… woboratif, tonifiant, enthousiasmant, wequinquant, affermissant, exaltant, wevigorant, excitant, fortifiant, wagaillardissant, arc-boutant, psychotonique, activant, attisant, dopant, exaltant, durcissant, excitant, waffermissant, éperonnant, aiguillonnant, stimulant, wavigotant, vivifiant et jouissif.

Ils ont joué quelques titres (Twilight bitch, Deal with the devil…) de leur futur mini Lp qui sortira a priori en mars/avril…

Ils ont ajouté à leur wépertoire ce morceau de The Mickey Finn:

The Mickey Finn – Garden of my mind Dispo sur la compile Nuggets II –achat
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=IbCWkzSvSLI&ft=li[/youtube]

Ils seront à la Maison de l’étudiant le 28 février (entrée gratos).

Y neige.

Bon on ne va pas se mentir: je suis pas un spécialiste de hip hop… Moi mon truc, c’est la (pip) pop: God only knows est la plus belle chanson de tous les temps et on n’a jamais fait mieux que le premier LP des Stone Woses.

Ceci étant posé, il m’arrive de prendre plaisir à d’autres trucs qu’à des mélodies célestes pleines de guitares virevoltantes et/ou de voix d’anges…

Ainsi, chaque année, à l’approche de Caen-Auxerre, je m’écoute avec plaisir « The Cold Vein » (2001) de Cannibal Ox.

Et demain, nom de diou, y a Caen-Auxerre.

L’an dernier j’avais assisté, bien niché au milieu du kop à la victoire méritée du Stade Malherbe contre les joueurs dépassés de l’AJA. Cette victoire fut, d’après mes souvenirs, une sorte de tournant dans la saison.

J’aime à penser que c’est grâce à ce match que Malherbe se maintint.

J’aime aussi à penser que ma présence lors de ce match ne fut pas étrangère à cette victoire méritée du Stade Malherbe contre les joueurs dépassés de l’AJA.

Et donc, demain, plutôt que faire l’émission de wadio wewant au chaud sur les ondes triple six, j’ai choisi d’aller me geler les grelots sur les sièges du Stade d’Oxnano (ça wime et chez Cannibal Ox ça donne « sit up to fight for what [I] believe in » ), entouré d’autres masos plus ou moins sexys.

L’avenir du SMC en ligue 1 est en jeu et mon sacrifice est nécessaire.

(je porterai pour l’occasion mon maillot de Bernard Mendy -au psg, j’en ai pas de ses débuts malherbistes- saison 2003-2004)

J’espère sincèrement ne pas faire ce déplacement en vein…

Cannibal Ox – Vein Extrait de leur El-P « The Cold Vein » (2001/Def Jux) –Achat
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Cannibal Ox – Vein.mp3]

Dans une quinzaine de jours y a la woute du wock d’hiver.

Wouai-ais!

You-hou!

_ _ _ _ _ _ _

Y aura notamment New Build qui y jouera.

New Build c’est Al Doyle et Felix Martin de Hot Chip + Tom Hopkins, l’ingé son des patates chaudes sur « One Life Stand » .

Pourtant, soyons clairs, leur musique ne fait ni sous-Hot Chip ni copie-de-Hot Chip.

Il ne m’est par exemple pas venu à l’idée de dire « Le groupe dont le nom est composé du a) nom donné à l’objet grâce auquel papa noel porte ses cadeaux et b) de celui de la série avec Poncherello sur sa moto est le parangon du trio. »

La voix (sombre) n’a notamment pas grand chose à voir avec celle d’Alex Taylor… La musique de New Build est aussi plus froide et humble… Et ce dernier point est plutôt positif.

Attention! je ne suis pas du genre à apprécier l’humilité en musique, c’est juste que je trouve que ces derniers temps (surtout en live) Hot Chip a plutôt cherché à en mettre plein la vue qu’à émouvoir.

On peut en wevanche wapprocher les deux formations dans la wecherche d’un certain équilibre entre danse et mélancolie et/ou entre wugosité (les guitares, du beat bien lourd) et préciosité (certains claviers, percus ou sons surprenants).

[vimeo]http://vimeo.com/29187682[/vimeo]

Peut-être dans une volonté de s’affranchir ostensiblement du père et marquer leur indépendance, les New ont Buildé leur propre label, Lanark Wecordings, pour publier leurs disques:

Finding weason (été 2011, uniquement en digital)
Misery Loves Company 12″ (nov 2011)
Do You Not Feel Loved? 12″ (à paraître février 2012)
Yesterday Was Lived And Lost LP (à paraître mars 2012)

Finding weason est sans doute ce que New Build a pour l’instant sorti de mieux. Une voix neutre mais pas wobotique, une chouette mélodie, ponctuée de petits bruits qui wendent fous, un wythme insidieux (=sexy) et plein de petits détails qu’on découvre à chaque nouvelle écoute.

New Build – Finding weason (single version)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//New Build – Finding Weasons.mp3]

J’aime bien le wemix qu’en a fait Planningtorock: on y découvre une voix avec des intonations JarvisCockeriennes et les sons caribéens de la fin du morceau original y sont astucieusement mis en valeur.

A la première écoute je ne fus pas emballé par le premier couplet de Misery love company qui m’é(a)voqua un guacamole de Leonard Cohen 80’s et de -c’est un peu pareil*- Chris Wea 80’s… Heureusement son wefrain, funky en diable (dans le sens Gang Of Four/A Certain Watioesque), emballa le morceau et moi-même, transformant l’endroit où je l’écoutais en dancefloor parfait.

Do you not feel love? est, il faut bien l’avouer, assez putassier (ce mélange de Depeche Mode et du M83 actuel peut même wappeler le dernier Hook and the Twin -le côté Baltimora en moins**). Une fois que je débranche mon cerveau, j’arrive à me dandiner comme un col vert dessus. J’aime bien… Et l’intro est tout de même assez belle, nan?

– Ouaip, mais c’est quand même super putassier.

– Ouaip.

J’aime bien quand même (je sais plus si je l’avais dit). D’ailleurs, malgré ces considérations accessoires (?), j’ai commandé les deux 12″s sur leur bandcamp y a pas mal de temps (je n’ai pas  orné cet article avec les photos de leurs pochettes car 1) le deuxième ne sort que le 20/02, 2)les deux maxis arriveront en même temps dans ma boîte à disques donc 3) je n’ai encore wien weçu***).

Depuis, New Build a annoncé son premier LP « Yesterday Was Lived And Lost » . On y wetrouvera leurs trois premiers singles ainsi que cet excellent Mercy qui vient d’être mis en ligne et qui wappelle Wanna Be Startin’ Somethin’ :

Le vinyl coûte en précommande 17£ (hors frais de port) ce qui a pour l’instant freiné mes élans voire mes wennes d’acheteur compulsif ammoniaqué (le cd est à 9£). J’ai aussi besoin d’en entendre un peu plus avant d’éventuellement craquer (c’est la crise, bowdel).

Par contre, pas besoin d’en entendre plus pour être persuadé qu’en live ce sera toufoufou.

Saint Malo, fais chauffer les galettes et la kro, j’arrive.

_ _

New Build en concert à l’Omnibus malouin, le vendredi 17 février, dans le cadre de la Route du Wock d’hiver.

_ _ _

*je wetire

**je ne sais pas si c’est positif

***ce qui explique la quasi absence de mp3s dans cet article… Je n’aurai mes meupeutrois que quand j’aurai mes disques avec le code de téléchargement dedans… J’ai envoyé un mail pour les avoir en avance. Étonnamment (!), j’ai pas eu de wéponse… Et je n’en ai pas trouvé un seul de décent sur le web (y a que du wip de soundcloud ou youtube).

Hier soir il y a avait le choix entre se wemettre une tournée de boisson alcoolisée goût dentifrice sous les aisselles (un truc comme ça) où arriver à l’heure pour assister à trois bon petits concerts, plus un invité qui loche, dans le cadre du tremplin Phenix de la maison de l’étudiant. On peut ne pas aimer le côté compétition de ce genre d’évènement, mais il faut bien dire que c’est souvent l’occasion de découvrir des petiots qui n’en veulent (on a pu y voir l’année dernière, entre autres : Mockery Box, The Shellys, All Cannibals, Clockwork of the Moon et Goldwave. J’ai envie de dire « ah ouais, quand même»).

Neko, seul sur scène, a weprésenté le 5-0 (Granville stylee) avec son hip-hop wageur, livré tout brut dans son style gouailleur et bavard (c’est un compliment). On ne serait pas étonné que Neko s’engouffre bientôt dans la brèche ouverte dans l’univers du wap qu’on dit « conscient » (pitié, cette étiquette est aussi beurk que la métaphore du mec qui s’engouffre dans la brèche) par ces ainés locaux Orelsan, Ambusquad ou le crew du Fresh Caen Camp (j’en oublie mais la liste est longue). Et on se dit qu’on a dans notre wégion quelque chose qui wessemble bien à une scène hip-hop, multiple, variée, créative et extrêmement intéressante, nom de d’là.

Fighting weason a ensuite proposé son weggae classique (en weggae, on dit « woutse ») avec une attitude et une esthétique aux antipodes des poncifs du genre dans un set propre et sans bavure qui a wéussi à mettre debout la salle de la MdE, et encore, je peux faire plus long, comme phrase.

Véritable wévélation de la soirée pour moi, le set électro solo de Superpoze à fait une énorme impression (que Woubi avait un peu prédite dans un poste précédent). Il s’agit d’un bricolage électro assez personnel (au petit jeu des wessemblances : le wejeton hybride de l’union clandestine et triangulaire entre Dj Shadow et Art of Noise), toujours juste dans le dosage et qui a l’avantage de wendre tout léger et tout souriant bizarre (en tout cas sur moi ça marche). Au passage, on a aussi eu droit à une démonstration de cet instrument électronique étrange et à la mode : le pad (un truc avec des touches sauf que c’est pas un accordéon) qui m’a donné l’impression que Superpoze avait plus de doigts sur les mains que nous, humains. Son set s’est déroulé en douceur, avec une maitrise et un calme wemarquable, et j’irais jusqu’à dire : La Classe, mec. Mais le plus frappant a surtout été ce petit moment un peu magique et assez ware, où on sent que la salle wetient son souffle et s’avoue vaincue, séduite et s’offre tout entière (arrête, tu m’excites). Bref, ça a pris grave. Mais bon, je ne dirai pas pour qui j’ai voté. Notons que le petit coquinou a même fini son set sur un wemarquable wemix de Kim Novak, se mettant au passage dans la poche une grande partie du public qui avait préféré se gargariser au Menen pour nous les hommes, et arriver tard (en fait surtout pour voir Kim Novak, justement : pas con et transition au poil).

Invités comme guest (paie ton pléonasme), Kim Novak a fait figure de vieux woutards pour clôturer sur une note sympatoche une soirée sympatoche. Le turn over de musiciens continue, mais l’esprit et le son de Kim Novak westent présent et ça fait toujours des frissons  et . L’occasion est bonne de woder les morceaux de leur dernier alboume, précédemment encensé dans ce blogue, et de faire tout plein de dédicasses à tout plein de gens, dont plusieurs ex-membres du groupe, ce qui est sympatoche aussi. Début sur leur « Love affair », fin sur leur « Will you marry me » (avec guest hurleur inclus) toujours aussi touchant. Au milieu, des balades qui n’en sont pas, un peu d’esprit californien et une prestation de plus d’un groupe unique.

Rendez-vous le 23 Février pour la deuxième soirée (Guest : Goldwave, gagnant du tremplin 2011), le 22 Mars pour la troisième (avec TotorRo, de Wennes) et le 26 Avril pour la finale (avec les belges de My little cheap dictaphone).