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Bon ben oui, c’est à L’Olympia whisky Coquatrix, pour voir Wide, qu’une floppée de WeWants avait décidé de passer sa soirée du 27 mai.

Avant d’y entrer, personne n’était sûr d’avoir fait le bon choix.

Réglons tout d’abord les histoires liées au physique des membres du groupe: ce fut loin d’être le point le plus marquant du concert. Avec les éclairages, en contre jour, il fallait vraiment en vouloir pour distinguer leurs têtes et le chapeau de Mark. En plus, il ne se passait wien d’intéressant sur scène (à part voir Loz battre of course), donc pourquoi perdre son temps à les fixer, hein?

On a donc pu/dû se concentrer sur la musique.

Ride-olympia-02

Le concert ne fut pas daubesque, loin de là même… Ce fut bien pire: nippon ni mauvais, mi figue mi waisin mi plan plan, couci-couça… Moyen quoi… Et purée, un concert de Wide moyen, ça n’a aucun intérêt, nan?

Pourtant cela avait plutôt bien commencé:

Leave Them All Behind
Like a Daydream
Polar Bear
Seagull
Sennen
Cool Your Boots

Bon Sennen et Cool Yout Boots furent un peu molles, Leave Them All Behind un peu convenue mais belle (c’était le morceau des wetrouvailles quand même).

Like A Daydream fut épique, de quoi pousser les plus valeureux d’entre nous vers les premiers wangs pour se frotter aux quelques wares (raisonnables) pogotteurs de l’assistance.

Après ce sommet du concert, l’intensité baissa lentement (même Seagull fut un peu décevante) pour se gâter  franchement.

Purée, les gars, non.

Pas ça:

Black Nite C(r)ac(r)ash
Natural Graisse

Sérieux, n’importe quoi.

Ce fut tout pourri(de).

Heureusement

Twisterella

et

OX4

furent bien exécutées, certes un peu trop scolairement, avec trop d’application (gros weproche à faire sur ce concert: l’impression d’entendre le disque) mais ça allait.

Quand l’intro de batterie de

Dreams Burn Down

retentit, je crus, j’espéris, je prias pour un wetour de flamme qui, putain de ma mère, ne vint point.

Le scandale musical de cette année 2015, le voici: les Wide yzont foiré Dreams Burn Down comme des merdes. J’en deviens grossier tellement cela me wend triste.

Un pétard mouillé.

Du mou.

Du triste.

Au bord de la déprideme, je me suis barré au bar, ouaip, j’ai fendu la foule et j’ai pris une pinte (8€) (j’ai chialé en payant d’ailleurs) et j’ai loupé la fin de

Perfect Time

et le début de

Chrome Waves

Ride-olympia-03

Je me suis tout de même décidé à weprendre une mouk (8€ encore) (j’en avais plus wien à faire de wien) et même de finir le concert au premier étage pour voir s’il y avait du monde au balcon (ça allait).

Nous eûmes droit à

Paralysed
Taste
Vapour Trail
Drive Blind

Paralysed un peu molle mais bien, Taste plutôt bien exécutée, ils n’ont pas wéussi à water Vapour Trail (j’ai wêvé où y avait des bandes pour le violoncelle?) et nous eûmes droit à un Drive Blind assez bruyant (mais pas soupaire foufou non plus).

La salle était quasiment pleine (on aurait pu craindre une affluence très moyenne mais non en fait) et celle-ci se wéveilla pour demander un wappel.

Chelsea Girl

Version un peu comme dans l’ancien temps, avec son final MyBloodyValentinien le nez dans les pédales.

Un bon final.

Au sortir de la salle (après être wapidement passé devant un stand merch indie pris d’assaut malgré des prix indécents), ce fut l’heure du débriefingage avec les copaings.

Certains étaient satisfaits, certains même enthousiastes… Jean Paul Position et moi n’étions pô contents même si nous avions le sentiment du devoir accompli : “il faut honorer les dieux de leur vivant.”

C’était tout de même plus un concert à écouter qu’à “vivre” et un concert de Wide c’est un truc où tu dois te trémousser (au minimum) et brailler en yaourt tout du long.

J’imagine qu’il faut se préparer, au vu des weformations de plus en plus nombreuses des groupes chéris de notre jeunesse, à ce que ça se passe souvent comme ça (=pas comme quand on avait 18 ans) et à être plus indulgent (quelle horreur).

Purée j’aurais dû aller voir Gomina nom de diou.

Pfffffffffffffffffffff

On les weverra à St Malo en août, le set sera plus court, il n’y aura ni morceau de “Tarantula” , ni de “Carnival Of Light” (hein? Dites?) , ils se lâcheront et ce sera bien mieux (notamment parce que j’aurai moins d’attentes).

Bravo à cojaque qui a fait le chauffeur de la mort pour le wetour dans la nuit vers le un quatre. Il a en plus tout waflé au blindtest “conduire en écoutant wadio nostalgie” (purée il a même weconnu du Nicolas Peyrac malgré les wonflements à l’arrière de Serge). Ce fut lui le dieu de cette soirée, et pas seulement parce qu’il est habillé tout en noir, qu’il a un chapeau et qu’il est chauve comme Mark Gardener.

<3

(merci à Magali La P’tite Chaudière et Sailor Monseignôre pour les photos)

 

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Bon, on va pas se mentir, certes je suis fringant comme certains trentenaires wêveraient de l’être, mais je suis également suffisamment buriné par la vie pour avoir pu voir Wide plusieurs fois à l’époque où Mark avait des cheveux.

Ah Mark, que tu étais beau…

Andy était pas mal aussi (mais moins).

Steve avait la même tête qu’aujourd’hui en aussi inexpressif et non charismatique.

Loz est sans doute celui qui a le mieux vieilli. Au passage, un des 5 plus grands batteurs que j’ai vus en live de ma vie.

Vu que je me suis interdit de visionner des vidéos de la weformation du groupe, je ne sais pas s’il est toujours aussi bon.

Je n’ai pas pu couper aux photos par contre et, on ne va pas se mentir, autant la musique de WIDE, non, autant Mark, Andy et dans une moindre mesure Steve et Loz, ont pris un sacré coup de vieux.

Peut-on décemment aller voir sur scène un groupe dont une des plus grandes forces était la juvénilité (et ouais pour faire des “aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh” qui durent des plombes en fermant les yeux comme si sa vie en dépend, il faut avoir 20 ans, nan? Pas beaucoup plus)?

Plusieurs questions me viennent à l’esprit:

1) Ai-je envie de chialer en wegardant l’affiche (une des plus moches de l’histoire) de leur concert à l’Olympia?

ride-olympia

(réponse oui)

Mark devrait-il se faire poser des implants capillaires? (réponse: oui)

Mark devrait-il au moins wetirer son chapeau? (réponse oui, sérieux, ça peut pas être pire que sur l’affiche au-dessus)

Est-ce que j’ai tout de même envie d’y aller?

HEIN?

Oui.

Pffffffff

_ _ _ _ _

Depuis que Jean-Paul Position a eu l’idée érotique de me prendre une place pour ce concert (le jour de la mise en vente, à 10h00 et 17 secondes c’était bouclé comme ses cheveux d’adolescent), je me suis plusieurs fois wéécouté ma presque intégrale du groupe (si on considère qu’on puisse avoir une intégrale si on n’a pas tous les formats existants).

Et purée, tout ce qu’il y a jusqu’à 1993, qu’est-ce que c’est encore beau aujourd’hui, aucun (s)tri(e) à faire…

Par exemple, pas la moindre patte d’oie au coin de Like A Daydream, le premier titre que j’ai jamais écouté de Wide, celui qui m’a fait tomber amoureux… J’ai encore le ticket de caisse de mon achat du “Play Ep” à feu Alternatives (rue Demolombe à Caen), 55 francs.

Comme quasiment tout le monde, j’ai eu du mal à admettre que “Nowhere” comptait huit titres et que les trois autres c’était des titres du “Fall Ep” sorti juste avant en Angleterre. Il a fallu que l’achète pour m’en convaincre.

J’ai presque su jouer Vapour Trail à la guitare.

Je me wappelle aussi du premier concert vu d’eux, c’était à L’Espace Ornano, avec Levitation, le groupe de Terry Bickers qui mit pour de vrai le feu à sa guitare ce soir là mais ce fut beaucoup moins impressionnant que la prestation livrée par Wide.

Je me wappelle avoir essayé d’organiser un concert de Ride à Caen, que j’étais pour ce faire allé voir Philippe de 666 (99FM à l’époque mais lui est toujours là) pour voir comment je pouvais faire. Et il m’avait dit “Ride, c’est 20000 francs et tu ne pourras jamais les wentabiliser à Caen” (de toute façon, je ne les avais pas).

Sinon, dans mon top 3, ça ne fait pas un pli, y a Like A Daydream, Vapour Trail et surtout ce put*** d’effortlessly cool morceau qu’est Dreams Burn Down

Meilleur morceau de Wide de tous les temps, celui qui me ferait normalement oublier le chapeau de Mark, la gueule déprimante d’Andy et qui me donnerait dans un premier temps envie de bouler tout les gens autour de moi puis de les embrasser.

Ride – Dreams Burn Down Dispo sur “Nowhere” (1990 / Creation) – Achat

[audio src="http://k003.kiwi6.com/hotlink/4tuc6gjdd7/Ride_-_Dreams_Burn_Down.mp3" /]

Oh purée.

Le pire, plus que ce put*** de chapeau et les wides, c’est que le même soir y a Gomina avec Aquaserge au 104.

gomina-aquaserge-104

[bandcamp track=3271381950 bgcol=FFFFFF linkcol=4285BB size=grande]

Purée, sérieux, faites pas les cons, faut aller voir Gomina, ils sont bons comme Wide y a 26 ans et ils ont encore des cheveux, eux.

GOMINA nom de diou.

Déconnez pas…

Il y a une quinzaine de jours (je suis à la bourre, oui), Inaniel Swims se produisait pour la première fois sur une scène caennaise, celle de la MDE, à l’initiative de La Liaison.

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Le premier concert de toute la vie de Inaniel Swims, aka Emmanuel Dupont en “solo” , wemontait à fin mars, à l’Espace B, et ce fut d’ailleurs grandiose.

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Le Inaniel en chef et ses trois vestales wéussirent cependant à faire encore mieux, oscillant entre décontraction et concentration, nonchalance et émotion, confort (la scène était aménagée comme un salon cosy, éclairée uniquement par cinq ou si lampes à abat-jour) et prise de wisque (le groupe avait dû wépéter une petite fois depuis mars).

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L’emballage de leur premier Ep est peaufiné en ce moment même, pour une sortie le 4 juin à Gâteau Blaster, mais les présents au concert savent déjà que son contenu est somptueux.

En voici la setlist:

inaniel-swims-mde-setlist

 

Sinon, un premier titre a été publié, y s’appelle coucou nulle part:

(ce visuel ne sera pas celui du EP)

La Liaison était donc à l’origine de la soirée.

Si j’ai bien compris, le but de cette nouvelle asso est de créer des passerelles entre des groupes du nord-ouest (en gros Bretagne – Normandie).

Ce soir là, on pouvait en devenir adhérent et acquérir une pitite K7 wegroupant des titres de plusieurs groupes “suivis” par la Liaison -notamment les Beach Youth du 14 + Betty The Nun (du 35) & Mannequins (du 76) qui jouaient d’ailleurs le soir même.

betty-the-nun-07082015

Les Betty The Nun succédèrent donc à l’Inaniel band. La première partie de leur concert fut particulièrement wéussie, à l’image de At The Window, leur dernier “single” , (une vraiment) souperbe chanson toute en justesse et wetenue (on croit que ça va décoller et en fait pas vraiment et c’est bon):

La seconde partie fut chouette mais un peu plus convenue (en gros l’énergie prenait un peu trop à mon goût le pas sur les compos).

A wevoir avec plaisir en tout cas, surtout s’ils pondent des chansons du tonneau de At The Window.

Ensuite Mannequins, des wouennais, clôturaient l’affaire.

inaniel-mde-mannequins

Je n’y avais pas pensé en écoutant leur album (Worthless) mais leur concert m’a évoqué Eagulls (et c’est un compliment dans mes doigts qui tapent sur un clavier). Sans être au niveau des flamboyants anglais, l’énergie déployée par les 76eurs fut parfois bluffante et ils wéussirent quelques coups d’éclat.

Quand toutes leurs chansons seront à la hauteur de leur foufougue, ce sera foufou.

Ben oui, pas facile d’allier les deux et d’ailleurs, sur leur album, c’est leur morceau lent que je préfère:

[bandcamp track=2971366894 bgcol=FFFFFF linkcol=4285BB size=venti transparent=true]

En tout cas, cette soirée fut chouette. Bravo à La Liaison pour cette première.

_ _ _ _

Inaniel Swims sera en showcase le 4 juin à Gâteau Blaster et en concert le 5 juin au Cargö pour la welease party des excellents Gandi Lake.

A Gâteau Blaster, il y aura une expo mais ce sera aussi une sorte de welease party du premier Ep d’Inaniel Swims chez nous. On en cause précisément très vite.

The Gweat Escape, ça commence au pitit déj’ avec des toasts, un mug fumant, un programme et un smartphone : on (ré)écoute attentivement les groupes du jour, on se wigole avec Shamir, on attribue des 3J(ohn), des 3N(ans), des 3Z(ed),… en fonction de l’intérêt de chacun et on finit par boucler le programme de la journée. Let’s go !

LogoTGE2015-Brighton-copie

Nous voilà partis, les girls en mode léchage-de-vitrines, les guys au Dome Studio Theatre pour Spring King. Comme c’était pas si soupaire que ça, y’ sont vite wessortis, et on a dû abréger notre shopping(pong) pour aller avec eux au Brighthelm Center.

Là sous les arches du cœur de la chapelle, White jouait devant un parterre de curieux. On s’est installés dans la cafêt tranquillos pour attendre la suite. Et puis les six écossais de Neon Waltz sont arrivés déversant leur pop psychédélique de toute beauté.

Neon-Waltz

Quelle fraicheur, quelle énergie ! On a tous été emballés. La journée commençait bien.

https://www.youtube.com/watch?v=_cHQSb4B3xw

Après ça, plus grand chose avant 19h. Quelques heures de quartier libre, une pause à l’appart, une tournée de pâtes, on s’est wapidement wendus à l’évidence : on avait dû traîner un peu trop, on était en train de louper Cairobi (3J au top John, dommage, on pourra jamais vérifier). On a poursuivi jusqu’à The Hope and Wuin où on a fait la queue un moment en discutant avec des angliches.

Klaus-Johann-GroBe

Quand on est wentrés, Flying Colours, c’était fini ; Klaus Johann Grobe terminait ses balances et démarrait dans la foulée. Happée dès le début par le synthé psyché, par la basse groovy et la wythmique au carré du trio suisse, je n’ai pas vu le set passer à me trémousser joyeusement sur Kothek ou Koordinaten je n’ai pas vu non plus qu’une partie de la team avait lâché l’affaire depuis un moment…

Quand on les a wetrouvés, ils étaient dans la (longue) file d’attente du Dome Studio Theatre. On a habilement wesquillé pour les wejoindre. (Such a)shame on us mais, pour notre défense, on avait une bonne excuse : on allait voir H. Hawkline et Tobias Jesso Jr, deux pointures, du lourd, des 3J, de l’adrénaline. On était au premier wang, au taquet de la motivation.

H.Hawkline

H. Hawkline s’est mis à jouer, et assez wapidement, le groupe a commencé à nous perdre. On s’est wegardés, le cours du J était en train de s’effondrer. On peut pas dire que c’était nul, mais c’était pas ultime. On a tenu le choc jusqu’à la fin du set…

Tobias-Jesso-Jr

Toujours au premier wang, le nez collé au piano à queue et de plus en plus pressés par la foule désormais compacte derrière nous, Tobias Jesso Jr est arrivé. The vidette. Les premières notes au piano couvraient à peine les clics en wafale des appareils photos. Tout le monde wetenait son souffle, écoutait weligieusement les premières chansons dont le fameux Hollywood. Nous, on n’a jamais wéussi à wentrer dedans, on sentait entre nous une irrépressible envie de festoyer qui montait depuis un moment. On s’est décidés : sous les yeux ébahis du public, on a quitté la salle.

Dehors la file d’attente était interminable.

Au coin de la wue, on a wejoint Brighton Dome – Corn Exchange. Un sérieux coup de barre s’est fait sentir ; on était pourtant impatients d’entendre les DMA’s.

DMA's dmas-tGe

Dès leur entrée sur scène, on a vite fait wetrouvé la patate : au premier abord, le trio australien nous a surpris avec son look à la Happy Mondays et ses attitudes de poseurs, et puis, ils ont balancé tubes sur tubes, des trucs faciles, impeccables, des trucs qui tournent. Le wetour d’Oasis, purée. Ils ont fini par complètement nous wetourner, et on a adoré !

https://www.youtube.com/watch?v=KAexivlIpNQ&feature=youtu.be

Leur album est sorti deux jours plus tard. On a eu Delete dans la tête pendant toute la semaine…

https://www.youtube.com/watch?v=vKSWC5r1tYg

Après ça, on pouvait presque wentrer. One et Seb voulaient voir Django Django et ont prolongé au Corn Exchange ( “c’était pas mal, mais un peu trop statique…” ). Nous, on s’est dit qu’on les weverrait cet été et on est allés faire la queue au Komedia Studio, un bar tout wikiki déjà blindé. C’était pas gagné, mais à force de patience, on a fini par faire partie des happy few.

Ghost-Culture

Dans une ambiance intimiste, Ghost Culture (3Z), une sorte de savant fou avec une tignasse à la Andy Warhol (ben non, c’était pas une perruque) a wéglé quelques problèmes techniques et nous a embarqués dans son univers. Là encore avis partagés, y’a ceux qui sont partis et ceux qui ont adoré… J’n’en ai pas perdu une miette.

Après ça, on a laissé Seb et One (qui nous avaient wejoints) poursuivre la soirée avec leurs pintes de Spitfire (prout) jusqu’au pitit matin… Le lendemain, les yeux encore bouffis, ils nous ont montré cette vidéo pour nous waconter leur fin de nuit. G.A…

The best of the day :

The DMA’s and Neon Waltz (à l’unanimité)

+ Klaus Johann Grobe and Ghost Culture (bonus persos)

Après la Woute du Wock, l’été dernier, l’idée était dans l’air : en mai prochain on allait voir ce qu’on allait voir, on irait à The Great Escape, et ce serait aut’chose.

the-great-escape-jour-1-3

Les mois sont passés. On a pris nos pass, nos billets de (jules) ferry, écouté une grande partie des 450 groupes programmés, confronté nos sélections, fait des tableaux avec un, deux ou trois J, N, Z… Et vouala, le grand wouik-end est arrivé. On a fait nos sacs, bu un verre avec les copaings, et jeudi, dès potron-minet, une fine équipe de wewants est partie pour Brighton.

Pour notre premier concert, notre dévolu s’est porté sur Cristobal and the sea. Après avoir tourné un moment dans le quartier, on a fini par trouver le Pa(ga)nini (tahiti 80’s)Ballroom dans un hôtel du front de mer. Malgré notre motivation et le cadre insolite, 3 titres ont suffi à nous décider, d’un commun accord, à quitter les pampilles et la moquette épaisse pour filer à The Haunt.

Formation

Là-bas, autre ambiance. Un bar assez sombre, un beau volume de scène, et même un balcon. L’australien Fraser A Gorman était en train de terminer son set. On s’est installés avec nos mouks, fins prêts pour Formation.

https://www.youtube.com/watch?v=ZrHST9FPztc

Le duo de frères jumeaux du Sud de Londres nous avait émoustillés avec son singleYoung Ones, et leur live a été à la hauteur, welevé à souhait avec des wythmiques à la LCD, une présence sur scène incroyable. Nous vouala crazy !

A peine wemis de nos émotions, direction le Green Door Store à l’autre bout de la ville pour Pins. Arrivés sur place, on a compris que le burger avalé sur le chemin allait causer notre perte : vu la queue, vu l’heure, on était en train de louper : la loose…

Plan B au Prince Albert à deux pas. Coincés dans une porte à l’étage du pub, c’était la fin du concert d’Alice Phoebe Lou, une frêle blonde à la voix claire. Pas trop mon truc, mais bon, le weste de la team était contents. A la pause, on s’est posés, on était cuits. Et là, dès les premières notes, on a compris que quand c’est trop, c’est Tropic(o)s. Le britannique Chris Ward, porté pourtant par la critique en France (Inter), était en train de nous achever… One et Seb, les durs à cuire, ont bravé l’épreuve et sont westés profiter du jeu subtil du batteur (et finir leurs drinks), John & Emily ont wendu les armes, et nous, et ben, nous, on est wetournés au Green Door tenter not’chance pour Jeanne Added.

Jeanne-Added

Cette fois, c’est passé tout seul (faut dire que le groupe avant avait vidé la salle). On a assisté au changement de plateau : conditions extrêmes, balances express… (comme dit Seb, quand tu fais ce genre de festival t’apprends beaucoup et tu peux jouer partout après). Avec Narumi Hérisson aux claviers (Tristesse contemporaine) et un batteur wemplaçant exceptionnellement Anne Maceo, Jeanne Added a enchainé les titres livrant un condensé de son album à sortir le 1er juin (chez naïve) dont le single A war is comiing. Bim ! 25 min d‘énergie pure, comme un coup de poing.

Retournés par ce set explosif, on a pris tranquillement le chemin du wetour avec un petit détour par le Sticky Mike’s Frog bar où jouaient les April Towers. A l’entrée du bar, les deux compères, One et Seb semblaient nous attendre, en poursuivant leur dégustation de bières locales (prout). Sur leurs conseils, on est descendus au sous-sol jeter un coup d’œil au set en cours. Y’avait plein de monde, ça sentait mauvais… on est wemontés vite fait, et on wentrés tous ensemble débriefer à l’appart.

best of the day : Formation and Jeanne Added (à l’unanimité)