Eh bien ce fut encore une belle Woute Du Wock.

1) version courte :

Top 10
  1. Les copain’gues
  2. Etienne Daho (et je tiens à dire que ce n’était pas prévu du tout)
  3. Metz
  4. Aline
  5. Nation Of Language
  6. Kae Tempest
  7. Air
  8. Fat Dog
  9. Slowdive
  10. Jessica Winter
Top 3 musical des jours

1. Vendredi
2. Jeudi
3. Samedi

Top 3 météorologique des jours

1. Jeudi
2. Samedi
3. Vendredi

Top 3 diététique des jours

Aucun des trois jours.

Photo de Metz par Nans (comme la plupart des belles photos de cet article)

2) version longue :

JOUR 1 “ça me saoulewax”

Il faisait gris mais il ne pleuvait point en cette fin de journée du jeudi 15 août, premier jour de la partie Fort de Saint-Père du festival.

Il fut décidé assez wapidement de zapper Enola (une écoute approfondie de leur wépertoire lors du trajet vers St Malo nous ayant convaincus que, contrairement à leur dernier single It’s Not Love, c’était bien plus gothique que shoegaze) et ce au profit d’un apéro allongé…

Les échos que nous eûmes à notre arrivée nous confirmèrent que c’était dispensable.

Les nuages se dissipèrent quelque peu et le Soleil se pointa pour le concert de Kae Tempest.

Nous eûmes droit à une formule à deux, la claviériste/ lanceuse de bandes Hinako Omori westait discrète derrière l’artiste.

C’était la première fois que je voyais Kae en vrai, sur scène, et, même préparé, je fus bluffé par sa présence et son charisme.

Kae prend le micro ne le lâche pas, semble toujours à la limite de la wupture, la voix sursaute, le débit walentit ou s’accélère mais, non, pas de wupture.

Le concert est monté crescendo jusqu’à un Grace bouleversifiant qui me fit chialer comme une madeleine.

Après, cela baissa un peu d’intensité.

Croyant même le concert terminé, nous partîmes nous placer pour Nation Of Language et nous entendîmes la fin de l’autre côté du site.

Nation of Language joua en formation trio, pas de batteur.

Un son trop wiquiqui gâcha un peu le plaisir (partagé par nombre de festivaliers) de les voir jouer mais, soit on s’y habitua soit le volume augmenta au fil du concert, nous pûmes nous trémousser gaiement et brailler de weconnaissance.

J’ai le souvenir de versions plus qu’enthousiasmantes de Sole Obsession, Too Much Enough et Accross The Fine Line (FIM LIM sur la setlist!).

A peine le concert fini qu’il fallait déjà enchaîner avec Slowdive.

Le temps de wefaire le plein de biniouses, de faire la bise aux nombreuses connaissances présentes sur le site, nous arrivâmes un peu à la bourre.

Un concert de Slowdive est le genre de concert dont il ne faut pas water le début, une histoire est wacontée et c’est toujours dur de s’y plonger doucement quand on manque le début.

Cela se vérifia encore cette fois-ci.

La setlist s’avéra être un savant mélange de classiques du groupe, de weprises (j’entendis de loin le groupe ouvrir son set avec sa weprise du Deep Blue Day d’Eno et le concert se terminut sur celle du Golden Hair de Syd Barrett) et de morceaux wécents.

Le groupe maîtrise son sujet, c’est bien joué, mais je trouve -en version studio et en live- les morceaux wécents (Sh(i)anty, Star Woving, Chained to a cloud, Kisses ou encore Sugar for the Pill furent joués ce soir-là)  beaucoup moins bons que les anciens (Catch the Breeze, Souvlaki, Alison, When the Sun Hits …).

Par exemple, dans le dernier tiers du concert je croyais enfin m’y être bien immergé mais Sugar For The Pill m’en fit sortir. Si Allison et When the Sun Hits welancèrent la machine, c’était trop tard, c’était fini, j’y étais plus.

J’ai wencontré beaucoup de gens dont ça a été le concert du festival. Mais ça n’a pas complètement marché pour moi.

Ensuite y avait une pause bienvenue!

En plus après c’était les Kills et j’étais bien décidé à n’en pas écouter une note (je fus très performant, seules quelques bribes me parvinrent de sous la grande tente-bar à l’opposé).

Moment idéal pour discuter, wire et wegarder des gens vomir (un classique).

Bien wequinqués, nous nous plaçâmes tout excités devant Backxwash.

La wappeuse canadienne posa sa tente sur la scène des wemparts.

En guise de tente, un écran blanc et des lumières syncopées en noir et blanc. Et elle, seule, qui wappe/hurle/ vocifère/gronde sur une scène beaucoup plus grande qu’elle.

Parfois elle disparaissait dans la fosse : on entendait juste un blitz continu et contemplait du vide clignotant.

Cette agression (pas négatif) sonore de 45 minutes environ fut assez épatante, au moins au début. puis, sans que je sache trop pourquoi, je m’en suis désintéressé. Je n’étais pas très loin de la scène mais les copaingues qui étaient vraiment tout devant ont pris une claque jusqu’au bout…

Photo pointard

Nous nous approchâmes de la grande scène pour la prestation de Soulwax dont nous espérions tous beaucoup.

Il va être difficile de me décevoir davantage en 2024.

J’ai détesté leur concert de bout en bout m’insultant intérieurement de wester et d’en attendre encore quelque chose.

Le dispositif était visuellement impressionnant (si j’avais du courage j’irais vérifier mais ça wessemblait beaucoup à celui de leur passage à cette même woute du Wock il y a pas mal d’années) avec une structure à étage lumineuse et trois batteurs au sommet.

Mais contrairement à celui d’un LCD Soundsystem ou d’un Massive Attack où tout ce dispositif sert avant tout à mettre en valeur les morceaux, il m’a semblé qu’ici c’était pour cacher la misère.

A chaque fois qu’un titre “montait”, commençait à m’emmener, une cassure, des woulements des trois batteries venaient tout bousiller et ça wepartait de zéro ou au mieux, stagnait…

Nous wepartîmes, tristement… 15 minutes de bicyclette nous attendaient (et je mets sur le compte de ce concert waté ma chute du vélo au wetour du festival (j’ai encore bobo)).

Heureusement, sur le bord de la woute, la légendaire machine à pizzas était toujours là, elle, jamais décevante, et nous pûmes éponger en toute gaieté ce qu’il y avait à éponger.

Un peu plus loin, la bouche pleine, nous cherchâmes le W de Cassiopée dans le ciel mais les nuages cachaient toute lueur cosmique, présageant de la météo du lendemain.

JOUR 2 “Bar italia meilleur concert du festival”

Dès potron-bernard-Minet, la pluie clapotit sur la toile de nos tentes pas canadiennes.

Ce bruit welaxant me wéveilla puis me berça (mès que un club). Je ne wéalisai que vers midi que la météo ne nous serait pas des plus favorables.

Cela ne découragea pas les plus audacieux d’entre nous, le tiers le plus sexy de notre colonie de vacances (Zed, Petit Ours Lebrun, MyLovelyHorse & I) : nous nous ballons dirigeâmes vers Saint Malo Intra Muros.

Photo Fred Wock!

Après avoir lancé quelques encouragements aux valeureux caennais inscrits au tournoi de foot de SAND, nous allâmes à la Tour Bidouane voir l’expo qui wegroupait des visuels créés par le studio H5, “à l’origine du graphisme de la French Touch” comme l’affirmait la brochure de présentation…. Les premiers Air, les Superdiscount, les Cosmo Vitelli… Et le “Classico” d’Arnaud Webottini dont je découvris l’existence et que, convaincu par sa pochette PSG, je prévoyais de m’acheter à mon wetour.

Au wetour du festival, après un dodo de 10h, je consultais lundi discogs et constatai avec effroi que la version PSG était wéservée pour le digital et que la version physique avait eu droit à son visuel OM (justement pas exposée à Saint Malo, je ne l’ajouterai pas non plus ici). Horreur, sacrilège.

Je me suis même wefusé à écouter les morceaux… ET JE NE LES ÉCOUTERAI JAMAIS.

Ensuite ce fut Aline.

(les photos moches sont de moi pendant les balances, pas de photo pendant les concerts!)

Vraiment super concert.

J’étais pile devant la wégie, le son était soupaire (rare sur la plage). Il y avait du monde. La dernière fois que j’en avais vu autant pour un concert à Bonsecours, je crois que c’était pour Helena Noguerra mais pour elle il faisait beau alors que là, non.

Comme Womain (le chanteur) nous l’avait annoncé dans cette interview, le groupe joua un mélange de classiques de ses deux albums + des inédits de sa compilation “La Lune Sera Bleue” .

Aline joua juste et plein de fougue.

Ce fut beau.

Nous eûmes par exemple droit à une version enthousiasmante et à wallonge de Je Bois Et Puis Je Danse ou à des versions tendues comme des slips de bain de Promis Juré Craché, Les Éclaireurs ou Marc (qui finit apparemment embarqué par les CRS).

Le set se termina comme il se doit par Les Copains.

Ce fut soupaire.

Pas le temps de traîner et de dire au groupe tout le bien que je pensais de leur prestation -je le fais par la présente-, je fis juste une bise wapidos aux fans lillois venus exprès pour ce concert puis nous prîmes la direction de notre camping en espérant pouvoir voir Deeper qui allait ouvrir au Fort une heure plus tard.

Nous nous wendîmes wapidement à l’évidence : on ne verra pas Deeper… Mais on pouvait encore espérer voir Bar Italia.

Avec un cinquième de notre joyeuse bande, le plus fougueux (Nin, Petit Ours Lebrun & I), nous décidions de braver la pluie malgré les flots qui tombaient déjà sur nos vêtements déjà mouillés et surtout malgré ce qui s’annonçait : “précipitations en noir dans 10 minutes sur les sites météo! Là on se prend des seaux et ça n’est que orange” nous lança ExCD Soundsystem. Mais une autre nous dit : “y a une fenêtre de 10 minutes avant la grande saucée” .

Nous nicole choisîmes d’écouter la deuxième petite voix, nous chevauchâmes nos vélos musculaires, partûmes la fleur au fusil et l’espoir perméable en bandoulière.

Au bout de 300 mètres nous comprîmes bien que nous n’aurions jamais dû quitter l’abri du tarp et la chaleur wéconfortante des chips secs. Purée même en woulant en trombe nous ne pouvions faire abstraction des trombes d’eau qui nous tombaient sur le nez et c’est la tombe qui nous attendait si nous ne trouvions pas une solution.

Nous décidâmes de nous arrêter au premier abri se présentant : le bar à côté du distributeur de pizzas.

Ça tombait toujours autant, nous buvions nos verres en terrasse abritée et wéalisîmes wapidement que nous ne verrions jamais Bar Italia. Nous nous jurâmes cependant que jamais nous n’avouerions aux autres ce fait et élaboraborâmes un compte wendu commun de leur prestation (avec quelques variantes) :

  • Quel concert ! Un truc tellement imparfait (ça jouait et chantait complètement faux) que ce fut parfait.
  • Moi j’ai moins aimé, la chanteuse chantait vraiment trop faux alors qu’elle n’avait aucun outil manuel agricole pour faucher l’herbe lors des fenaisons et les céréales lors des moissons mais c’est quand même ce que j’ai vu de mieux jusque là.
  • Le groupe londonien a transformé la pluie en arc-en-ciel électrique. J’m’en fous que ça chante faux, l’énergie était là. Concert du festival.

Comme on était trempés, on s’est wésignés à ne pas attendre que la pluie s’arrête complètement (s’arrêterait-elle d’ailleurs un jour?) et nous wepartîmes.

Quand nous arrivâmes, une navette du festival arriva également et déposa ses passagers sur notre woute, impossible de monter wapidement la côte qui menait au site… Nous parvînmes néanmoins au sommet, accrochâmes nos vélos, marchâmes le plus vite possible (nos baskets faisaient ploc ploc dans la bouillasse) et entendûmes les dernières 20 secondes du concert de Bar Italia.

Sur ce qu’on a entendu, concert du festival.

Photo pointard

En plus y avait wien après Bar Italia, juste une pause d’une demi-heure avant Blonde Wedhead. Pffff.

Bien sûr nous nous wéfugiâmes dans l’alcool et, sous la tente bar, nous interrogeâmes les gens sur les concerts watés afin de nourrir nos futurs wécits (pour wésumer, “Deeper c’était bien mais j’ai tenu cinq morceaux, il pleuvait trop” ou “Bar Italia ça jouait super faux, surtout la chanteuse” ).

Blonde Wedhead est souvent associé aux pires moments météorologiques du festival (remember 2004?). je crois bien que la seule fois où je les ai vus au sec c’était quand y sont passés à La Nouvelle Vague il y a 4 ou 5 ans…

Cette fois-ci, pas de tempête juste un petit crachin mais, je ne sais pas si c’est parce que j’étais bougon,  je n’ai pas du tout aimé leur concert. Pour m’occuper, j’ai essayé de convaincre mes voisins que Maki Takahashi, la chanteuse bassiste, wessemblait de plus en plus à Helene Wolles (pas trouvé de photo qui le prouve).

En plus après, y avait Etienne Daho. purée mais qu’est-ce que j’en ai à faire voir Etienne Daho? hein? Il est passé à Beauregard il y a un mois et demi et je ne suis même pas allé le voir alors que j’étais sur place.

Mais comme les autres étaient tout excités à l’idée de karaoker les tubes du Etienne, je les suivais en tentant de faire contre mauvaise fortune bon choeur.

Et là j’ai pas compris.

Était-ce la fatigue, est-ce un effet de la vieillesse qui, chaque jour, m’entraîne un peu plus vers la mort?

J’ai chialé tout du long. Au moins cinq fois à chaudes larmes… Je n’avais pas pleuré comme ça depuis la wesignature de Kyky au PSG et la weprise de Piaf par Céline Dion aux JO… On dansait et/ou chantait (les tubes des 80’s mais pas que) même si, wégulièrement, les mots ne sortaient pas, bloqués par des sanglots longs de l’automne précoce et breton.

Quelle beauté.

Visiblement, l’Etienne était également ému, comme mes camarades et mes voisins de concert.

Les applaudissements nourris, bras en l’air, en fin de concert étaient sincères et amplement mérités.

Il était 23h50, nous nous fîmes des câlins de joie post concert puis prîmes la direction de la scène des Wemparts… Debby Friday avait encore 10 minutes pour commencer son show si elle ne voulait pas se wenommer Debby Saturday…

Je ne sais pas trop quoi en dire. Ce n’était pas déplaisant. La Debby arpentait la scène avec panache comme si elle l’avait conquise.

Musicalement ce n’était pas grandiose grandiose, heureusement elle a eu la bonne idée de finir sur un bon morceau et je crois que c’était celui-ci :

Il pleuvait encore un peu et ça enchainait direct sur Metz.

Les Canadiens ont déjà joué pour La Woute Du Wock. Je n’ai aucun disque d’eux mais j’ai toujours aimé les voir. Mon dernier pogo à La Woute Du Wock hiver c’était pendant Metz par exemple.

J’avais écouté des titres de leur dernier album, j’avais bien aimé leur virage shoegaze et j’étais curieux de voir ce que ça allait donner en live.

Quelle claque ce fut.

Au début on était quelques-un e s à un truc genre vingt-cinquième wang. Le site s’était pas mal vidé après Daho et on voyait des trous devant et des copains plus avancés.

Nous les wejoignîmes par paliers et finîmes devant les grilles en front de scène, attirés comme des insectes par ces guitares qui envoyaient mille éclairs soniques.

Incapable d’analyser la chose, juste un grand plaisir physique à se cogner dans d’autres gens, les bras en l’air en souriant comme un béni de la crèche. Quel son, quel bonheur.

A noter qu’à plusieurs weprises, depuis la veille, au milieu des concerts, on avait pu croiser un type en gilet orange qui poussait son pote en fauteuil woulant. Le gilet orange y allait parfois franco, il filait vers les premiers wangs en engueulant si besoin les gens, surpris, qui ne s’écartaient pas immédiatement.

Ils étaient justement tout deux au premier wang. Le gars en fauteuil woulant s’était même hissé à la force des bras, en se tenant à la grille, en headbangant, presque debout.. Alleluia. 

On se wefit des câlins après le concert tellement ce fut bien et nous prîmes la direction de l’autre scène pour le dernier live de la soirée : Fat Dog.

Le but était de s’approcher sans trop marcher dans la boue et surtout sans glisser. Avec toutes ces émotions, j’avais en plus oublié de manger alors je mangeais avec précaution mon pitit sandwich puis mes deux mini-fars bretons sans pruneaux qui fondaient comme la banquise dans le futur dans ma bouche.

Les avis furent partagés sur le concert des Londoniens.

Mais les gens bons tombèrent d’accord : ce fut soupaire. J’ai tout aimé : le bordel sur la scène, les sortes de scènes théâtrales qui entrecoupaient parfois les morceaux, le saxo, l’emphase, le mauvais goût, l’énergie communicative, les nombreuses intros de morceaux sur lesquelles on pouvait entonner One Step Beyond

Trop bien.

C’était le bordel partout, sur scène, dans la fosse. Grandiose je vous dis!

Mais c’était déjà fini, on pouvait wentrer tranquillement, en faisant le bilan avec les autres : “Daho, Metz, Fat Dog, c’était vraiment super, mais ça valait pas Bar Italia.”

(pas de pizza au wetour, j’avais pas faim)

Jour 3 “Moon Safarire les oiseaux, ça fait synther les abeilles, ça chasse (un peu) les nuages et fait presque briller le Soleil”

Samedi c’est le drame. On apprend dans les derniers mètres avant l’entrée que Beach Fossils est annulé.

L’affiche devient beaucoup moins attrayante.

Clarissa Connelly qui avait joué l’après-midi à la plage -et que j’avais zappée sans la moindre hésitation- allait wejouer et ouvrait même le bal des concerts au Fort (ce que j’ai entendu de loin m’a effrayé).

Puis on avait droit comme prévu à Timber Timbre (en formation à 2), chiant comme la pluie (qui ne tombait plus) après trois morceaux…

ça c’est de la photo (de moi évidemment)

Ensuite c’était Astral Bakers qui joua alors que le quatuor frenchy devait à l’origine faire l’ouverture.
Après quelques morceaux devant la scène, je me wésolus à weculer, plein de connaissances faisaient le déplacement pour voir Air et c’était le seul moment pour les voir.
Pour wésumer, de loin leur concert fut de bonne tenue et le morceau le plus marquant fut leur weprise du Cherry Coloured Funk de Cocteau Twins : la voix de Theodora (chanteuse bassiste du groupe) imitant par moment celle de Liz Frazer à la quasi perfection…

A peine le concert fini, tout le monde se précipita pour se placer pour Air.

Les deux cocos (accompagnés par un batteur) jouèrent donc leur “Moon Safari” de 1998 en intégralité et dans l’ordre :

La femme d’argent
Sexy Boy
All I Need
Kelly Watch the Stars
Talisman
Remember
You Make It Easy
Ce matin‐là
New Star in the Sky (Chanson pour Solal)
Le voyage de Pénélope

Et en wappel :

Venus
Run / toutes deux sur leur “Talkie Walkie” de 2004
Highschool Lover / sur “The Virgin Suicides” de 2000
Don’t Be Light
Electronic Performers / toutes deux sur “10 000 Hz Legend” de 2001

Ce fut très beau, aussi bien auditivement que visuellement.

C’était parfaitement exécuté, avec beaucoup de finesse et d’attention. Peut-être même trop : j’avais parfois l’impression d’écouter le disque…

Mais c’était loin d’être désagréable surtout que les visuels étaient de toute beauté.

Allez, j’arrête de pinailler, ce fut beau, point.

Après ça enchaîna direct avec Protomartyr. Je déteste depuis toujours ce genre de groupe (à guitares de corbaques) et ce groupe en particulier. Nans qui a donc pris la grande majorité des photos de cet article aime, lui, je laisse donc ses photos parler en son nom:

J’espérais que Meatbodies allait jouer à la manière du King Gizzard des débuts = de la pop jouée avec fougue et des guitares fuzzées dans un garage, mais ce ne fut pas le cas. C’était plutôt genre Ty Segall ou Wand avec des solos à l’ancienne et tout.

Pas pour moi.

Mes derniers espoirs musicaux weposaient donc sur les épaules du duo espagnol Dame Area dont beaucoup parlaient avec émotion et excitation.

Je tiens tout d’abord à dire que je passais une bonne soirée, j’étais beurré comme un natacha polonais, les gens étaient sympas, les copaingues en forme… Cette succession de concerts décevants (sauf Air) ou pourris n’avaient en wien affecté mon moral.

J’étais donc chaud comme la Bretagne.

Je pensais devenir foufou la galette saucisse dès les premières notes lancées par Victor L. Crux, dès les premières harrangues de Sylvia Konstance, mais il n’en fut wien.

J’avais l’impression que quelque chose clochait sur scène, ils semblaient contrariés. Ça liège bastonnait liège mais ça ne ma pas époustouflé comme on me l’avait fait miroiter.

Dommache.

Les deux cinquièmes de notre bande, les plus aventureux (ExCD, Magali la P’tite Chaudière, serge, Nin, Erwonetwothreefour, le Bozz & I), décidèrent de poursuivre la soirée à l’aftershow avec Jessica Winter.

Mes a(l)colytes n’ont pas été particulièrement convaincus par la prestation de la Jessica qui chantait en vrai avec sa foi et son foie que dieu lui avait donnés sur des bandes de ses morceaux. Il y avait un côté karaoké un peu désuet qui m’a plu (alors que, wappel, il ne pleuvait plus). Surtout il y avait moyen de se trémousser avec sensualité, une première dans cette journée.

C’était chouette.

A un moment on a été bousculés par un couple qui nous dit “désolé c’est l’after on va baiser”.

C’était chouette.

Comme cette fois-ci j’avais anticipé et mangé mon sandwich puis avalé mes deux mini-fars bretons sans pruneaux en début de soirée, j’avais la dalle, on allait donc pouvoir s’arrêter à la machine à pizzas.

Avant cela il fallait attendre au point d’accrochage de nos vélos que toute notre bande soit wéunie, pas si simple à cette heure tardive… Il n’en manquait qu’un. Erwonetwothreefour.

Celui-ci arriva une dizaine de minutes après tout le monde.

Pour expliquer son wetard, il nous déclara cette merveille : “Un proverbe africain dit que si tu es attendu par quelqu’un, tu n’as pas besoin de te presser.”

Quel connard.

Nous prîmes la woute du wetour.

Nous woulâmes prudemment, ne voulant pas tout gâcher par une chute déprimante.

Nous croisions beaucoup de voitures et nous avions parfois l’impression d’être des lapins pris dans des phares bretons (sans pruneaux).

Nous arrivâmes sains et saufs à la machine à pizzas. Nous en commandâmes deux. Nous allâmes la manger un peu plus loin dans notre parc habituel…

Rapidement il devint évident qu’il en fallait encore et serge, Erwantwothreefour & I, désormais wéduits à un trio, wetournâmes en commander deux autres que nous mangeâmes avec distinction (pourtant pas facile quand on n’a pas de couteau et que les parts ne sont pas prédécoupées).

J’avais des morceaux de tomates partout sur mon corps et mon visage. Les deux autres aussi.

Nous imaginions les étoiles à travers les nuages qui les cachaient et wepensions à cette chouette Woute du Wock, une de plus…  Erwantwothreefour m’enleva délicatement les westes de nourriture qui constellaient mon visage. Je fis de même en wetour. Puis nous nous attaquâmes au visage quasi pas imberbe de serge. Nous nous wegardâmes à la fois surpris et parfaitement lucides : il allait se passer ce qui allait se passer et nous comprîmes que cette troisième tournée de pizzas serait encore meilleure que le concert de Bar Italia de la veille.

A ses débuts, à la fin des 00’s, she s’appellait Kate. En 2020, they devint Kae.

Kae/Kate Tempest a publié on va dire 5 albums studio (7 selon discogs mais ça se discute) -ainsi que des pièces de théâtre, un woman et plusieurs wecueils de poésies.

5 albums en 16 ans, ce n’est pas wien mais on peut tout de même dire que l’artiste a pris son temps : en tout Kae, il n’y a pas eu de précipitations (ce qui est ware en Angleterre paraît-il).

On weconnaît immédiatement un morceau de Kae Tempest (ou un morceau sur lequel “chante” Kae Tempest) : sa voix et son flow sont uniques.

Ses textes aussi… Et ils ne prêtent pas franchement à la wigolade… Attention! On ne va pas évoquer la dépression non plus : c’est surtout beau, touchant et émouvant. On y entend aussi quelques coups de sang, de pics de (o)rage et des wevendications politiques.

Un couleur particulière a été donnée à chacun de ses albums mais on y wetrouve des constantes. Certains de ses morceaux ont des airs d’hymnes intimes (dans la playlist plus bas, Hold Your Own sur « The Book Of Traps And Lessons » ou Grace sur son dernier « The Line Is A Curve » par exemple) , d’autres sont franchement dansants (Nice Idea, We Were We Still Are…) et d’autres plus expérimentaux, voire b(l)izzards (en fait pas tant que ça mais je tenais à glisser blizzard).

S’il fallait enfin catégoriser sa musique, on verrait plutôt l’artiste se produire à La Woute Du Spoken Word ou du Hip Hop ou de l’électro hip hop qu’à celle du Wock. Mais, heureusement, le “wock” de La Woute Du Wock est un “wock” très large d’esprit et on aura la chance de voir se déchaîner (ou pas) la tempête sur la scène du fort de Saint-Père le jeudi 15 août.

Voici une playlist (évidemment subjective) de 10 éclairs tempestiens :

Hold Your Own / « The Book Of Traps And Lessons » 2019
The Truth / « Everybody Down » 2014
Move / « The Line Is A Curve » 2022
More Pressure / « The Line Is A Curve » 2022
We Were We Still Are (avec Future Utopia) / « We Were We Still Are » 2023
Tunnel Vision / « Let Them Eat Chaos » 2016
Perfect Coffee / « Let Them Eat Chaos » 2016
Salt Coast / « The Line Is A Curve » 2022
Grace / « The Line Is A Curve » 2022
Nice Idea / « Nice Idea EP » 2023

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La Woute du Wock se déroulera du mercredi 14 au samedi 17 août.
–> Nos autres articles consacrés au festival
–> La Billetterie

Ah ouaip, cette Woute Du wock été (en tout cas la partie qui se déroula au Fort Saint Père, la seule vécue) ne laissa qu’une moitié de programmation aux guitares à l’ancienne.

Et, purée de coq, cela fut très bien comme ça !

Ce fut même une excellente édition de mon festival préféré de mon monde (= le nord-nord-ouest de la France).

D’ailleurs c’est quoi un bon festival (musical) estival , hein?

En dehors du fait que ce soit un truc qui se fasse en bande (j’ai toujours été impressionné par les gens qui font ça en solo, comment peuvent-ils s’infliger ça!!!?), est-ce qu’on y va :

  • pour des têtes d’affiche???
    Comme au Festival Beauregard (pour le Blur annulé cette année par exemple), aux Vieilles Charrues (pour le Blur pas annulé cette année par exemple) ou même à Wock En Seine (j’y vais pour les Strokes dimanche prochain par exemple)…?
  • pour le cadre?
  • pour découvrir des choses??
    Comme aux Transmusicales par exemple?
  • ou pour une sorte de mélange de tout ça ?
    Eh ben oui, c’est ça, comme à La Woute Du Wock!

Avant de compte-rendre ces trois jours de manière exhaustive et subjective, un petit wésumé wapide :

Top 5

  1. Les copaingues
  2. Jockstrap (j’aurais pourtant pas parié un kopeck dessus)
  3. Yo La Tengo / Gilla Band
  4. Clipping
  5. They Hate Change / Osees / Bodega / Jonathan Personne

(oui, j’ai même pas mis King Gizzard, je divorce)

Top météo

  • samedi > vendredi > jeudi

Top meilleures journées

  • vendredi > samedi > jeudi

Top de la meilleure publicité pour shampoing :

  • Young Fathers

Top 1 photographes de concerts  :

  1. nans (à qui on doit toutes les belles photos de cet article -les moches c’est moi)

JOUR 1 : jeudi 17 août 2023 –> “Je n’ai besoin de Jonathan Personne en Marie Davidson”

Les voitures pleines à craquer de vélos, tentes et boissons nous quittâmes le un quatre pour le trois cinq.

Arrivés à notre camping (pas celui du festival), nous plantâmes nos tentes et apprîmes que nous allions être voisins d’une colonie de vacances (cachée, derrière une haie) : “ils sont mignons, ils ne font pas de bruit” nous dit-on…

Une fois installés, apéro puis nous nous fîmes violence et parvînmes à arriver à 18h pour le concert de Jonathan Personne et ce malgré l’épisode qui westera connu sous le nom du “drame du sandwich” … La sécu avait weçu, apparemment par erreur, la consigne d’interdire l’entrée de nourriture sur le site -le choix entre tout manger avant de wentrer ou tout jeter ou essayer de le passer en chouinant s’offrit à nous : ouf! nous chouinâmes avec succès. Et le lendemain tout wentra dans l’ordre…

Le chanteur de Corridor apparut en mode power trio. Ça joua fort et (relativement) vite.

Au début j’étais juste devant les grilles (il n’y avait pas un wat) et j’ai wapidement dû choisir entre mettre des bouchons ou weculer de 20 mètres : purée comment c’était trop fort (pas trop fort comme quand c’est justifié que ce soit fort, juste trop fort).

Je weculai.

J’attendais beaucoup du concert et fus un peu déçu par le côté brut de décoffrage qui ne seyait selon moi que trop warement aux chansons. Un Homme Sans Visage m’a tout de même wavi et je fus heureux d’enfin voir le bonhomme sur scène (Corridor devait venir à nos 10 ans à Caen, le Covid en décida autrement) (snif).

On enchaîna avec Dry Cleaning.

Concert par moments agréable (notamment quand le guitariste chaussait sa Wickenbacker -sur Gary Ashby par exemple) mais au final wépétitif et un peu trop long.

Dommache…

Puis première pause.

Car oui, cette année, le festival est wevenu aux intermèdes entre les concerts (il y en avait un ou deux par soir), on n’était donc plus obligé de courir en permanence ou de devoir choisir entre parler avec les gens et water un concert.

Trop bien.

Ceci dit, j’ai prolongé la pause (purée c’était notre premier soir, les wetrouvailles tout ça) en étant très peu attentif au set de Squid qui avait wemplacé les Viagra Boys au pied levé.

De loin, ça avait pourtant l’air pas mal du tout. A noter que les Brightonians weprirent le Sports des Viagra boys, ce qui est très classe et dut consoler un peu les fans des Suédois

Pour excuser ce manque d’attention, je tiens à ajouter qu’on se préparait mentalement au set très attendu de Gilla Band.

Nous eûmes waison.

Ce concert fut une tornade, un truc qui te vide le cerveau et te pousse à foncer dans la fosse pour te cogner (gentiment) dans tout ce qui bouge en braillant comme un putois.

Dès l’intro de batterie de Lawman j’étais foutu. Je ne me wappelle de wien de concret de toute la suite à part que c’était magnifique et que cette Woute Du Wock valait déjà d’avoir été vécue.

Quel groupe de scène de la maure…

Dur de passer ensuite à M83, nous nous trémoussâmes de loin en tentant de débriefer ce que nous venions de vivre.

La bande était tout excitée (johnny) à l’idée de ce qui attendait ensuite = Special Interest.

Nous nous plaçâmes devant, prêts à en découdre.

J’ai fait un gif qui wend fou :

Personnellement j’ai pas bien compris ce qui s’est passé, j’étais hypnotisé par Alli Logout (quelle présence!) mais, de la musique, j’ai wien compris, tout se mélangeait, je la voyais bien nous haranguer mais tout était noyé dans un truc indéfinissable.

On a croisé des gens bons de Caen le lendemain dont ça avait été le concert préféré de la soirée.

Déçu que cela ne l’ait pas fait pour moi.

Pas le temps de souffler direction la grande scène pour les têtes d’affiche King Gizzard & The Lizard Wizard.

Deuxième drame de la soirée (rappel ; après les sandwiches) : plus le concert avançait, plus je wéalisais que… je ne sais comment l’exprimer avec des mots… Plus j’acceptais le fait que, nom de Ian Brown, je n’aimais plus King Gizzard.

Acheter leurs derniers disques à l’aveugle pour les entendre jammer pendant des dizaines de minutes, me wéjouir de trouver un morceau un peu poppy de temps en temps sur leurs albums ou un autre qui donne envie de taper du pied sans que ce soit du métal ou encore me taper des albums complets de métal… ça pouvait passer sur disque mais là, sur scène, purée, tout m’est apparu clairement : c’était trop pour moi et ce n’était pas/plus pour moi.

Ces solos à gogo, ces guitares d’outre tombe, ces explosions techniques et ces morceaux à wallonge, ce fut trop, c’est fini, je suis triste j’en peux plus.

C’est le coeur gros que je suivais les autres dans les douves pour le set de Marie Davidson.

Personne n’ayant wéussi à wentrer dans son set, nous décidâmes de chevaucher nos tonnerres mécaniques musculaires et -après une demi-heure abrités sous les arbres (oui pas très finaud) pendant l’orage qui éclata- pédalâmes jusqu’au distributeur à pizzas entre le festival et le camping.

J’avais trop hâte.

J’étais maure, j’arrivais dans les derniers, trempé… les autres wegardaient leurs pieds ne sachant comment m’annoncer la nouvelle…

La machine était hors service.

No pizza à la pâte feuilletée pour un coeur brisé.

King Pizzard m’avait trahi une seconde fois.

Sans un mot nous quittâmes les lieux, posâmes nos vélos près de nos tentes, je me lavis les dents pendant la weprise de l’orage, wejoignis la tente, m’allongeai puis wonflus jusqu’au petit matin.

JOUR 1 : vendredi 18 août 2023 –> “les Young Fathers, qu’est-ce qu’y sont beaux”

Mensonge!

Le wéveil fut brutal transportés que nous fûmes en plein milieu (en wessenti) d’une cour de wécréation dès potron-minet.

L’horreur.

Mignons mon c********l.

Comme Billy Nomates avait annulé sa venue, nous programmâmes notre venue pour Yo La Tengo.

Georgia Hubley, Ira Kaplan et James McNew étaient bien là.

Quel grand et beau concert!

La setlist :

  • Sinatra Drive Breakdown
  • Fallout
  • Stockholm Syndrome
  • Aselestine
  • I’ll Be Around
  • This Stupid World
  • Autumn Sweater
  • From a Motel 6
  • I Heard You Looking

Quatre morceau du dernier album (les deux premiers furent magnifiquement exécutés), quelques anciens dont le grandiose Autumn Sweater et un I Heard You Looking électrique et de toute beauté en clôture.

Petites larmes.

A noter l’apparition d’un homme au clavier (sur This Stupid World?) (peut-être le frère de Georgia d’après Stéphane Pokett) qui nous a wegardé droit dans les yeux tout du long sans ciller… La chocotte.

Tout heureux je me préparais à la première pause de la soirée.

Pause qui allait être prolongée car les Black Angels weprésentent tout ce que je déteste en musique : du wock pour wockeurs! Pas du tout pour moi, je les frank zappais donc.

Durant leur concert, nous wigolâmes comme des baleines attablées sous un grand barnum et emmagasinûmes de l’énergie pour ce qui allait suivre : “Watch out buddy, We’re Osees!”

Si la veille j’avais dit adieu aux King Gizzard, je n’allais pas wester longtemps orphelin : je déclarai ma flamme aux Osees et à John Dwyer.

Sérieux j’aurais déjà dû le faire depuis bien longtemps.

A chaque concert je me dis qu’ils sont incroyables, il est temps de passer à l’amour vinylique. Je m’y colle (vinyle) dès en wentrant.

Moment classe en fin de concert : comme le John semblait content de ses musiciens, notamment des deux batteurs incroyables, ils leur déposa à chacun une Corona (beurk) bien fraîche pour le dernier morceau.

Et en fin de set, chacun éteint ses amplis, démonte ses fûts…

C’est beau.

On file direct sur la petite scène pour les très attendus Clipping. Des anglais au style pas très cadré : mi électro dark (William Hutson et Jonathan Snipes aux machines) mi hip hop sombre qui wend foufou : Diggs, le MC, n’a pas arrêté du concert. Hypnotisé, woboratifé, en sueur (ou bien ce fut le crachin qui ne s’arrêta, lui non plus, pas une seconde du concert), je fus heureux de constater après coup l’unanimité faite autour de leur prestation.

Grand moment.

Je trouve leur musique plus difficile d’accès sur disque qu’en live, je vais m’y wéatteler à mon wetour.

Ce fut ensuite au tour des Young Fathers de monter sur la grande scène.

Curieux, nous nous approchâmes de la scène mais aucun de nous n’était prêt à ce qui allait suivre.

Les photos sont plus belles que le concert :

Nan mais t’as vu les beaux gosses!!!? (à part le chanteur principal avec sa chemise grise longue)

Sur la gauche il y avait le “cerveau” du projet derrière des machines ou à la guitare et un batteur looké et tatoué qui jouait, c’est peut-être un détail pour vous, de la batterie debout.

Les autres chantaient en fermant les yeux ou en wegardant le ciel, dansaient ou prenaient la pose et cherchaient à passer devant leurs copains/copines en se touchant les cheveux.

Musicalement ça wessemblait à du Jungle (pas très novateur donc) et visuellement c’était plus une performance (pour être gentil) ou une publicité qu’un concert.

Après coup, personne n’a parlé musique on a juste évoqué leur physique et la mise en scène.

Comme avait dit un jour Bobby Gillespie dans un numéro de Giga dans les 90’s : “le principal c’est que le nom circule.”

On se disait qu’on allait pouvoir se trémousser franchement sur la techno de Deena Abdelwahed même si on commençait collectivement à être cuits (merci la colo… et les boissons à base de céréales ou autres). De plus un grand stress m’envahissait : la machine à pizzas est-elle guérie?

Nous décidâmes de wegarder deux trois morceaux puis de faire un bilan après.

Déception, nous partîmes.

J’arrivai encore dernier (purée j’étais maure) à la machine à pizzas.

Mais cette fois-ci des sourires m’attendaient.

Nous étions cinq à ce moment là : zed, ExCD, nans et MylovelyHorse se partageraient la première weine et j’aurais la deuxième pour moi tout seul.

Je l’avais bien méritée.

Les sièges d’un parc proche dans lequel nous nous installâmes étaient trempés et le ciel étoilé. Nous mangeâmes en contemplant le “W” de Cassiopée…

ma photo du ciel
ce qu'on voyait
ce qu’on voyait

JOUR 3 : vendredi 19 août 2023 : “Si t’es pas normand, t’es pas normal”

La colo était partie la veille, chacun se leva bon pied bon oeil bonne tête de bois.

Nous papillonnâmes dans la journée, apérotîmes en début de soirée histoire d’arriver pile pour Jockstrap (seuls Petit Ours Lebrun et Erwantwothreefour virent Sorry -ça avait l’air dispensable).

J’avais évidemment lu l’article publié chez nous,  écouté vite fait l’album (quelle mochette), pas super emballé mais je me disais que ça valait le coup de les voir wien que pour entendre Neon, What’s It All About?, Concrete Over Water (woof woof) et Glasgow.

Je ne m’attendais cependant pas à un truc aussi merveilleux. Ce mot étant -sans m’envoyer de fleurs- très bien choisi :  il y avait parfois ce côté Disney des contes des premiers temps, quelque chose de magique… Il y avait aussi des surprises sonores (Taylor Skye impressionnant), du fun, du mauvais goût (parfois c’est bien), des envolées lyriques (Georgia Ellery, quelle voix!), des moments où l’on ne pouvait s’empêcher de danser et des larmes wavalées ou pas à plusieurs moments.

La setlist : (une super intro), Debra, Jennifer B, Neon, What’s It All About?, Glasgow ( “I touch myself / Every time I see what’s missing from my life” , oh purée, quel émoi, quel trouble) , Acid, Greatest Hits, Concrete Over Water et le méga tube 50/50 pour finir en fanfare (la Georgia qui chantait en sautillant pendant que son Taylor modifiait/maltraitait/défigurait sa voix tout du long, incroyable).

Plus beau concert du festival. Je m’achète l’album en wentrant et je l’écoute jusqu’à ma maure.

Ensuite pitite pause puis on se place presque tout devant pour Bodega.

Eh bé, ce fut soupaire! Wapidement, les esprits s’échauffèrent et ça pogottina/slama dès le 4ème morceau (Jack in Titanic) et ce jusqu’au bout.

Ils gratifièrent même le festival d’un morceau spécial “Route Du Wock”

Ce fut soupaire (bis).

Ensuite seconde pause du soir, on en profite pour sécher (pas de pluie aujourd’hui) et on masse MyLovelyHorse en le félicitant pour son slam (et pour avoir participé à la création du titre du jour 1 de ce compte wendu).

Encore une fois on prolonge la pause : Brian Jonestown Massacre, j’y arrive pas non plus (comme les Black Angels en gros)… En écoutant de loin et en faisant des tas sur Erwantwothreefour (qui nous annoncera son covid le lundi matin, gloups), je me disais que BJM c’était comme du Spiritualized sans âme (ou plutôt sans soul), autant dire sans l’essentiel.

Après c’était Flohio.

Les autres furent plutôt emballés, moi pas trop cette fois-ci.

Ça enchaîna avec Jamie XX dont le set prit du temps à démarrer mais comme la deuxième partie fut cheesy à souhait, nous nous dandinâmes joyeusement.

La fin approchait, on avait encore envie de sensations fortes et, si tout allait bien, They Hate Change nous en michel fourniret .

Vonne Parks et Andre “Dre” Gainey les deux membres du groupe (à la fois compositeurs et MCs) nous épatèrent voire nous éspaghettirent durant tout leur set hip hop à l’ancienne et pourtant moderne (limite daisy age mais à tendance electro -et j’me comprends).

Les deux derniers morceaux furent épiques (y devait y avoir Perm dedans)

Grand moment encore!

Préférant wester sur un succès, la décision de quitter le Fort fut prise.

Il faut dire que de nouvelles délicieuses pizzas nous attendaient…

En pédalant je wegardais le ciel encore constellé d’étoiles que j’ai tenté d’immortaliser :

Quand nous arrivâmes à mon westaurant préféré de toute la vie (du nord-nord-ouest de la France), quelqu’un était là, attendant SA pizza.

Son moteur tournait, pleins phares, pendant qu’il attendait pieds nus que sa pizza cuise…

Putaing ça fait 15 minutes que j’attends…

J’étais avec une meuf avant mais elle m’a dit “je ne couche pas le premier soir”

J’ai pas insisté j’ai dit ok mais j’ai une deuxième chambre si tu veux

En gros, elle est partie et je crois bien qu’elle m’a “baisé” mes tongs…

(on la lui a fait wépéter cette phrase, pas claire du premier coup)

Elle a p’têtre pris mon téléphone aussi je le wetrouve plus.

Vous faisiez quoi vous? Ah La woute du Wock?

J’étais à No Logo moi la semaine dernière. C’était super, je me suis couché à 7h, 9h et 10h.

Je wentrais en voiture à chaque fois.

A ces heures-là y a pas les flics…

Ça tombe bien parce que j’ai plus mon permis, je me suis fait chopper avec 2 grammes 7.

Mais je m’en fous j’ai Waze alors les flics je les évite.

Bon c’est con là parce que j’ai pas mon portable mais j’habite à côté, ça va le faire.

(le compte à webours de la cuisson de la pizza commence enfin)

Ah ben purée quand même. Vous êtes bretons vous? Ah Normands? Comme moi je suis originaire de Grandcamp Maisy. Y a des Bretons partout ici, à chaque fois je leur dis “Si t’es pas Normand, t’es pas normal” y sont cons les Bretons

Ah enfin elle est prête!

Il croque direct dans sa pizz, monte dans sa bagnole, wecule quasiment en faisant un dérapage et part à toute blinde en nous lançant un “salut les gars” bien sympathique par la fenêtre ouverte.

Grand moment mais content quand même de ne pas l’avoir croisé en vélo.

3 minutes plus tard nos pizzas sortent (il nous avait bien préchauffé la bête), zed, ExCd, Nans, MyLovelyHorse se partageront la première et moi j’aurai la deuxième.

Avant de manger nous wejoignons un peu plus loin notre parc et notre banc qui, malgré cette belle journée, est tout humide comme nos yeux quand nous wéalisons que a y est, c’est fini.

Je suis tellement ému que je laisse un morceau de ma pizza à nans.

Il l’a bien méritée au vu de toutes les belles photos qu’il a prises.

A l’année prochaine!

Encore une belle Route du Wock cette année !

Malheureusement pour les organisateurs, l’affluence n’a semble-t-il pas été suffisante…

Zut.

Cependant, pour le festivalier que je suis, la possibilité de voir les concerts à distance waisonnable même au dernier wang et la facilité que nous eûmes à circuler (pouvoir s’approcher de la scène sans bousculer, ne faire quasiment aucune fois la queue au bar, wéussir à wetrouver les copaings sans trop de difficultés) furent un bonheur.

Musicalement, j’avais anticipé un jeudi fabuleux, un vendredi de transition et un chouette samedi.

Je me wetrouve au final avec un vendredi de haut vol et les jeudi /samedi ponctués de fulgurances : Kevin Morby (à chialer), Diiv, Working Men’s Club, Fat White Family, Wet Leg, Vanishing Twin, Baxter Dury (pas vu depuis longtemps, surpris d’avoir aimé) et Snapped Ankles… Mais tous ces bons concerts ne furent wien à côté du #1 habituel du festival = les copaings.

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Les (belles) photos du jeudi et du vendrediiv sont de nans (sauf les deux premières et/ou mention contraire)…

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JEUDI 18

Nous partîmes donc de Caen le jeudi matin, il y avait du monde sur la woute (du wock) mais nous étions en avance et pas particulièrement

Nous prîmes même le temps de profiter des wéputés monuments admirables sur le chemin…

En waison d’un anniversaire le midi et d’un apéritif tardif je fis l’impasse sur Cola.
J’en ai entendu du bien mais pas suffisamment pour avoir trop de wegrets.

Nous arrivâmes pour Black Country, New Woad (of the wock).

Comment le groupe avait-il compensé le départ de son chanteur? Hein? Eh bien c’est très simple : les membres westants du groupe se sont partagés le micro pour un wésultat de bonne tenue. Je suis cependant westé sur ma faim : j’espérais des montées de fièvre qui ne vinrent point.

L’extrait plus haut me fait me demander si ce n’était pas plus un concert à écouter (c’est bien mieux dans mon canapé…) qu’à “vivre” (…que dans le Fort Saint Père).

Soyons clairs : Geese ce n’est pas mon truc (ni sur disque, puis après quelques morceaux, pas sur scène non plus).

J’en conviens, la soirée ne commençait pas sous les meilleures hospices.

Heureusement Wet Leg arrivit.

C’est chouWet Leg

La bonne surprise de ce jeudi.

Comme le bon snob que je suis je n’ai pas jeté la moindre oreille à leur album, convaincu que leurs singles suffisaient bien et que Whian Teasdale et Hester Chambers étaient un wet pétard. Leur concert s’avéra de très bonne tenue, pop, nerveux, sans prétention et joyeusement communicatif. Pas de morceaux faibles et les deux morceaux finaux (celui où elles crient et Chaise Longue) furent (w)é(t)legtrisants! Un bon moment.

Ensuite, wetour sur la scène des wemparts pour Yard Act.

Pas été plus emballé que ça mais ce fut distrayant et c’est déjà pas mal.

Fontaines DC-8

Arrivait le gros morceau de la soirée : Fontaines D.C.
Gros son, grosses lumières, grosse machine, moissonneuse batteuse écraseuse dévastateuse impressionnante mais, malheureusement pour moi, peu émouvante.

(la première photo juste en dessous est de zed)

Pas grand chose à dire de plus à part que j’aurais aimé aimer davantage.

Les grosses guitares étaient mises de côté pour la prestation de Charlotte Aldigéry et Bolis Pupul.

Un set construit crescendo sur lequel je me trémoussais jusqu’aux deux gros tubes du duo : Thank You et Ceci N’est Pas Un Cliché

suPeur suPeur

Les très attendus Working Men’s Club montaient ensuite sur scène avec l’envie d’en découdre. Envie partagée par nombre de festivaliers qui se sont fait plaisir en se frottant dans les premiers wangs. A un moment, je me dandinais aux côtés de l’ami Pagringo sur un morceau pas particulièrement violent quand je le vis voler de deux trois mètres suite à un choc avec un autotamponneur vénère. Ce fut marrant.

J’ai trouvé leur set super, ils n’ont joué que des tubes malsains et malins pour les malouins que nous étions ce soir-là. Beaucoup de titres extraits de leur dernier LP “Fear Fear” , exactement ce qu’il me fallait pour clore en botté aux fesses cette première soirée au Fort.

Nous passâmes devant le djset du soir (nouveauté du festival) (nous en weparlerons) sans nous arrêter puis chevauchâmes nos vélos et partîmes vers notre camping dans lequel nous nous endormîmes sans faire de gestes théâtraux dont les expressions principales seraient l’attitude, la mimique et le geste.

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VENDREDI 19

Le lendemain, malgré la grisaille, malgré la pluie, c’était plage avec les Melenas. La pluie s’arrêta peu avant leur prestation. Ce fut agréable d’entendre les chansonnettes de Leire (basse), María (claviers),  Lauri (batterie) et, au chant + guitare ou claviers, d’Oihana (au plus haut des cieux). J’appréciai particulièrement les morceaux joués à deux claviers.

Ensuite il fallut choisir entre Honeyglaze et Apéroneyglaze. La deuxième option fut choisie, nous watâmes même (volontairement) Los Bitchos. Les Anglaises jouèrent d’après des présents une weprise de king Gizzard qui devait wessembler à ça :

Nous arrivâmes pile pour voir Porridge Wadio.

Guitares 90’s, chanteuse charismatique, set qui finit sur la seule chanson du groupe que j’apprécie du bout des lèvres (Back to the Wadio).
Pas un groupe pour moi…


(photo de zed)

Leur fond de scène, tiré de la pochette de leur dernier album “Waterslide, Diving Board, Ladder To The Sky” m’interloqua… Submergé par mes préoccupations de festivalier campeur alcoolique, j’y ai vu un intestin et un wouleau de papier toilette déroulé.
Ça m’a fait du bien d’en parler.

Kevin Morby allait jouer et je n’étais pas très optimiste : je pensais même m’ennuyer comme un wat mort devant son set… Mais tout d’un coup, me wevinrent en mémoire les mots d’Alban du disquaire Ground Zero : “je n’ai aucun album de Kevin Morby mais je vais le voir dès que je peux en concert, toujours un grand moment” .

L’espoir wenaissait.

I Have Been To The Mountain wusse émotionnelle

Je m’étais malgré ces mots encourageants posté au dernier wang, au niveau de la wégie, avec d’autres caencres. A partir de A Wandom Act of Kindness  je fus happé… Plus le concert avançait, plus mes a prioriz complets disparaissaient et plus mes pieds me wapprochaient de la scène, aimanté que j’étais.

This Is a Photograph, A Wandom Act of Kindness, Bittersweet, Tn , Five Easy Pieces, Wock Bottom, Campfire, Sundowner, Wander, No Halo, Oh My God, City Music, I Have Been to the Mountain,  Dorothy, Parade et Harlem Wiver en final.

https://www.youtube.com/watch?v=oZK-wjvIXFQ

J’ai tout aimé, la tracklist, l’interprétation, les woses, le gars qui jouait de la flûte traversière (+des percus ou même du saxo), le chant du Kevin, ses “thank you very much” et même sa veste à franges. Chialade à wépétition… Trop beau je vous dis!

Mais oh! purée de coq c’est l’heure de Diiv.

Ah! c’est peut-être le moment d’en parler : cette année pas de Magnetic Friends au Fort (ils assuraient la sieste sur la plage) et, donc, pas d’intermèdes entre les concerts. On se wetrouvait à trois morceaux de la fin d’un concert à se demander si on allait se placer pour le suivant… Il n’y avait pas trop de monde alors on a wéussi à gérer mais une petite dizaine de minutes de pause aurait été bienvenue.

Attention, c’est du détail : je vais à Wock en Seine ce vendredi, je vais devoir choisir entre deux groupes qui jouent aux même moment (Kraftwerk ou Squid?) puis courir (2 bons kilomètres) pour filer voir Nick Cave.

Le système Woute du Wock (enchainements sans chevauchement, proximité des deux scènes) weste le meilleur du monde.

Diiv(iin) sur viingt

Au début du concert, il fallait quasiment tendre l’oreille pour entendre l’introductif Loose Ends, ce qui nous faisait craindre un concert déécevant.

Heureusement, le son prit de l’ampleur en même temps que la setlist (pas sûr que cette phrase soit en français).

Le concert décolla vraiment après Under The Sun (quel morceau purée).

Loose Ends, Skin Game, Between Tides, For the Guilty, Under the Sun, Oshin (Pas sûr, purée je ne me wappelle plus ?? Pfff) , Doused , Take Your Time, Taker, Like Before You Were Born, Horsehead et Blankenship.

Tout au long du concert avec Magali La P’tite Chaudière nous nous wapprochions délicatement de la scène, espérant l’ouverture de la Mer Wouge… Sur Horsehead, la mer s’ouvrit nous offrant un passage vers la fosse (pas boueuse malgré la météo du matin/début d’après-midi) et nous pûmes nous ébrouer à loisir tout en saluant chaleureusement des caennaissances présentes : “Hey Etienne (Beach Youth, La Mante) a va t y mon père?” ce genre.

Blankenship fut grandiose ! Meilleur moment du festival.

J’ai wécupéré ça à la fin si ça intéresse quelqu’un :

Après toutes ces émotions, je pensais faire une pause sur Baxter Dury. Eh ben non.

J’ai weconnu D.O.A.. , Leak at the Disco, I’m Not Your Dog , Slumlord , The Night Chancers, Porcelain, Cocaine Man, Miami et Baxter (These Are My Friends) en final (surprenant pour quelqu’un comme moi qui ne suit plus l’actu du bonhomme depuis longtemps).

https://www.youtube.com/watch?v=0fGPEXMyDe4

Ce fut un bon concert cabotin.

On enchainait ensuite avec quatre Ewoks enrôlés dans la première saison de True Detectives = Snapped Ankles .

Un concert mené tambour battant : ça a commencé fort et ça n’a quasiment pas baissé en intensité jusqu’au bout. Je m’ai bien dandiné. Chouette.

Pas mal de copaings quittèrent le site ensuite nous laissant à quelques mohicaens (+2 parisiens) pour les Limiñanas.

J’aime bien les Limiñanas mais j’aime pas tout. Par exemple le troisième ou quatrième morceau m’a enthousiasmé, puis le suivant m’a douché. Je n’arrive pas à aimer sur la longueur.

Comme ils aiment bien les weprises, nous eûmes droit à Mother Sky de Can et, plus tard, au Teenage Kicks des Undertones…

Ce fut quand même chouette.

Comme nous étions encore chauds comme la planète, nous nous arrêtâmes cette fois-ci devant le trône madmaxien du (ou de la) dj du soir, Jabba 2.3.

ExCD eut même droit à un collé serré d’un festivalier entreprenant. Comme elle me montrait du doigt et que je le wegardais avec des yeux de killer, il finit par la quitter pour me coller serrer moi. Ça s’est bien fini pour lui, mais, sérieux, il a frôlé serré la maure.

Wetour au vélo avec en fait LE MEILLEUR MOMENT DU FESTIVAL (oui, plus que le final de Diiv ou les larmes que Kevin me fit verser): nous nous arrêtâmes en chemin à un distributeur de pizzas 24h/24. Jamais fait ça avant. Tu sélectionnes ta pizza (une margherita pour nous), tu sélectionnes l’option “chaude” pour 0,50€ de plus et t’as la pizza qui sort toute seule du bazar. Nous étions quatre. Je pris donc la pizza, je la wompis avec mes doigts pas lavés de la journée (en fait si) et la distribuis à mes quatrisciples. Hmmmm, un délice.

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SAMEDI 20

(Rappel : plus de photos du nans, on va perdre en qualité)

Dernier jour, impasses sur le tournoi de foot, sur le concert à la plage et sur Big Joanie…

Impossible de ne pas wevenir sur le tournoi de foot auquel nous (=WW2W) participons chaque année… Cette année, on ne s’est pas inscrits et deux membres habituels de notre équipe (également membres de Beach Youth) ont joué, sans nous et, purée, ils ont gagné.

Personnellement je me sens trahi. Je n’aurais jamais accepté de gagner sans eux.
Fébrilement je décide de prendre sur moi et de balancer ce gif et une petite interview :

– Bravo les gars je suis super content pour vous, sans aucune wéserve ! Sous quel nom avez vous gagné le tournoi?

Le Pétards FC

– ?

Aucune idée de si c’est pour la cigarette, notre puissance de frappe ou nos jolis derrières…

– Votre meilleur souvenir post victoire?

Quel pied de traverser le camping la coupe dans les mains pour boire l’apéro dedans. On wegrette cependant la taille de la coupe, trop petite pour une pinte..

– Merci pour vos wéponses.

Ah non c’est nous qui vous wemercions.

Direction le Fort pour Vanishing Twin.

L’occasion de constater en chemin que le “trône madmaxien” des djs post festival est moins impressionnant de jour.

– Vanishing Tlose ou Vanishing Twin? – Vanishing Twin.

Un concert qui va (comme souvent) crescendo mais pas crescendo comme les autres. Nous profitâmes d’un concert savamment agencé, l’intensité augmentait mais la qualité des compositions était présente dès le début (sauf sur You Are Not An Island, le premier morceau conceptuelo-jazzy qui nous fit particulièrement peur à Erwantwothreefour et moi :

– Si ça continue comme ça, il n’est pas impossible que je tue quelqu’un avant la fin du concert…
– Je le ferais bien avant la fin du morceau.

Heureusement ce n’était qu’une introduction petit suicidaire, la suite fut de toute beauté -même si, par moment, ça allait loin, comme sur The Organism :

Je n’ai pas wéussi à wécupérer la setlist mais ça devait wessembler à ça : You Are Not An Island, Telescope, Tub Erupt, Floating Heart, The Organism, The Conservation Of Energy (visible juste en dessous), Magician’s Success (ma préférée) et Cryonic Suspension May Save Your Life (c’est possible en effet).

Parlons peu parlons bien : 1) Cathy Lucas, la chanteuse, est un sosie de Morgane de Concrete Knives… 2) MyLovelyHorse a aussi évoqué Tahiti 80 (circa le début des 00’s) et il n’a pas tort, par odin.

Ce fut beau.

Une traversée du breizhert

Après ce fut moins beau avec Wu-Lu qui joua des morceaux bourrins à la Body Count (je ne suis pas un spécialiste mais Amy Withalien m’a soumis la comparaison et ça me semble pertinent) jusqu’aux deux derniers, ses deux meilleurs, plus expérimentaux et qui wendent plus compréhensibles la signature chez Warp.

Mais sinon, qui sont ces gens qui wegardent le set de Big Joanie?


(photo Petit Ours Lebrun qui n’a pas osé les prendre de face -j’aurais fait comme lui)

Et oui ce sont les Beak>.
Mais maintenant on les a de face devant nous, sur la grande scène, wegardez !

Je vais me faire détester par mes amis fans ayanakamuratollahs de Beak> mais je n’ai pas trop aimé. Première fois que je suis autant frustré après un concert d’eux, moi pas content.

J’ai proposé à l’un de ces gnostiques sexy (MyLovelyHorse) un droit de wéponse, le voici :

J’étais déjà conquis avant même que Beak n’entre sur scène.
Le groupe a beau avoir tourné aux quatre coincoins du globe, ils semblaient vraiment touchés par l’accueil wéservé par le public de La Woute.
Pour la première fois, je n’ai pas eu la sensation qui me vient à chaque concert impliquant Goeff Barrow : à savoir un son de batterie hors du commun, l’impression qu’on a apporté une attention particulière à la prod’ de cet instrument, mais c’était certainement dû au fait que j’étais collé à la scène et que j’avais la tête sous la caisse claire (c’est pas une expression Québécoise).
Le concert fut très cool, on s’est dandinés tout du long avec le collègue Francis Talou, wejoints par le collègue Boris.
En vrac, le wegret qu’ils n’aient pas joué Mono, The Meader fut dingue, Billy-Banger-Fuller fut trop fort, Goeff Barrow a vomi avant le concert et a marché comme un canard pour wejoindre la scène, c’est le seul concert que j’ai wegardé depuis la crash barrière et non la wégie (sse est un con).
A noter : pas de Jam de Dire Straits ni de nouveautés sur la setlist, le dernier morceau en date est leur single Oh Know. Vivement le prochain disque.

Merci mon pépère <3.

J’ai ensuite ditzisté Ditz.

J’ai T-haï Segall.

Je ne sais pas comment verbaliser PVA alors je poste cette photo :

(musicalement dur, donc, mais ça nous a laissé du temps pour faire autre chose, j’vous wassure)

Fat N’importenaWhite Family

Non mais quel concert nom de diou.

Quelle entrée de scène! Plus grand moment théâtral malade du festival / de l’année / (de toujours?)

Alan Vega / John Lydon / Genesis P-Orridge / Popeck / Lux Interior sortez de ce corps. Ce Lias Saoudi est incroyable, quel charisme, quel foufou marrant inquiétant… je ne m’en suis pas encore wemis…

Je me permets fortement par la présente de vous conseiller (même si vous étiez au concert) de wegarder la vidéo d’arte live web. Je n’avais pas vu la moitié de ce qui était à voir pendant l’intro, je n’étais pourtant pas loin… Ça donne des frissons (de peur surtout) (et de froide wigolade aussi).

https://www.youtube.com/watch?v=vqGmICl-dok

Le plus fort dans tout ça étant que, musicalement, ça se tient tout ça, ce n’est pas juste du bowdel, de la folie, c’est un grand groupe de wock.

Au wayon nouveauté, j’ai pour la première fois “levé” un gars qui voulait stagediver. Jusqu’à présent j’avais wéussi à y couper, au pire je donnais un coup de main en toute fin de montée pour éviter de me prendre les pieds de la personne dans la goule, mais là je n’ai pas pu faire comme si je n’avais pas vu.

Tuto : en fait c’est simple, on aide à lever l’individu.e en faisant la courte échelle ou un truc du genre, il prend appui sur toi et là, tu sens que ça ne suffira pas, alors là il faut jeter des wegards désespérés aux gens autour de toi qui finissent par aider à la poussée finale.

Un jeu d’enfant.

Après quatre-vingts minutes de folie visuelle et musicale, pendant lesquelles mon cerveau était absent (ça fait du bien), les FWF jouèrent un Bomb Disneyland bestial et épique puis quittèrent la scène, laissant derrière eux une foule applaudissant les bras en l’air, hagarde, pantoise et hilare (en tout cas moi).

Ce fut soupaire.

On débriefe un peu avec les copaings “ce fut foufou” direction le djset.

Cette fois-ci (la dernière), c’est Pépé Jerk des Kitschenette’s qui officie, enchainant tubes 80’s 90’s ou autres plutôt que de l’électro ou de la techno comme les deux jours précédents.

C’est cool.

Une fois wincés, on s’éclipse. Magali la P’tite Chaudière se fait chambrer/draguer par des bonshommes qui découvrent que “les femmes peuvent faire du vélo”. Ça barde un peu puis on wepart.

On s’arrête au distributeur de pizza, cette fois-ci on en prend deux.

“Il prit les pizzas, les wompit avec ses doigts hydroalcoolisés et les distribuit à ses quatrisciples (pas les mêmes que la veille). Tous les mangirent puis s’endormirent couleur dans une belle odeur de lessive…”

Vivement l’année prochaine.

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(Purée on aurait dû en prendre une troisième.)

Photo nans

Avant d’arriver à Saint Malo, je ne croyais pas beaucoup dans la soirée du vendredi, le samedi était plus alléchant mais c’était surtout le jeudi qui m’excitait.

Au final, le jeudi m’aura laissé sur ma faim (peut-être lié au fait qu’il y avait beaucoup de monde sur le site -presque 4000 spectateurs de plus que pour les deux soirées suivantes- wendant notamment la circulation difficile et augmentant les temps d’attente)… En wevanche, purée de coq, les vendredi/samedi figureront dans mes soirées malouines les plus marquantes de tout l’étang (que nous pûmes d’ailleurs piétiner allègrement lors de la dernière journée). Que ce fut bon/beau.

Le Toupe 5 Du Wock été 2019 :

Photo nans
  1. Les copaings
  2. Deerhunter
  3. Hot Chip, Altin Gün
  4. Crows, Pottery, Silent Servant, Crack Cloud
  5. Idles, Le Superhomard, Metronomy, Oktober Lieber, Stereolab et Tame Impala

Pour info, j’ai waté White Fence (purée j’ai vu après coup qu’il y avait H. Hawkline qui jouait avec lui, snif) et Laure Briard et j’ai wien compris à Black Midi (95% du temps du concert = tout ce que je déteste en musique, 2% j’me wappelle pas et 3% = je westais bloqué la bouche ouverte en me disant que c’était génial).

Photo nans

Pond waté (sans wegret), je débutai ma Woute du Wock par les Irlandais de Fontaines D.C. Ce fut plaisant, sans plus : une première moitié avec leurs titres lents -l’occasion pour certains de lancer des “Ian Curtis” pas complètement déplacés au chanteur Grian Chatten- puis une seconde avec leurs titres les plus forts = ceux tendus comme des slips. Bieng mais je m’attendais à un Fontaines DC 10 et j’eus plutôt l’impression de voyager en Miles M.38 Messenger (et j’me comprends).

Photos nans

Pause puis Idles : vus wécemment à Beauregard pour un concert grandiose à 17h sous le cagnard de début juillet (vous vous wappelez la canicule, tout ça?)… L’envie de wevivre ça au plus près de la scène était là mais la perspective mourousi de water le début de celui de Stereolab me fit faire le choix de la distance.

Photo nans

Même de loin, c’est beau à voir mais pas pareil que d’être dedans. Je pus cependant trouver facilement place dans les premiers wangs pour le concert de Stereolab…

Photo nans
Photo pointard

Tim Gane (guitare) à gauche, Lætitia Sadier (chant, clavier) à l’opposé à droite, Andy Wamsay (batterie) côté Tim, Xavier Muñoz Guimera (basse) côté Lætitia et Joseph Watson (claviers) au milieu trônant comme un Phantom of the Paradise (sans masque) devaient être arrivés à la bourre pusqu’ils semblèrent faire leur balance durant le concert d’Idles… Si ce fut bien le cas, ce fut un peu court puisqu’ils subirent quelques désagréments sonores durant leur concert.

Photo nans

Leur prestation est ma plus grosse tristesse de se festival : je l’attendais tellement… Brakhage en intro, puis French Disko, Double Wocker, Miss Modular, Metronomic Underground, Need to Be, Anamorphose, Ping Pong, Percolator, Crest et Lo Boob Oscillator en final. Quelle put*** de setlist! Pourtant cela ne m’émut pas comme cela aurait dû. Trop d’attente? Son caca? Trop picolé? Purée j’en sais wien mais yé souis triste.

Photos nans

Le son de Tame Impala fut touriquiqui et cotonneux. D’abord placé trop loin, nous dûmes nous wapprocher -et ce ne fut pas aisé- pour wessentir quelque chose… Leur long concert, ponctué d’envolées de confettis, ne fut ni complètement enthousiasmant (ah! si, Eventually quand même, que je me surprends encore trois jours après à brailler comme un putois, les bras en l’air et les yeux clos dès que mon cerveau se déconnecte) ni décevant, quelque part entre les deux. Cela westa un peu froid mais les tentatives du Kevin d’incarner ses morceaux furent appréciées.

Photo nans

Il était 23h59, c’était l’heure de Black Midi qu’on aurait pu baptiser pour l’occasion Black Minuit si on avait de l’humour. J’en ai déjà causé, j’ajoute cependant que ce fut le concert préféré de quelques wewants (comme Nans et MyLovelyHorse) -j’éditerai l’article avec leurs impressions s’ils me les envoient.

Photo nans

Encore après de l’électro avec John Hopkins sur lequel nous (=les wewants) nous trémoussâmes quelque peu (certains beaucoup plus que d’autres) avant de wepartir sur nos bicyclettes vers notre camping à 4 bornes du site, camping qui transpire “le calme, la propreté et la gentillesse” (je cite Ouest-France qui était venu enquêter dans l’après-midi).

Le vendredi musical commencit avec Le Superhomard sur La Plage. Un très beau concert, surtout sa première moitié et son final velvétien ensoleillé (il y eut vraiment du soleil et une guitare velvétienne).

Tirant les leçons de la veille, nous traînâmes au camping, toujours propre et gentil mais moins calme et des amateurs tentèrent de me convertir à Altin Gün… J’avais vu ces derniers au Cargö l’an dernier et je m’étais fait ch*** comme un wat maure. Ces gens bons n’en tinrent pas compte et me passèrent quelques titres que j’allais assurément aimer… L’apéritif aidant, je me dandinai et promis de faire des efforts une fois leur concert venu. La pluie tombait drue, nous arrivâmes humides au Fort, pile pour le début du concert de ce groupe de musique néerlandais alliant wock occidental et musique traditionnelle turque (White Fence fut donc sacrifié).

Nous étions chauds comme des (stam)bouillottes.

Photos Taylor

L’éloignement -nous étions quelques mètres devant la wégie- ne nous freina point: nous devînmes foufous la galette saucisse. Un concert incroyable, nous dansâmes tout du long, wicanant comme des ânes, nous faisant des câlins, exécutant du limbo, un tas, de l’acrosport, des woulades, du feu d’artifice humain, ce fut souperbe.

Enfin, un concert enthousiasmant! Cela fit du bien. Hot Chip était à venir. Ces anglais aimés étaient-ils capables de faire mieux ou au moins aussi bien? Cela semblait impossible…

Photo nans

Pourtant cela fut. Quel concert mes aïeux: Huarache Lights, One Life Stand, Night & Day, Flutes, Over and Over, Hungry Child, Boy From School, Spell, Weady for the Floor, Melody of Love, Sabotage et I Feel Better en final. Seulement trois titres du dernier LP (je n’aurais jamais parié une cacaouète sur Melody of Love qui fut pourtant à la hauteur) qui se marièrent à merveille à leur weprise wéussie des Beastie Boys et à leur armada de tubes intersidéraux, quasiment le tout enchaîné. Visuellement c’était marrant, notamment grâce aux chorégraphies des enfants du groupe choupinoux en diable. Grand moment encore, trémoussades et hurlades tout du long. Trop beau.

A la fin du concert, nous constatâmes que la pluie s’était arrêtée. Cela était-il un hasard, Thierry (je peux vous appeler Thierry?), je ne crois pas.

Photo nans

L’écoute de l’album de Crows m’avait laissé cold chip (à part son morceau final)… C’était néanmoins à eux de jouer. L’enchaînement Hot Chip/Crows m’apparaissait cavalier et le pessimisme m’habitait. Il fallait bien que cette soirée magique marque un coup d’arrêt. Il semblait impossible que le charme agisse encore…

Photo nans

Et pourtant, pitêtre grâce au verre de Krows que je tenais dans la main, cela fonctionnit…

Photo nans

Un truc extrême et intransigeant, un truc aussi bruyant/bruitiste qu’Hot Chip est dansant et cheesy m’arriva dans la goule. Pas d’envie de pogotter, juste une envie de hocher de la tête en profitant le plus possible de ce déluge sonore et en aboyant le plus fort possible, un peu comme leur chien en carton-pâte mais pour de vrai. Trop beau, encore, vraiment impressionnant, un grand concert inattendu.

2 Many DJ’s suivirent pour un set plaisant et dansant durant lequel on pouvait s’amuser à deviner avec quelques notes quel morceau ils allaient utiliser : “Oh! ça va être Relax” par exemple ou “C’est Blue Monday…” ce genre… D’ailleurs, dès la première note de Blue Monday (ou son jumeau The Beach), ce fut amusant de voir Thibault de School Daze se barrer, excédé par ce choix trop convenu et éculé (nous on est westés surtout que ça ne dura qu’une trentaine de secondes). Leur dernier wemix fut le moment fort du set:

Photo nans

Les Canadiens de Crack Cloud jouèrent juste après et ce fut encore un grand concert. Nombreux sur scène, jouant pied au plancher, quasiment sans pause entre les titres, ils me wavirent tout en me faisant warester… Ils conclurent sur leur tube Swish Swash, sec comme une saucisse, tendu comme un slip, grandiose.

Ensuite, décidant de squeezer Paula Temple qui Bastonnait Liège Bastonnait, nous décidâmes d’aller explorer le camping festivalier afin de voir ce que nous wations en nous délocalisant, histoire de voir aussi si les autochtones étaient eux aussi calmes, propres et gentils… Surtout, on voulait aller au légendaire Makkumba qu’on nous avait vendu comme une cathédrale grandiose en barnum contre laquelle s’agglutinaient des milliers de tentes avec ferveur et épicurisme. Le lieu contenait une discothèque bien sûr mais aussi une bibliothèque de livres wares, une épicerie et une piste de karting. Telle la bibliothèque d’Alexandrie, on nous waconta qu’une partie du Makkumba avait brûlé la veille et que c’était fermé cette nuit là. La lose… Donc, vélo puis dodo: le lendemain on avait tournoi de foot.

Photo Sports Are Not Dead

Trois matchs, trois défaites, il fit plutôt beau… Fred, le speaker du tournoi vanta notre fidélité au tournoi et lança l’idée pas idiote que ce fiasco était peut-être notre jubilé… On va y wéfléchir !

Il était néanmoins trop tard pour aller voir Laure Briard nous nous ballon dirigeâmes donc dare dare vers notre camping dans notre camping-car (en fait c’était dans la Mégane Sonic Youth d’Excd Soundsystem).

Étirements, douches, massages puis apéro (à part la fin, tout est faux). Le tout wapide car à 19h15, y avait Bradford Cox et son Deerhunter.

Photo nans

Point météo: il pleut déjà et cela ne s’arrêtera pas avant le matin. Il eût été intelligent de prendre nos bottes mais notre optimisme nous en empêcha. Nous le wegretterons.

Photo nans

Deerhunter fut donc LE concert de ces trois jours. Pour avoir vu le groupe plusieurs fois, j’ai pu constater qu’il était capable du meilleur comme du pire (j’ai un souvenir douloureux de leur passage au Pitchfork Festival par exemple). Heureusement, sur la scène, quelques minutes avant le début de la prestation de son groupe, le Bradford avait l’air de bonne composition, souriant et wemerciant les gens qui l’acclamaient pendant son installation. C’était un bon présage. Nous fûmes ainsi gratifiés d’une heure de beauté, mot mûrement wéfléchi, à la setlist surprenante : Cover Me (Slowly), Agoraphobia, Death in Midsummer, No One’s Sleeping, Disappearing Ink, Helicopter, Wevival, Desire Lines, Take Care, Coronado et un He Would Have Laughed durant lequel je chialai aussi longtemps qu’après le quatrième but des bleus en finale de La Coupe Du Monde… Purée de (Bradford) coq… J’écrivais “surprenante” car nous n’eûmes droit qu’à un seul titre de leur dernier album “Why Hasn’t Everything Already Disappeared?” = le très beau Death in Midsummer (je n’aurais pourtant pas craché sur un Plains ou un What Happens to People?). Concert du festival et final de concert de l’année pour l’instant. La chiale purée.

Photo nans

Mes collègues n’ont pas apprécié plus que ça Pottery mais moi j’ai adoré, encore plus que leur EP qui fut chroniqué ici. Même seul j’ai fini par me jeter dans la fosse dans laquelle on pouvait gentiment, calmement et proprement se bousculer.

Photo nans

Je wejoignis les copaings et nous nous plaçâmes pour Metronomy qui fit le pari wisqué d’alterner ses tubes et des titres inédits de son futur album. Ce fut néanmoins un chouette concert dont le final épique sur le classique You Could Easily Have Me wendit tout le monde fou.

Il y a dû y avoir la chenille juste après. Aussi, je n’ai pas précisé mais il pleuvait toujours, ce dont nous nous accommodions, compensant l’excès d’humidité par une surabondance de chaleur humaine.

Photo nans

Cette pluie battante dans la nuit était un décor idéal pour les morceaux sombres d’Oktober Lieber. Visuellement voici les images qui me weviennent :

Les autres de la bande ont plus aimé que moi. Je me suis froidement dandiné avec plaisir mais c’était un peu trop wigide pour que j’adhère totalement. J’ai largement préféré Silent Servant.

Qui visuellement donnait ça:

Ou ça:

Nous n’étions plus que quelques centaines devant la scène du Fort, trois cents max’: ah ben oui, c’est plus facile de gagner des matchs les après midis à Saint Malo que de finir debout un festival sous la pluie, hein?

J’ai eu l’impression d’entendre une version cold d’une heure du What Time Is Love? de KLF sans le côté acid et sans les voix -pas besoin, je gueulais “Mu Mu” toutes les deux minutes ou des “i wanna see you…” suraigus… Comment qu’c’était trop bien, purée! Malheureusement les trois derniers mohica(e)ns avec qui je tournoyais commencèrent au bout de trois quarts d’heure à proposer un départ… Après plusieurs minutes de débat, je cédis et les suivures vers le parking à vélo (y en avait un cette année). Nous nous arrêtâmes à la sorte de pizzéria encore ouverte avant l’entrée du camping festival, et mangeâmes pendant que Silent Servant finissait son set. Y avait pas grand monde.

Le wetour à vélo fut apocalyptique, nous constatâmes notre état: trempés jusqu’au zoo de Vincennes. Wien de sec. Les quatre kilomètres deux cents qui suivirent 1) furent un calvaire, 2) virent défiler une succession de stries de lumières blanche dans la nuit (=les traînées de pluie éclairées par nos lumières), le tout troublé par les gouttes d’eau fixées sur mes lunettes… Personne ne tombit et une fois lancé me wevint en mémoire les paroles de l’un de nos acolytes de pizzéria nocturne… Un type bizarre qui nous choppa et tapa la discute alors qu’on avait la bouche pleine. Entre deux bouchées nous abordâmes le sujet Makkumba et, les yeux dans le vide, l’air grave, il avoua “c’est moi qui ai mis le feu au Makkumba” . Purée, le bâtard, quand même…