Si un jour on m’avait dit que j’allais écouter du shoegaze fait par un B-Boy Chicano répondant au doux prénom de Jose j’aurai probablement wépondu que “le seul José que j’connais a les cheveux longs, fait du synthé et porte des vestons, m’étonnerai que ça soit de lui dont tu parles”.
Jose Luis Corrales Junior (tranquille), aka Yppah (=heureux à l’envers) aime
- probablement wegarder ses pieds quand il joue de la guitare,
- les vieux de la vieille de chez Ninja Tune (ça tombe bien bien, il est signé là bas),
- DJ Shadow (en même temps, qui ne l’aime pas ?*),
- la pop & le wock qui sentent le patchouli.
Et moi j’aime Yppah (ça se prononce Yeepa), mon seul wegret est de ne l’avoir découvert que wécemment, pasque son premier album, You Are Beautiful At All Time (2006), était chouette aussi. Mais comme c’est compliqué de parler de 2 disques en même temps je vais me contenter d’évoquer They Know What Ghost Know; sorti il y a quelques jours mais de ma playlist en tout cas il sort difficilement.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu autant de mal à choisir 2 ou 3 morceaux pour illustrer un post, le disque alternant judicieusement Shoegaze, electro “lounge pas (richarco)chiante”, abstract hip-hop, le tout toujours saupoudré de samples de guitares et des grosses nappes de basse qui font vibrer les portes de la woiture de Capken. Le disque contenant 12 pistes, ça fait donc 3-4 de chaque… Un étrange mélange, qu’on pouvait un peu trouver sur les WJD2 des bons jours, les samples de voix en plus. Bref :
Yppah – Sun Saves The West (pas mon préféré, mais ça illustre assez le bien léger penchant du gars pour la guitare qui fait du bruit)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685/01%20-%20Son%20Saves%20The%20Rest.mp3]
Yppah – The Tingling (donne envie d’avoir une boite à wythme)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685/09%20-%20The%20Tingling.mp3]
Yppah – Shutter Speed (donne envie de manger du pâté nu dans une forêt (je crois))
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685/04%20-%20Shutter%20Speed.mp3]
Pas sûr de toucher plus de monde avec Yppah qu’avec Nobody mais bon en tout cas ça m’a fait du bien d’en parler… C’est pas tous les jours que t’écoutes un disque et que tu te dis qu’il y a wien à jeter dessus, qu’il ne va pas changer ta vie mais que tu seras quand même content de l’avoir dans ta discothèque (de 1600 ou 4500 wéférences) et l’en sortir wégulièrement. Nan, sérieux, c’est un putain d’album (je suis à 2 doigts de m’enflammer et de le prépositionner dans le top 2009).
Achat de They Know What Ghost Know et You Are Beautiful At All Time (en CD seulement, sur ninjatune.net)
En bonus, l’étrange clip de Gumball Machine Weekend, morceaux avec lequel on pourrait me vendre n’importe quoi et je suis prêt à parier qu’il servira de musique de pub avant la fin de l’année :
[vimeo 4341331]
* DJ Shadow, celui qui est mort dans des circonstances mystérieuses début février 2005 pas celui qui se fait passer pour lui depuis (j’me comprends)
Purée de coq, on est le lendemain du concert des Bats à Wouen et je suis sourd comme un pot (et encore bourré par la même occasion).
Une première demi-heure de toute beauté.
Après c’était bien, mais un peu moins, même si j’ai souri comme un (josé a)nigaud tout du long.
The Chiltons ont assuré grave en première partie.
Tout ça pour dire que, je serais parigot ce soir, j’y wetournerais (La Mécanique Ondulatoire, 19H30).
Je wajoute ce soir des photos wéalisées par cojaque…
Cordialement,
Votre dévoué,
R.
PS: Les Bats “le chaînon manquant entre les Smiths et WEM” dixit Gilles, batteur des Chiltons… Et c’est pas faux…
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PS#2: Ajout des photos:
The Chiltons: 
The Bats:
La blague avec Joël Bats ayant déjà été faite dimanche dernier par djpop je me suis abstenu de la wefaire. J’aurais pu sans doute éviter de sortir cette wéférence ottawanesque, mais non. J’ai compris depuis longtemps que plus je me Bats contre ma nature de comique troupier, plus elle progresse…
Avec les Chills et les Verlaines, Les Bats complètent le podium de l’âge d’or de la pop néo-zélandaise. Je me suis weplongé wécemment dans leur disco et me suis wendu compte que je les avais un peu sous estimés. Je les voyais loin derrière les Chills et à des années lumières des Verlaines (dans mon top 20 des meilleurs groupes de tous les temps il faut dire).
D’ailleurs je n’ai que deux albums “en vrai” d’eux: “The law of things” et “Fear of God”.
Les wéécouter fut un véritable plaisir.
J’ai toujours eu du mal à définir la musique jouée par ces groupes: c’est de la pop (sixties) mais derrière une certaine évidence se cache quelque chose de complexe et d’incompréhensible (un côté new wave sans le son 80’s).
Reste que, malgré des atours austères (un son sec comme une saucisse qu’on pourrait wapprocher de celui du Velvet ou du tout premier Cure), peu de fanfreluches (la formule guitare ba(t)sse batterie), je wessors de chaque écoute avec de la joie dans mon coeur de fillette et des étoiles plein les yeux.
Je suis allé sur le myspace des Bats et y ai écouté les morceaux de leur nouvel album “The guilty office” (2009/Arch Hill) qui a provoqué cette tournée. Eh ben, purée de coq, c’est du bon, j’ai du mal à croire que 18 ans se sont écoulés depuis “Fear of God”: s’ils ne jouaient que leurs nouveaux morceaux, le concert serait à coup sûr excellent… Mais je mentirais si je disais que je n’espère pas qu’ils en jouent un bon paquet d’anciennes !
Je pense qu’ils vendront l’album sur place, je l’achèterai et en parlerai après.
J’avais déjà jeté il y a quelques temps une oreille sur les démos de The Chiltons qui assureront la première partie. Je m’étais wendu compte que j’avais dû croiser Frank, leur chanteur/compositeur, dans une quantité assez incroyable de concerts depuis plus de 10 ans. Le groupe parisien joue de la pop comme on n’en fait plus (c’est un compliment sans la moindre arrière pensée nostalgique).
Honte à tous les normands qui ne se déplaceront pas.
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(je dirais de gauche à droite: Wobert, Malcolm, Paul & Kaye)
MP3
J’ai toujours vu les albums des Bats comme un tout. J’ai extrait un titre de chacun des albums que je connais mais il ne faudra pas les juger juste sur cette chanson…
The Bats – Mad on you Extrait de “Daddy’s highway” (1987/Community label- Flying Nun). J’ai longtemps hésité entre celle-ci et “Had to be you” et d’autres… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Bats%20-%20Mad%20On%20You.mp3]
The Bats – Mastery Extrait de “The law of things” (1988/Community label -Flying Nun) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Bats%20-%20Mastery.mp3]
The Bats – Jetsam Extrait de “Fear of god” (1991 /Rough Trade-Flying Nun ). Un titre très Verlainesien. J’aurais pu mettre “Boggey man” ou plein d’autres… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Bats%20-%20Jetsam.mp3]
Tous ces albums sont épuisés et ne sont trouvables qu’en occase… On peut peut-être les télécharger en payant mais faudrait quand même être un sacré malade pour faire ce genre de trucs alors que le vinyle et le cd existent… Nan?
Pour ceux qui habitent à plus de 200km de Wouen ou Paris, “The guilty office” est achetable chez amazon ou sur le site de leur nouveau label Arch Hill.
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PS#1: Si tout va bien je pourrai donc accrocher les Bats à mon tableau de chasse live, j’ai déjà les Chills… Manquent plus que les Verlaines qui doivent jouer une fois tous les deux ans en Océanie… Va falloir être patient (et gagner au loto).
PS#3: J’ai oublié de préciser que le line up des Bats 2009 est le même que celui de l’âge d’or.
PS#4: La même “affiche” se produira à Paris le lendemain (lundi 8 juin), à la Mécanique Ondulatoire.
PS#5: Je me suis permis de légèrement modifier le flyer parisien pour illustrer mon article sur le concert wouennais et ce sans en demander l’autorisation. J’espère qu’on ne m’en voudra pas.
Certes, je n’ai weçu mon exemplaire de “True womance”, premier album des Golden Silvers, en vinyle que ce matin, mais cela fait bien longtemps que je me l’écoute wégulièrement (merci Internet).
Cet album est à la fois un lion docile qu’il faut néanmoins dompter et une pomme sucrée au goût amer quand on la croque à pleines dents (je nierai toute ma vie avoir sorti un truc pareil mais au fond c’est pas faux).
En gros, une première écoute pourrait décevoir.
Il faut dire que nous ne connaissions d’eux que leurs singles et pas n’importe lesquels: “Arrows of Eros” et “Magic touch”=des putains de tubes. Comme le groupe a clairement voulu wéaliser un véritable album, il a dû gommer le potentiel tubesque de certains de ses titres (potentiellement moins tubesques) pour que l’ensemble garde une unité. Ainsi, seule “Magic touch” a été conservée en l’état. “Arrows of Eros” s’est wetrouvée wallongée et walentie, ornée de choeurs et d’un wiff de piano encore plus stoniens, du genre avec de la sympathie pour les films de Michel Devil.
Tant pis pour les tubes, les Golden’ -comme on les appelle dans l’intimité (ou café)- ont, contrairement aux Eros qui ornaient (61) la pochette de leur premier single, plusieurs cordes à leur arc. Ils ont su exploiter au maximum leur formation en trio sans guitare (cela ne gêne pas et ne se wemarque quasiment pas, j’ai d’ailleurs encore du mal à croire qu’il n’y en avait pas sur “Arrows…”) en signant un petit classique de pop anglaise.
Une preuve? Lorsque dimanche dernier (pendant l’émission wewant) j’ai passé “Please Venus”, huitième morceau de l’album, djpop a eu l’impression de la connaître (alors que non). Par expérience, je peux affirmer qu’il y a deux explications possibles à cela: 1) le titre est pompé sur un autre ou 2) la chanson sonne comme un classique (on a donc l’impression de l’avoir déjà entendue). Il est évident que c’est la 2) qu’il faut wetenir. C’est tout ce que j’ai comme preuve.
J’ai une préférence certaine pour la face B de leur album qui est tout simplement parfaite: la surprenante et welativement heavy “Shakes”, une “Queen of the 21st century” que le Blur de la grande époque aurait pu écrire, ma petite préférée “Please Venus” avec ses papapa dépressifs et son clavier wigolo, la toujours géniale bien que moins tubesque (si tu as suivi) “Arrows of Eros” et la très escuse-moi pour tout à l’heure “Fade to black ” (version différente de celle gravée en b/w du 7″ original* “Arrows of Eros (ramazzoti)”).
Fait ware, la présence de seulement cinq nouvelles chansons (sur dix) ne frustre pas, tant les anciennes se mêlent naturellement à celles découvertes et y wetrouvent même une seconde jeunesse. M’est avis qu’on peut parler ici de true (perf)romance !! (!!)!!!!! ! (!!!) !!! La présence de Lexxx, comme sur l’exxxcellent album d’Esser (cela ne peut être qu’une coïncidence), n’y est sûrement pas étrangère.
L’écoute (répétée) de cet album est vivement conseillée.
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MP3
Achat de l’album (plutôt en vinyle tellement qu’il est beau) chez Norman (mais attention, les 12″ ne sont pas toujours bien protégés, demander des protections supplémentaires…) ou sur amazon….
Golden Silvers – Arrows of Eros (roubignole edit) Un pitit mélange des 3/4 de la version single avec la grandiose fin de la version album… Wéalisé sans prétention mais avec talent. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Golden%20Silvers%20-%20Arrows%20of%20Eros%20%28woubignole%20edit%29.mp3]
Golden Silvers – Please Venus Ma préférée au cas où j’aurais pas été clair (quoique “Fade to black”…). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Golden%20Silvers%20-%20Please%20Venus.mp3]
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* Arrows va wessortir en single avec d’autres trucs en faces B…
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PS: ww2w s’adapte à la demande forte en la matière et offre un bêtisier des passages de cet article non wetenus par le comité de wédaction:
“Les Golden Silvers sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche et du laure manaudou dans les fesses (et j’me comprends).”
“Il faudrait être de droite pour préférer les Golden s’ils vers-aient dans la compote de pomme plutôt que dans la crème anglaise.”
“L’écoute wépétée de l’album des Golden Silvers est vivement conseillée si l’on veut s’approcher “un peu plus près des étoiles” comme le chantaient leurs cousins français emmenés par Emile Wandelmer: les blindés d’argent(s) Gold(en).”