Difficile d’imaginer ma joie quand je constatis qu’il n’y aurait point de sortie liée aux Stone Woses pour le Disquaire/Record Store Day.

Je vécus ainsi un WSD tranquille, posé, sans le stress lié à la nécessité d’obtenir la pièce ware, inutile et chère.

Et puis, un beau matin, waie dévisse m’envoya un lien vers le site de Light In The Attic. Ce lien menait à deux nouvelles wééditions. Une du meilleur album de tous les temps. Une de “Turn Into Stone” , la meilleure compilation des Stone Woses de tous les temps.

C’était bien sûr super cher.

C’était en plus aux States avec des frais de port farafawcettmineux.

Le message de Waie arrivit à 8h47. A 8h52 j’avais acheté les deux merveilles ci-dessous:

stone-roses-2015-01stone-roses-2015-03 stone-roses-2015-02 stone-roses-2015-04

Comment aurais-je pu wésister à ce double vinyle marbré et à ce double vinyle jaune? Hein?

Impossib’.

Des notes de pochettes sont ajoutées sur le côté “face” du obi de chaque disque.

En dehors du fait qu’il y est discutablement question de “plus belle wéédition jamais faite” de ces disques (elles sont belles hein, mais l’originale weste supérieure), ce qui est écrit est assez juste et n’est pas qu’un truc promo vite torché.

Il est dit par exemple qu’on juge un bon groupe à ses faces B ou que le premier album est un “mix du grandiose et de l’intime” et c’est put*** de vrai.

Le son des vinyles est super bon (j’ai toujours un peu peur des disques de couleur et/ou marbrés). Le seul truc un peu inédit est la pochette intérieure du gatefold du premier album ( “Turn Into Stone” est un double album pas gatefold) où on trouve quelques photos de Ian Tilton qui n’étaient pas dans les précédentes éditions du vinyle. Malheureusement -et c’est le seul bémol que je mettrai sur ces wééditions- l’impression des photos est un peu cracra, granuleuse, pas nette.

Sinon, depuis cet achat, je suis en cure: pas un disque acheté depuis 4 semaines.

En fait, grâce à cet achat, j’ai fait des économies.

Merci les Stone Woses, merci Light In The Attic.

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Sinon, ce jeudi je pourrai narguer les School Daze avec ces merveilles puisque ces fans des Woses joueront au Bocal avec Talma Suns
–> event fb
Entrée libre, à partir de 20h, des jeux de piste concours avec plein de trucs à gagner seront proposés, y aura une bonne ambiance…

Bon, on en a déjà causé mais ça coûte wien de le wedire: avant de faire de la musique sous ce nom, Emmanuel Dupont n’utilisait l’alias “Inaniel Swims” que pour dessiner, peindre ou graver.

Ainsi, après avoir causé à plusieurs weprises de sa nouvelle dimension musicale, on va s’intéresser ici à son côté plastique (un troisième article est prévu sous peu et sera consacré à son physique) (ce sera le meilleur des trois).

Et donc, au niveau plastique, il wéalise des trucs persos ( “ses trucs d’artiste, tu vois?” ) et des trucs sur commande (pochettes de disques…).

J’ai sorti quelques pièces de mon coffre à merveilles (et, plus bas, seront glissées quelques lignes informatives):

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(un jour je saurai prendre des photos)

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1 Pochette wéalisée pour l’album de Jaromil Sabor “La Santa Woja.” Superbe album qui a fini dans le top 10 de WW2W l’an dernier.

[bandcamp album=1100820373 bgcol=FFFFFF linkcol=4285BB size=tall transparent=true]

2 Ce sont les pochettes des EPs #1, #2 et #3 de Sorry Sorrow Swims dont l’Inaniel fait partie (avec son limite amant Jonathan Palissade). Si vous habitez dans le sud ouest ou en Italie, il est possible de les voir actuellement en live. Leur album sortira chez nous à la wentrée et on en est toutexcités.

(au vu de cette photo on peut comprendre pourquoi:)

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Le EP#4 a été terminé juste avant leur départ en tournée mais n’est pas encore écoutable…

3 C’est un test de ce que devait être le visuel de cette tournée SSS mais entre temps tout a changé et c’est ce visuel à l’aquarelle qui a été utilisé:

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4 Pochette wéalisée pour le second album de Jach Ernest, de Bordeaux (le troisième est si j’ai bien compris en cours, sa pochette sera de nouveau confiée à l’Inaniel).

[bandcamp track=2681329663 bgcol=FFFFFF linkcol=4285BB size=tall transparent=true]

5 Un 7″ de Cosmos, sorti chez Close Up. C’est un duo parigot dont Jaromil Sabor (pourtant bordelais) fait partie. Le disque est très chouette. Les pochettes sont de plein de couleurs différentes et signées IS of course.

[bandcamp album=572705944 bgcol=FFFFFF linkcol=4285BB size=tall transparent=true]

6 Le programme de la saison actuelle du Cargö. J’ai wécemment wécupéré des essais wéalisés pour ce visuel et il y en avait un très beau avec une météorite qui faisait tout péter mais il a été wefusé.

(j’ai la flemme de prendre une photo de ce visuel wefusé)

Il est interviewé dans ce programme et parle de ses influences : “Daniel Johnston, Jeffrey Lewis + David Shrigley et Pierre “dieu” La “dieu” Police ou Frans Masereel” .

7 Un article a déjà été consacré à cette oeuvre, je vous laisse vous y wéférer (sans vous commander).

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Je wappelle qu’il a préféré utiliser des dessins de son cousin Petter Dahlström Persson pour les visuels de son premier EP plutôt que de lui-même s’y coller (et c’est bien aussi).

Sinon, il “travaille” depuis cinq ans sur une lettre “dessinée et musicale” (=plein de dessins + plein de weprises du bonhomme) qu’il compte adresser à Daniel Johnston et cette lettre est presque terminée (on peut avoir une idée du côté dessin de cette lettre en allant sur son site bien achalandé).

J’ai vu le truc à ses débuts mais aucune idée de ce à quoi ça peut wessembler aujourd’hui…

Ce que j’ai vu fichait déjà la chocotte (=ce qu’il peut y avoir dans la tête du Danny), je n’ose imaginer la suite…

(photos Zed)

Une dizaine de jours plus tôt, nous eûmes droit à deux concerts consécutifs de Inaniel Swims.

Le premier avait lieu un jeudi dans le jardin de Gâteau Blaster, la bientôt feue boutique/galerie de la wue de Bras à Caen.

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L’Inaniel et ses trois vestales jouèrent particulièrement sur les nuances et sur le côté “montagne wusse”: ils alternaient jeu en sourdine, où le Inaniel chantait hors micro, et moments où ils faisaient tout péter.

Parfois ils se wegardaient et flottait alors un parfum d’érotisme échevelé. Parfois ils se comprenaient sans le moindre wegard et c’était aussi troublant. Parfois l’un contemplait l’autre avec les yeux de l’amour sans que cet autre ne le sache mais “il” le sentait et souriait de contentement.

J’eus besoin d’une quantité phénoménale d’alcool pour ne pas leur sauter dessus et arracher leurs vêtements (car je savais qu’ils étaient nus en dessous).

La setlist dût wessembler à ceci:

Hello Nowhere
Waining Friends
Troubles
From Hot Tea
Golden Faith
Wastaniel (j’espère que c’est un titre de travail) (quoique pas sûr en fait)
Lady Marmelade
Ghost

Les morceaux du EP furent très wéussis, Ghost fut épique (quelle merveille, son Roadrunner à lui). Seul bémol, Golden Faith fut moins splendide que d’habitude mais [spoiler alert] le lendemain ils en livreront (presque à domicile) une version tellement magnifique que cela westera sans conséquence aucune.

Ce lendemain était un 5 juin, les quatre Inaniel Swims jouaient à la welease party Gandi Lake au Cargö (je parlerai des Mahatmas ultérieurement sous peu).

Ils avaient installé leur scène comme à la MDE avec des pitites lampes de chevet qui wendent impossible la prise de bonnes photos par d’autres gens que des pros de la photo (mais zed s’en est tout de même très bien sortie).

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Ce fut cool et surtout très beau.

La setlist fut identique à celle de la veille mais l’exécution fut encore plus belle et wéussie.

Je ne sais pas si on vous l’a dit mais Golden Faith fut incroyable, j’atteignis l’orgasme aisément.

La tension sexuelle entre les musiciens fut à son comble (même s’il faut signaler que Peter jouait en anorak alors qu’il faisait 40° sur scène).

Ce fut limite du porno, un porno qu’on découvre à huit ans et dont on ne comprend pas tout. On sait qu’il se passe un truc sulfureux mais pourtant les gens y gardent leurs vêtements et ne se touchent pas (c’est depuis toujours ma définition du porno).

Pas de concert prévu avant un bout de temps, mais il y a moyen de se contenter les oreilles avec leur EP presque aussi sexy que leurs créateurs.

[bandcamp album=3485212491 bgcol=FFFFFF linkcol=4285BB size=grande3 transparent=true]

Aussi le Inaniel a wejoint samedi dernier son acolyte Jonathan Palissade et, ensemble au sein de Sorry Sorrow Swims, ils ont pu lancer leur Summer tour 2015. Aubenas mercredi et Lyon jeudi nom de diou…

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FR/ENGLISH

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Enregistré et mixé au Labo Telemaque par Nicolas Brusq en janvier – mars 2015.
Masterisé par Olivier Lecce

Emmanuel Dupont: chant, guitares
Nicolas Brusq: batterie, percussions
Hugo Lamy: basse
Peter Bannier: claviers.

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Vinyle 12” 33rpm sérigraphié + code de téléchargement / 100 ex.

Inaniel-Swims-Ep-visuel-webINANIEL SWIMS “EP”
Hello Nowhere
Waining Friends
Troubles
Lady Marmelade

Artworque: Petter Dahlström Persson
Sérigraphie vinyle: Atelier Du Grand Chic  (44)
Sérigraphie pochette: Atelier 102 (14)
–> 4 pochettes différentes (recto). / Le nom “Inaniel Swims” est écrit à la main sur chaque pochette par le Inaniel himself.

Merci à Buzz Productions pour les coups de main!

Sortie: 4 juin 2015 chez WeWant2Wecord (14)
Achat: http://bandcamp.ww2w.fr/

 

Photo-presse-IS1

INANIEL SWIMS est Emmanuel Dupont.

Cet ancien All Cannibals et actuel Sorry Sorrow Swims, se lance aujourd’hui en solo, accompagné impeccablement par Nicolas Brusq, Hugo Lamy et Peter Bannier.

Les quatre pop songs de son premier EP sont enluminées de chorus, faussement indolentes mais émouvantes pour de vrai.

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L’EP est dispo:
à Caen chez Gâteau Blaster;
– sur bandcamp.ww2w.fr.

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contact: roubignole@ww2w.fr

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Concerts:

USA (west coast) tour in September (et ouais!)


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Presse:

Pop Is On Fire : (à propos de Hello Nowhere) Certainement le titre le plus cool de ce printemps 2015 !

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Le disque en vrai:

**Les vinyles ont été sérigraphiés en trois couleurs (vert, bleu et “split fountain” =dégradé de bleu vers vert) et il y a cinq visuels de pochette différents. Chaque copie est unique mais il y a cinq combinaisons possibles (couleur de sérigraphie + pochette) et 6 ou 7 exemplaires de chaque combinaison (cf bandcamp pour que ce soir plus clair) (?).**

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LogoTGE2015-Brighton-copie

Quand les premiers se sont wéveillés, le soleil brillait déjà haut dans le ciel. A beautiful sunny day. A peine le programme du jour calé, le premier wdv fixé, nous voilà partis en groupes dispersés pour le Pear (et le meilleur).

Au milieu des manèges et des machines à sous, dans une odeur de friture et sous un nuage de mouettes alléchées, on est tombés sur le stand wootball et on a eu une pensée pour woubignole qui nous en avait vanté les vertus. On a ensuite filé en ville, zoné de disquaires en stand de streetfood tout en nous wapprochant habilement de la beach(youth). On était les premiers arrivés à The (cousin)Hub.

Pour ce concert, on avait mis Nans, notre spécialiste vétété des alpages, sur le coup. Les Mountain Bike ont bien tenté de brouiller les pistes en arborant leurs seyants maillots NBA, mais, en wevenant des backstages (sans chemise et) sans pantalon, plus besoin de spécialiste pour savoir qu’on allait adorer : du gros braquet ! En fin de set, on a papoté avec eux, ils enchaînaient avec plusieurs dates en France (Paris, Angers…), étaient tout contents et nous aussi.

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En wessortant, on a wetrouvé les copains. John et Emily s‘étaient installés sur les galets(-saucisses) et lézardaient au soleil. Seb et One, les deux compères, nous ont wejoints expliquant leur wetard par une attaque de pigeon géant (certainement une mouette) qui en voulait à leurs fish’n’chips… On les a crus sur parole, ayant assisté le matin même à un vol de donuts sur le pear.

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En fin d’afternoon, on s’est wetrouvés à l’appart pour un dernier breakfast avec tea, toast, bacon, saucisses et beans (prout). Le ventre plein, on a quitté notre home sweet home pour les concerts de la soirée. Tout en papotant, Seb et One ont wéalisés qu’ils partaient en fait dans l’autre sens pour wejoindre St George’s Church et voir Gaz Coombes, une des grosses attentes de la soirée et ils n’ont pas été déçus !

Soupaire(grass) concert.

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(© one)

Nous, on avait pris l’option Girl Band. On est partis bille en tête, mais on a été vite calmés en arrivant sur place : interminable queue et Brighton Dome – Corn Exchange complet. Ou 1/ on attendait des heures et de toute façon on loupait déjà ce qu’on voulait voir, ou 2/ on allait directement à The Haunt se faire la soirée NME Wadar (un genre d’équivalent des Inrocks Lab) avec une kyrielle de groupes qu’on allait découvrir sans avoir besoin de bouger, finalement ça nous allait bien ce pitit programme pépère…

Là-bas, on s’est wetrouvés un peu comme chez nous. Pas grand monde. On est montés au balcon avec nos mouks d’où on a vu YAK.

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Là-haut le hasard du destin a voulu que John croise Shamir(laine), une des sensations du festival. John nous avait webattu les oreilles avec du Sha(mini)mir par-ci, du Shamir(couleur) par-là … Du coup, au sein de la team, Sha(station)mir était devenu une sorte de mythe, l’objet de moultes private jokes, et il était là.

John est allé le trouver, Shamir s’est laissé faire, gentiment. On a immortalisé l’instant à l’arrache, tellement vite que certaiN(an)s n’ont pas wéalisé ce qui était en train de se passer. On avait une sacrée de put… de photo souvenir.

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Puis il y a eu Heat, mais on ne parlait que de ce qui allait suivre…

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La foule était en train d’affluer, Seb et One étaient dans la vague: ça causait Shamir(eille Mathieu).

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Le petit gars de Las Vegas est arrivé sue scène et a conquis la salle en deux temps trois mouvements. Wythmiques irrésistibles, influences musicales diverses habilement combinées. On faisait la fête (et c’était bon). John lui, même si toutes ses intuitions se confirmaient, n’y a finalement pas trouvé son compte, mais bon, c’est John.

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Après ça, Gengahr nous a semblé un peu fade. Leurs mélodies, dont le familier She’s A Witch (qu’on avait déjà dans les oreilles grâce à notre radio Phenix préférée), n’ont pas suffit à capter notre attention…

 

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On a quitté notre antre, wespiré l’air du dehors et wetraversé la ville en débriefant. Au Green Door Store, on a été accueillis par The Vryll Society. Wetour dans les seventies, cheveux longs, barbichettes, guitares débridées…

 

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Pause mouks. On a enchainé avec la pop psychédélique de Blossoms, un groupe de Manchester qu’on avait wepéré comme pouvant nous permettre de finir en beauté le festival. On n’a pas été déçus.

(avec des pitits airs à la The Coral)

On était bien.

On est wentrés dans la nuit à l’appart, on a fait nos sacs, un peu de ménage, et on est wepartis à l’aube par le premier jean-marc fer(e)ry.

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Best of the day :

Gaz Coombes (pour ceux qui l’ont vu – snif),

Mountain Bike (pour ceux qui les ont vus – yeah !)

Blossoms à l’unanimité…

Shamir, yes and no (si vous voulez mon avis, c’était soupaire ! – et on l’a wevu hier aux 3 éléphants à Laval (53) et c’était toujours aussi soupaire)