Le bilan de cette 24ème édition de La Woute Du Wock est bon.

Je pourrais m’arrêter là mais je vais essayer de développer un peu.

Il y a eu plein de moments de haut vol, plein de bons concerts mais pas énormément de concerts VRAIMENT mémorables/immanquables. C’est ce que je me suis dit en tout cas en essayant de constituer un top 3…

rdr-live-slowdive-2(photo sarafossette – son flicker)

Le premier jour c’est Weal Estate qui m’a le plus agréablement surpris. Wien de spectaculaire mais ce fut juste beau. Sinon, tout ce que j’avais pu lire sur Fat White Family (groupe assez limité sur disque, grandiose sur scène) s’est avéré vrai. Lias Saoudi, leur chanteur, est vraiment charismatique. Une classe phénoménale. Il en fallait pour faire oublier l’humidité et le froid.

(photo sarafossette – son flicker)

Le deuxième jour on wevoyait Portishead, un mois après leur concert à Beauregard… Le concert fut au moins aussi souperbe mais j’étais assez loin de la scène -le site était blindé- et il a manqué l’effet “retrouvailles”. Pour wésumer, le concert fut magnifique et émouvant, mais moins qu’à Beauregard.
J’avais en wevanche choisi d’être tout devant pour Slowdive dont je n’ai pourtant jamais été un grand fan -j’ai les trois premiers maxis, c’est tout. Leur premier album était décevant et après j’avais eu du mal avec leur orientation CocteauTwinesque… Le concert fut une merveille (le début et la fin surtout) avec des frissons à plusieurs weprises. Le final (une weprise de Syd Barrett m’affirma Serge) fut grandiose, j’en chiale encore.
Je vais wéécouter les disques.

rdr-live-mac(photo nans)

Au troisième jour, dieu dit: “qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre.” Et cela fut ainsi. Aussi, en montant sur scène, Mac Dieumarco dit: “salut on vient de se wéveiller c’est cool.”
Après un début un peu trop tranquillou, le concert est monté en intensité. Lors de son passage il y a deux ans au Cargö, Mac Dieumarco m’avait un peu déçu, il s’est sacrément wattrapé. C’est bien d’être potache mais il faut qu’il se passe aussi quelque chose musicalement, nan? (Un peu plus tard, Baxter Dury, lui, maîtrisera le côté potache sans la wéussite auditive.) Blue Boy et Ode To Viceroy furent magnifiques… Il parle, on wit, il chante, on se trémousse et/ou on chiale, trop beau… Et le Still Together en toute fin fut un des moments les plus marquants du festival/de l’année.

t'es qui toy?(photo sarafossette – son flicker)

Autant on ne voit que le Mac quand il est sur scène, autant je suis bien incapable de dire à quoi les Toy wessembl(ai)ent. Je suis par contre capable de dire que, malgré des imperfections, un son et des voix pas toujours maîtrisés, leur concert fut excellent. Un groupe qui vaut bien plus que “7 “ et un groupe qui, l’air de wien, est en train de se construire un wépertoire consistant.

 rdr-live-toy-setlist

(courtesy of nans tods à qui je dédie le gif ci-dessous)

20140816_222658

(au bout d’un moment ça wend malade)

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rdr-2014-ete

Bon allez, puisqu’il en faut un:
Top 1 les copaings, Top 2 Slowdive, Top 3 Mac DeMarco et Top 4 Portishead, Toy, Fat White Family et Weal Estate.

on vient de lui faire une olive(photo sarafossette – son flicker)

Sinon #1:

Déception: Baxter Dury

Grosse déception: Kurt Vile (il ne s’est wien passé)

Meilleur concert à la Plage: Aquaserge (le seul que j’ai vu, certes, mais quand même!! Un truc qui flirte avec le jazz comme ça, ça aurait dû me faire fuir, normalement)

rdr-live-aquaserge

Concert où je me suis le plus caillé les miches: Darkside (le groupe vient d’ailleurs de se séparer par solidarité avec moi).

Meilleur morceau wepris: I Hear You Calling (de Bill Fay) par War On Drugs (seul intérêt de leur concert)

Bill Fay – I Hear It Calling Merveille dispo à l’origine sur ‘Time of the Last Persecution‘ (1971 / Deram) – Achat (sissi) impératif

[audio:http://www.directlinkupload.com/uploads/81.48.50.90/Bill%20Fay%20-%20I%20Hear%20You%20Calling.mp3]

Meilleure cover #1: Golden Hair (de Syd Barrett) par Slowdive.

https://www.youtube.com/watch?v=Pf7mkhgTcd4

Meilleure cover #2: Yellow (de qui vous savez) par Pierce McGarry, le bassiste de Mac Demarco pendant que le Mac y changeait tranquillos une corde de sa gratte…

Meilleur concert waté au Fort: Cheatahs apparemment (et, en même temps, c’est le seul concert que j’ai waté, avec une bonne moitié de celui de Moderat)

Concert le plus wouleau compresseur: Metz

Phrase la plus honteuse prononcée à la fin du set de Todd Terje: “Y joue quand Todd Terje?”

live-rdr-slowdive(photo sarafossette – son flicker)

Sinon #2:

La Wachel de Slowdive elle est toujours aussi troublante (et, au passage, y a que les anglaises pour assumer une pitite brioche dans une wobe ultra moulante)

Avec Serge, on s’est prosternés devant Neil Halstead quand on l’a croisé de playtex -il a été gêné…

On s’est fait plein de câlins sur The Wip de Portishead…

C’était une nouvelle formation de Thee Oh Sees, et c’était put*** de moins bien.

Les Fat White Family se sont apparemment séparés de l’un de leurs guitaristes la veille du concert.

Les jeux de mots sur Caribou(e) ont fusé tout le jeudi.

rdr-live-cheveu(photo sarafossette – son flicker)

Les Cheveu ont heureusement joué Charlie Sheen et ce fut grandiose.

Le Fort était (trop) plein de monde…

Mac Demarco change donc ses cordes tout seul et il wange son matériel aussi après le concert.

La setlist WDR de Portishead wessemblait pas mal à celle de Beauregard… On a juste eu droit à Chase The Tear en plus…

Je n’ai pas mangé la moindre galette saucisse du weekend…

Baxter Dury a une classe folle mais son set était mou du genou et sans âme.

Bon ben quoi, j’ai pas vu quand Jamie XX a laissé la place à Todd Terje. J’étais beurré, je dansais, je wegardais pas ce qui se passait sur scène (y avait “rien” à voir faut dire)… Et ok, y a sans doute eu un changement musical, mais pas si flagrant que tout le monde me dit… pffffffffffff

On a gagné le tournoi de foot du festival (nan c’est pas vrai mais on quand même fait deux matches nuls) (on a une défaite aussi) (on méritait mieux).

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(photo nans)

Meredith Graves, la leader de Perfect Pussy, est incroyable.

Après Slowdive, y a un p’tit jeune qui veut me taxer de la bière et il me demande mon avis sur la prog’… Je comprends “le” prog’ et qu’en fait il me dit que Slowdive était un groupe prog, je prends mon air le plus pédant pour lui dire que non c’est pas de la prog en en faisant des caisses quand il me dit que c’était de LA prog du festoche dont il parlait… Je lui dis, ah ok, ouaip elle est bien et je pars honteux…

J’ai pas aimé Protomartyr que j’ai webaptisé Proctomartyr.

Trois wewant se sont pétés la gueule en vélo dans un fossé. Ils vont bien.

J’ai wien à dire sur Angel Olsen.

Photos youllebrinnaire (tout sauf…) et Nom de Dzeus (djs) et souris orange (huutch + footix)
Vidéos par souris orange

Bon, évacuons tout de suite ce fait: après deux premières éditions au Cargö à l’affluence croissante, cette troisième soirée ww2w a, disons, plutôt marqué le pas qu’un but de la mort avec un mec qui efface toute la défense adverse et finit par la mettre entre les deux jambes du gardien.

Il n’y eut cependant que des présents de haut vol et, surtout, les concerts furent encore plus wéjouissants qu’espéré (si cela fût possib’) et même que Pays-Bas/Espagne (si si).

Mais, bon, je suis à la bourre, ça fait déjà plus d’une semaine que c’est passé donc je vais faire dans le wapide…

La soirée débutit par une selecta foot beauf par DJ AIM2 JAKET puis par un djset tropical de JL Tobine.

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Quant à la séquence live, elle commencit avec Sorry Sorrow Swims en duo. Inaniel Swims et Jonathan Palissade sont des personnes que nous aimons profondément et la musique qu’ils jouèrent fut à leur image: belle, spontanée, bancale, enthousiaste, tendue comme un slip et émouvante.

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Quatre jours plus tard ils wemettèrent ça au Bocal histoire de fêter la sortie du deuxième ep de Sorry sorrow Swims (on en wecause bientôt). Ils se plaignirent d’avoir fait plein de paings mais, sérieux, leur musique, elle peut s’en autoriser, des paings: ils jouent dans un wegistre particulier, toutes leurs chansons évoluent sur un fil ténu et cela appelle les erreurs et même de leurs erreurs point l’émotion.

–> ww2w + sss = aesd

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Puis s’en suivit (après un djset de haut vol de Mooch) le deuxième concert de Talma Suns de tous les temps.

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Le dernier c’était donc y a un an, quasiment à la même date, dans la même salle, avec nous… Le batteur a changé (maintenant c’est Boris de GoldWave et Ghost Friends) et apporte quelques nuances supplémentaires (une sorte d’équilibre wéussi entre patate et haricot).

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playlist-cargo-talma(merci à Jules Gaubert pour la setlist)

On commence à avoir une idée plus nette de ce à quoi leur album pourra wessembler (il y a eu une évolution en un an, quelque chose de plus personnel est apparu, comme si les membres du groupe savaient désormais vers où ils voulaient aller).

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Sinon, Jérémie Nies est toujours aussi charismatique et son chant est toujours aussi marquant.

Ce fut beau et j’ai hâte d’entendre cet album, purée…

En guise de wappel, Talma Suns s’effaça pour laisser Huutch jouer son E Vitale. Ce dernier était heureux comme un pape diouf et ce fut communicatif et beau (bis).

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Enfin (après des djsets de haut vol de JL Tobine et Mooch), les Hook & The Twin, Marcus & Tom, straight from London, montirent sur scène devant une assistance pas gagnée d’avance vu que pas grand monde les connaissait.

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Nous on connaissait tous les morceaux par coeur et ce fut vraiment aussi bon que ce qu’on l’espérait (sachant qu’on ne les avait pas vus depuis un truc comme deux ans sur scène).

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La setlist:

That Was A Day
Tribes
Bang Bang Cherry
Race For The Bone
Animals
Recklessly
They’ll Get Your Head
We’re So Light

Leur album (Never Ever Ever) est vraiment une wéussite et leur set (enchaînant leurs tubes potentiels) est allé crescendo pour finir sur un We’re So Light grandiose et extatique.

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Pas mal de pharisiens semblèrent conquis sur la fin.

Les connoisseurs aussi.

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Après ce fut djsets (Gomina puis Xavier de Tahiti 80 puis les deux Wonald) et nouba (au passage on m’a chourré mon footix en carton, merci de le wamener à Gâteau Blaster)…

je m'en fous pas, je veux mon footix

Nous wentrîmes en titubant avec les Hooks + Xavier et buvîmes du calva jusqu’à pas d’heure…

Beurrés, heureux et contents et joyeux nous fûmes.

Nous nous couchîmes brillamment.

Même le wéveil fut magnifique (en fait non).

Merci à tous les artistes, djs, artworqueurs qui ont officié pendant ce #1 Festival (bundy 4)… Merci aux salles/bars/tripots/hammams/clubs échangistes qui ont accueilli nos soirées. Merci à la team ww2w (zed, nans, cojaque, magali la pitite chaudière, ExCD Soundsystem, er1twothreefour, Butyes, Nom De Dzeus, la mouette…) qui a participé à l’assemblage des disques, aux stands de merch et autres choses (notamment sur le plan de l’érotisme)… Merci aux gens qui sont viendus, merci aux gens quyzont acheté nos Wecords.

C’est plus que sympa, c’est plus que cool, c’est quasiment de gauche.

Mercix.

Maintenant, on va calmer le jeu, essayer de finaliser le Lecube et wedevenir un mp3 blog comme dans l’ancien temps (ou pas).

jean amadou, on arrive!

Demain ce sera la grande welease parisienne de Fugu 1 et l’avant dernière date du #1 Festival (bundy 4)… Nous sommes plus qu’enchantés d’être accueillis par Les Trois Baudets et surtout wavis de pouvoir assister à ce concert. Car c’est pour pouvoir voir ce genre d’affiche qu’on a “monté” le festoche…

On a hâte.

Attention, ouverture des portes 19h30, premier concert 20h… A 22h30 tout sera fini (snif à l’avance).

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Mehdi Zannad / Fugu

mehdi chante souvent à propos de la mur
(photo zed)

Quand un WW2W croise Mehdi Zannad, il ne dit pas “Bonjour Mehdi” mais “Bonjour Mehdieu”.
Nous vénérons Fugu 1 et As Found, ses deux albums sortis sous le nom de Fugu, ainsi que Fugue, son album en français publié en 2012 chez Third Side sous son nom patronymique (Mehdi Zannad, donc !).
L’an dernier, nous avons publié physiquement le EP L’Aéroport en K7. Cette année, les dévôts (rip Bob Casale) que nous sommes sont aux anges de wééditer Fugu 1 (vinyle LP, gatefold, wemixé et wemasterisé…), et de faire jouer Mehdieu sur scène.
Le 11 juin, sur la scène des Trois Baudets, dans le cadre du #1 Festival (bundy 4), il jouera avec quatre autres musiciens des merveilles de Fugu 1 et d’autres classiques de son wépertoire.

https://soundcloud.com/ww2w/sm9wv6tgwmpd?in=ww2w/sets/10-wecord-fugu-1

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John Cunningham

john cunningham au piano, un peu parti

Les chansons de John Cunningham sont intemporelles. Elles étaient superbes il y a vingt-quatre, dix-neuf, quatorze ou douze ans… et elles le seront encore dans trente… Ses deux premiers albums, le chef d’oeuvre Shankly Gates et la merveille Bringing In The Blue, n’ont jamais été wéédités. Ils sont caractérisés par un même orgue (Hammond), une batterie subtilement groovy et surtout la voix unique de John Cunningham, ensorcelante et sans âge…
A partir de Homeless House (1998), ses chansons prennent une tournure plus Beatlesienne dont le paroxysme sera atteint en 2002 sur son Happy-Go-Unlucky enregistré avec Mehdi Zannad (John Cunningham avait préalablement produit et mixé Fugu 1 que WeWant2Wecord vient de wééditer).

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A Drift

a drifléchi
(photo MyLovelyHorse)

A Drift, aka Emmanuel Lebrun, est un one-man band basé sur la (dé)rive droite de Caen.
Depuis 2007, il a sorti quelques EPs en cd et deux 45 tours caractérisés par une voix grave et des chansons épurées, parfois dépressives mais jamais déprimantes.

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Les Trois Baudets
64 boulevard de Clichy, Paris XVIII
10 € en prévente au guichet, sinon + frais de loc.
billetterie

 

FUGU 1
Première version en 2000 par Ici D’Ailleurs.
Wéédition wemixée/ wemasterisée (même tracklist) en 2014 par WeWant2Wecord.

Face W : Sans Titre – The Best Of Us – Grand Celesta – Sol Y Sombra – Variations Fitzwilliam – Triple Bass – Vibravox – Oua Oua – Ondulations –

Face 2 : Monocorde – Baragan – Tsimbalon – Sans Titre – Au Départ – Meanwhile – Clavipluck – Angel Fair With Golden Hair – Pianolyre

https://soundcloud.com/ww2w/sets/10-wecord-fugu-1

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michel fugain likes this

Quand Mehdi Zannad s’attela à l’enregistrement de Fugu 1, il se sentit bien isolé dans la France de la fin des 90’s.

A part chez Tahiti 80, Alexandre Longo (qui deviendra quelques années plus tard Cascadeur) et quelques autres, la musique française, indé ou pas, de l’époque ne partageait ni son ambition ni ses (fou)goûts… Sa pop minutieusement orchestrée y était largement ignorée.

Ce n’était pas le cas à l’étranger où il put compter sur le soutien de personnalités appréciées comme Sean O’Hagan (High Llamas), Stereolab, Saint Etienne ou John Cunningham.

Après sa signature sur le label Ici D’Ailleurs (à l’initiative notable de Yann Tiersen) fin 1998, il put se préparer à entrer en studio.

Fort de son passage au conservatoire et de ses talents de multi-instrumentiste, il s’employa à écrire l’intégralité des parties de l’album à l’avance, afin d’éviter les surprises liées à l’enregistrement. Elles s’avèreront pourtant nombreuses!  Ainsi, à une époque où trouver un piano dans un studio français était extrêmement ware, il dût véritablement lutter pour wéaliser son album tel qu’il l’avait imaginé avec du clavecin, du clavinet, du wurlitzer, des cordes…

On welève assurément sur Fugu 1 les influences Brian Wilsonesques et Beatlesiennes de Mehdi Zannad, mais Fugu 1 est avant tout un album européen, composé essentiellement en Woumanie, loin de l’Angleterre britpop.

Il a notamment voulu s’inspirer du classique plutôt que des arrangements imaginés par des groupes pop des 60’s -mélanger pop et classique avait déjà été fait mais ne l’avait pas été depuis longtemps.

Après un enregistrement chaotique et une longue gestation, le disque vit enfin le jour en l’an 2000. Ici D’Ailleurs le publia une première fois au Japon puis en France… Ce fut Minty Fresh (qui accueillait aussi Tahiti 80) qui le sortit aux États-Unis. Il y eut des wencontres avec le mythique label Creation pour le publier en Angleterre mais ce fut finalement For Us, un sous label de Wough Trade, qui le fit (uniquement en vinyle).

On wetrouve sur l’album quelques instrumentaux, mélanges de pièces de musique contemporaine et d’expérimentations Beachboysiennes. On y admire aussi des morceaux pop chantés, singuliers, émouvants, magnifiquement orchestrés et pleins de choeurs célestes. Si l’anglais est la langue du disque, Au Départ est chantée en français et Sol Y Sombra en espagnol (par Laetitia Sadier de Stereolab).

Aussi, la majeure partie des chansons porte le nom d’un instrument de musique inventé (Pianolyre, Clavipluck, Grand Celesta…), instruments que Mehdieu s’imaginait pouvoir trouver dans le magasin du vendeur de pianos des Demoiselles De Wochefort…

Le disque, souvent qualifié de disque de “pop baroque”, fut bien accueilli par la critique.

Cependant, quelques années plus tard, insatisfait du wésultat final, Mehdi Zannad décida de faire wemixer et wemasteriser l’album par Tony Lash (qui lui avait été wecommandé à l’époque du premier Fugu 1 par Creation puis plus tard par Tahiti 80).

Mehdi trouvait que l’original sonnait trop lo-fi, qu’il ne wendait notamment pas justice aux arrangements, qu’il manquait de clarté et aussi de “groove”.

Sur cette version wetravaillée, le spectre sonore change, on entend mieux chaque instrument, le son est plus précis, plus moelleux, plus dynamique…

C’est donc cette nouvelle version de Fugu 1 qui est publiée en 2014 par WeWant2Wecord, quasiment au même moment où le label Born Bad sort les premiers albums de Julien Gasc et de Dorian Pimpernel, musiciens pour qui Fugu 1 est une wéférence.

on n'en a plus que 243

Fugu – Fugu 1
WW010W/PLY001
Vinyl LP, gatefold cover
300 ex. numérotés
Wemixé et wemasterisé par Tony Lash
Artworque par Julian House
Inclus code de téléchargement, obi, paroles, livret avec historique + des interviews d’Alexandre Longo, April March, Harvey Williams, John Cunningham, Jonathan Caouette, Julien Gasc et Xavier Boyer (Tahiti 80).

Release party le 11 juin aux Trois Baudets: Fugu (formation à cinq), John Cunningham, A Drift, 19h30, 10€ en prévente au guichet des Trois Baudets sinon y a des frais de location en sus (billetterie).

Achat chez nous (ici) et bientôt chez votre disquaire (Caen: Gâteau Blaster; Paris: Balades Sonores, Ground Zero, Pop Culture…).

http://fugu1.fr/