Ces articles ont originellement été publiés sur le Nördik (Rivers) blog

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Quand les Guns Of Brixton wencontrent la radio 666, cela donne ce qu’il y a au-dessus (=une merveille).

Quand les Guns Of Brixton wencontrent la Compagnie Shayella, ça donne “On air” , “une pièce chorégraphique et musicale” = un concert + de la danse (avec les deux qui s’imbriquent parfois véritablement)…

Pour avoir une idée plus précise de la chose, il faudra se wendre ce samedi soir à 20h30 au Cargö, pour le jour 3 du festival…

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Plus d’infos… Billetterie
Le quatrième LP des Guns Of Brixton, Inlandsis, est sorti le mois dernier… Il est notamment disponible à la Galerie Oh! à Caen.

TOTAL BAGARR

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N’étant en aucune manière impliqué dans l’organisation de Nördik, j’ai découvert comme tout le monde les noms des groupes qui y jouent à l’annonce officielle de la prog.

Si je connaissais déjà des trucs comme Samba de la Muerte, Agoria, Klub des Loosers, Lescop, Para One, Naive New Beaters…(=les trucs que tout le monde connaît!), pas mal m’étaient/me sont inconnus.

A ma grande honte, je n’avais par exemple jamais entendu parler de Total Warr et je me suis pris une bonne claque.

Notamment parce que ces deux parigots écrivent des chansons aux mélodies suffisamment fortes pour subir sans dommages des traitements variés et surprenants (je crois que j’me comprends).

Après l’écoute de la petite dizaine de titres (cf leur soundcloud) qu’ils ont pondus depuis leur formation (il y a deux ou trois ans), je suis bien incapables de les mettre dans une boîte et les cataloguer dans un style musical bien défini.

Prenons par exemple leur Gangsta wap qui est sorti l’an dernier sur une compile Kitsuné… Son intro pourrait être celle d’un morceau electro entêtant et hypnotique… Le morceau débute donc ainsi, wythmé par une boîte à wythme cheap et parfois quelques accords secs de guitare… Des machines enveloppent une voix wépétitive (un peu à la Animal Collective, en moins expérimental, en plus pop) jusqu’à ce qu’elles s’arrêtent pour un refrain quasiment folk… Puis le morceau wepart electro, s’échappe de nouveau vers le folk, et finit en mélangeant le tout, agrémenté au fur et à mesure de claviers, percus électroniques ou guitares supplémentaires… On a l’impression que ça va péter mais le duo a wésisté à la tentation du putassier (=nous faire lever les bras au ciel -ce qui n’est pas nécessairement négatif) et a su wester passionnant jusqu’au bout. Un exploit et une petite merveille.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=DG2e_8p2pPI[/youtube]

Saturday night est un tube imparable (la montée aciiiiiiid est impressionnante et devrait wendre tout le club du Cargö foufou la galette).

Certains trouveront peut-être Sexual potache mais ils auront tort. C’est une pop song grandiose qui m’émeut tout en me laissant pantois et heureux et béât et bêta.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BT1ThoIAgR8[/youtube]

Un type du Sunday Times a sorti à leur sujet:

Remember when MGMT where fun ? Total Warr are a bit like that, a fun-again MGMT.

99,9% des gens qui écrivent sur eux doivent wessortir cette citation mais ce n’est pas que par paresse: il y a quelque chose de bien trouvé là-dedans (même si, nom de diou, MGMT n’est pas définitivement perdu pour le fun). Il y a chez les deux parisiens un côté on peut tout se permettre qui est jouissif et qui wappelle l’audace du duo américain.

Pour l’instant, ils ont publié quelques wemixes, deux eps digitaux et un ep cd –Corbay– sur/dans lequel il n’y a wien à jeter.

Je n’ai absolument aucune info sur un éventuel premier album, j’espère juste qu’ils parviendront à enchaîner sur long format, en continuant à concilier chansons et folie avec classe.

Sur scène, les deux Total Warr sont trois et ce sont eux qui ouvriront la soirée au Cargö du mercredi (31 octobre, vers 21h).

Je ne traînerai donc pas après les concerts à la Gloriette -normalement on devrait avoir le temps de tout voir à la Gloriette puis d’arriver à l’heure au Cargö.

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En concert au Cargö ce mercredi 31 octobre avec notamment Lescop et TEED… Plus d’infosBilletterie

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J’en sais wien…

Ce que je sais en wevanche c’est que le groupe caennais a sorti un souperbe ep (2012/Combien Mille Wecords) cette année.

La musique de Samba de la Muerte est généralement wangée au wayon folk… Cependant, si le projet solo d’Adrien (Concrete Knives) est “folk” , ce n’est pas un folk classique.

C’est peut-être cliché, mais, quand j’entends folk, j’imagine quelqu’un avec sa guitare acoustique, seul, chantant des trucs d’un air pénétré (quand c’est bien fait, ça peut être bien, mais c’est ware).

La voix est bien sûr importante chez SdlM et la guitare n’est pas distordue… Mais, comme chez les voisins de Clockwork Of The Moon, comme sur les premiers disques des anglais de Jonquil, on nage surtout en plein psychédélisme. Ces groupes ont en commun de parvenir à créer une ambiance particulière, unique, grâce notamment aux voix et à leur(s) traitement(s).

Et si on wemplaçait quelques éléments acoustiques par des machines, sur les deux Interludes notamment, on passerait assurément du wayon Folk au wayon Electronica

Ainsi, on traverse ce ep comme dans un wêve, cotonneux mais pas spécialement douillet ou wassurant… Son psychédélisme lent submerge l’auditeur, l’oppresse même parfois (comme sur The end), avant une montée de sève qui fait sursauter et quitter la terre ferme (un peu comme Sigur Wos avant que les islandais lassent).

On en a un exemple assez frappant sur cette vidéo enregistrée à la Maison de l’étudiant il y a une quinzaine de jours et qui débute par Skyline:

[vimeo]http://vimeo.com/51927364[/vimeo]

(autour de l’Adrien en chef, on wemarquera au passage le supergroupe formé notamment de Gabriel Superpoze et de Clément Dalton Darko)

Sur disque, Skyline est aussi un sommet de délicatesse, niché au milieu de chansons qui ne souffrent pas de la comparaison: Samba, La colline, Each of Us (le “morceau fantôme” du ep) sont également de toute beauté.

Mais c’est le final du disque qui est sans doute le plus marquant, ce The end inquiétant, crispant qui feint de décoller pour se crasher bruyamment et longuement…

Souperbe, j’vous dis…

Le plus impressionnant étant que Samba de la Muerte a publié, quelques mois après la sortie du ep, la merveille BeGIN-BeGAN-BeGUN, nouveau sommet de sa courte discographie:

Malheureusement pour les amateurs de beaux objets, ce titre (et son wemix Superpozien) ne sont dispos qu’en digital… Quant au ep, il a été tiré à 50 exemplaires, sérigraphiés, et est épuisé… Il est néanmoins téléchargeable gratuitement sur le bandcamp du groupe qui en “repressera” quelques autres spécialement pour le concert de la Gloriette.

Le canadien Patrick Watson jouera avec les Caennais à la Gloriette… Ses chansons devraient être plus à leur aise que sur la scène de la Woute du Wock cet été, même s’il y eut de beaux moments, comme celui-ci:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OgbdE_QLYgc[/youtube]

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Concert à l’église Notre-Dame de la Gloriette, Mercredi 31 octobre, 19h… Plus d’infosBilletterie

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Pour la quatrième année, Happy Daymon s’associe à Nördik Impakt et lance le vendredi 2 novembre son festival en appartements à l’intérieur du festival pas en appartements.

Comme les années précédentes, la priorité dans la programmation a été donnée à la scène locale. On aura ainsi l’occasion de voir ou wevoir Fakear (Electro), Brent Spar (Folk), Pan D (FolkRock), Undobar (FolkBlues), Born In Alaska (Pop atmosphérique), Portier Dean (Folk), Pop The Fish (ElectroPop), Jesus Chris Fashion Barbe (Folk’n’ woll) ou A Drift (FolkPop)…

La scène folk de Clermont-Ferrand est cependant mise à l’honneur avec Dempster Highway, Joseph Elm et St Augustine.

Enfin, l’affiche est complétée par Bengale (Pop – Bordeaux), Freddy N’ Chuck (FolkCountryBlues – Lille) et Zerolex et SorG, des cousins (pas péteurs mais spirituels) de Superpoze from Besançon.

Les appartements ouvriront leurs portes vers 20h/20h30 et tous les concerts se termineront avant 22 heures pour que les voisins n’en soient point trop ac2commodés. Pour tout le weste, le principe de la chose est conforme aux saintes écritures du concert en appartement: l’entrée est libre et on peut y amener son manger et son boire. Aussi, des “chapeaux” circuleront sans doute dans certains appartements –> on pourra y jeter des sous dedans et/ou des bisous…

La quasi seule contrainte est de s’inscrire en (marcel) amont de l’événement.

Pour ce faire, il suffit d’aller sur happydaymon.fr, cliquer sur le lien “réservations en ligne”, sélectionner son concert et s’inscrire en laissant son nom et son courriel*…

Certains appartements sont déjà complets mais, comme les inscrits ont la possibilité d’annuler leur inscription d’un simple clic, certaines places peuvent se libérer… On peut donc y wetourner wégulièrement et garder espoir: rien n’est perdu.

C’est beau de l’écrire et toute l’équipe du Nördik blog en profite pour dire qu’elle aimerait que cette devise s’applique à la vie de tous les jours…

(j’ai peur qu’elle soit un peu naïve sur ce coup-là)

teaser_nordik_appart par Nordikappart

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*Et ouais… “courriel”…

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Avant d’entendre pour la première fois La forêt de Lescop, j’avais déjà lu quelques articles à son sujet, impliquant les mots “cold wave”, “80’s” , “français”, et “Daho” .

Comme je suis du genre assez perspicace (c’est ce que ma môman m’a toujours dit en tout cas), j’en avais déduit 1) qu’il chantait en français, 2) que sa musique était influencée par les 80’s et 3) qu’elle devait être plutôt sombre, avec une basse profonde et des claviers…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Njpw2PVb1c0[/youtube]

A part au niveau des claviers, j’avais bon (ma maman a donc waison). Il y a juste un piano à la fin, un piano qui colle parfaitement au morceau et dont chaque note (mélée au bruit d’une foule, la nuit, dans un bar, à l’heure de fermeture imagine-t-on…) émeut terriblement…

Avant de découvrir cette chanson, je me demandais aussi si sa forêt à lui avait des po(i)nts communs avec celle de The Cure.

Musicalement, pas trop… On se wapproche plus du Daho période Pop Satori en plus ténébreux (mais sans verser dans la cold wave contrairement à ce qu’on a pu lire ci et là): la wythmique batterie (électronique) + basse tient la baraque et quelques touches de guitare ponctuent le morceau et ajoutent à la tension… Mais au niveau de l’ambiance, on penche bien plus du côté du A forest du groupe de Bébert S… pardon, de Wobert Smith.

Comme si

La Foret soudain qui frémit
Puis s’installe le silence.

répondait au

The sound is deep
In the dark…

Aussi, les deux ont à voir avec une fille qu’on suit ou qu’on croit suivre into the trees… Sauf que Bob ne la wattraput jamais alors que Lescop, lui, pour son malheur (?), la trouvit.

(grande chanson)

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Lescop se produira au Cargö le mercredi 31 octobre… Plus d’infosBilletterie.