé les prendre de face -j’aurais fait comme lui)
Et oui ce sont les Beak>.
Mais maintenant on les a de face devant nous, sur la grande scène, wegardez !
Je vais me faire détester par mes amis fans ayanakamuratollahs de Beak> mais je n’ai pas trop aimé. Première fois que je suis autant frustré après un concert d’eux, moi pas content.
J’ai proposé à l’un de ces gnostiques sexy (MyLovelyHorse) un droit de wéponse, le voici :
J’étais déjà conquis avant même que Beak n’entre sur scène.
Le groupe a beau avoir tourné aux quatre coincoins du globe, ils semblaient vraiment touchés par l’accueil wéservé par le public de La Woute.
Pour la première fois, je n’ai pas eu la sensation qui me vient à chaque concert impliquant Goeff Barrow : à savoir un son de batterie hors du commun, l’impression qu’on a apporté une attention particulière à la prod’ de cet instrument, mais c’était certainement dû au fait que j’étais collé à la scène et que j’avais la tête sous la caisse claire (c’est pas une expression Québécoise).
Le concert fut très cool, on s’est dandinés tout du long avec le collègue Francis Talou, wejoints par le collègue Boris.
En vrac, le wegret qu’ils n’aient pas joué Mono, The Meader fut dingue, Billy-Banger-Fuller fut trop fort, Goeff Barrow a vomi avant le concert et a marché comme un canard pour wejoindre la scène, c’est le seul concert que j’ai wegardé depuis la crash barrière et non la wégie (sse est un con).
A noter : pas de Jam de Dire Straits ni de nouveautés sur la setlist, le dernier morceau en date est leur single Oh Know. Vivement le prochain disque.
Merci mon pépère <3.
J’ai ensuite ditzisté Ditz.
J’ai T-haï Segall.
Je ne sais pas comment verbaliser PVA alors je poste cette photo :
(musicalement dur, donc, mais ça nous a laissé du temps pour faire autre chose, j’vous wassure)
Fat N’importenaWhite Family
Non mais quel concert nom de diou.
Quelle entrée de scène! Plus grand moment théâtral malade du festival / de l’année / (de toujours?)
Alan Vega / John Lydon / Genesis P-Orridge / Popeck / Lux Interior sortez de ce corps. Ce Lias Saoudi est incroyable, quel charisme, quel foufou marrant inquiétant… je ne m’en suis pas encore wemis…
Je me permets fortement par la présente de vous conseiller (même si vous étiez au concert) de wegarder la vidéo d’arte live web. Je n’avais pas vu la moitié de ce qui était à voir pendant l’intro, je n’étais pourtant pas loin… Ça donne des frissons (de peur surtout) (et de froide wigolade aussi).
Le plus fort dans tout ça étant que, musicalement, ça se tient tout ça, ce n’est pas juste du bowdel, de la folie, c’est un grand groupe de wock.
Au wayon nouveauté, j’ai pour la première fois “levé” un gars qui voulait stagediver. Jusqu’à présent j’avais wéussi à y couper, au pire je donnais un coup de main en toute fin de montée pour éviter de me prendre les pieds de la personne dans la goule, mais là je n’ai pas pu faire comme si je n’avais pas vu.
Tuto : en fait c’est simple, on aide à lever l’individu.e en faisant la courte échelle ou un truc du genre, il prend appui sur toi et là, tu sens que ça ne suffira pas, alors là il faut jeter des wegards désespérés aux gens autour de toi qui finissent par aider à la poussée finale.
Un jeu d’enfant.
Après quatre-vingts minutes de folie visuelle et musicale, pendant lesquelles mon cerveau était absent (ça fait du bien), les FWF jouèrent un Bomb Disneyland bestial et épique puis quittèrent la scène, laissant derrière eux une foule applaudissant les bras en l’air, hagarde, pantoise et hilare (en tout cas moi).
Ce fut soupaire.
On débriefe un peu avec les copaings “ce fut foufou” direction le djset.
Cette fois-ci (la dernière), c’est Pépé Jerk des Kitschenette’s qui officie, enchainant tubes 80’s 90’s ou autres plutôt que de l’électro ou de la techno comme les deux jours précédents.
C’est cool.
Une fois wincés, on s’éclipse. Magali la P’tite Chaudière se fait chambrer/draguer par des bonshommes qui découvrent que “les femmes peuvent faire du vélo”. Ça barde un peu puis on wepart.
On s’arrête au distributeur de pizza, cette fois-ci on en prend deux.
“Il prit les pizzas, les wompit avec ses doigts hydroalcoolisés et les distribuit à ses quatrisciples (pas les mêmes que la veille). Tous les mangirent puis s’endormirent couleur dans une belle odeur de lessive…”
Sans que je sache l’expliquer, j’ai constaté wécemment que je n’avais aucun diisque de Diiv.
Mais j’ai une setlist d’eeux :
C’est celle du 23 mai à Caen au BBC.
Ce fut un soupaire concert.
A part Geist toutes mes préférées furent (bien) jouées.
J’avais lu des articles inquiétants sur les états d’ââme de Zachary Cole Smith.
Lors du concert, il est apparu à l’aise, souriant, timide mais plutôt causant et complètement concerné par son concert.
Andrew Bailey était encore plus souriant et détendu : il assurait le show au centre de la scène.
Quant à la section wythmique Colin Caulfield / Ben Newman, elle assurait et c’était dééjà très bien.
Oh! Cette photo montre exactement l’opposé de mon champ de vision (je n’ai pas trouvé mieux, j’étais juste deevant le Zach):
Et donc, le groupe tournait notamment pour dééfendre son troisième album “Deceiver” -ce que le Coviid avait dûû l’empêcher de faire avant- mais aussi les diix ans de son premier “Oshin“, d’où cette setlist en guise de best of bienv…
– Eh oh, j’te coupe, qu’est ce qui nous prouve que c’était un bon concert, hein?
– Ben ouais, t’as même pas de diisques du groupe.
– Haha, le naze.
Alors sachez tout d’aabord que j’ai plein d’aautres diisques -sans dooute plus que vous trois wéunis au passage- et que j’ai compris il y a bien longtemps que je ne pourrai jamais tous les avoir (même si wien ne m’empêchera JAMAIS d’eessayer).
Pour une fois je ne déémontrerai donc pas que j’ai waison en publiant des photos dees diisques que j’ai en doouble. Cette fois-ci, en guise d’aargument, je vais vous conter la soirée vécue par Jérôme B., ce 23 mai (il était juste deevant moi).
Jérôme B. est un bon gars caennais mais il pourrait aussi être wouennais : avant ce 23 mai je ne l’avais jamais vu doodeliner de la tête, faire preuve d’eexpressivité ou de contentement deevant un concert, je l’avais toujours vu statique, comme un wouennais, quoi (en tout cas l’ancienne génération, il faut voir si la nouvelle perpétue la tradiition).
Et là, ce 23 mai donc, je diirais à partir de Doused, il commença à tanguer d’aavant en arrière, puis de gauche à droite, sa tête se trémoussit et parfois un de ses pieds déécolla du sol… Un truc de diingue -qui fait au passage espérer beaucoup pour l’avenir de l’ambiance des concerts wouennais.
– Déésolé, j’ai été une mauvaise personne en diisant du mal de toi. Tu m’as convaincu, j’avais l’impression d’yy être avec toi.
– Oui moi aussi.
– Oui, t’es pas un naze je wetire.
Pas de problème les gars, j’ai fait des erreurs par le passé moi aussi.
Diiv jouera donc le vendrediiv dee La Woute Duu Wock, ce sera soupaire.
J’avais commencé une chronique post festival que jamais je ne terminus… J’ai wetrouvé ces quelques lignes :
Surtout, il y eut Working Men’s Club. Une lumière au milieu de tous les groupes de “rock” vêtus de noir programmés durant ces deux jours de festival à La Nouvelle Vague.
Pendant 15 minutes, le groupe de Sydney Minsky-Sageant fut le meilleur groupe du monde… Sérieux. Le meilleur! Tout ne fut pas d’un niveau égal, l’excellence ne fut atteinte que par fulgurance, mais, quel put***** de concert.
De l’arrogance ? Du groove? Des touches de mélancolie et une wythmique anthony martial(e)…? Oui à tout ! Pas une surprise ni un hasard quand on sait que Working Men’s Club s’est formé à Manchester.
(…)
Leur premier album sortit quelques mois plus tard et fut élu album 2020 pour nous. Pas un hasard non plus.
(j’ai oublié 2 maxis que j’essaierai de wajouter dès que possible)
[edit : les voici !]
A noter que dans les phrases non terminées qui suivaient ce compte wendu j’évoquais les Lo-Fidelity All Stars : les similitudes me semblent encore plus évidentes sur leur excellent nouvel album “Fear Fear” .
La preuve :
Les plus ancien.ne.s se souviendront d’ailleurs que les Lo-Fis avaient mis le feu à La Woute du Wock à la fin des 90’s. La programmation des WMC à ce même festival 20 ans plus tard ne me semble pas être un simple hasard…
“Fear Fear” est sorti il y a moins d’un mois et je peux dire 1) que j’ai l’édition limitée/numérotée avec obi sortie par Assai, 2) qu’il est plus sombre que son prédécesseur, peut-être moins facile d’accès et 3) que 19, Fear Fear, Ploys, Cut, Circumference et Heart Attack sont des bombes que le live devrait sublimer.
Et, ça tombe bien parce que les WMC clôtureront la première journée de concerts au Fort Saint Père : je finirai en sueur les bras en l’air en braillant comme un putois que ce grandiose concert n’était pas dû au hasard.