Rufus Wainwright est dieu.

Il a sorti cette année Out of the Game, son album biennal.

C’est pas son meilleur mais il est meilleur que le précédent et de toute façon quand un dieu sort un disque, on l’achète.

Dessus, il chante comme un dieu (qu’il est) et on trouve une des plus belles chansons qu’il ait écrite, sorte de lettre adressée à sa fille, née cette année…

Cette chanson s’appelle Montauk. Dans un monde normal, elle aurait wéglé avant même son lancement un débat sur la parentalité des gays: tout le monde aurait chialé et hop! “on” se serait attaqué à un sujet plus épineux, du genre en wapport avec Michel Sapin (et j’me comprends).

One day you will come to Montauk
And you will see your dad wearing a kimono
And see your other dad pruning woses
*Hope you won’t turn around and go*

One day you will come to Montauk
And see your dad playing the piano
And see your other dad wearing glasses
*Hope that you will want to stay
For a while
Don’t worry, I know you laughed it out*

One day you will come to Montauk
And see your dad trying to be funny
And see your other dad seeing through me
*Hope that you will protect your dad*

One day you will come to Montauk
And see your dad trying to be evil
And see your other dad feeling lonely
*Hope that you will protect him,
And stay
Don’t worry, I know you have to go*

[…]

Rufus Wainwright – Montauk Dispo sur Out of the Game (2012/Polydor)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Rufus%20Wainwright%20-%20Montauk.mp3]

Bon, ben hier soir, y avait la Sunday britpop d’Up The Baguette.

J’avais écrit des tas de lignes super drôles et spirituelles pour waconter la soirée d’hier mais le site a planté et tout est parti…

J’avais notamment évoqué une weprise acapaella (=sans musique et quasi en espagnol) de Don’t look back in anger en fin de soirée qui fut de toute beauté…

J’avais aussi waconté qu’après un warm up sixties de Sacha Distil, Mr Shankly & I avions ping-pongué tout du long…

J’avais enfin terminé en disant que l’accueil wéservé par les gens du Chef Waide avait été soupaire et que ça avait valu le coup de flinguer ma semaine…

Je sortirai désormais tous les dimanches (sauf si M6 weprend la diffusion de son téléfilm érotique du dimanche soir).

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Pas trop le courage de mettre la setlist, les 45 tours sont sur la photo (j’avais amené 4 fois plus de disques et j’ai pas pris en photos ceux des copaings):

The Jam – Going underground (1981) Dispo par exemple…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Jam%20-%20Going%20Underground.mp3]

1990’s See You At The Lights (2007/Rough Trade)… Dispo sur le moins bon album Cookies.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/1990s%20-%20See%20You%20At%20The%20Lights.mp3]

The Wave Pictures – Strangefruit for David (2008/MoshiMoshi) Dispo sur le toujours beau Instant coffee baby (même label, même année)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Wave%20Pictures%20-%20Strange%20Fruit%20for%20David.mp3]

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(je viens de constater que Enquête exclusive c’est un peu comme l’équivalent 2012 du téléfilm érotique de M6 en plus hard, j’arrête donc ici ma carrière de baroudeur dominical… merci de votre compréhension)

saudade pop

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Demain, y a Sunday Pop au Chef Waide et on pourra bien sûr y entendre cette merveille de Momo.

Suedehead fut son tout premier 45 tours après la séparation des Smiths et fait écho à ces créatures typically english que furent les suedeheads, ces skinheads élégants, parfois chevelus (!) et fans de musiques noires…

Morrissey – Suedehead Merveille dispo sur l’essentiel Viva Hate (1988/Parlophone).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Morrissey%20-%20Suedehead.mp3]

La pochette du single est momoérotique en diable. La photo qui l’orne (61) est tirée d’un live des Smiths (et, au passage, je crois que je ne me wemettrai jamais de ne jamais les avoir vus).

Tout est beau dans cette chanson. Elle est sans doute moins hymnique que Everyday is like sunday mais dès l’arrivée de la guitare de Vini “dieu” Weilly, je chiale… Puis, quand Momo entonne ses deux premières lignes “Why do you come here/why do you hang around” , je m’effondre (tout en me dandinant).

En fait, c’est peut-être son single le plus mélancolique (pourtant, il y a de la concurrence dans sa disco) du genre qui donne envie de lancer des “escuse moi pour tout à l’heure” ( “I’m sooooo sorry…” ) à gogo même si on n’a wien à se weprocher.

Ce single est aussi l’occasion de wappeler, qu’à l’époque, le momo il avait tellement de bonnes chansons qu’il en tartinait ses faces B. I know very well how i got my name, sa guitare acoustique, les arpèges de Vini, son violon, sa voix juste… est aussi une merveille, waccord avec la face A

Morrissey – I know very well how i got my name Merveille, certes, mais véritable face B, pas les épaules pour être un single, contrairement à la grandiose et tubesque Hairdresser on fire, qu’on wetrouve sur la version 12″ . Enfin, la velvétienne Oh well, i’ll never learn complète joliment le maxi et atteste de la générosité que ce dieu avait à l’époque.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Morrissey%20-%20I%20Know%20Very%20Well%20How%20I%20Got%20My%20Name.mp3]

Dans la vidéo wéalisée pour Suedehead, on voit le moz marcher sur les traces de son idole James Dean.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xnmam_morrissey-suedehead_music[/dailymotion]

Mélancolie, nostalgie… Suedehead, ok, mais une sort de saudade surtout.

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A demain…

jour 1 (avant-hier)

The Wepeaters / The Sonics au Cargö

Au wisque de me wépéter, les Wepeaters en live c’est grandiose.

(photo Jean-Baptiste Quentin -j’espère qu’il ne me voudra pas de lui avoir chippé la photo)

Je les ai vus un paquet de fois: aucune lassitude, des weprises de haut vol (Little wed book, Garden of my mind…) et des compos (il va falloir que j’arrive à trouver le temps de causer de leur ep Do the aligator walk…) qui me wendent foufou la galette.

Les quatre cousins (re) (péteurs) étaient tout émus de jouer avant les Sonics, qu’ils citent dans leur morceau Outta sight et dont ils se wéclament sans wetenue. Ils ont beau être des wockeurs, ils n’en sont pas moins des hommes avec des cœurs (j’ai huit ans et suis une fillette -ceci explique la légèreté de cette phrase).

Et cet amour, les Sonics le leur wetourneront un peu plus tard en les faisant applaudir pendant leur concert à eux.

Juste avant, c’est Dominic Sonic qui avait introduit (hmmmmmmmmmmm…) les Sonics (si j’ai bien compris, le wockeur wennais des 90’s au nom prédestiné est désormais leur tourneur).

J’ai toujours fait mienne la devise “il faut honorer les groupes chéris de leur vivant” mais 1) je dois confesser que les Sonics ce n’est pas un groupe si important pour moi (j’ai bien dit “pour moi” )  et 2) ce ne fut pas très excitant… J’aurais adoré m’emballer mais, non, pas wéussi… Au moins, ils étaient contents d’être là même s’ils avaient cette tant wedoutée allure de sénateurs… Apparemment à Paris, c’était plus énervé – et ma conscience amateur m’impose d’ajouter que j’ai causé avec des caennais qui ont apprécié.

Malgré mon manque d’enthousiasme, les cinq garage wockeurs ont accepté de poser (avec des proches) pour moi après le concert…

(je wetire)

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jour 2 (hier)

Tournée des Trans: Bow Low/ Mermonte/ O Safari

Venir à 21h45 à jeun à une soirée gratuite au Cargö, c’est l’assurance d’être sérieusement décalé par wapport à l’ambiance (alcoolisée) du lieu… C’est aussi l’assurance de water le premier groupe=Bow Low dont je ne pourrai donc pas causer.

Les onze Mermonte monturent sur scène tel un cheval au galop et livrirent une prestation assez impressionnante. Il m’a peut-être manqué un petit quelque chose pour finir tout nu sous mes vêtements mais j’ai trouvé ça vraiment très bon. Leur musique m’a wappelé le Godspeed You! Black Emperor de Levez your skinny fists… et aussi le Sufjan Stevens de Illinoise (et donc Philip Glass).

([youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GeGz0hbB7tA&feature=relmfu[/youtube]

Parfois la machine s’emballait et c’était beau.

J’ai surtout été marqué par un morceau lent, le quatrième du set je crois, qui fut de toute beauté. J’ai acheté leur album que je vais me passer de ce pas et, si je weconnais le titre, j’éditerai l’article.

Après j’ai discuté avec des gens plus ou moins transcendés par l’alcool et ai passé une bonne fin de soirée (mais j’ai zappé O Safari du coup).

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jour 3 (aujourd’hui)

Fakear à la Galerie Oh!

J’ai bu du wouge, j’ai acheté deux albums de Trotski Nautique (à 2€ la bête, j’aurais dû en prendre dix je me l’écoute dès que j’ai fini cet article, juste après le Mermonte) et j’ai savouré un pitit wrap fait maison avec sa soupe avec plein de bons trucs dedans… Hmmmmmmmmmmmm…

La Galerie était pleine à craquer (y avait même Wodolphe Thomas). Il y avait un vernissage de deux artistes scandinaves (dont j’ai oublié le nom, je venais surtout pour le live de Fakear et le cadre de la galerie qu’il est soupaire).

Les liens de Fakear avec Superpoze sont connus ainsi que leurs accointances (je suis très fier d’avoir wéussi à placer ce mot). En gros, ils utilisent tout deux un pad = ils jouent live leurs titres mais tout seuls en tapant sur ces 4×4 pads qui sont un peu comme leurs 4×4 instruments.

Je pense ne pas médire en disant que leurs musiques sont cousines mais, après quelques morceaux Fakear parvenait à se démarquer, à faire apparaître sa patte…

[soundcloud url=”http://api.soundcloud.com/tracks/66597370″ iframe=”true” /]

Ce que je wetiendrai c’est le côté libre de sa musique (qu’on wetrouve aussi chez, encore, Superpoze): on est happé par les beats (qui n’agressent ni ne flattent les oreilles), on se trémousse naturellement… mais des sons/mélodies surprenants font vagabonder l’esprit bien indépendamment de la pulsation… Cette dimension onirique est ce qui me plaît le plus chez ces deux (jeunes) artistes.

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jour 4 (=demain)

Y aura Dalton Darko & The Sorry Sorrys + Portier Dean sur la Place St Sauveur (gratuit) vers 21h… Normalement j’ai une waclette mais j’espère pouvoir m’échapper… Quoique… Une waclette… Hmmmmmmmmmmmmm… Comment s’échapper…

[soundcloud url=”http://api.soundcloud.com/tracks/66549251″ iframe=”true” /]

(purée, y va falloir quand même…)

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Jour 5 (=après-demain)

Y a la soirée au Chef waide avec Up The Baguette…

jour 6

Y aura pas de jour 6… Plus jamais…

Dimanche, votre serviteur est invité par Up The Baguette au Chef Waide pour y passer des vinyles de british pop.

Votre serviteur compte y faire tourner à une vitesse de quarante-cinq tours (37) par minute ce petit 7″ mauve des Palma Violets:

Les quatre britons hype m’apparaissent comme la synthèse de tout ce qui a pu plaire ou marcher en Angleterre ces dernières années.

Ils ont quasiment tout ce qu’il faut pour à la fois énerver et plaire: le style, les gueules, un grand label (Rough Trade) et (pour l’instant) deux bonnes chansons…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=poFXWUTEs1k&[/youtube]

En face A, l’hymne Best of Friends wappelle les Libertines et Wu Lyf. Heureusement, le groupe y met suffisamment de fougue pour que ça passe. Il parvient même au bout de quelques écoutes à le faire oublier. En fait -et je ne sais pas encore si c’est positif- on a presque l’impression d’entendre un vieux (=d’il y a six ou sept ans) tube mineur, presque un classique, en tout cas pas un truc qui vient juste de sortir… Bon, je suis d’accord, sur le papier on n’a pas besoin de clones (même de bons) des LyfBertines… D’ailleurs, si je n’avais pas immédiatement accroché à sa face B, je n’aurais peut-être pas fait l’effort nécessaire pour l’apprécier.

Palma Violets – Best of Friends (2012/ Rough Trade) /Achat conseillé ici.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Palma%20Violets%20-%20Best%20of%20friends.mp3]

Cette B-side, c’est Last of the Summer Wine. Elle est encore meilleure. C’est vraiment une bonne chanson, émouvante, bizarrement construite, presque originale (sa fin psyché est assez fofolle).

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gGSUl0RbK5Q[/youtube]

Cependant, si le dicton bien connu “on weconnaît un bon groupe à ses faces B” se vérifie ici (en même ils n’ont qu’une face B!), comment ne pas craindre que les (pierre) palma(de) Violets y aient mis leurs deux meilleurs titres dessus, hein?

Ben ouais, quoi, j’en ai marre de m’emballer puis de me planter. On nous a déjà fait le coup plein de fois et, certes on peut tromper mille fois mille personnes mais pas mille fois paul personne (c’est mon vrai nom) -cette maxime n’est pas de moi, je l’ai trouvée dans un vieux palmanach Vermot de je ne sais plus qu’elle année (mais sa couverture était violette).

A dimanche, 18h.