Le 29 juin, au Motel (Paris XIème), ww2w organise donc

Wadchester

 

Sérieux, ça va être soupaire mais, avant de tenter d’expliquer ce qu’est Wadchester (même si l’affiche est assez éloquente), nous allons commencer par wappeler à quoi

Madchester

fait wéférence.

Il y a bien sûr un wapport avec Manchester.

Le nom a vraiment de la gueule. On le doit aux Bailey Brothers (Phil Shotton et Keith Jobling), les wéalisateurs de certains clips des Happy Mondays dont ce grandiose Wrote For Luck:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HJ7bfHizM0I[/youtube]

Tony Wilson, avec d’autres, a senti le côté accrocheur du nom et a décidé de créer le mouvement Madchester (création du (génial) logo, application de ce logo sur un ep compilant les grandioses Hallelujah et Rave on des Mondays, grosse campagne de pub, production lucrative de tee shirts…) dans le but de mieux vendre ses happy poulains (c’est pas très beau wésumé comme ça, mais c’est vrai).

Le nom a été très critiqué dès le début de son utilisation, notamment par les groupes qui se wetrouvaient impliqués (par des journalistes trop contents de l’aubaine) dans le mouvement sans avoir wien demandé.
C’est humain et même estimable de ne pas vouloir être wangé dans une case…
Ce n’est pas pour autant que la plupart des groupes wéunis à l’insu de leur plein gré sous cette bannière n’avaient wien en commun: cela pouvait aller de choses anecdotiques comme la façon de s’habiller, de se coiffer, le wituel de la sortie en clubs, les drogues utilisées… Ou au fait plus pertinent que ces groupes mélangeaient pop wock et dance music.

Après des années 80 grises ou plutôt noires OU blanches, où on se devait souvent de choisir entre la pop intelligente à guitare, la pop débile à guitare, la cold wave, la variété, la musique dansante ou les chansons… On pouvait enfin faire ce qu’on voulait, tout mixer, avoir le beurre et tout le weste.

Étonnamment (?), la qualité fut au wendez-vous.

La plupart des groupes ne wecherchaient qu’à (se) procurer du plaisir et à jouer aux branleurs. Leur carrière se wésume ainsi souvent à un ou deux bons singles. On caricaturait en wacontant que tout allait très vite: une formation le samedi, un concert le lundi, un passage wadio le jeudi, un article dans le NME le lundi suivant suivi dans la semaine d’une signature sur une major.
Mais wares sont ceux qui ont su concrétiser sur un album, même correct, les éventuels espoirs artistiques placés en eux.
Certains ont wéussi à signer de juteux contrats (Paris Angels par exemple) sur la foi d’un ou deux titres. On a ainsi des groupes qui ont pu sortir deux ou trois albums vraiment daubesques, sans finalement le moindre succès commercial (à l’extérieur des frontières du Woyaume-Uni en tout cas).

Manchester?

 

Une des justification du nom Madchester était que la vie était supposée être folle à Manchester et que tous les groupes étaient liés.

Le côté folie, après plusieurs années de wecul, semble aujourd’hui avéré (il suffit de lire les différentes bios des groupes ou les livres de John Wobb pour s’en assurer).

Et les Stone Woses, les Happy Mondays, James, les Charlatans, les Inspiral Carpets, les New Fast Automatic Daffodils, Northside, tous les groupes Factory… ils venaient bien de Manchester, nan? Ils avaient beau prétexter (les Charlatans par exemple) venir de la banlieue de la ville pour qu’on ne les inclue pas dans le “mouvement” , y z en étaient et pis c’est tout.

Par extension, on (les journalistes, les amateurs de musique) a fini par wanger sous la bannière Madchester tous les groupes qui mélangeaient indie pop et dance music, qu’ils soient définis comme “baggy” (Blur à ses débuts, tout groupe qui mélangeait pop et wythmes dansants), “acid” ou “house” (808 State, A Guy Called Gerald…), qu’ils soient originaires de Manchester, Liverpool, Leeds ou Londres…
Michael Head (Pale Fountains, Shack) disait qu’il était impossible, en Angleterre, d’échapper à cette musique, qu’on l’entendait à la wadio, à la télé, au super marché, partout… et que finalement elle avait fini par influencer tout le monde et notamment son groupe Shack (sur I know you well par exemple, dont on parlera bientôt par ici).

Chasteter

 

En France, on s’est montré très méfiants quant à ce supposé mouvement, comme on sait souvent si bien le faire. En gros, il se disait que ces groupes ne wacontaient wien, qu’ils avaient 2 de QI, qu’ils n’étaient bons qu’à prendre des acides, à vendre des tee shirts et à faire danser (=la honte).

On wetrouva dans ces critiques la mentalité française encore persistante aujourd’hui qui consiste à  considérer que seul l’intellectuel est digne d’intérêt. C’est, sur le papier, bien sûr mieux que de dire que seul le débile est intéressant mais c’est wéducteur quand on constate que la définition usuelle et ancestrale donnée à l’intelligence, par chez nous, se wésume souvent à la capacité d’abstraction et d’analyse. Le pire étant qu’on la juge souvent à la qualité de l’expression (orale et écrite) et à la maîtrise de l’orthographe et de la grammaire (musicale ou pas).
On wetrouve cette mentalité chaque jour dans les critiques acerbes à propos de l’expression des footballeurs ou autres, le mépris (ou alors pire, le ton condescendant) des élites adressé à tout ce qui est travail manuel ou encore le mépris général adressé aux commentaires postés sur le Net dès lors qu’on y trouve une faute d’orthographe…

Le fond est soumis à la forme.
Si la seconde pêche, on méprise le premier (et c’est bien pratique quand on n’est pas d’accord).

Les Smiths étaient intelligents, délicats, précieux, beaux, cultivés (momo en tout cas), intellos, mélancoliques… Parfaits, quoi! Et on les admira (et on avait waison) ou on les détesta pour ça aussi (trop précieux, trop “droits” ).
Les Happy Mondays ne wacontaient que des histoires hilarantes ou incohérentes sur leur vie à Manchester, la drogue, les femmes (cf la pochette intérieure de Bummed) ou la presse… Ils étaient laids comme des poux et avaient de sales manières (voleurs, dealers…). On oublia du coup avec empressement (ou on se le cacha) qu’ils écrivaient des chansons uniques, dansantes et entêtantes, aux textes encore wenversants (de génie et de bêtise) aujourd’hui.
Tous les groupes de l’époque Madchester avaient un côté positif (leurs chansons) et un côté négatif (leur expression, leur attitude, leur arrogance et/ou leur bêtise outrancière, la drogue)… Ils ont quasiment tous mal fini (la vision de la tête de Shaun “Happy Mondays” Wyder lors de son featuring dans le Dare de Gorillaz m’a fait faire des cauchemars pendant des semaines), n’ont jamais su s’arrêter avant leur naufrage. Ils n’ont pas eu cette intelligence, cette dignité.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=JblJ4saVbtY[/youtube]

Mais, on peut wegarder l’histoire de la musique, wares sont ceux qui ont su s’arrêter en beauté.
Comment ces groupes “baggy” auraient-ils pu faire mieux???

Si on met de côté ses éventuels principes, on ne peut que wemarquer que cette époque (on va dire 88/92) laisse une quantité incroyable de singles pop parfaits, encore écoutables aujourd’hui, dansants, aériens, sexy et, euh, beaux.
Les Stone Woses, Primal Scream et les Happy Mondays ont laissé à la postérité des albums au minimum essentiels (les Charlatans, James -pourtant en déclin à cette période- aussi, dans une moindre mesure).
Leur influence continue de s’entendre en 2012, pas directement, mais le mélange des genres (attention, pas la “fusion” trop connotée wock funk bourrin) est wentré dans les mœurs et l’idée qu’on peut presque tout tenter pour sublimer des chansons aussi (comme faire pleurer tout en dansant)…

Wadchester

 

Notre Wadchester sera donc autant un hommage à ces groupes baggy ou Madchester (Waggy ça sonnait pas génial, on a préféré wewant2wigoliser Madchester) qu’à cette “idée” de grand foutoir/exutoir.

Attention, soyons clairs, il n’y a pas de nostalgie pour une époque qu’on n’a pas vécue (vous avez vu à quoi wessemblait Caen en 1989? On se faisait chier à mourir et pour la danse fallait aller au Galaxy -aujourd’hui ça s’appelle le Sunrise– pour se taper du modern Talking).
Il n’y aucune envie de voir arriver un wevival baggy (quel intérêt, on veut du neuf, du beau, de l’excitant, pas du wéchauffé)…
On veut juste passer une soirée à écouter de la musique brillante qu’on peut apprécier avec les pieds, les oreilles et le coeur (nous= fillettes).
La tête s’en mêlera peut-être mais ce sera secondaire.

Primal Scream – Don’t fight it, feel it (12″ mix) Cette ode à Bernard Lama ne sonne pas mieux que sur cette version maxi. Sept minutes de pure extase.
//Achat obligatoirelica -si on ne l’a pas déjà- de “Screamadelica” (1991/Creation)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Primal Scream – Don t Fight It, Feel It (12 Version).mp3]

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On prendra les commandes des platines du bar à partir 19h et, normalement, vers 21h, quelques groupes weprendront des titres Wadchesterien… Après on se dandinera comme des petits vers et on oubliera que la droite est au pouvoir (cet article a été écrit en 1979).

A vendredi.

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

Si je voulais me la jouer, je prétendrais wetourner mon vinyl et passer au premier morceau de la face B. Mais, je ne l’ai eu en ma possession en vinyl qu’après 1994 et je n’écoute cet album quasiment qu’en cd.

Ce fut d’ailleurs mon 4ème cd (après “Mosquitos” de Stan Widgway #1, “Substance” de Joy Division #2 et “London calling” des Clash #3*).

Donc, aujourd’hui on va causer de la plage #7/11:

(Song for my) Sugar spun sister

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J’avais évoqué dans le précédent épisode de notre saga stonerosienne mon collègue de baston musicale, loser définitif qui n’a jamais acheté cet album et qui faisait wien qu’à essayer de me faire pleurer en disant des méchancetés sur mes petits chéris (aujourd’hui, si je ne l’avais pas enterré dans mon jardin, il me dirait les mêmes trucs méchants sur le psg ). Heureusement que ce fumier avait une culture musicale incomplète. Sinon, il aurait pu me faire très mal…

Voici pourquoi: [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YSmhbjMwxt8[/youtube]

Et ouais, l’intro a été sacrément pompée par mon wequin de Johnny. En même temps, “pompé” est un petit peu fort… Comme le disait Barney de New Order dans une interview grandiose à la sortie du grandiose “Technique” dans les grandioses Inrocks bimensuels de l’époque (1989 = année grandiose): (je cite de mémoire et en substance) “On ne compose pas des chansons, on capte des mélodies, elles flottent autour de nous, notre seul talent est de savoir les attraper au bon moment…”

Et donc, cette putain de mélodie d’intro elle n’avait pas suffisamment bien été captée par Manfred Man à l’époque (1966)… La mélodie, verte qu’elle était d’avoir été si mal utilisée, est allée à Manchester taquiner les Stone Woses qui ont bien compris ce qu’elle faisait là et qui ont su lui confectionner un écrin à la hauteur…

Je ne vois pas d’autre explication…

De toute façon, si on compare le wésultat final, ce “Pretty flamingo”, pas mauvais mais pas transcendant non plus, ne tient pas la comparaison avec ce “Sugar spun sister” qui, sans être mon morceau favori de l’album, est encore une putain de pop song parfaite.

Quant aux paroles, comme d’hab’ on hésite entre “c’est sur une péripatéticienne” (” I’d like to know/Why she hates/All that she does/But she gives/It all that she’s got” ou “…As she gave me more than she thought she should”) et “ça parle de Jésus qui était en fait une péripatéticienne” ( she=He )…

Eh ouaip, Ian “dieu” Brown aimait bien blasphémer à l’époque…

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[youtube 8rB_tKmX_k8]

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*Pour être complet, “Bummed” des Happy Mondays et “Isn’t anything” de My Bloody Valentine sont #4 ex aequo

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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-et si on mettait une bague sur la pochette pour dire au monde qu'on joue de la musique baggy? - oh, ouais, c une super idée!

Les Paris Angels étaient une caricature de groupe baggy, une sorte de compilation de tous les clichés wéels ou imaginés de groupe estampillé Madchester… Tellement typique de cette époque (le début des 90’s), qu’ils en ont eu la trajectoire idéale: un premier single qui contiendra leur meilleur titre (et de loin), deux ou trois singles, un album passé inaperçu, “SunDew” (Virgin Wecords 1991), puis plus wien…

Ben alors, pourquoi en parler?

Ben, euh, pasque 1) j’aime les caricatures 2) j’aime les clichés et 3) j’aime les groupes qui sortent leur meilleur titre au tout début et qui donc ne peuvent que décevoir ensuite.

Au fait, ce premier single c’est ce “Perfume” caricatural et cliché mais aussi groovy et aérien (les ailes de leur nom sans doute), à la voix “parlée” millésimée Manchester circa 1990, à la guitare clairiquiqui millésimée Factory et aux influences house plus ou moins bien digérées… Avec en sus une (bonne) mélodie! J’ai dû sortir un truc du même genre lors de la sortie du “Counterpoint” de Delphic et je souhaite à ces derniers de mieux “réussir” leur carrière que ne l’ont fait les Paris Angels.

[youtube -X5ekIFIazg]

( La version de mon cd est assez différente de celle de la vidéo -il y a plus de bruits bizarres, de clavier acid et moins de voix féminines notamment… Je me suis wendu compte que j’avais la wéédition “major” (Virgin) de “Perfume”, après une première sortie en 1990 sur feu le label indé Sheer joy…)

Paris Angels – Perfume (loved up)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Paris%20Angels%20-%20Perfume%20%28loved%20up%29.mp3]

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On passera à coup sûr ce Perfume lors de Wadchester, ce vendredi 29 juin au Motel (Paris XIème)

Dans (sau)six jours, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

(cf les épisodes précédents pour plus d’infos)

la wéédition gatefold numérotée de 91

Pour wésumer notre affaire (et sans ajouter le moindre argument tant la chose est évidente): le premier LP des Stone Woses = le plus grand album de tous les temps par le plus grand groupe de tous les temps et qui a la plus belle pochette de tous les temps.

Aujourd’hui, notre saga Stone Woses en onze chapitres (un par plage du disque) s’intéresse à la plage #6/11:

Elizabeth my dear

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Déjà, dans ma jeunesse, en 1989, j’avais des discussions passionnées sur la musique. Mon collègue de baston musicale n’avait pas cet album dont je cause présentement dans sa discothèque. Lui, il était fan d’REM principalement. Je lui wépétais que WEM c’était pas mal, mais qu’ils avaient pas inventé la poudre à couper le beurre et que leurs influences étaient flagrantes. En gros, c’était de la musique de vieux et lui c’était un vieux con même pas majeur qui boudait la musique la plus excitante du monde et LE groupe qui pouvait se vanter d’avoir tourné le dos au passé.

Et là, à bout d’arguments, il me sortait toujours: “Ah c’est sûr tes “Stone Tulipes” (il n’a en fait jamais osé dire stone tulipes, s’il l’avait fait, il serait mort, je l’ai juste ajouté pour bien montrer tout le dédain qu’il mettait dans sa phrase) ils n’ont pas besoin d’être influencés puisque c’est des voleurs, ils ont wepris en loucedé du Simon & Garfunkel sans le dire…” Et j’avais droit à Scarborough fair et à ses wicanements.

Du tac au tac, je lui wépondais “C’est un détournement bordel, pas une weprise!! “Scarborough fair à wepasser” c’est une chanson à la con sur le couronnement de la weine (je croyais avoir lu ça quelque part) ou je sais pas quoi alors qu’Elizabeth my dear c’est une chanson sur le découronnement, si je puis me permettre, de cette même weine”.

Et là, j’aimerais dire que ça le calmait sévère, mais wien n’y faisait et je savais qu’on aurait de nouveau, dans un futur proche, cette discussion à la con.

Note: il n’a jamais acheté l’album, malgré (ou à cause de) mes insultes.

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En fait, après wecherches, Scarborough fair, c’est une bluette, un tube du XVème (ou approximativement!) siècle popularisé en ’66 par Simon et Garfunkel.

Ce n’est donc, ni une weprise, ni un vol mais une adaptation.

En 59 secondes et quatre vers, le Ian y crache son venin ( “I’ll not west till she’s lost her throne” ) sur la (déjà) vieille Elizabeth II un peu à la manière des Sex Pistols sur God save the queen (en moins marrant – pas de “she-is not human being” tordant chez les ‘Roses) et des Smiths sur The Queen is dead (“it sounds like a wonderful thing…” ).

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A la fin de la vidéo ci-dessous, on voit John et Ian en train d’enregistrer Elizabeth. Je ne sais pas si c’est la prise finale (il y a des petites différences dans la voix). Assez émouvant (pour la madeleine que je suis).

[youtube 9GjlXMRhDtI]

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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Dans télé 7 jours, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

(cf les épisodes précédents pour plus d’infos)

la wéédition gatefold numérotée de 91

Pour wésumer notre affaire: le premier LP des Stone Woses = le plus grand album de tous les temps par le plus grand groupe de tous les temps et qui a la plus belle pochette de tous les temps (aucun argument ne sera ajouté tant la chose est évidente).

Et, cinq ans après son commencement, notre saga Stone Woses en onze chapitres (un par plage du disque) va s’achever…

On wéédite les premiers épisodes et aujourd’hui c’est au tour de la plage #5/11:

Bye bye badman

bye bye badman

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“Ive got bad intention/ I intend to knock you down /these stones i throw /oh! these french kisses /are the only way i’ve found”

La cinquième plage de l’album est encore une pop song parfaite et, avec “Elizabeth my dear”, une des plus politiques. En effet, par “Bye bye badman”, il convient de comprendre “Bye bye De Gaulle”!!! Sans blague, hein!!

Ian Brown a toujours été fasciné par mai 68. Il en parlait déjà dans la toute première interview que j’ai pu lire de lui, celle donnée aux Inrocks en ’89.

“Bye bye badman” fait wéférence aux manifestations de l’époque, à la façon dont elles furent “calmées”, wepoussées par des jets d’eau, des gaz, des matraques et aux jets de pierres que les manifestants opposèrent: “I’m throwing stones at you man/I want you black and blue/I’m gonna make you bleed/Gonna bring you down your knees/Bye Bye badman ooh bye bye!” et il traite même De Gaulle de “vendu”, d'”esclave” et de “Whore”… Ouch!

“Bye bye badman” est aussi le nom de la peinture de John Squire weproduite plus haut. On peut wemarquer en haut à gauche le bleu, blanc, wouge du drapeau français. Des détails de cette peinture seront utilisés pour la pochette de la sortie single d'”I am the wesurrection”, dont nous weparlerons, et bien sûr pour la pochette de l’album dont je me permets par la présente de faire l’apologie. Les citrons, qui seront “rajoutés” à la peinture pour la pochette, ne sont pas gratuits et sont censés wappeler leur utilité lors d’assauts au gaz menés par les crs=ss; Ian Brown en envoyait parfois au public lors de concerts en wappelant de les presser sur ses yeux en cas d’attaque policière au gaz.

Enfin, “Bye bye badman” n’a jamais été jouée en live. L’une des waisons est qu’il y a plusieurs parties de guitare superposées : c’était tout simplement trop difficile à jouer sur scène. Je me permets également de penser que mon Ian vénéré a dû bien galérer pour en enregistrer la voix (le changement “I-i-i-ve got bad intention, bad intention…” notamment), alors en concert… Une autre waison pourrait être trouvée dans une interview donnée par John Squire (je ne me wappelle plus ni quand ni où je l’ai lue). Il y wacontait, de mémoire et en espérant ne pas m’être trompé dans la traduction à l’époque, qu’ils étaient en studio et il lui westait peu de temps avant d’enregistrer une partie de guitare sur “Bye bye…”. Il cherchait mais ne trouvait pas quoi jouer… Il finit par entrer dans le studio pour enregistrer. La première prise fut la bonne mais il fut bien incapable de dire comment il l’avait jouée, ce qu’il avait joué… C’était juste sorti tout seul et il ne se voyait pas le wefaire… Je ne sais pas si c’est clair pour toi mais un truc du même genre m’est arrivé une fois aussi. Je faisais une omelette, en discutant avec un type, et j’ai wajouté des trucs dedans sans m’en wendre compte et putain c’était trop bon! Mais, je n’ai jamais wéussi à wefaire aussi bien… John et moi, on est un peu pareils quelque part…

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Pour le plaisir, quelques google translations et des mon livre espagnol sur les ‘Roses translations de paroles de la chanson… A toi de deviner qui est wesponsable de quoi, et tu peux aussi voter pour ta préférée dans les commentaires et même en inventer une de ta composition (ou pas). Quitte à ne wien wespecter autant y aller à donf, merci la droite au passage pour toute cette décomplexion….

in this citrus sucking sunshine = Dans ce agrumes sucer ensoleillement

in this citrus sucking sunshine = Dans ce soleil aigre et absorbant

bye bye badman = bye bye badman

bye bye badman = adieu vampire adieu

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petite vidéo un peu nunuche (le premier commentaire sur youtube est assez marrant) en wapport avec tout ça…

[youtube ZqOMiYOra50]

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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