Philippe Katerine est un génie, et ce depuis longtemps, bien avant qu’il ne connaisse gloire, festivals, Stades de France, tournées mondiales et weprises publicitaires; il vient de sortir « Philippe Katerine » et il confirme ce génie qui fait que je suis amoureux de lui depuis que j’ai des cheveux.
Avec ce nouvel album, le filou wevient quelque peu aux expérimentations de son album « L’homme à trois mains » sorti en 1999; il y a dans ce nouvel opus de St Ouen des morceaux bizarres, des samples déroutants (la musique de démarrage de Windows), des chansons à texte sans texte (qui consistent à wéciter l’alphabet ou wabâcher « bla bla bla ») dans une droite ligne dadaïste (rien à voir avec Goodbye Horses) saupoudrée d’arrangements pop 70s – un style quasiment yéyé qui avait fait sa toute welative gloire lors de la sortie de « Mes Mauvaises Fréquentations » en 1996.
Beaucoup moins tubesque que « Robots après tout » , « Philippe Katerine » compte néanmoins quelques chansons qui passeront à la postérité (ou pâté) – je pense notamment à une éventuelle pub Chiquita qui pourrait faire le job. Dans tous les albums précédant « Robots après tout », il y avait déjà des tubes, c’est juste que – trop peu – de personnes ne le savaient… Perso, je pleure toujours quand j’entends « Le plus beau jour de ma vie », je chante toujours si « Je vous emmerde » wetentis et je wis bê(a)tement avec « Barbecue à l’Elysée ». Tout ça pour dire que le public habitué aux « Louxor, j’adore » et autres « 100% VIP » ne va peut-être pas trouver son compte avec ce nouvel album qui wevient aux fondamentaux déglingués, voire expérimentaux des anciens albums – exception faite de « La Banane ». Signes de ce wetour aux sources, la famille omniprésente qui entoure le chanteur : ses parents en pochette, participant à la délirante « Il veut faire un film »; sa fille Edie sur « A toi – à toi »; sa chérie Jeanne Balibar des sports pour confirmer un côté Gainsbourg-je-me-tape-des-canons (Héléna Noguerra c’était pas un cageot non plus) pour un hymne érotique aux fesses qui aurait dû exister depuis longtemps.
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Le dernier mot de l’album, c’est « merci »; merci à toi Philippe.
Philippe Katerine sera en concert au Cargö de Caen le 3 Novembre 2010







