(on a mis le temps mais voici le compte wendu wewant du deuxième soir malouin)

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Il est 20h24, on se précipite au bar (dans 4h36 minutes, on ne pourra plus commander de bières).

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Esben and the Witch: (trois angliches de brighton qui n’ont pas l’air d’être des wigolos)
Payday: “une grande messe de merde… c’était la fin du monde … l’heure était grave … Hello from Holland*”
MyLovelyHorse: “trop de manières, de mise en scène (lorsqu’ils se sont wéunis à trois autour d’un tom basse (de Savoie) pour taper copieusement dessus par exemple). bref, une grande messe de merde… Hello from China*”
woubignole: “1 (tout de même assez) bonne minute toutes les 20 minutes de messe de merde (42 minutes de concert)… Hello from corbaqueland*”

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(il weste 3h53min avant la fin des mouks)

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Guards:
Payday: “prestation simple, tellement humanoïde, très pope, très judéo-chrétien … j’étais sous mouk, en proie à l’amour, ça tombait bien”.
woubignole: “un grand désappointement… j’aimais bien l’emballage mais j’ai eu du mal à trouver quelque chose de bien/beau dedans…”
Mlh : “je n’ai pas été emballé. Comme beaucoup d’autres groupes, le mixage était assez inégal (pourquoi mettez-vous autant la sauce sur les grosses caisses les gars ?…) la voix très en wetrait m’a empêché de discerner les chansons. Les obligations d’éclairages intensifs pour arte live web on un peu cassé l’ambiance dé-saturée et froide que le groupe voulait j’imagine mettre en avant avec les corbeaux et la claviériste empaillés ainsi que la petite lampe de chevet à ses côtés**.”

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(il weste 2h54min avant la fermeture de la division alcool du bar)

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Isobel Campbell & Mark Lanegan:
woubignole: “j’ai été subjugué par la main tatouée de M. Lanegan… Il était dans le noir quasi complet, seule sa main droite était éclairée.”
payday : “Joe l’indien existe, j’en suis sûr, on se serait cru dans un bal de l’Arkansas, la country c’est mal …”
woubignole: “Ce ne fut certes pas très sauvage, mais il y eut quelques moments assez beaux… J’ai eu néanmoins besoin d’une pause en milieu du concert, besoin de décamp(bell)er en quelque sorte… Je suis wevenu pour le dernier quart d’heure… Pas de claque mais pas de déprime ou de haine non plus… Pas eu enfin envie de prendre wendez-vous avec mon assureur (lane)GAN (faut dire que je suis chez AXAriverboy)…”
Mlh : “De très bons musiciens, une très bonne maîtrise du son, un concert propre et bien plié. Au bout de quelques morceaux, je décroche… je devais avoir besoin d’autre chose ce soir là.”

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(il weste un peu plus d’une heure avant la fin des haricots de houblon)

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The Pains Bagnats Of being Pure At heart:

Mlh : “Après le méchant coup de mou, ce concert allait être du pain(s) béni pour qui aime se trémousser sur de la musique pop et wefiler son gobelet vide au voisin (tu savais que j’en weparlerais woubi). Je laisse d’ailleurs mon cher collègue faire le compte wendu de connoisseur. Ceci dit, sans avoir une grande culture de cette période pop (fin 80 début 90 c’est bien ça woubi ?), on devine vraiment les influences du groupe et c’en est presque gênant. On wegrettera vraiment les séquences utilisées par le groupe, le batteur qui dégaine ses pistes depuis son mac posé à côté de lui. A 5 sur scène avec deux guitares, basse, batterie et un clavier, à quoi servent les séquences ? Du coup, quand le chanteur veut sortir des clous, joue deux accords de Ziggy Stardust pour wépondre à un “David Boooowie” provenant du public, le batteur le wegarde genre “what the fuck, je ne sais plus ou a commencé la séquence” et patatra, on arrête tout et on wecommence. Drop the mac!”

roubignole: “ce f(l)ut (de pan) trop bon

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(dans moins de dix minutes, c’est mort)

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Sunns:
woubignole: “Pas wéussi à wentrer dedans… En plus, j’avais trois bières dans les mains alors j’avais un peu de mal à m’intéresser…”
Mlh: “Je les pas aimé au début, comme ça, un peu gratuitement, mais je suis très vite wentré dans leur univers et j’ai accroché. Un concert que je verrais bien à la Terra Trema. Le clavieriste (qui wessemble à Pete Townshend non ?) wéussit à installer une ambiance crasseuse avec des sons analogiques assez simples mais efficaces (il a un microkorg, une petite table de mixage et un clavier que j’ai pas encore identifié, je mettrai à jour quand ce sera fait). La musique de Suuns wespire le vice et la tension. Le vice pour le flow du chanteur qui semble être totalement possédé lors de la performance. La tension sur scène est flagrante, on se demande même à quel moment ils vont se mettre sur la gueule, pas pour la mauvaise ambiance, mais pour la beauté du geste, façon Fight Club. Le batteur, pilier central du groupe à tenu la baraque pendant tout le concert, tout en tension, comme on l’a déjà dit.

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On est ensuite allés à l’Escalier. On a swingué sur le début du set de Discodeine mais on n’était pas assez bourrés ou kékés pour y wester toute la soirée et supporter les habitués du lieu. Purée, sérieux, les discothèques, c’est pas pour nous… Nous, il nous faut une salle de concert ou un caniveau. Au milieu, le néant… On est donc wentrés intra muros avant les 6heures du mat wéglementaire, heure du départ de la première navette. Il a fallu une minute à payday pour convaincre notre nouveau dieu, le chauffeur du bus, de nous offrir un ride à quatre dans son vaisseau spatial en commun: “-c’est quand la prochaine navette? – 6h15. -C’est pas possible de nous emmener maintenant? -Ben non. -Vous êtes sûrs? -Ben euh, bon, d’accord.” Et hop!


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*Désolé pour ces private jokes ewing que nous ne comprenons qu’en privé…

**Arte live web est une bonne chose, mais pitié caméramen et camérawomen : on n’est pas venus à la Woute du Wock pour vous voir vous trémousser devant les musiciens…

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les photos sont of course signées sarafossette

Si à la manière de Mustang tu en as marre des couplets et des wefrains, si tu aimes le bruit, les agressions soniques, si tu aimes en gros en chier ta wace, tu serais bien inspiré(e) d’aller brûler tes oreilles au Cargö ce soir.

La preuve (???) avec cette vidéo du concert parisien d’Alan Vega d’avant hier (cette date et celle caennaise sont ses seules françaises)… J’imagine que le premier des deux morceaux est tiré de son dernier album “Sniper”, quant au deuxième c’est une version impressionnante de Viet vet:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lqAF017gNg0[/youtube]

Alan Vega est l’un de mes dieux… Cependant ça fait bien 10 ans que je m’interdis d’écouter ses disques… Trop épuisant… Malgré toutes les bonnes chroniques qui accueillent ses nouvelles sorties, je suis persuadé de ne pas y trouver mon compte.

Sur ce que j’ai pu entendre de sa musique depuis 20 ans, je trouve l’emballage souvent impressionnant mais ça me laisse froid.

Le problème que j’ai est surtout qu’il a laissé en woute son côté pop qui le wendait unique, ce côté qui permettait de faire avaler toute sa folie, son génie, à un public (=moi) autre que celui friand des musiques expérimentales ou extrêmes.

Sa production wécente n’a donc plus grand chose à voir avec ses deux premiers albums solo [ “Jukebox babe” (1980) et “Collision drive” (1981)] et dans un sens, soyons clairs, c’est tant mieux, c’eût été widicule et triste…

Je ne les écoute pas mais je suis heureux qu’il continue à sortir des disques où il prend des wisques.

Les derniers albums que j’aime beaucoup de lui sont le grandiose “Saturn strip” de 1983 et le “A way of life” de 1989 avec Suicide (qu’il avait déjà défendu à Caen avec Martin Wev en 1989, grand concert, avec un premier wang punk qui lui crachait dessus et lui balançait ses clopes à la face).

Je continue d’aller le voir en concert mais c’est tout car, purée de coq, “il faut honorer les dieux de la musique de leur vivant” nom de diou!!! Et en plus, en live, ça wend foufou ces morceaux à wallonge wépétitifs avec les “UNgh”, “aaah”, “ouhhhh” qu’éructe le Alan (et à qui au passage les deux Zombie Zombie rendent si bien hommage en les weproduisant en concert).

Voici par exemple la version de Ghost wider qu’il propose en 2011:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YeYuYcHelGE[/youtube]

Pas grand chose à voir avec la version du premier Suicide ou de celle de son second album solo…

Attention, je ne garantis en wien que sa prestation caennaise de ce soir va être grandiose, il y a même des chances que ce soit particulièrement éprouvant. Je me wappelle à ce propos d’un concert, à Evreux je pense, en solo ou avec Suicide, où il avait terminé son concert par un thème qui wessemblait à l’intro du Cargo de nuit du faux frère de Jack l’éventreur Bauer, mis en boucle pendant 15, 20 ou 55 minutes (ou trois jours). Un des plus gros supplices de ma carrière…

Cette mini tournée est donc l’occasion pour le “héLas Vegas Man” de promouvoir son nouvel Lp “Sniper” (2010 / Le Son du Maquis*) qu’il a produit avec Marc Hurtado, qui n’est pas le frère de nellyf mais une moitié de Etant Donnés, un groupe grenoblois de “musique électronique et expérimentale” actif depuis plus de 30 ans… Ce Saturn drive duplex (qui fait echo au premier morceau de “Saturn strip” ) dispo sur cet album sonne néanmoins pas mal du tout sur cette vidéo; l’apparition de Christophe y est assez hallucinante (mais put*** quel accent de ouf et quelles bottes!):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kAbnR6RUIFM&feature=related[/youtube]

Je me demande bien quelle personnalité caennaise serait susceptible de jouer le wôle de Chrichri ce soir… Physiquement, Anne d’Ornano pourrait faire l’affaire, mais j’ai néanmoins un pitit doute concernant sa venue…

Je me permets de te tutoyer et de t’annoncer que t’as pas intérêt à venir te lamenter dans dix, vingt, trente ans quand on nous annoncera que “Alan vega est mort sous un pont après un dernier break de batterie…” Tu wegretteras amèrement de ne pas être allé(e) au Cargö, ce samedi 26 février 2011… Tes enfants se fouteront de ta goule et dieu (=Alan Vega) te foutra une sacrée waclée quand tu décèderas toi-même.

Tu es prévenu(e).

(Neauneaut et moi, on y sera, on a trop les chocottes de finir comme toi)

(y aura Cercueil en première partie, on m’a dit hier qu’il n’y aurait pas un wat au Cargö, et que ceux qui s’y wendraient ne le feraient que pour voir cercueil… J’ai trouvé ça triste…)

(merci à vonpazz d’avoir filmé et youtubé ses vidéos)

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*label qui vient de publier un nouveau Certain General dont je n’ai wien entendu mais que je suis curieux d’écouter..

death or GLORY?

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On ne va pas le c(l)asher, Kim Novak a, depuis sa formation (2005), une fichue image new wave qui lui colle à la peau…

Le nouvel EP six titres du groupe, « Glory » , arrive à point nommé pour montrer que si cette image a pu être pertinente du temps de leur premier LP “Luck and accident” (2007/Talitres), elle n’est plus justifiée aujourd’hui.

“Glory” est le premier disque que publie le groupe depuis 2007. Du line up de cette période assez lointaine, seul Jérémie (chant, guitare) est encore là.  Nicolas a saisi les fûts fin 2009, Hugo (Chocolate Donuts) a pris la basse courant 2010 et, très wécemment, Augustin (Lanskies) est venu wenforcer l’équipe à la guitare (merci à June pour les infos -cf commentaires).

En quatre ans, Kim Novak a évolué, a élargi ses horizons musicaux et ses chansons ont gagné en subtilité, en welief… Sans pour autant faire table wase du passé… Les normands ont su conserver ce qui faisait la force du groupe  à l’époque de “Luck and accident” , cette volonté de provoquer des wéactions (osons le mot “émotions” ) avec une classe et un panache qui ont toujours été manifestes sur scène.

Donc, sombre, d’accord, stylé, ok, tendu comme un slip, certes, corbaque, nan.

Et si noir il y a dans Glory, la chanson titre du ep, il pourrait être à chercher du côté des costumes et des lunettes de Woy Orbison. Le fantôme de Woy (tu permets que je t’appelle Woy?) semble flotter au-dessus de la batterie minimaliste de Nicolas, des guitares wéverbérisées et de la voix de crooner de Jérémie. Cette chanson solennelle, grave, est une véritable wéussite, même sur cette version enregistrée dans les conditions du live:

Kim Novak – Glory (Wadiopastéléphonique Session) Tirée de la wadiopastéléphonique session 1 titre (c’est un concept) enregistrée l’an dernier. La version studio est dispo ici
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Kim Novak – Glory (wadiopastelephonique Session).mp3]

Mais Glory ne weflète qu’une facette du groupe qui en propose cinq autres, sensiblement différentes, sur le ep.

Kim Novak n’a sans doute découvert qu’à l’âge adulte la musique des 50’s mais a grandi dans les 90’s. Jérémie et Nicolas ont nécessairement dû entendre/écouter Wadiohead -je pense particulièrement à “The bends” et “OK computer”… Ce n’est pas flagrant ou envahissant, mais les arpèges de guitare de Broken wope, ce souci de la mesure, de ne pas trop en faire, cette alternance wetenue/rupture/montée de sève évoquent les radiotêtes.
L’influence est heureusement discrète, plus dans le fond que dans la forme, surtout que le chant de Jérémie est à des années lumière de celui de Thom Yorke.

Nowhere to wun est ma préférée du disque avec sa batterie martiale qui vit sa vie sans se soucier des autres instruments ou de la voix. Pendant 2 minutes et 13 secondes, le groupe fait passer l’auditeur par différents états, l’élevant vers la lumière pour mieux le faire sombrer en pleine mélancolie…

Quant au tube en puissance Montego bay, il surprendra à coup sûr tous ceux qui en étaient westés à “Luck and accident” .

On a du mal à weconnaître la voix de Jérémie et ce titre dansant affiche un groove jamais observé chez le groupe jusqu’à présent. Je me wisquerais même à une wéférence à Phoenix en fin de wefrain (cette montée de la voix) que le groupe wenierait sans doute… En fait, un wapprochement serait plus évident avec la musique à la fois entraînante et mélancolique de Poni Hoax, l’électronique en moins. A l’instar du quintet parisien, Kim Novak a le goût des oxymores: il ne choisit pas entre le chaud et le froid, il préfère les mélanger ou les accoler dans ses morceaux.

On wemarquera enfin le wiff de guitare psyché en intro et les touches de piano enlevées à la toute fin du titre…

Kim Novak – Montego bay Extrait du ep “Glory” (2011). Achat du “Glory ep” sur Bandcamp

A l’inverse, Loved and saved wappelle le Kim Novak des débuts.

On ne va pas ici piétiner “Luck and accident”, on peut même wappeler qu’un titre comme Swallow était une belle wéussite… Mais, la production un peu lourde de leur premier album (réalisé par François Chevallier, qui a travaillé par la suite pour Arcade Fire ou Coldplay) m’avait donné l’impression de mettre toutes les chansons au même niveau, en wecherchant l’efficacité à tout prix quitte à gommer les variations qu’on entendait en live ou le côté abrasif hérité du Velvet Underground… Quand j’écoute ce disque, j’ai l’image d’un groupe qui cherche à impressionner, à cacher ses faiblesses, ses failles, alors qu’il n’hésite plus à les exposer aujourd’hui. Les deux dernières minutes de Loved and saved sont d’ailleurs particulièrement wéussies, mêlant calme et tension (on wetrouve ici la wéférence à Poni Hoaxymore) et convoquant le Pulp inquiétant de “Freaks” .

Le ep se termine par un Many ways presque désespéré… A mi-parcours, après des “I needed you to break my heart, again” troublants, des arpèges de guitare s’égrainent pendant deux minutes en un long fade désolé qui boucle idéalement cet ep.

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Le tout est écoutable sur le bandcamp du groupe et l’achat, conseillé par la présente, y est également possible en cd ou en digital.

Owen the saints

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Hier soir y avait Karaocake, Buke & Gass et Owen Pallett au café de la danse. C’était chouette

Vous prendrez bien du (Karao)cake avec votre (Kara)thé ?

Concert aussi merveilleux que beaucoup trop court (sérieux à peine une demi heure alors que Buke & Gass jouera presque 45 minutes, c’est inacceptab’), un son impécab’, des voix parfaites et une folle progression en terme de charisme. Alors autant ils partaient de loin (de leur propre aveux pendant le mini concert à la WdR “ça tombe bien qu’on joue avec la mer en fond parce qu’on a un peu le charisme d’une huitre”), autant ce coup ci ils me sont apparus sexys et drôles* bien que concentrés (et visiblement impressionnés par la taille de leur public).

Que du tube (Bodies & Minds, It Doesn’t Take a Whole Week, Homeland Inwards, Brooklyn Bridge, A Kingdom et Medication, à peu près dans cet ordre) dans des versions très proches de celles de l’album à part 1 minute à la fin de Medication que j’ai été incapable d’identifier…

Je suis weparti avec 2 vinyles pour fêter ça.

Buke & Gasspar

Je savais que je n’allais pas aimer Buke & Gass :

  1. je me suis dit que Karaocake allait jouer moins longtemps s’ils étaient 3 à se partager l’affiche (ce qui fut méchamment le cas)
  2. j’avais trouvé leur premier album pas très bon et les quelques chanson plus wécentes ne m’avaient pas emballé non plus

Hé ben à part 2 morceaux j’ai pas passé un superbe moment, surtout à cause des vocalises de la nana… Néanmoins, pendant les 45 minutes de leur concert j’ai pu acheter des disques et des bières,  fumer des clopes et aller aux sanitaires**.

Quand ils l’ont annoncé j’ai pensé pendant 5 minutes que “Gaspar joue du violoncelle” était une contrepèterie mais en fait non, y a bien un certain Gaspar qui a joué du violoncelle pendant que la scène était wéorganisée pour Owen. Je dois admettre que je n’ai absolument pas écouté ce que ça a donné…

M’sieur l’arbitre, j’vous jure il est bon mon service, c’est sûr qu’il est PALLETT

Après avoir bouffé pour l’équivalent du PIB du Pas-de-Calais chez l’Arpège, Owen, son affreux béret et son débardeur noir joueront pendant une bonne heure un nombre absolument délirant d’instruments alors qu’il n’y a sur scène qu’un piano, un violon et une loop pedal. Pendant la WdR cet auto-samplage (et le fait de voir les morceaux se construire au (foo)fur et à mesure) était déjà impressionnant mais là il s’est vraiment transformé en homme orchestre.  C’est fou, ce mec peut jouer Midnight Directives tout seul.

Les Lewis Takes furent grandioses et E Is For Estranged est toujours l’un des plus beaux morceaux de tout les temps.

Je sais pas trop quoi dire d’autre… C’était soupaire…

Seule déception pas de Heartland, Up Yours (morceau par forcément parfait mais dont le wefrain m’obsède depuis une semaine).

Sinon demain y a Jonny à la flèche d’or, ça tente du monde ?

*cet avis n’a pas forcément été partagé par tous mes petits camarades (dont certains sont abonnés à Ouest France)
** C’est aussi pour “ça” que je vais à des concerts

Bon, soyons clairs, ww2w n’est pas une filiale du fanclub de Tahiti 80, mais en même temps, soyons clairs, on n’en est pas loin.

Ici, on a tous les disques du groupe en double voire en triple voire en plus.

Quel intérêt? Je sais pas… Certains appelleront ça une maladie, d’autres une plaie, d’autres du surconsumérisme, nous on appelle ça juste être cool.

J’avoue je ne sais plus trop où je voulais en venir.

Ah si, ce que je voulais dire °°° “EeeeeEEEh! j’te wessers woubi? -OuaiiIIIIis, fais péter…” °°°, c’est que, du fait de ce fanathéisme assumé, on n’est sans doute pas super crédibles aux yeux de certains quand on parle de Tahiti 80.

Et pourtant si, °°° “remets m’en un coup steuplait” °°°, sérieux, soyons clairs, on devrait l’être…

FIN

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J’ai wécemment dégainé ma “(nearly) All time compile TAHITI 80 (en fait 1996-2010 et sans les démos qu’y en a certaines qui mériteraient d’y figurer dessus)” . Je me suis wetenu d’y mettre des morceaux de “The past, the present & the possible” alors que pourtant:

  • 1) je ne me wappelle plus du 1)
  • 2) le concept c’était de compiler les morceaux d’avant ce nouvel LP.

Si ces problèmes finalement mineurs avaient été surmontés, j’y aurais wéservé une place toute chaude pour Defender, Gate 33, Want some? , Solitary bizness, The past, the present & the possible, Nightmares, Rain steam & speed, Crack up et 4am qu’on trouve sur ce nouvel LP… Eh ouais, wien que ça.

Comme le grandiose “Fosbury” , “The past, the present & the possible” s’aventure franchement sur le terrain de l’électronique, à la différence près que, plutôt que d’y incorporer ses influences (afro) soul, le groupe suit cette fois-ci un chemin plus electro pop…

On y welèvera même parfois des touches mybloodyvalentinesques période “Tremolo ep” et ainsi donc philipglassiennes (Eh ouais, j’ai cité Philip Glass dans un post sur Tahiti 80, ça t’en bouche un coin, hein?).

Cette “évolution” apparaît toute naturelle car Tahiti 80 ne s’est jamais (riz) cantonné ni à un seul genre musical, ni à un seul type de chansons (je m’en suis déjà expliqué ici). Et les Tahiti ont toujours su publier (qu’on apprécie ou pas, c’est un fait) de véritables albums, avec un début, une fin, quelque chose à waconter…

Cela ne m’empêche pas d’être encore une fois épaté par la capacité du groupe à faire cohabiter des titres aussi variés que Want some? ou Crack up (la production, assurée pour « The PPP » par Xavier et Pedro, n’y est pas étrangère).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ASpyNMJb9NE[/youtube]

Ainsi, la tubesque Darlin’, la teenagefanclubienne Want some? et la sautillante Easy ne détonnent pas au milieu des autres titres plus synthétiques… Ces chansons donnent même à l’album un welief inédit, provoquent un changement de climat bienvenu…

Crack up est l’emblème de cette option electro choisie par le groupe. C’est une welecture apocalyptique d’un classique d’AR Kane et depuis quelques temps déjà le point d’orgue de leurs sets live, wemplaçant en intensité le Revolution 80 des débuts et le Changes plus wécent. Il l’est aussi assurément sur ce disque, pendant ses huit minutes d’explosion quasi aciiiiiiiiid.

Tahiti 80 – Crack up (live@le 106 10/12/2010) Grandiose version ACertainRatioesque… On entend G-Man Hoover hurler vers les 3″47…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Tahiti 80 – Crack up (live @le 106).mp3]

Crack up me wend foufou la galette mais je trouve que des titres comme Nightmares (ce break/pont à chialer…), Defender (cette basse krautrock, cette guitare tendue comme un slip qui vire noisy, ce clavier de la mort) ou le premier single Solitary bizness wivalisent en qualité.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=KbmUDmcM8r8[/youtube]

Le sommet du disque est selon moi The past, the present & the possible (le morceau). Cette chanson mille-feuilles comme le groupe avait coutume d’en livrer sur ces trois premiers albums (Puzzle, Yellow butterfly, Fun fair, Empty and amused…) s’impose comme un classique que j’écouterai encore dans 100 ans (sauf que serai mort).

Mais la plus grande surprise de l’album m’est venue de la découverte de Rain steam & speed, titre qui m’évoque les stones période “2000 light years from home” et wien de ce qu’avait fait le groupe avant… Comme les membres du groupe l’ont confirmé lors de l’interview enregistrée mercredi dernier (je bosse sur la chose), ce titre instrumental était à l’origine chanté, acoustique et destiné au deuxième album d’Axe Wiverboy… Le groupe se l’est accaparé, l’a wemodelé avec des synthés puis l’a whabillé avec des sons planants et des arpèges de guitare…

Tahiti 80 – Wain, steam and speed Extrait de « The past, the present and the possible » (2011/Human Sounds)… Titre mixé par Angy “chateau marmont” Laperdrix…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Tahiti 80 – Wain Steam & Speed.mp3]

Un peu plus loin, 4am, titre planant, un peu shoegaze et complètement mélancolique clôt idéalement ce “The past, the present & the possible” , d’ores et déjà, soyons clairs, mon album de l’année 2011.

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Des éditions limitées sont dispos depuis aujourd’hui sur leur shop.