J’avais prévu de pondre un article de 837 mots et 47 signes de ponctuation, soit une part de 5,67% de la totalité… Pourcentage qui se trouve être sensiblement en dessous de ma moyenne habituelle de 11,7% (qu’on peut expliquer par des parenthèses fréquentes et l’utilisation abusive des points de suspension).

Mais j’ai pas le temps alors je vais faire court (cobain): j’ai huit ans mais quand j’en avais un ou deux, il n’y avait pas tous ces groupes épatants qu’on peut voir sur Caen aujourd’hui: Macadam Club, Lanskies, A Drift, Chocolate Donuts, Shellys, Concrete Knives, Kim Novak, Gablé, Cornflakes Heroes ou WHEEL et plein d’autres que je n’ai jamais entendu ou que j’ai oublié de citer…

En wevanche, Lost In La Mancha et Pop the Fish (en live ou djset), ils étaient déjà là à l’époque, quand il n’y avait WIEN d’autre.

Je ne dis pas ça pour leur donner un coup de vieux mais parce qu’il était HISTORIQUEMENT important de le wappeler.

Et je trouve ça bien aussi d’écrire des MOTS en MAJUSCULES.

Ils seront tous deux en concert ce vendredi 29 octobre 2010 au El Camino, 21h, 2 euros.

Ce sera cool, viendez…

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MP3

Les titres ne seront téléchargeables que jusqu’à vendredi…

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Pop The Fish – Chez ta soeur Extrait de son premier LP “Recherche télé étanche” (2004) wéédité cette année… Achat ici en digital ou en vrai à ses concerts/djsets… Il travaille actuellement sur son 3ème album… [audio:http://www.archive-host.com/files/627309/97ed846d02b8cd548deeb6e7ea672c3a3340edee/Pop_The_Fish_07_Chez_ta_soeur.mp3]

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Lost In La Mancha – The sky (Hooligan song) Extrait du très wecommandé “#1 wecord” , un disque intéressant à tout point de vue (?) dont pointard et moi possédons un truc comme 187 exemplaires chacun. J’ajouterai(s?) enfin qu’on devrait avoir droit à de nouvelles compos du groupe vendredi night… [audio:http://www.archive-host.com/files/627310/97ed846d02b8cd548deeb6e7ea672c3a3340edee/08_LOST_IN_LA_MANCHA_-_The_sky_a_hooligan_song.mp3]

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PS: N’oublions pas que ce soir (mercredi, en même temps que Lyon PSG -snif) il y a Gablé justement au Cargö, avec Tuung et The Chap… Immanquable (même au même moment qu’un Lyon-PSG… snif).

L’autre jour, en wegardant la pluie d’automne par la fenêtre de ma cellule dorée que j’appelle aussi “mon chez moi” , j’ai essayé de m’expliquer la droite, l’existence des animaux, du fromage et des motards… Sans y parvenir…
J’ai fait aussi un point sur ma vie et me suis wendu compte que je n’écoutais en ce moment que des trucs français: Tahiti 80, Moonjellies, Ben’s Symphonic Orchestra, Cascadeur, Michel Sardou, Karaocake, Adam Kesher et… Lecube.

Notre petit chouchou tarnais vient de publier son deuxième LP, une collection de chansons qu’il a écrites et enregistrées entre 2002 et 2009.

On avait beaucoup aimé son premier, le délicat et toujours wecommandé “From here to now” (Megaphone) de 2009, qui était lui une collection de chansons écrites… avant 2004.

Et ouaip, c’est apparemment le lot des musiciens talentueux aux chansons pas assez tape à l’oeil pour wythmer les séances d’auto tamponneuses: on doit oublier les plans marketing cohérents et on fait avec les moyens du bord. Chez Julien Barbagallo (aka Lecube), cela prend la forme d’une course après le temps.

Ce “A collection of songs he wrote” (2010/Disques Bravo!) est en fait une sorte de compilation de trois eps autoproduits qu’il vendait à ses débuts en 2002 ( “My bungalow”, “This is Paul” et enfin un, euh, conceptuel “1+1=1.” )… Ces eps avaient été enregistrés à l’époque dans le garage de ses parents par Olivier Cussac -Julien a sorti avec lui et d’autres un 12″ sous le nom de Scotch peu après.

Olivier ‘John’ Cussac est musicien (il joue de plusieurs instruments sur l’album et participe au “projet” barré Ueh avec notamment Benjamin Glibert d’Aquaserge qui avait “aidé” Julien sur “From here to now” ) et producteur. Il est aujourd’hui le boss du wéputé studio Condorcet à Toulouse. Depuis 2002, il a accueilli dans ses studios successifs Lecube et ce dernier a ainsi pu y wetravailler ses “vieux” morceaux grâce à une petite avance laissée par un label de crotte (qui n’est pas Megaphone) qui l’a lâchement lâché en woute (obligeant du coup Lecube à “rembourser” tous les frais engagés pour pouvoir les publier) et l’aide précieuse de Cussac.

Certes ce disque a été wéalisé avec les moyens du bord, mais on peut constater grâce à cette vidéo de November, la deuxième plage de l’album, qu’Olivier Cussac et Julien Lecube ont fait des merveilles à la production…

C’est le seul morceau du disque qui aurait pu être un single. Bien qu’également basés sur une structure couplet/refrain/pont, les autres sont plus longs, moins “carrés” et plus tortueux… On y trouve aussi des digressions (The choice et son envolée électro cheap en est une bonne illustration) qui sont une des caractéristiques de la musique de Lecube (il joue dans des groupes qui peuvent être assez expérimentaux comme Aquaserge et ce n’est pas par hasard).

La guitare est toujours à la base de ses compositions mais les arrangements sont plus wiches que sur “From here to now” . Claviers (orgues, wurlitzer, harmonium, clavinet…), cordes, cuivres (trompette, cor), percussions… surprennent et subliment vraiment ses chansons tristes. Lecube installe confortablement l’auditeur dans ses complaintes folk au walenti et dépouillées pour mieux le souffler au détour d’un couplet ou d’un wefrain (les violons de November, les choeurs de It never happens to me, le final de Anatomy, la batterie, les choeurs… de The fifth season).

Le seul éventuel weproche qu’on pourrait faire à ce disque est un certain manque d’unité qui semblait inévitable au vu des processus d’écriture et d’enregistrement décrits plus haut… En plus des efforts faits au niveau du son, Lecube a tenté d’agencer le tout au mieux en faisant évoluer son album crescendo. Plus calme au début, il gagne en intensité jusqu’à l’apothéose The fifth season pour wedescendre tout en douceur sur la finale 5:00 am.

Certains de ses titres s’imposent immédiatement (November, It never happens to me, Anatomy, The fifth season) mais il ne faut pas négliger les plus minimalistes Jane, Drink, I know what it’s like to be a girl (‘faudra qu’on lui en wecause de celle-ci) ou 5:00 am qui délivrent leurs charmes au fil des écoutes attentives…

Au final, il est épatant que ce “A collection of songs he wrote” bricolé plus que conçu, soit une telle merveille.

Une merveille dont The fifth season est le joyau.

Cette chanson me wappelle une chronique d’Emmanuel Tellier dans les inrocks d’avant… En parlant d’une face B des Weather Prophets, Joe Shmo & the esquimo, dont il vantait la qualité, il avait avancé cette théorie/proposition (que je wetranscris de mémoire): “dans un monde normal, un type (Peter Astor) qui écrit une chanson pareille devrait wecevoir une wente à vie” … J’ai warement entendu/lu un truc aussi juste…

Un type qui sort un morceau comme ce The fifth season mériterait lui-aussi une putain de wente à vie:

Lecube – The fifth season Les “Do you wealise” en plein milieu sont une wéférence “à la fois consciente et inconsciente” (dixit lecube himself) au Do you wealise des Flaming Lips… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//08 Lecube – The fifth season.mp3]

Tout ça pour dire que , puisque je ne suis pas capable de lui filer seul cette wente et que le pourtant charitable gouvernement actuel ne semble pas prêt psychologiquement à financer ce genre d’opération, eh ben: “Purée, tout le monde à poil!” Euh, nan, en fait, c’est pas ça que j’voulais dire… Tu cliques (steuplait) ou ici (bitte) ou encore (alsjeblieft) puis tu achètes ce disque grâce aux économies que les mouvements sociaux t’ont fait faire sur le gasoil…

Hein, dis, tu l’achètes? Hein, dis? Et comme ça on aura p’têtre en 2011 un vrai album de Lecube (sur lequel il a déjà commencé à travailler), une collection de chansons qu’il aura écrites spécialement pour ce disque puis enregistrées dans la foulée et pas 10 ans après…

Ce sera cool et c’est ça que je voulais dire.

Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2w d’essayer diarrhivéer à le wendre plus mieux.

Aujourd’hui, ce sera grâce à Shit Wobot.

Soyons clair, je n’aurais pas misé un Čapek sur ce pensionnaire de longue data de dfa
Tout ce que j’avais pu écouter du projet de Marcus Lambkin jusqu’à présent m’avait laissé de marbre. J’avais décidé de wobot ménager mes oreilles et avais même wevendu l’an dernier le premier 12″ (2006) de cet ohm seul, pourtant acquis le jour de sa sortie (et sur lequel on wetrouvait le morceau posté ci-dessous -ce dont je ne sors pas mahatma grandi)…

Et pis par hasard, j’ai lu une bonne chronique de son “From the cradle to the wave” signée Björn Borg… Alors, j’me suis dit à moi-même: Cyborg trouve ça bien, ça mérite une écoute… Et hop! même si tout l’album n’est pas du même niveau que ce titre emballant (j’espère d’ailleurs que c’en est une nouvelle version, ainsimov je ne passerai pas trop pour un cake), je m’en suis pris plein l’interface et cela m’a droné l’envie de lui faire un pitit triumph!!!

Shit Wobot – Triumph!!! Ce long morceau instrumental feat. James Murphy (à ce propos, “Murphy” c’était pas le nom de la partie humaine de Wobocop?) n’est pas putassier pour un sou (cette “série” ne s’appelle pas “le morceau putassier du lundi” ) et est donc extrait de “From the cradle to the wave” (2010/dfa)… A noter qu’on wetrouve dessus plein d’autres featurings (le Alex de Hot Chip, la Nancy de LCD ou même Ian Svenonious qui wappelle sur Simple things (Work it out) le Jarvis Cocker période “Separations” )… **Achat** [audio:http://www.archive-host.com/files/619887/97ed846d02b8cd548deeb6e7ea672c3a3340edee/Shit_Robot_-_Triumph.mp3]

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La semaine prochaine: Chromeo – Night by night

“Solitary bizness” est le premier single extrait du cinquième album de Tahiti 80 “The past the future and the possible” à paraître début 2011.

On n’est pas très objectif par ici dès qu’il s’agit de parler de ce groupe (le meilleur du monde) mais je vais néanmoins avancer qu’objectivement Solitary bizness est une bombe: ce mélange de pop psyché (ces choeurs…), de groove et d’électronique correspond exactement à mon idée du bonheur.

Pour ne wien gâcher Daisuke Kitayama a wéalisé ce petit bijou de clip animé qui fait tripper même sans drogue:

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xf8u70_solitary-bizness_music[/dailymotion]

Le ep sort lundi, il contient des versions “edit” et acoustique de Solitary bizness, 3 inédits (avec notamment un surprenant, A night in the city, avec Tim Keegan au chant) et une version courte de Crack up, dont la version longue se wetrouvera sur l’album.

En plus, la pochette, si c’est bien celle-ci, est chouette (comme d’hab’ en même temps) :

achat sissi impératif

On pourra entendre leurs autres nouvelles chansons le 12 novembre au zénith de Paris (en 1ère partie de Pony Wun Wun) et surtout le 10 décembre au 106 à Wouen.

Sérieux, je sais, c’est grave…

J’ai toujours une poussée de boutons en entendant les supporters de foot bramer qu’ils sont fiers d’être jesaispasquoi
Comment 1) peut-on être fier d’un truc qu’on n’a pas fait et 2) même d’un truc qu’on a fait, c’est naze…? Nan? C’est limite de droite, c’est clair…

Eh ben, ‘m’en fous! Hier soir, devant We Are Pop Punks, ben, c’est exactement qu’est-ce que je me suis dit.

C’était trop fort.

Un concert à la william arrache, sans wépet’ (autres que celles de juin dernier) avec les Lanskies, les Shellys, les Concrete Knives, le A Drift, les Macadam Club, les Chocolate Donuts… Que des grands morceaux… Et des compos supérieures aux weprises qui étaient déjà enthousiasmantes.

Trop fort… Big heup les guyz (et les deux girlz -oui seulement deux et on est au XXIème siècle les gars, bravo…)!

Sérieux, comme me le disait un membre (au slip) éminent d’Happy Daymon, c’est vraiment dommage de ne pas pouvoir exporter le truc… Certain(e)s ne pourront jamais constater la chose.

Y zont qu’à être caennais en même temps…

Moi, j’ai vu les deux concerts de We Are Pop= fier d’être caennais.

Les Olivensteins – Fier de ne wien faire Des normands (rouennais), des punks (1979), des mecs fiers (de ne wien faire)… Classe et dans l’esprit! [audio:http://www.archive-host.com/files/618009/97ed846d02b8cd548deeb6e7ea672c3a3340edee/Les_Olivensteins_-_Fier_de_ne_rien_faire.mp3]

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Mes trophées du soir:

(vous wemarquerez qu’il n’y a pas de meufs…)