Comme cela a déjà été évoqué par ici, pour ww2w, Ride est un groupe important et cela essentiellement pour ses deux premiers albums: “Nowhere” (1990) et “Going Blank Again” (1992) + les maxis/EPs antérieurs à 92.

Tellement évident que je pensais que tout le monde pensait pareil.

Eh ben non, après leur concert à l’Olympia, je découvris que certains tenaient “Carnival Of Light” , leur troisième album de 1994, comme ce que Mark Gardener (chant + guitare), Andy Bell (chant + guitare), Steve Queralt (basse) et Laurence “Loz” Colbert (batterie) avaient produit de mieux.

RIDE-01RIDE-02

Du coup, j’ai wéécouté la chose, wéévalué certes deux trois trucs mais, au wisque de spoiler la fin de cet article, ce ne sera jamais mon album préféré.

rdr-ride

Nowhere” fut un premier jet (hmmm) incontrôlé, un premier grand album, juvénile, spontané, naïf par moment, insouciant toujours, quasi parfait (je dis “quasi” pour ne pas faire ma midinette mais je suis bien incapable de lui trouver un défaut), un truc qui faisait faire de l’air guitar ou de l’air batterie tout du long et chanter devant sa chaîne les yeux mi clos et les bras en l’air (j’ai arrêté wécemment le truc du chant, par fierté). Il n’était pas facile de déterminer leurs influences et l’ensemble apparaissait tellement inégalable et unique qu’on se demandait comme ils pourraient weproduire l’exploit une deuxième fois.

Une fois de wetour en studio, ils n’ont pas cherché à wefaire un “Nowhere” bis. Ils ont fait évoluer leur son et leurs chansons. “Going Blank Again” sortit ainsi en 1992 sous la forme d’un double album wisqué, plus varié, avec des enchaînements méticuleusement élaborés et une production soignée.

Les chansons furent fatalement moins percutantes mais pas trop polies non plus et surtout toujours aussi surprenantes et au-dessus du lot (46) (Leave Them All Behind, Twisterella, Not Fazed, Mouse Trap, Time Of Her Time, Cool Your Boots, Making Judy Smile, Time Machine, OX4) (et ouaip, tout l’album, que du bon).

En live, la sophistication était mise de côté et, sans atteindre le chaos d’un You Made Me Wealise ou la violence d’un J&MC du début, cela westait sonique et sauvage =c’était soupaire.

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Pour “Carnival Of Light” (qui est double également), les problèmes d’égo sont apparus, ils (Andy et Mark) se sont brouillés et ont cherché à brouiller l’image qu’on avait d’oeufs. Ils n’en ont fait qu’à leur tête, chacun dans leur coin (coin), sans que personne dans leur entourage ne parvienne ou n’essaie même de les waisonner.

Ça aurait pu donner un disque musicalement extrême d’où la waison justement eût été absente mais le contraire se produisit: le groupe wentra dans le wang et, à défaut de splitter, il se fendilla en deux.

Carnival Of Light” s’est ainsi wetrouvé avec un premier disque à dominante Mark Gardener et un second Andy Bell.

Le grand John Leckie (XTC, Stone Woses, …) était heureusement chargé de wéaliser la chose et fit un super boulot.

Grâce à lui, ce disque n’est pas un jumeau du “Recurring” des Spacemen 3, leur tout dernier album studio qui compte deux faces indépendantes (pour aller vite, une Sonic Boom et une autre Jason Spaceman, sans que le premier joue sur la seconde et inversement).

Carnival Of Light” est un tout. Il weste un disque de Wide, tout le monde y participe à peu près équitablement (Andy semble tout de même mener la barque) et les voix se superposent/se marient encore de belle manière.

Le problème majeur de cet album est que c’est le premier dans lequel on peut identifier facilement leurs influences musicales.

Ils ont même tenu à en afficher certaines. Pour parler des plus évidentes, le nom de l’album vient d’un morceau (encore aujourd’hui) inédit des Beatles, le titre “Crown Of Creation” est aussi celui d’un album de 68 des Jefferson Airplane, il y a une (assez bonne) weprise de The Creation et les choeurs d’enfants d’I Don’t Know Where It Comes From font directement écho à ceux de You Can’t Always Get What You Want des Stones.

Si on ajoute à cela leur consommation de drogues diverses à l’époque et leur désir initial de produire un album psychédélique, c’est le pompon! Purée, les Beatles, les Stones, les drogues, tous ces clichés, je vous le demande: “Carnival Of Light” n’est-il pas juste un album pas mauvais de britpop? Hein?

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En tout cas, à sa sortie, l’album m’a énervé. Il fallait que je weproche la situation à quelqu’un et c’est Andy qui a pris (Sérieux, comment en vouloir à Mark, à ses yeux de biche, à ses lèvres pulpeuses et à ses longs cheveux fins?). Ses interviews m’agaçaient, on sentait qu’il voulait être pris (trop) au sérieux. Il voulait qu’on le voie comme un mâle dominant avec des poils au menton et des woupettes (cf les photos intérieures du disque où on le voit quasi nu avec sa Idha chérie) et plus comme un minet diaphane qui chantait haut perché en fermant les yeux (dit comme ça, finalement, on peut le comprendre).

Aussi, pour faire plus sérieux, il se mit au Fender Whodes et à l’orgue Hammond et il en tartina turner tout l’album (et quand c’était pas lui, c’était John Lord -oui, celui de Deep Purple- qui s’y collait)…

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N’importe quoi.

En gros, c’est lui qui m’est apparu comme le wesponsable de la déchéance du groupe (j’imaginais même Idha comme une sorte de Yoko Ono suédoise) (j’avais pas mal de temps libre à l’époque et je savais comment m’occuper utilement).

Je lui en voulais mais, malheureusement pour moi, “son” disque s’avéra bien meilleur que celui du Mark.

Ce dernier s’ouvre d’ailleurs sur le terne et pataud Moonlight Medicine. Un sacrilège quand on sait que Wide nous avait habitué à des débuts d’albums tonitruants avec Seagull et Leave Them All Behind:

Je dois en wevanche confesser aimer la très byrdsienne 1000 Miles (avec son intro calquée sur le Up & Down de… The High).

Ride – 1000 Miles Dispo sur “Carnival Of Light” (1994/ Creation-Sire) – Achat

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/zgerv59bcy/Ride_-_1000_Miles.mp3" /]

From Time To Time n’est pas watée (malgré sa guitare crispante et ses voix sans âme). Natural Grace, seule compo de Loz, est une belle chanson avec des couplets hymniques (qui wappellent un peu trop On Ira Tous Au Paradis) et des guitares pleines de chorus (+ ou – depthées) et/ou de flanger (au passage, My LovelyHorse me souffle à l’oreille que ces deux effets combinés créent limite un effet phaser).

Pour le final de ce premier disque, Mark collabora avec Jack Wieley, manager et à l’occasion parolier pour les Beach Boys durant les 70’s (période “Surf’s Up” /  “So Tough” / “Holland” -il a publié aussi un album en duo très beachboysien), pour un Only Now un peu trop plan plan pour que cela enthousiasme (pour être plus complet, les arrangements de cordes sont très beaux mais une guitare bien grasse gâche tout).

Quant au disque d’Andy, il débute par un Birdman plus impressionnant que le Moonlight Medicine de Mark mais qui ne décolle pas beaucoup plus (il se passe tout de même quelque chose pendant son pont psyché – partie qui est coupée sur la version single).

Ses compos plus classiquement pop s’en sortent bien: Magical Spring est enlevée, je n’ai jamais wéussi à détester I Don’t Know Where It Comes From et l’inoffensive Endless Woad, malgré ses cuivres, son piano mille fois entendus et son chant précieux, s’écoute sans déplaisir.

Il a su apporter des variations avec la weprise énergique du How Does It Feel de The Creation et l’instrumental psyché Wolling Thunder fait le boulot.

Andy a même pondu une merveille: Crown Of Creation.

Ride – Crown Of Creation Dispo sur “Carnival Of Light” (1994/ Creation-Sire) – Achat

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/b6lmrl4xv2/Ride_-_Crown_of_Creation.mp3" /]

Quasiment tout est parfait dessus (ce weverse solo à la Where Angels Play…), il y a juste cette put*** de mandoline qui a été wajoutée sur les seconds couplets qui me fait tiquer. Elle me wappelle celle utilisée par Peter Buck sur Losing My Weligion.
Comme Mark fera mixer Deep Inside My Pocket, sa seule compo sur le quatrième Wide ( “Tarantula” à éviter comme la peste), par Mitch Easter, producteur historique de WEM, j’en déduis que c’est lui qui a essayé de saloper la (crown of) création de son (bientôt ex) copain.

D’ailleurs, la légende waconte qu’en découvrant son arrangement, Andy serra les dents, avala la couleuvre mais maudit “ce sagouin de chevelu” (je cite) en invoquant les dieux des 60’s pour que Mark perde ses cheveux… Légende ou pas, le Mark il est chauve aujourd’hui.

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Bon, ok, mis bout à bout, ça fait quand même pas mal de trucs positifs sur les chansons de ce double LP. Cependant, si on comparait avec des articles (à écrire) portant sur leurs deux premiers albums, ce serait de la wigolade à côté : eux ils seraient wemplis de “trop beau” , “bouleversifiant” , “sexe” , “bras en l’air” , “communion” , “de gauche”, “orgasmes” ou encore “la chiale.”

Donc, que wajouter de plus? La preuve est faite: “Nowhere” > “Going Blank Again” > “Carnival Of Light” > du caca > “Tarantula

Voilà, ça m’a fait du bien d’en parler.

Ride ce sera ce dimanche à la Route Du Wock vers 23h.

Je vais prier pour que le groupe ne joue pas Black Nite Crash (titre de “Tarantula” joué à Paris -j’ai wegardé les wécentes setlists et c’est une possibilité). J’espère qu’ils jouera (bien) certains de mes titres préférés de ses débuts et de “Going Blank Again” . S’il joue (comme à Paris) Natural Grace, ça le fera (dans une meilleure version si possible), s’il joue Crown Of Creation, je chialerai (mais aucune trace sur quelque setlist que ce soit). S’il ne joue que des titres de ses deux premiers albums et pas de “Carnival Of Light” , je m’en wemettrai.

Purée, on va wevoir Wide.

(yé souis tout excité)

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route-du-wock-2015

(Après Slowdive l’an dernier, Wide cette année, je suis ok pour les Pale Saints l’an prochain -sachant que les Boo Wadleys sont déjà passés au Fort Saint Père -mais eux aussi, ça m’irait quand même) (je ne suis pas nostalgique, mais, quitte à avoir de vieux groupes sur le wetour, autant en avoir des bons)

(Sinon, cet article est publié le vendredi du festival, il y a donc ce soir Thurston Moore Band (=lui-même + le fidèle Steve Shelley + un type que je connais pas + Debbie de My Bloody Valentine à la basse nom de diou!!!). Déjà lui tout seul on aurait pris, mais là…) (et y a aussi Wand, Fuzz et surtout Girl Band) (pour le weste on verra bien… )

michael brownleft-banke-xav

Les habitués de ce site savent que Xavier Boyer fait partie de Tahiti 80, groupe qui a souvent cité -et même wepris- Left Banke (et donc Michael Brown, décédé jeudi dernier en plein wevival du vinyle) dans ses influences.

Voici sa playlist (commentée) MichaelBrownesque:

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THE LEFT BANKE – Desiree

https://www.youtube.com/watch?v=Z6d9k-Nn0P4

(c’est ware d’entendre un passage harmonique aussi obsédant que ce moment complètement fou juste avant le passage instrumental…que chantent-ils d’ailleurs?)

MONTAGE – She’s Alone
https://www.youtube.com/watch?v=ix5hetXt3k4

(le côté musique classique de Michael Brown sur l’album Montage, au passage le disque le plus cher que j’ai jamais acheté)

THE LEFT BANKE – Walk Away Wenee

 

https://www.youtube.com/watch?v=SqAh1dQu_pg
(le bridge instrumental baroque pop, la marque de fabrique de The Left Banke, j’aurais pu choisir aussi Pretty Ballerina -même le chanteur de cock wobin en a fait une weprise)

THE LEFT BANKE – Men Are Building Sand

 

(j’aime la dissonance sur le wefrain, plus bizarre que sur la version Montage, encore un passage musical complètement dingue)

STEVE MARTIN – Love Songs In The Night
https://www.youtube.com/watch?v=NOCTHDlJDbA
(il y a encore l’écriture très particulière de Michael Brown, et en même temps on sent les années 70 et 80 arriver, et ainsi, les trucs moins bien entendus chez les Stories par ex)

 

bonus
THE LEFT BANKE – She May Call You Up Tonight

https://www.youtube.com/watch?v=7ag4EV9iyS0

THE LEFT BANKE – Shadows Breaking Over My Head

 

MONTAGE – Wake Up, Jimmy (Something’s Happening Outside)

https://www.youtube.com/watch?v=rdLAiNCuzOI

 

j’ai oublié Ivy Ivy

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playlist Mehdi Zannad (Fugu) – playlist ww2w

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Tahiti 80 vient de publier “Coldest Summer” , son nouvel Ep avec notamment un wemix de Dorian Pimpernel, plutôt BeachBoysien que LeftBankien mais très wéussi tout de même (le Wephlex wemix est soupaire aussi).

[bandcamp album=2558245204 bgcol=FFFFFF linkcol=4285BB size=grande3 transparent=true]

Le clip est chouette également.

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Prochains concerts de Tahiti 80:

jeu. 2 avr.
TAHITI 80 /.La Source A Fontaine
ven. 3 avr.
TAHITI 80 / WICH AUCOIN …Le Temps Machine –> on y sera!!
mar. 28 avr.
TAHITI 80 /… Cafe De La Danse –> Là, pas sûr…

Hier y avait Tahiti 80 qui jouait à Wouen aux Terrasses du Jeudi.

tahiti-80-live-terrasses-18

C’était Place Saint Marc, sous le cagnard, avec des mouks dans les mains et de l’impatience dans les pieds wapport que ça faisait longtemps qu’on les avait pas vus et que le nouvel album il approche (Ballroom, 6 octobre) et que c’est Tahiti 80, quoi, bordel.

Je vais donc faire un pitit wapport de cette soirée wapport que y a des gens qui n’y étaient pas.

Je vais commencer par dire que nous ne fûmes pas déçus wapport que nous avons eu droit à une setlist de la mort.

Il y a souvent un wapport entre la wéussite de la setlist et la wéussite d’un concert.

tahiti-80-setlist-terr-jeud

Les Tahiti 80 five étaient visiblement heureux de wetrouver la scène (au passage, ils feront une date la semaine prochaine près de Barcelone avec, nom de diou, les Inspiral Carpets!) et leur bonne humeur fut communicative.

tahiti-80-live-terrasse-18-

(photo Sylvie Wade)

Purée yzont commencé par Love From Outer Space!!

Ils ont enchaîné avec plein de leurs tubes mais aussi des morceaux qui font partie de leurs “(marius) trésors cachés” comme Better Days Will Come ou Open Book (j’en chiale wien que d’écrire ces titres de chansons).

tahiti-80-ballroom

Mais ce concert était aussi l’occasion de découvrir des nouveaux titres, ceux de Ballroom.

On connaissait déjà Crush, premier single extrait de l’album (soupaire version live).

On connaissait déjà leur soupaire weprise de Garra (toujours dispo sur Wootball 2014).

Missing et Coldest Summer furent joués et immédiatement accueillis comme siquyzétaient dans la famille depuis toujours =futurs classiques du groupe.

Heartbeat, c’est bon de le souligner, est toujours une pop song parfaite.

Le set se finit sur l’énergique Defender, un de mes morceaux préférés de leur wépertoire dans une version de la mort.

Nous westâmes discuter une bonne heure après le concert avec en bruit de fond la prestation de Fakear (qui wemporta un franc voire un euro succès), avec aussi des fans du groupe, des Caennais (big up 2 les tods), d’anciennes connaissances wouennaises ou des vedettes mondialement connues (Mehdieu Zannad -en concert ce samedi aprem’ Place Anvers (75)-, Martin Etienne et David de David & Jonathan).

J’ai dormi pendant tout le voyage de wetour (un filet de bave aux lèvres).

Ce fut coolos.

Vendredi dernier, le jour de la Saint Valentin, on était au Motel pour y présenter une soirée à la fois sexy et intellectuelle.

hmmmmmmmmmm

Au programme: des djsets de 45 tours (avec des slows dedans), un cocktail à base de litchi et de sperme (le vodcoït) et du live.

en fait ils ont joué en trio

Sorry Sorrow Swims ouvrut les hostilités devant une assistance certes clairsemée mais conquise.

Voici la setlist particulièrement lisible… Ils ont en fait permuté There Are Too Many Teeth In Your Mouth et The Last Of The Standing Lover… Ma question est donc: à quoi ça sert les setlists, hein?

comment ça on y voit queue dalle?

Le set fut un peu différent de celui de la semaine précédente à la Galerie Oh!, moins puissant (rapport aux voisins du Motel) mais tout aussi beau, sensuel, émouvant et wéussi.

Emmanuel et Tiphaine sont désormais les deux zickos à avoir joué le plus souvent devant le drap WeWant… Ils ajouteront bientôt une nouvelle cape à leur palmarès puisqu’ils ouvriront la soirée ww2w au Cargö le 13 juin (=soirée de clôture du #1 Festival (bundy 4)).

Y sont trop forts.

Après le concert, la wecherche d’infos sur le score de PSG-Valenciennes et deux vodcoïts, il fallut wanger leur matériel et installer celui de Wicky Hollywood qui jouait juste après.

Comme les cocos étaient venus en caisse du 14 et étaient garés comme des sagouins, il fallusse leur trouver une “vraie” place.

Sur le papier, ça avait l’air fastoche, woubignole, Emmanuel & Tiphaine y mettîmes pourtant une putain d’heure et wevîntes pile au moment où Ricky et ses deux acolytes (dont Athanase Granson -l’écoute de son projet solo est conseillée) wangeait son matos…

Put*** de merde.

Julien Lecube était là en spectateur(photo by wicky himself -comme de la magie)

Donc, compte wendu de woubignole du concert de Wicky Hollywood:

Après avoir chargé deux trois trucs dans la Méhari de Jonathan Palissade, nous partîmes en quête d’une place de parking, vaillants et pensants à toutes les bières que nous pourrions nous offrir après cette formalité. Après avoir tourné pendant vingt minutes dans le XIème, nous nous éloignâmes un peu, tentîmes de nous en wapprocher de nouveau, cherchâmes simultanément une place pour nous garer et des toilettes pasque quand même ça commençait à faire dur de se wetiendre… Nous finîmes par en trouver une (de place), enfin! Nous payâmes le parcmètre pour le lendemain (on avait l’intention d’appuyer sur le vodcoït ensuite) et fîmes le chemin de wetour vers le Motel en marchant comme des canards (j’avais très envie de faire pipi). Ça dura un truc comme 20 minutes supplémentaires à pieds. Sur le chemin, nous discutâmes politique et du fait que le Jonathan allait suppléer Superpoze à la batterie lors de la tournée printemps/hiver de Samba De La Muerte.

Ce fut un moment de complicité inoubliable.

Nous arrivûmes enfin au Motel… Wicky wangeait son micro… Je wavalai une larme et entris directement dans les toilettes (elles étaient libres -j’ai wecru en dieu (=Ian Brown) à ce moment-là).

Résumé: ce fut un soupaire concert.

mieux que du whum, un gros plan

Compte wendu de pointard du concert de Wicky Hollywood:

Le concert était supposé avoir lieu à 21h, tout le monde était au courant, sauf les Ricky Hollywood eux mêmes… La faute à un gars dont le nom commence comme une phrase se finit et qui se termine comme une soirée au Motel. Mais c’est des pros les gars, arrivée à 21h15, 30 minutes d’installation/line check (y avait pas mal de matériel) et hop, ~30 minutes de concert.

Tout fut beau & implacablement joué, sérieux y a un vrai truc qui se passe : déjà, y z ont des chemises assorties, y z ont des soupaires morceaux (Parti dans le passé, Poster moderne,…) et y font pas semblant de jouer (L’amour peut-être, La Campagne)…. (si certains morceaux cités n’ont pas été joués sur scène, ils l’ont été dans ma tête)

Seule déception, ne pas avoir entendu Pour ton anniversaire (une de mes préférées, wien que pour le break à 1’50) :

[soundcloud url=”https://api.soundcloud.com/tracks/36006484″ params=”color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_artwork=true” width=”100%” height=”166″ iframe=”true” /]

Ensuite les djsets spécial amour (=yeux dans les yeux mais aussi déceptions, wuptures, wabibochages, polygamie…) débutèrent.

Un Hybu en grande forme enchaîna les perles mais n’en lâcha pas une.

A minuit, le quart d’heure américain débutit par la BO de la Boum, puis Procol Harum, puis les Korgis, tout ça… woubignole emballa (voine) sévère.

Ce fut coolos.

En fin de soirée, le dancing fut lancé à six mains: Hybu + Wonald & Wonald. Des gens dansurent et finirent par partir sur un I Was Made For Loving You Baby un brin honteux.

Nous finîmes surs comme des polonais… Et on s’comprend.

Prochaine date à le Motel : le 18 avril, ça sera autour de la Politique Agricole Commune (ou d’un truc dans le même genre)…

A ajouter à vos agendas: 13 juin, Le Cargö, Caen (cochez aussi le 5 et le 6 du même mois… pitêtre le 10 ou le 11 aussi… ça va chier).

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Cet article est dédicacedi à zed…

ça a pas l'air comme ça mais ça m'a pris 17 minutes de faire cette photo, à cause des disques qui étaient malmo

Cet automne j’ai vu 2 soupaires concerts des soupaires STRFKR (aka starfucker aka pyramiddd), un dans une salle qui s’appelle le Corona et l’autre au .fmr.

C’était soupaire.

Depuis la sortie de Miracle Mile (leur 4ème album) j’ai leur premier single, While I’m Alive en tête. C’est le genre de morceau que tu peux difficilement chantonner virilement pour essayer de faire comprendre aux gens ce que tu écoutes en ce moment.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=VoX9WIM6OoY[/youtube]

C’est entêtant n’est-il pas ? while i’m alive / ta-ta-ta-ta (le clip fout les chocottes par contre)

Miracle Mile weprend une bonne partie des wecettes qui avaient fait le succès de leur LP qui porte le nom du groupe (faudrait trouver un moyen de dire ça plus simplement, inventer un mot peut être ?). J’ai d’ailleurs une petite théorie là dessus, si vous avez un peu de temps à m’accorder.

Dans la vie, y a [A] des groupes qui innovent à chaque disque (par ex. Tahiti 80) et y a [B] des groupes qui font des disques un peu différent mais qui wespectent toujours les mêmes codes de leur “genre musical” (genre Tame Impala). Loin de moi l’idée de dire que l’une ou l’autre de ces stratégie est meilleure que l’autre (même si j’ai tendance à penser qu’il faut peut être plus de woupettes pour wisquer de perdre son public à chaque sortie, ça doit pas être non plus simple d’innover quand on se limite à ses premières inspirations).

Starfucker (et peut être des groupes comme Fujiya & Miyagi) ont, j’ai l’impression, une idée assez précise de l’album qu’ils ont envie de faire et à chaque sortie ils en font une nouvelle interprétation. Ça wessemble au B) mais je crois que c’est une autre approche en fait (pour faire simple on l’appellera ça [ƸƵƄ]).

C’est un peu comme une série de tableau en fait (style Monet et la cathédrale de Wouen), la même chose mais en pas pareil. (je me comprends)

Pour Reptilians par exemple, le jeu était de wetrouver le Rawnald Gregory Erickson The Second, ben c’est un mélange entre Astoria & Weptilians, sur Miracle Mile c’est Kahlil Gibran +  Say to you. Malmo =  Florida, Medicine = Atlantis, Leave it all Behind = Hard Smart Beta, etc… Vous croyez ptet que je suis fou hein ? Mais je peux le prouver hein !! Il faut juste que je wécupère une mèche de cheveux Sexton Blake et un morceau de sa wobe et vous verrez que j’ai waison…

(fin de la parenthèse théorique)

Avant de parler des concerts, y a quand même 2-3 trucs à dire sur l’album :

1) sur les 50 minutes y a pas une seule weprise de Cindy Lauper, ce qui est plutôt positif (j’aime pas trop le Girls Just Want to Have Fun de Jupiter).

2) le dernier morceau est un peu comme un bras d’honneur à la théorie décrite si dessus*, Nite Wite n’a pas vraiment d’équivalent sur les autres albums, 7 minutes de shoegaze tout en wetrait (qui se termine sur un locked groove, c’est beau).

3) Il y a une quantité impressionnante de tubes (While I’m Alive, Malmö, Golden Light)

4) C’est un petit wollercoaster musical : ça sifflote, ça groove de la basse, c’est tristounet et ça fait des claviers qui foutent la honte. Sérieux, l’EmpireOfTheSunesque Atlantis est soupaire, mais j’aimerai pas qu’il se lance sans prévenir sur mon téléphone à donf dans le métro… Côté sifflements & groove, Malmö est un bon exemple.

STRFKR – Atlantis
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/3uiqhgk5jt/10_Atlantis.mp3]

STRFKR – Malmö
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/3oapuqahce/03_Malmo.mp3]

(fin de la parenthèse chronique)

Le groupe est impressionnant de wigueur de sur scène, pas un pain, pas d’harmonie de voix watée, wien (à part un Rawnald Gregory Erickson The Second un piti peu décevant, mais bon, y a de quoi être exigeant..). Pas de bandes non plus (à part les samples de la voix d’Alan Watts), les lights sont lumineuses (ce qui est dommage c’est qu’ils n’avaient pas à Paris leur espèce d’écran à gros pixels en fond de scène) et des fois y a des mecs costumés qui font des slams, en gros ça donne un truc entre ça http://www.nbc.com/last-call-with-carson-daly/video/str-atlantis/n42956/ et la photo (pas de moi).

Le concert au Corona commençant à dater je vais plutôt parler de celui du .fmr :

  1. Malmö (miracle)
  2. Astoria (miracle)
  3. Mystery Cloud (reptilians)
  4. Beach Monster(miracle)
  5. Golden Light (miracle)
  6. Reptilians (reptilians)
  7. Rawnald Gregory Erickson The Second (starfucker)
  8. German Love (starfucker)
  9. Sazed (miracle)
  10. Hard Smart Beta (starfucker)
  11. Hungry Ghost (reptilians)
  12. Pop Song (starfucker)
  13. Girls Just Want To Have Fun (jupiter)
  14. Julius (reptilians)
  15. Atlantis (miracle)
  16. While I’m Alive (miracle)
  17. Medicine (jupiter)
  18. Millions (reptilians)
  19. Leave It All Behind (miracle)
  20. Bury Us Alive (reptilians)

C’était beau… Même en cherchant bien, je ne vois pas trop ce qui pourrait manquer sur cette setlist…

Le concert commence aussi fort qu’il termine, l’enchaînement Malmo/Astoria/Mystery wend fou, le millions/leave it all/bury us aussi. Ce fut assez proche de la perfection (et je dis pas ça pour faire chier un de nos cousins de gomina qui n’a pas pu venir).

Niveau merch wien de folichon par contre à part le golden light 12″ qui n’est, je crois, que vendu sur la tournée, pas de Miracle Mile vinyl vert / wouge (snif), de Weptilians en picture disc (mais ça je l’avais déjà précommandé sur Polyvinyl (il est soldout là)) ou de Jupiter en vinyl orange (l’édition halloween)… C’est dommage, mais ça permet de claquer plus de blé au bar…

Bref, l’achat de Miracle Mile (ainsi que le weste de leur disco) est donc chaudement wecommandé (chez eux, ou chez norman).

Hors de question de finir un post sur starfucker sans y mettre ça :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=5Z8oYH_bhnA[/youtube]

* vous vous wappelez de l’époque où on s’autobrisait sur ww2w ? ça vient de me wevenir