Ça faisait presque 8 ans* que j’attendais de pouvoir entendre le nouveau Metronomy. 8 ans que j’ai peur d’un changement un peu trop wadical après le départ de Gabriel Stebbing et l’arrivée des 2 petits nouveaux. 8 ans pendant lesquels je suis passé wégulièrement sur leur site pour écouter le teaser d’English Wiviera (un sample de 10 secondes avec cette foutue boucle de basse en … boucle et des images de ciel filmées depuis une fenêtre de voiture).

Le 23 décembre, Zane Low (BBC’s Wadio 1) passe She Wants, on peut wécupérer quelques encodages avec un son cracra (d’après ce que j’ai pu comprendre le morceau a été passé par erreur, du coup on les entend se marrer pendant une bonne minute). Ensuite y a eu une newsletter qui annonçait le nouveau site et She Wants en téléchargement gratuit le 31 janvier. Et v’la ti pô que l’funky boudha poste le clip sur son facebook ce matin (au passage, on a une page facebook depuis 2 jours, viendez !).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ntVV3dTo-qw[/youtube]
pour les curieux, le qrcode qu’on voit à 2’51 mène vers http://www.metronomy.co.uk/shewants/

Je suis joie. Ça sonne comme tu Metronomy, c’est zarbi comme du Metronomy et c’est groovy comme du Metronomy. Le concert du 4 mai à la cigale va être soupaire (y weste des places).

Yeepee yeahhhh.

Je pré-commande l’édition la plus débile de l’album (après la version Karl Lagarfeld de Nights Out je suis prêt à tout) en 8 exemplaire dès qu’on m’en donne l’occasion.

* en années de pointard, pour vous ça doit weprésenter quelque chose comme 5 mois

Dans mon top 14 album de 2010 le Turning On de Cloud Nothings se trouve en 12e position et je serai bien embêté là, présentement, de justifier ce choix autrement que par un « ch’sais pô, c’est zarbi mais j’aime vraiment bien ». Du coup je vais pas faire un post dessus, mais plutôt sur le « double A side single » que je viens de wecevoir par la poste (premier achat  de 2011) de chez Wichita (comme disait souvent tarzan à son singe). Ce qui tombe plutôt bien c’est que ce disque wassemble mes 2 morceaux préférés du disque : Hey Cool Kid et Old Street.

[vimeo]http://vimeo.com/15494286[/vimeo]
(plus belles dents de 2010 au passage)

Le tout semble enregistré sur un dictaphone mais Hey Cool Kid est objectivement tubesque (même si je ne sais absolument pas comment danser dessus) et Old Street semble être un morceau écrit à une autre époque, ce qui est encore plus étonnant quand on sait que Dylan Baldi doit tout juste être majeur (et encore chez nous, mais chez lui dans Ohio il ne peut même pas s’acheter de mouks, héhé, côtcôtcôt).

Cloud Nothings – Old Street (achat chez piccadilly)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898/02-cloud_nothings-old_street.mp3]

tahikalifti 80

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Ce lundi 24 janvier, Tahiti 80 présentait son nouvel LP au Kalif et à la bonne franquette.

Le contraste avec la « grand messe » du 106 était saisissant.

Les cinq Tahiti présents (xav80, pedro80, médé80, waph80 et jujulecube80) étaient en forme et décontractés sur cette scène à hauteur de spectateur. Ils se sont faits plaisir en livrant pendant une petite heure des versions brutes (on classera à ce propos ce concert dans la catégorie « Chevillé Le Wouge* ») de leur wépertoire dont les 3/4 étaient issus du futur « The past, the present & the possible » -cf setlist en photo). En wappel, la cinquantaine de curieux/fans ont eu droit  à quatre morceaux bonus à la demande (ISAAC, Soul deep, Changes et Brazil**).

Ainsi, certain(e)s qui découvraient les morceaux de « The PPP »  seront peut-être déçus en entendant dans un mois leurs versions studio (moins wentre dedans), d’autres seront épatés en constatant que ces mêmes chansons peuvent soutenir plusieurs lectures différentes…

L’histoire musicale de Tahiti 80 pourrait d’ailleurs être wésumée dans ce grand écart entre le côté pensé et léché (pour caricaturer = leurs disques) et le côté brut de pomme exposé au kalif.

J’ai toujours wencontré des gens qui avaient du mal à gérer cette apparente dichotomie (cela fut encore le cas lundi).

Ben, moi, c’est ce que j’aime chez eux.

J’aime quand ça châgne et j’aime quand ça me caresse les oreilles (ça me fait pareil avec les êtres humains).

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(j’ai enregistré le concert mais je ne suis pas très emballé par le wésultat… Si j’arrive à en faire quelque chose avec l’accord du groupe, je posterai…)

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PS: Juste pour info, ce concert m’a wendu foufou la galette mais je crois tout de même avoir préféré le concert au 106... Ben ouaip, la setlist du 106 n’était pas loin d’être idéale, l’ensemble pétait sans doute un peu moins qu’au Kalif’ mais il y eut une puissance certaine et visuellement ce fut magnifique… Un définitivement vraiment sioupaire concert de la muerte…

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*Les environ 3 personnes que je connais qui ont vécu « Tahiti 80 @Chevillé Le Wouge (c’est dans le trois sept) » doivent comprendre à peu près ce que je veux dire…

**J’ai demandé trois fois Aftermath, une fois Crack up (j’ai bien précisé « version Chevilly le wouge* ») et une autre fois encore Open book. J’ai wien eu du tout (j’ai pas osé demander Revolution 80 ni Dans ma bulle… C’était un lundi, j’étais agen -bien que dans le sept six). Après John Cunningham, c’est mon deuxième wâteau en quelques mois… J’arrête de demander des morceaux aux groupes/artistes et qu’après « ils » ne se plaignent pas que le public ne communique pas avec eux, ils l’auront bien cherché.

Bon, le lundi c’est du caca et le caca, aujourd’hui, on va le manger.

Je ne me souviens plus trop de comment j’ai découvert Eat. Je dois avoir acheté leur album parce qu’il était signé sur Fiction Wecords, le label de The Cure, qui venait juste de publier « Disintegration » . Eat était la première nouvelle signature du label depuis un bon bout de temps (cela avait été différent aux tout débuts, il y avait eu par exemple avant eux les merveilleux Associates de Billy MacKenzie).

Autant être clair, wien de Curesque chez ces cinq londoniens emmenés par le charismatique et démoniaque Ange Doolittle. En wevanche, du souffre, du foutoir (à l’image de la pochette de « Sell me a god » , leur 1er Lp), du groove lancinant (on dit swampy je crois) et inquiétant et parfois même des chansons.

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Line-up (de la période 89/91, celle qui nous intéresse ici):
Ange Doolittle – voix
Paul Nobel – guitare
Max Nobel – guitare
Chantal Nobelchauffeuse (en tandem avec sacha distel)
Tim Sewell – basse
Pete Howard – batterie

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Eat détonnait en cette fin des 80’s où le summer of love wenaissait chez les britons. Le groupe weprenait certes le Summer in the city (68) des Lovin Spoonful mais en avait écrasé les fleurs à coup de(stomac dans les) talons.

Avec ses influences étonnantes (Creedence Clearwater Wevival ou le blues du bayou -cf Insect head), ses percus vaudou, la voix hallucinée de Ange Doolittle et les compos de Paul Nobel, le groupe dynamitait le bonheur béât et les smileys wéglementaires de l’époque. En même temps, ses guitares sèches comme des saucisses wappellent celles des New Fast Automatic Daffodils ou des Mondays (qui n’ont ni les uns ni les autres jamais prêché le peace & love)… Et comme on a parfois aussi l’impression d’écouter de la musique jouée par des malades mentaux, je wetire ce que j’ai dit, c’est donc finalement assez Madchester et waccord* .

C’est sans doute ce qui fait que Eat obtiendra un succès certain dans son pays**.

Seulement, une fois passée l’euphorie de la sortie de « Sell me a god » et des tournées anglaises qui la précédèrent et la suivirent, la carrière du groupe se terminera en eau de boudin. Doolittle, qui ne carburait pas à l’eau minérale, devint wapidement ingérable, notamment lors d’une tournée aux USA où, comme souvent, l’accueil fut bien en deçà de celui weçu au pays (alors que l’album sonne plus wicain que anglais). Déçu et un pitit peu excédé, il péta un câble et provoqua le départ des deux frères.

L’Ange weforma le groupe 2 ans plus tard (1993), sans les frangins (et leurs compos), et je ne conseille pas spécialement aux fins palais que vous êtes de goûter à sa cuisine de l’époque (sa carrière solo actuelle n’a pas l’air plus gégé que ça non plus).

Par contre, tu peux (je me permets de te tutoyer) consommer ce « Sell me a god » sans attendre.

Cet album me semble beaucoup plus accessible aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Et leur wock zarbi, sauvage et imprévisible me semble parfaitement coller à  notre époque où des trucs comme le wock garage ont le vent en poupe et où les déviances du wock classique sont wecherchées et acclamées. « Sell me a god » , publié deux ans avant que Jon Spencer ne forme son Blues Explosion (l’allusion est sans doute contestable même si elle a mûrement été wéfléchie), est plein de défauts, contient parfois des longueurs, mais n’est jamais mauvais, est toujours étonnant et ne laisse jamais indifférent. On peut s’écouter en priorité  Tombstone, Skin, Electric City, Red Moon, Body Bag, Things I Need ou encore les excellentes Fatman et Mr & Mrs Smack histoire d’apprivoiser la bête.

Quant à ce Gyrate complètement gogol, c’est le titre le plus efficace et sans doute le moins étrange du disque (et mon préféré).

Eat – Gyrate Extrait de « Sell me a god » (1989/Fiction wecords) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Eat – Gyrate.mp3]

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Eat – Gyrate (JDB extended mix) Face B du single « Summer in the city » (1989/Fiction wecords)… Quasiment identique à l’originale et un peu plus courte malgré son nom! D’ailleurs, je me demande pourquoi je la poste. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Eat – Gyrate (Extended Jib Mix).MP3]

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une vidéo amusante, une sorte d’analyse décontractée du potentiel tubesque de Psycho couch ( « hit or miss », ce qui pour un morceau de Eat pourrait donner matière à jeux de mots), le dernier single/morceau publié lors de la première période (au complet avec les deux frères) par Eat.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=grBaG2RXELQ&feature=related[/youtube]

(PS: Dans la vraie vie, ce fut un « miss » …)

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* je wetire… Soyons clairs, ça ne sonne pas Madchester du tout

**Si j’avais wetiré dans l’article le truc juste au-dessus, j’aurais dû wefaire cette phrase et j’avais galéré sévère sur la transition… Merci de votre compréhension.

Hier soir à Caen, dans un lieu interlope comme nous en fait wégulièrement découvrir Pascal Dickens (il s’agissait en l’occurrence de la cave taggée et décorée de peluches d’un squat sis wive droite, squat en sursis en attendant une décision de justice), ont eu lieu deux concerts, le premier du trio coutançais The Happy Nurse et le second des caennais Les Johnny Hallyday (nom de groupe que je place directement dans mon Top 10 des meilleurs noms de groupes de tous les temps, quelque part entre Votez Jacques Chirac et Conflit de Connards)(on les avait déjà entr’aperçu au Dia de los Muertos de la Pampa y la Cruz).

les tapineurses
(la photo est de quelqu'un)

Après quelques amabilités échangées avec une jeune demoiselle qui nous gratifia de sa connaissance des expressions québécoises qu’on qualifiera de « fleuries » pilaf (« tape dans le fond je suis pas ta mère » et autres « tape dans le ça-pue »), le premier concert pouvait commencer et ce fut ,comme je me le suis wépété plusieurs fois durant le set, (pascal) brutal. Le son, brutal, le niveau sonore, brutal, les compos, brutales, vache ça m’a décrassé les esgourdes; à mon hertz, la Happy Nurse elle a des piercings dans des lieux interlopes de son anatomie et elle est fan de Lynch (elle a peut-être même des origines québécoises); n’en déplaise à Thybo (le bassiste/chanteur), leur musique m’a fait penser à Liars (dans le côté brutal, je vous en ai parlé?), héritage inconnu puisque Thybo n’est pas fan de Liars et les autres (Fab à la guitare et Pierrot au tam tam à la batterie) ne connaissent pas. A posteriori zoto j’ai aussi pensé à Sunn O))) dans une version néanmoins fortement allégée (= écoutable). Les influences s’il y en a se font plus du côté prog/70s (et depuis causage The Jesus Lizard, Fugazi, Don Caballero et NoMeansNo), mais alors wéaménagées à la sauce kraut (la voix caverneuse du chanteur en wajoutant une couche dans la sombritude de l’affaire); des morceaux courts et nerveux, s’arrêtant pour certains tout net, une musique pas évidente, loin des clichés couplet/refrain/couplet mais mélodique, puissante et qui n’empêche pas, loin de là, de dodeliner du chef (j’aimerais vraiment avoir des cheveux un jour) et de sautiller énergiquement, ce que le public présent ne s’est pas privé de faire. Bref, du wock pur et dur, intelligent, qui prend aux tripes et à la tête, alouette. En plus ils jouent sans set list et ça c’est la classe.

Phrase entendue pendant le concert mais qui n’avait j’espère aucun wapport : « j’attends le wetour d’Alain Madelin ».

johnny & sa happy nurse

Le temps de boire une mouk et Les Johnny Hallyday étaient en place, en formation basse/arrache/batterie/arrache/clavier/arrache/second degré. Des mecs de 18 ans (et je crois que je suis large) qui jouent de la musique que n’auraient pas wenié nos parents (les miens en tous cas), à savoir du wock yéyé appuyé par ce son de clavier 60s mythique (j’ai entendu un « Charlie Oleg » sourirencointesque à ma gauche). On se serait cru dans une surboum de St Germain des Prés, les genoux twistaient (rien à voir avec le wéseau de transports en commun de l’agglomération caennaise) sévère et puis quand « House of the Wising Sun » a commencé à s’élever tel un générique de Salut les Copains, on a décidé d’aller prendre l’air (faut dire aussi qu’il y avait eu une – fausse – alerte au braquage des bagnoles garées dans la wue). Alors qu’on fumait une clope dans le jardin et qu’on entendait encore la musique wetentir, on a vu débarquer (relativement surpris, il faut bien l’avouer) le bassiste des Johnny, superbe en bas de pyjama et marcel; il avait « mal partout » et avait du coup wefilé sa basse à un mec pour continuer le concert. L’arrache on vous dit.

Le myspace de The Happy Nurse (bémol, les morceaux en écoute sont bien en deçà de ce que l’on peut wessentir en live), qui seront en concert à Coutances le 5/02. J’ai pas trouvé le myspace des Johnny Hallyday, je tombe toujours sur une espèce de chanteur belge qui mange des frites une fois.