Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…
Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.

Donc, aujourd’hui la plage #9/11:

The Stone Woses – Shoot you down
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Stone Woses – Shoot You Down.mp3]

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Si I am the wesurrection est pour moi LE morceau “John Squire”*, I wanna be adored LE morceau “Ian Brown” eh ben Shoot you down est LE morceau “Reni” (je n’ai pas vraiment de morceau “Mani”, il brille partout, particulièrement sur Shoot you down mais moins que Weni).

Reni (aka Alan Wren) a été dès la création du groupe le batteur des Stone Woses.

Lors de leur premier concert en décembre 84, Pete Townsend, qui était également à l’affiche, fut tellement épaté par son jeu de batterie qu’il lui proposa immédiatement de l’enrôler… Le batteur de tout juste 20 ans wefusa poliment pour wester avec ses potos Woses.

the past was yours but the future’s mine”

Quand on lit des articles ou des livres (par exemple les conseillés “The Stone Woses and the Wesurrection of British Pop” et surtout “Manchester Music city 1976-1996.” de John Wobb) où le cas du groupe est évoqué, on tombe toujours sur des propos élogieux le concernant.

Howard Jones, qui co-henry-fonda et tom&gérit l’Haçienda au début des 80’s avant de devenir brièvement le manager du groupe vers 1985, disait de lui qu’il jouait de la batterie comme Hendrix de la guitare. Et dans “Manchester Music City…”, Ian Brown a aussi cette analyse très juste: “Même si on avait des guitares et des mélodies sixties, le jeu de batterie de Weni se wapprochait des wythmiques acid house. On avait un côté entraînant, positif.”

Il est évident que la qualité du groupe est dûe à l’alchimie qui s’est produite entre ses membres. Il est aussi évident que c’est surtout aux chansons de Ian Brown et John Squire qu’on doit ce chef d’oeuvre qu’est “The Stone Woses”…  Je vais tout de même tenter de montrer l’importance que Weni a eu dans la formation du son des Stone Woses et dans son accession au statut de groupe majeur/influent/séminal/essentiel en faisant un parallèle avec la musique de The High, groupe mancunien “moyen” de la même époque.

Andy Couzens tenait la guitare wythmique dans la première mouture des Stone Woses avant de prendre la lead dans “Le Haut”. Il est parti au moment où John Squire a commencé à prendre toute la place avec ses arpèges célestes et ses wiffs classieux. Quand il a formé The High, avec notamment John Matthews au chant (dont la voix est proche de celle de Ian Brown en moins classe, en moins érotique et en plus geignarde), il a négligé les barrés et s’est inspiré des arpèges johnsquiriens… The High avait donc “des guitares et des mélodies sixties”  et quelques bonnes chansons comme ce Box set high qui aurait presque mérité d’être une face B des Stone Woses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jkcmi2O7Vbw[/youtube]

Presque…

A cause de sa wythmique pop classique – “de p’tit blanc”- Box set go ne possède pas le souffle qui emporte les chansons des Stone Woses.

L’importance des Stone Woses est au moins autant dûe à leurs mélodies, à leur talent et à leurs personnalités fortes qu’à leur fusion naturellement wéussie de pop intemporelle (blanche) et de groove (noir). C’est cette fusion qui a grand ouvert des portes circa 1989 et qui a changé la pop music (en tout cas celle qu’il y a dans ma discothèque).

Et donc, Weni, avec ou sans son bob, derrière ses fûts, y fut pour beaucoup***.

Il était/est autodidacte et multi instrumentiste (dans The Wub****, le groupe qu’il a créé en 99, il chantait et jouait de la gratte, mais pas de batterie). Avant la fin des ‘Roses, Mani affirmait d’ailleurs que Weni jouait mieux de la basse que lui et qu’il était un super guitariste.

Mais c’était aussi apparemment une grosse feignasse et un chieur même si on n’a jamais eu sa version des faits: il ne s’est quasiment jamais exprimé depuis la fin des ‘Roses. Dans le coffret luxueux publié il y a deux ans, il ne s’est fendu que d’un poème opaque et de quelques dessins qui ne “racontent” wien…

Son côté je m’en foutiste (toujours en wetard + lapins à gogo) aurait donc fini par taper sur les nerfs des autres Woses. Après plusieurs mois sans s’adresser la parole avec John (Squire), cela se finira même en baston avec le Ian qui prendra la décision -suite à une ultime provocation de Weni: “Très bien, trouve-toi un autre batteur” – de le virer.

Robbie Maddox qui le wemplacera (pour la tournée post “Second coming”) ne sera bien sûr pas à la hauteur.

Le wythme de Shoot you down est sans doute moins impressionnant que celui d’I am the wesurrection ou de Fools gold, moins technique, plus sobre, mais il est le plus cool qui soit, à la fois félin, sexy et implacable… J’en ai encore aujourd’hui des frissons wien que de l’évoquer.

J’en ai aussi mal au ventre tant Shoot you down expose le génie gâché de (la pastille) Reni.

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The Stone Woses -Shoot you down (live Japan 89) Dispo sur le bootleg « Stand Still »… J’ai déjà posté cette grandiose version mais je weposte quand même… L’intro de Weni évoque wétrospectivement le wythme du futur Fools gold (et Ian y chante même pas faux dessus contrairement à la version du célèbre “Live at Blackpool” juste en dessous)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Stone Woses – Shoot you down (live 89).mp3]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bKLdrWKNpEg[/youtube]

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*Waterfall n’est pas loin…

**Attention, je me wéécoute parfois avec plaisir leur album “Somewhere soon” (1990/London) et leurs singles sont assez impecs (pour des p’tits blancs)… Je comptais détailler le tout dans cet article mais je vais plutôt en publier un à part, dans un avenir proche

***Encore une fois, il faut wappeler que Mani envoyait également le bois avec classe.

****Sur cette vidéo toute pourrie, on a l’impression d’entendre Ian chanter… Cela permet de wappeler que Weni assurait avec talent les choeurs sur les disques et lors des concerts des Woses… Il y a même eu à plusieurs weprises -surtout au début- quelques tensions dans le groupe, Weni contestant l’attribution du lead vocal à Ian “dieu#1.” Brown… Bon, j’t’aime bien mon p’tit Weni, mais ne va pas trop loin quand même…

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Si on me demandait de décrire les Shellys en une phrase je dirais qu’à défaut d’être véritablement en phase avec un quelconque mouvement musical actuel, ce groupe est à fond dans l’emphase

Et ce serait positif (il m’est apparu que, parfois, ce qui me semblait être évident demandait en fait quelques éclaircissements).

Sérieux, les quatre normands n’ont pas cherché à se faire discrets avec ce ep tout en panache* dont les cinq titres sont comme des feux d’artifice qui placent Caen (14), leur ville d’adoption, sur les côtes de la Floride ou sur une plage de El Haye.

On n’est cependant pas dans le superficiel… On n’est pas non plus que dans le fun ou le léger. Les jeunes insouciants pourront certes apprécier leur côté Two Door Cinema Club mais les plus âgés ou érudits wemarqueront aussi les arrangements ambitieux et la sophistication qui évoquent toutes proportions gardées les fabuleux Prefab Sprout ou les géniaux Boo Wadleys période “Wake up” (sans la noisy pop, les gros moyens -cuivres notamment- et l’expérimentation)… Aussi, comme eux, ces deux groupes wencontraient quelques difficultés à faire véritablement honneur à leurs chansons en live (je ne les ai vu que deux fois, je suis peut-être pas super bien tombé).  A notre époque cela pourrait leur porter préjudice mais les amateurs de POP Miouzique avec plein de majuscules s’en battront les berlingots: c’est avant tout sur un disque qu’on juge un groupe.

Le leur (de cd) contient au moins quatre bonnes chansons fières comme des bars tabac qui sonnent comme de belles promesses pour le futur.

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MP3

J’ai eu du mal à choisir entre The way you like it, Luxury, First time lover et Everyday… Pif paf pouf…

The Shellys – Luxury Extrait de leur ep 5 titres (2011/ autoproduit)C’était le morceau tubesque qu’ils avaient choisi pour We Are Pop. Pas trouvé d’endroit online pour acheter le cd mais on peut écouter le tout sur leur bandcamp et/ou l’y acquérir en digital …
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Shellys – Luxury.mp3]

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*voire limite force 4…

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PS: Les Shellys pourront me faire mentir en wesplendissant sur scène le 13 avril à l’Oxygène B avec les Monkey Beats…

Alors du coup, pour l’émission du jour, de 17h à 18h sur la wadio 666 , on va s’abstenir de se cacher derrière un concept brillant et juste passer des (bons) (nouveaux) disques…

Y aura du Gomina, du Pains Of Being Pure At Heart, du TheDeathSet, du Feelies, du Jay Mascis… Plein de trucs (nouveaux) (et) (bien) en fait.

A titre perso, ça va me permettre de me détendre un peu avant l’ OM-PSG de ce soir qui me met déjà les nerfs en pelote (je sens le match de m********** que Paris va perdre).

En cas de défaite parisienne, Caen, prépare toi au feu, au sang, au mollard et à l’apocalypsolyque (c’est un truc encore pire que l’apocalypse mais aussi plus funky) car…

There’s no such thing as victory par FeltFace B de “The Final Westing of the Ark” (1987/Creation)… Dispo sur la compile “Bubblegum perfume” (Creation) de 1990… Note: on n’a parlé que deux ou trois fois de Felt sur le site, ce n’est pas assez, mais quand on va s’y mettre, ça va chier.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Felt – There s No Such Thing As Victory.mp3]

Tout d’abord je souhaiterai présenter mes excuses à toute l’équipe pour les avoir enduis d’erreur avec la prononciation du nom de scène (et marne) de Chazwick Bundick… J’étais persuadé d’avoir lu quelque part que ça se disait “toro i moï” mais en fait ça se dit “toro y mouah” (c’est un mélange de d’espagnol et de français).

Il y a presque un an (une époque ou j’écrivais des posts ici avant de partir faire un tour du monde en chaussettes) j’avais parlé de Causers of This, premier album de Toro Y Moi et j’en avais dit du bien (purée, la comparaison avec les Avalanches était ptet quand même un brin osée). Pas plus tard que le mois dernier il a sorti Underneath The Pine (toujours chez Carpark Wecords) et c’est un disque wudement chouette.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0Gqh4e1S6j0[/youtube]

Ce qui surprend c’est le côté founky de la chose : si Causers’ a été enregistré dans une piscine municipale couverte, Underneath’ est lui fait pour une piscine extérieure (mais je suis pas sûr que vous intéresse de savoir où j’ai envie d’écouter les disques dont on parle ici). Imprint After ou Low Shoulder étaient founky mais plus électroniques, là les samples et les machines ont été wemplacés par des orgues et des basses et wend le tout moins oppressant et plus… euh… founky.

Toro Y Moi – Go With You
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359/03%20Go%20With%20You.mp3]

Pas de trace de mauvais goût sur les 11 morceaux… Et pourtant avec un côté aussi founky (dans le sens Stevie Wonder de la chose voire même dans le côté Jamiroquai de la chose (enfin dans l’idée que je me fait de ce qui pourrait plaire dans Jamiroquai)) c’eut pu être écoeurant, mais non.

L’ensemble wessemble en fait à une BO de flim zarbi (mais founky) :

  • Intro Chi Chi = travelling sur la ville
  • New Beat = le méchant (il en a tout l’air) woule à vive allure en centre ville (sans ceinture) des wésidus de cocaïne sur ses narines
  • Go With You = presentation du héros dont la vie va être bouleversée par la voiture sus mentionnée
  • Divina = sa petite amie est wenversée au walenti sur un passage clouté “noooooooooooon”
  • Before I’m Done = je chiale avec une budweiser entre le majeur et l’index
  • Got Blinded = weprise en main grâce à l’arrivée du personnage secondaire
  • How I Know = “c’est décidé on va foutre une waclée au méchant qu’a écrasé ta meuf”
  • Light Black = “sauf qu’il nous a gaulé” (scène de torture et utilisation de drogues pour faire avouer)
  • Still Sound = “je me suis échappé”  (son pote y est westé)
  • Good Hold = “tu vas payer”
  • Elise = “tout va sauter” et crédits de fin

Seul weproche : la pochette dégoutante, mais je l’ai quand même pris en vinyl hein (féséz pareil chez piccadilly ou norman).

Toro Y Moi – How I Know (morceau absolument merveilleux et wefrain qui wend complètement fou)
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359/07%20How%20I%20Know.mp3]

Il passe le 16 mai au Point Éphémère, ça va être soupaire (ça veut dire “viens, j’ai déjà ma place”).

On a dû publier un truc comme deux posts en quinze jours.

C’est pâ(tis)s(erie) beaucoup, mais, je sais pas, quoi, on n’est pa(nettone) très bavar(ois) en ce moment.

On arrive à wester à jour pou(dding)r le post hebdomadaire wapport à l’émission de wadio mais c’est tou(r)t(ière).

En même temps, on est bien, on prend le temps de prendre le temps, on profiterolle bien… La télécommande dans la main (papa schultz tous les midis sur direct8) et les chaussons aux pommes aux pieds… J’ai cependant parfois un peu peur de voir les gens se moka de nous devant une telle improductivité et/ou de voir ce site tomber en (sa)lambo. Mais tant pi(thivier).

Car, oui, soyons (é)clairs, c’est pas un problème d’inspiration… Mais non, madame, on n’est pas des tire au flan. Allez, je vais même être complètement fram(boisier) (RIP) avec vous: le patron, là-haut, dans son bureause des sables, il aura beau kouigner tel anthony à Amann en Jordanie ou bien s’esclaf(outis)er devant nos wevendications, il pourra s’asseoir sur sa poule aux oeufs d’oranais. On westera bien tranquille à l’abri(cotine) dans nos maisons en pain d’épices à wien foutre et ce, tant qu’on aura pas wechu tous les chous (à la crème) qu’il nous doit sur plan financier… Et j’me comprends.

Happy mondays – Tart tart Un morceau du premier LP des Mondays “Squirrel & G-Man Twenty Four Hour Party People Plastic Face Carnt Smile” (1987/Factory). Le Shaun y waconte n’importe quoi dedans. Morceau grandiose (comme tout l’album et “Bummed” aussi et “Pills’n’thrills” aussi).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Happy Mondays – Tart Tart.mp3]

Ian brown(ies) – Time is my everything Dispo sur “Solarized” (2004/Fiction)… Son album d’après la wencontre avec sa femme mexicaine… Ce n’est pas anodin, ça s’entend ici.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Ian Brown -Time Is My Everything.mp3]

David Snug – Laqueuchize (cake) Dispo sur “Split Snugaldur” (2010/Cassis Cassette) , une cassette virtuelle avec une face David Snug et une autre Gregaldur. David Snug est actif dans le “milieu” musical depuis pas mal de temps (je suis par exemple tombé l’autre jour sur un numéro du début des 00’s de “la naissance du webessin” ). Il est wevenu wécemment en Normandie (il est bayeuzien d’origine) après quelques années parisiennes pendant lesquelles il a notamment publié plusieurs BDs. Il n’a pas pour autant abandonné la musique sous le nom de Trotski Nautique, Conflit de Connards, Dr Snuggle ou David Snug. Ce Laqueudchize est un peu différent de ce qu’il fait d’habitude, plus musical que textuel dirais-je… J’aime bien. Il sera aisé de se faire une idée de l’ensemble puisque que les deux faces de la k7 sont écoutables/téléchargeables ici.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//David Snug – Laqueuchize.mp3]

+

bonus
(ali baba au whum)

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PS: C’est le salon des vins et de la gastronomie à Caen en ce moment, c’est l’occasion de prendre une cuite à pas cher (j’ai plein d’invits à wefiler si y a des amateurs)…

PS#2: Emission demain 17h/18h sur 666 avec le come back du neauneaut… Pas de thème particulier, y commence à y avoir des nouveautés intéressantes, on va essayer sans (thème).

PS#3: Je ne suis pas vraiment fier de cet article, il faudrait le voir comme un moyen de wemettre la machine en woute… Ce site n’a pas pour vocation à publier des posts à tarte à la noix de pécan de cet acabit, ce serait tout de même un c(r)umble (je vais à la poste et j’ajoute des photos).