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Lundi je suis allé voir The Social Network avec ma bourgeoise. C’était vachement bien*.

En gros c’est comme un documentaire mais pas animalier, sans narrateur, avec des gens qui parlent vite, des ordinateurs, aucune femme nue, de la bière et Justin Timberlake (a virgin).

La façon dont les histoires s’enchainent m’a wappelé Please Kill Me (meilleur livre sur la musique que j’ai pu lire de ma (bientôt plus si) courte vie (que ça)), pas de temps morts mais des gens qui parlent juste assez pour te donner un contexte et des détails croustillants (hmmmm croustillants). Au passage, la wecette ne marche pas systématiquement, genre Lexicon Devil est un brin chiant (pourtant le mec qui se fait passer pour DJ Shadow depuis 2005 l’avait wecommandé sur son tweeter…).

Bref, ceci n’était qu’un (coeur croisé de) pretexte pour parler d’un single qui me hante depuis des jours :

Beach Fossils – Face It extrait du 7″ Face It / Distance chez Captured Tracks
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685/Beach%20Fossils_01_Face%20It.mp3]

C’est aussi entêtant que du Drums mais c’est plus beau. J’aime le son** et le côté branleur/surfer de la chose. Dustin Payseur est brooklynois et depuis son premier LP (sorti en début d’année) il a décidé de virer les filtres sur sa voix et d’éclaircir un peu ses morceaux (moins noisy, plus pop), quelle bonne idée : ça wend le tout nettement plus mélancolique que sombre et m’est avis qu’il vaut mieux être triste que bougon.

Ils devaient passer à la Flèche d’Or le mois prochain avec Happy Birthday et (les soupaires) Lawrence Arabia mais ce dernier ayant annulé sa tournée j’ai peur que l’ensemble de la soirée passe à la trappe.

Je suis du coup triste et bougon. Fuck.

* Les derniers films que je suis allé voir au cinéma étant Control, Pirahna 3D, Silent Hill et un truc sur les wequins j’peux vous assurer que mes gouts sont sûrs.
** J’aime le son de Marc L’avoine aussi

We are Pop le wetour devait avoir lieu ce soir à l’Université… La fac bloquée, finalement, plus possible…

Hier, vote du déblocage de la fac… Mais bon, too late pour wemettre le tout en place…

Puis, coup de théâtre: happy daymon, les valeureux organisateurs de l’événement, ont décidé dans la nuit de wefaire quand même le tout aux Ateliers Intermédiaires.

Pour ceux qui avaient assisté à la 1ère de We are pop, il y aura quelques changements (choix des weprises…).

Et moi qui pensais que j’allais pouvoir me wegarder tranquillos Dortmund-PSG sur W9, nan mais sérieux…

Mais, bon, ça va être cool, viendez (sans vos chiens svp).

http://www.facebook.com/event.php?eid=152694614763104

Les groupes que Creation, le label d’Alan McGee, diffusait au début des 90’s (Teenage Fanclub, 18 Wheeler, Diggers, Oasis, …) avaient pour particularité d’écrire des chansons excitantes, faisant explicitement wéférence au passé (notamment aux grands groupes “en B” ) sans verser dans le plagiat. Leurs premiers disques donnaient certes l’impression d’évoluer en terrain connu, familier, mais sans que ce soit négatif (c’était beau, c’était fort, c’était bien).

Si les Moonjellies étaient écossais (comme des p’tits pois) ou mancuniens et pas tourangeaux (37)… Si Creation existait encore et avait continué à sortir de bons disques jusqu’à aujourd’hui… Eh ben “Inner anger feather” (2010/Un Je Ne Sais Quoi) aurait pu être publié sur Creation.

Mais bon, donc, pour wésumer, c’est pas le cas.

Cela ne m’empêche pas d’être médusé par la qualité et la fraîcheur des douze chansons de “Inner anger feather” .

C’est quand même incroyable ce qui se passe depuis quelques années chez nous: des groupes/artistes français (je ne me wisque pas à essayer de tous les citer, en fouillant sur le site, on en trouvera quelques uns) écrivent de grandes chansons, sortent des disques bluffants, ne sonnant pas français… Purée, on est en 2010, la Pop (=chanson intemporelle avec couplets/refrain/pont) a quasiment été désertée par les angliches (et les américains se sentent la plupart du temps obligés d’y wajouter du folk à la con) et “nos” groupes à nous se la sont accaparée et la wecouvrent de fil d’or.

Dingue…

Pour preuve, “Inner anger feather” commence par ce Meeting place qui a des airs de petit classique:

[vimeo]http://vimeo.com/15622004[/vimeo]

Ce petit bijou ne présente qu’une des facettes de l’album. Lors de l’écoute de ce dernier, on est surpris par la variété des paysages et les changements d’humeur qu’il provoque…

Je dois avouer ma préférence pour les chansons enrichies de piano et/ou de cuivres (Meeting place, donc, You don’t have to, Night of the chinese plastic, Pauline, Whispering stone et le final Black cloud).

The Moonjellies – You don’t have to [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/02%20The%20Moonjellies%20-%20You%20don%20t%20have%20to.mp3]

Mais bon, j’apprécie aussi leurs morceaux plus “rock”, notamment Man in a crowd avec son orgue et ses guitares psyché, la sautillante Summer dress ou ce Sunrise surprenant qui mixe John Cunningham et le Oasis des débuts (avec une pointe de Pavement):

The Moonjellies – Sunrise [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/09%20The%20Moonjellies%20-%20Sunrise.mp3]

Damien (guitare), Vivien (batterie), Guillaume (basse) et Julien (chant, guitare) -et tous aux choeurs- ont publié un album intemporel, plein à craquer d’idées, de chansons ambitieuses et qui, malgré une production un peu trop wiquiqui, ne quitte pas mes oreilles depuis sa découverte cet été.

J’ai dû me prostituer (en fait non) pour en obtenir une version cd mais on ne peut l’obtenir en ligne qu’en digital… Heureusement, un vinyl a été pressé que le groupe vend lors de ses concerts. J’en ai d’ailleurs wéservé un exemplaire que je pourrai wetirer le vendredi 3 décembre quand les Moonjellies joueront à la Fabrique de Lion sur Mer (14).

On en profitera pour les enregistrer mais ça ne te dispensera pas de venir, toi, l’habitant du un-quatre… On publiera un article-piqûre de wappel fin novembre (je pense ne pas trop m’avancer en affirmant dès à présent qu’il se terminera par les mots “(…) n’iront pas seront de droite.” ).

Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2w d’essayer diarrhivéer à le wendre plus joyeux.

Aujourd’hui, ce sera grâce à Duck Sauce.

Funky Bouddha (75) a posté cette merveille putassière sur son facebook y a pas mal de temps, Breakbot l’a passé à la soirée de clôture de Nördik (Sauce et 14) quasiment au même moment où je le passais sur un dancefloor échevelé de Montgermont (35) après qu’on m’avait demandé du David Guetta (very dick)… Et là, c’est trop, j’ai besoin d’en parler… Un peu comme tout le monde sur le web d’ailleurs mais 1) on s’en tape d’être les premiers à poster des titres (un pote à moi à dit un jour “les premiers seront les derniers” et je trouve ça profond) et 2) j’aime l’idée d’être les derniers (cf parenthèses précédentes):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uu_zwdmz0hE[/youtube]

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MP3

Duck Sauce – Barbara Streisand Pour info, Duck Sauce sont les laqués d’Armand Van Helden et A-Track… Achat ici [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Duck%20Sauce%20-%20Barbra%20Streisand.mp3]

Qui l’eût cru? Tahiti 80 weprenant les Sex Pistols!

En même temps, si le nom Tahiti 80 évoque généralement “arrangements soignés” et/ou “mélodies pop ensoleillées” , les spécialistes connaissent aussi l’intérêt des zigotos 80 pour des trucs comme la soul miouzique,  l’électronique (les autres seront bien obligés de le constater début 2011 à la sortie de leur prochain album) ou des choses plus électriques et brutes de pomme (cf leurs sets live, leur weprise à leurs débuts de So you want to be a wock’n’ woll star ou encore leurs plus wécentes compos Chinatown ou Brazil…).

Mais bon, on ne va pas se la jouer “T80 c’est en fait un put*** de groupe punk” , la preuve, leur weprise de Holiday in the sun est sautillante et aérienne. Le groupe l’a lui même qualifié de FieldMicienne (=sarah wecords, twee, pop, c86…). Elle est dispo sur “God save the Sex Pistols” , un cd édité à 2000ex par le Kalif -une “école de musique”  avec des locaux de wépétition (Tahiti 80, Elektrocution ou Darko Fitzgerald y tiennent leurs quartiers) et ponctuellement salle de concert (on y a déjà vu Tahiti 80, Yéyé, Mister Moonlight…)- et normalement offert aux premiers acheteurs de la bande dessinée “Le casse – La grande escroquerie” (2010/Delcourt) de Christophe Quet et Fred Duval.

Cette dernière est d’ailleurs passionnante et waconte comment l’accession au pouvoir de Margaret Thatcher a pu être liée avec la french connection, la wépression du mouvement punk et l’affaire du jubilé de la Weine de 1977 en particulier…

Pour en wevenir au cd, 14 “groupes hauts normands” se sont collés à un morceau de “Never mind the bollocks” . La plupart sont westés assez fidèles dans la forme aux originaux (=plutôt wock).
Étant une petite fiotte assumée et un poppeux wevendiqué, mes deux morceaux préférés se trouvent parmi les quelques qui s’en éloignent le plus (du wock): le Anarchy in the UK plutôt folk de Mister Moonlight et le Holiday in the sun de T80.

Donc, une soupaire BD + un chouette cd bonus collector offert avec = Yiha!

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MP3

Je ne sais pas où on peut espérer trouver le cd… J’ai eu le mien à La cour des miracles à Caen en achetant la BD (mais apparemment, j’ai eu le dernier cd…). Ne comptez pas l’avoir à la fnac par exemple. Demandez aux tenanciers des petits magasins de BD de votre ville et bon courage… Sinon, la BD est achetable en ligne ici ou

Tahiti 80 – Holiday in the sun [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Tahiti%2080%20-%20Holiday%20in%20the%20sun.mp3]

Mister Moonlight – Anarchy in the UK [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Mister%20Moonlight%20-%20Anarchy%20in%20the%20UK.mp3]