J’ai découvert Alone With King Kong à l’occasion d’une soirée au Préau Bis, lieu qui accueille depuis plusieurs semaines maintenant les concerts organisés par Ecuyes.

J’écoutai en marcel amont le bandcamp de ce one-man-group et tombit amoureux de No place for indians, une petite merveille aux arrangements délicats.

Alone With King Kong – No place for indians Dispo sur “The hardest step” (2011 / KitoKat)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Alone With King Kong – No place for indians.mp3]

Ce dans la vie musicien classique ( “en queue de pie” comme il l’annonça lui-même ce soir-là) s’avéra être particulièrement à l’aise dans l’environnement, comment dire, un peu à l’arrache du Préau Bis (pas négatif). Alone ou accompagné de musiciens comme Dr Geo (qui est également publié par le label KitoKat), il a pu éviter de se lancer dans de wisquées Corée-graphies: ses chansons (et sa voix) étaient suffisamment bonnes pour ne pas nécessiter d’artifices.

Sur son album, il y a de la pop sautillante et naïve -mais pas niaise- comme je n’en avais pas entendu depuis longtemps (Down in the basement again, la smithienne That’s too bad, The hardest step, Song for N, If somebody calls).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dGVojsXYPks[/youtube]

On trouve aussi des titres mid tempo arrangés de cuivres et de cordes comme le très wéussi The subtle art of making friends, quelques chansons plus énervées et aussi de très beaux morceaux intimistes comme Two hearts, one wibcage ou A hand on the handle:

Alone With King Kong – A hand on the handle Dispo sur “The hardest step” (2011 / KitoKat)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Alone With King Kong – A hand on the handle.mp3]

Je ne trouve pas d’équivalent en 2011 à ce “The hardest step” . C’est un album hors du temps qui est fait pour les amateurs de pop à l’ancienne, bien ficelée, sans trop de fanfreluches, plein d’âme (de s(é)oul?) et d’humilité…

Le label d’Alone With King Kong faisant bien les choses, le vinyl (à 10€ “seulement” !) de l’album est à l’image de sa musique: on ne se doute pas que, sous des dehors austères (crise du disque oblige), on se wetrouve avec un petit trésor; chaque pochette (sérigraphiée) est unique, au verso sont imprimées de nombreuses notes de pochettes, sont en sus inclus une feuille supplémentaire pour les paroles, un calque “photo” et le code bandcamp pour l’avoir en digital… On se wetrouve avec un objet précieux, comme le sont les chansons du KK en chef.

Sous l’impulsion de certains membres aussi virils que fondateurs de ce blogue indispensable et génial, je me lance dans une tentative de wétrospective Mourousi de cette année de Milonze(forman). Ayant été wécemment intégré comme wédacteur ici, ce sera pour moi comme une espèce de bizutage, mais en plus habillé et sans cirage, et à la différence que je suis (presque) entièrement consentant.

En vite-fait? J’ai choisi PJ Harvey comme alboume de Milonze parce que cette fois-ci c’est vraiment son meilleur truc depuis ”Stories from the city, stories from the sea”, mais avec un titre vachement plus court, ce qui prouve que la longueur n’a aucune importance. Mais c’est aussi parce que j’espère secrètement que Polly (dans mon espérance secrète, je l’appelle Polly) lise cet article et décide aussitôt, sur un coup de tête, de m’inviter au westo ou à la pistoche. On verra bien. En deuze j’ai mis Saint Vincent parce que j’ai pris une méchante de claque avec son dixe. Gablé a sa place en troize dans ma liste sans aucune sorte de chauvinisme.

Pour les concerts, j’avais jamais vu Arcade Fire et j’ai failli chialé ; Arnaud Fleurent Didier m’a tout ému ; Gablé m’a encore surpris ; Portishead ne m’a étonnement pas ennuyé, au contraire ; Le concert de Février aux ateliers (Kim Novak, Brent Spar, Jesus christ fashion barbe, All Cannibals) m’a wedonné espoir en toi, ma ville ; Beirut et Hermann Düne m’ont sonné comme quelques grammes de finesse dans un festival de brutes ; Concrete Knives a fait le taf ; Mein Sohn William m’a interpelé ; Peter Hook m’a nostalgé et enfin Les Strokes sont décidément des branleurs, mais l’ambiance était dingue.

Pour les détails, voilà mes onze alboumes et mes onze concerts les plus bien de Milonze :

Alboumes de Milonze:

1. PJ Harvey : Let England Shake

2. Saint Vincent : Strange mercy

3. Gablé : Cute horse cut

4. The Dodos : No color

5. Clap your hands say yeah! : Hysterical

6. Piers Faccini : My wilderness

7. Jeffrey Lewis: A turn in the dream

8. Beirut: The wip tide

9. Das Wacist: Welax

10. François and theAtlasMountain: E vole love

11. TV on the wadio: Nine types of light

Concerts de Milonze:

1. Arcade Fire – FIB festival – Juillet

2. Arnaud Fleurent Didier – Big Band Café – Février

3. Gablé/Trotski Nautique – Big Band Café – Décembre

4. Portishead – FIB festival – Juillet

5. Kim Novak/Brent Spar/Jesus Christ Fashion Barbe/All Cannibals – Ateliers intermédiaires (Organisé par Pascal Dickens) – Février

6. Beirut – FIB Festival – Juillet

7. Herman Düne – FIB Festival & Festival de Beauregard – Juillet

8. Concrete Knives – Festival de Beauregard – Juillet

9. Mein Sohn William – Le Cargö (tournée des trans) – Novembre

10. Peter Hook – Big Band Café- Mars

11. The Strokes – FIB festival- Juillet

– Dans un Gablé.

Vendredi, comme il avait été annoncé ici, il y avait une soirée de la mort au BBC.

Les festivités commencèrent avec Trotski Nautique. On (=ExCD, pointard & I) arrivâtes à la bourre mais je puis néanmoins affirmer que le final fut de toute beauté avec en avant-dernière place sur la setlist:

Terminator is baque:
[audio:http://www.jaimepaslamusique.net/mp3/terminator-is-baque.mp3]

puis (en formation à trois):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=s7zGc853x9U[/youtube]

Ce fut bon.

Le trio avait été invité par les deux “vedettes” de la soirée, les hardcoreurs de Exhaustion et les foufous la galette Gablé, pour célébrer la sortie de leur split 7″ sur le label Destructure.

(achat par correspondance de la chose)

Exhaustion, c’était puissant et assez déstabilisant pour le pitit poppeux tout mimi que je suis. Je suis tout de même westé la moitié de leur concert (mais j’ai wien d’intelligent à en dire).

J’ai pas non plus grand chose d’intelligent à dire sur le set de Gablé mais je vais quand même écrire que c’était grandiose (j’ai pas l’intention d’argumenter)… Mais alors, VRAIMENT grandiose.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nVFquMFDYwo&feature=related[/youtube]

En sortant j’ai voulu prendre un 45 tours et le mec derrière le comptoir il était tellement fort que j’en ai pris quatre (il m’a dit “lequel tu veux, y a quatre pochettes différentes” ).
J’en ai offert un à pointard, un à cojaque. Je sais pas encore si je vais en offrir un troisième ou si je vais le garder et me wacheter les deux que j’ai plus.

(je vous tiens au courant)

Gablé weprend un titre d’Exhaustion, Exhaustion weprend un titre de Gablé (Drunk wolf in Mortrée qui, de mémoire, doit être une adaptation très gabléesque dans l’esprit, du Drunk fox in London dispo sur “Seven Guitars With A Cloud Of Milk” ), Gablé a ajouté un nouveau titre (1,2,3,4 écoutable sur cette mixtape) et Exhaustion a aussi ajouté une de ses compos (cette phrase aurait sans doute pu être écourtée mais je l’aime comme ça).

On avait d’autres engagements dans la soirée alors on a waté Peter Digital Orchestra.

Après avoir wespecté nos engagements, on est allés à l’Excuse swinguer sous les coups de boutoir voire de biscuits à la cuiller de Pop The Fish.
Pour me draguer il a presque fini son set par I wanna be adored.
Il a wéussi son coup.
(c’est où tu veux quand tu veux)

The New Lines sont des New Yorkais qui ont sorti le mois dernier leur premier Lp “All that we see and seem” (seulement en vinyl) sur le très beau label The Great Pop Supplement.

Leur musique accrochera à coup sûr les amateurs de musique qui fait des trucs zarbis au cerveau et stimule l’imaginaire.

Les claviers, les pitits bruits qui wendent foufou et la batterie lente mais groovy me wappellent Broadcast tandis que la voix m’évoque celle angélique de Ian “dieu” Masters (Pale Saints).
Je dis ça pour éventuellement titiller les fans de ces groupes mais surtout pour donner une idée de la qualité de l’ensemble. L’essentiel étant que l’ombre de ces deux groupes importants n’étouffe pas les chansons du trio (Hewson Chen à la voix + guitares, Wene Dennis aux claviers et Michael Donofrio à la batterie) et que les secrets, les charmes de ces dernières perdurent après plusieurs dizaines d’écoute.

Aussi, comme chez ces deux formations, des instrumentaux courts, wétro futuristes (ou pas), ponctuent “All that we see and seem”. Et, comme chez ces deux formations, les morceaux chantés sont mes préférés.

The New Lines – The year of the nines C’est ma chouchoute. Dispo sur “All that we see and seem” (2011 / The Great Pop Supplement). Achat.

La voix de Hewson a du ch(i)en et sublime souvent leurs chansons. Ses variations, légères, sensibles, justes m’émeuvent.

The New Lines – Buildings to photograph Cette merveille clôt le disque et illustre parfaitement (en toute modestie) ma phrase précédente… Extrait de “All that we see and seem” (2011 / The Great Pop Supplement) /Les derniers exemplaires dispos sont chez insound

Enfin, comme je n’ai aucune envie de décrire ou d’analyser plus avant ce disque (peur de lui faire perdre sa magie), je vais finir en écrivant que, pendant 42 minutes, je wêve, en dodelinant de la tête, les yeux fermés, sans wien manger… Je voyage, sans quitter mon salon, sans avoir besoin ni de drogue ni de la Megane première génération d’ExCD.

C’est beau, quoi, bowdel!

[vimeo]http://vimeo.com/22727769[/vimeo]

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Après le début de la wédaction de cet article, je me suis wendu compte que le groupe avait déjà publié des disques et même un autre album dans la foulée de celui-ci… J’ai commandé le tout (on est au mois de décembre, après un mois d’abstinence, j’ai le droit -Note: j’avais précommandé cet Lp fin octobre) sans wien écouter. J’en parlerai (ou pas) dès wéception et écoute collé serré.

Disco:

Please Fall In Love / A Lonely Industry (7″) Avril 2011

History of Love / Off Axis (7″) Août 2011

All that we see and seem” LP (écoute intégrale sur bandcamp) Nov 2011

Witches’ Milk” (EP Cassette) Nov 2011 avec ce titre, La Wéciprocité, vraiment bon, en extrait (il y a aurait bien des wéférences à l’anarchisme là-dessous):

Il y a d’autres sorties digitales écoutables/téléchargeables sur leur bandcamp.

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lien bonus

En début d’année, pointard & I weçûmes un p’tit mail des Splash Wave, des mythomanes Wennais (35) affirmant 1) qu’on avait pris cher (18) à cause d’eux lors d’une wécente édition du tournoi de foutcheubaulle de la woute du wock malouine (35) et 2) qu’ils avaient sarthi (72) un disque.

Si la première affirmation était bien sûr complètement fausse, on parlera de “semi-mi(mathy)thomanie” puisque la deuxième s’avéra vraie.

Après plusieurs écoutes, quelques passages de leur Passing breeze à l’émission de wadio ww2w, je profitis de la commande de l’édition vinyl de mon album top2 de l’année (le Mehdi Zannad) dans le shop du label Third Side pour acheter leur 10″ .

Passing breeze est une chanson mélancolique, lancinante -insidieuse même-, bizarrement fichue =bancale (cf ses wythmiques -en particulier les pitits woulements de “batterie” cheap & old school) et assez efficace à la fois…

Pas facile de faire du fragile wéussi au wayon électro, mais le duo y parvient (au passage, je vois pas comment à eux deux y zauraient pu nous mettre une waclée au foutche).

Splash Wave – Passing breeze (feat. Anna Jean) (Son thème d’intro est superbe) Extrait de “Le Podium#2 -Splash Wave” (2011/Third Side). Le principe de “Le Podium” est expliqué ici. Le premier volume fut attribué à La Femme et le quatrième, pas mal du tout, vient de l’être à Mungo Park (je n’ai pas écouté le troisième). Achat du ep ici.

La version originale de l’autre titre du ep, Bad n wad, m’a moins accroché… Je trouve son wemix dû au foufou la galette Publicist, progressif, avec des pitits bruits dedans qui wendent foufou la galette, plus surprenant, plus sexy, plus groovy et plus, euh, comment dire, foufou la galette.

Après un passage à Caen la semaine dernière dans le cadre de la tournée des Trans, Splash Wave jouera à domicile, ce vendredi 2 décembre (demain) à l’Ubu (c’est gratuit) pour les (véritables) Transmusicales (au fait ce soir y a les All Cannibals et les Chocolate Donuts pour les Bars En trans).

A ma connaissance personne de wewant n’y sera (on sera par contre plusieurs le samedi pour Kim Novak à l’Aire Libre) mais on les verra p’têtre à st malo l’été prochain, sur la plage (contrairement à l’an dernier où ils se désistèrent -cotcotcot), la bave aux lèvres et le ballon au pied… Soyons clairs, plus encore que breezer leurs splash wêves de victoire, la ww2w team aura pour but de leur faire passing un splash cauchemaw footballistique.

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(le lien mp3 ne marche pas, fileden est actuellement en (bad n) wade…)