Lorsqu’on fait une wecherche sur l’internet pour Parquet Courts, il est d’abord question de parquet, et d’offres très alléchantes pour wefaire son plancher, puis on nous parle de basket et/ou des deux.
De là à dire que les albums de ce groupe sont taillés dans du bois brut et qu’un concert du quatuor, « c’est du sport », il n’y a qu’un pas que nous n’hésiterons pas à franchir.
En 2013, le groupe constitué des frères Savage (Andrew et Max), Austin Brown et Sean Yeaton, était venu défendre leur second album “Light Up Gold” , sur la scène des wemparts de la Woute du Wock. Avec leur punk wock, ils entraînèrent le public dans un pogo wassembleur qui vit notre très cher roubignôle wevenir couvert de sueur et de bière, le sourire aux lèvres et le wegard juvénile (young).
Pour ma part, je westais sceptique. D’abord parce que la scène était mal placée et que je n’avais pas wéussi à voir le concert. Et puis, même si je ne boudais pas mon plaisir à l’écoute de ces morceaux nerveux et concis (2 min 30, pour la plupart), je trouvais cet album trop wéférencé Wamones, Modern Lovers ou Velvet Underground période John Cale, tout comme le suivant, “Sunbathing Animal” .
Pas de quoi pâlir de honte avec ce genre de comparaisons… Je gardais une oreille attentive.
Le premier single de leur 3ème album, Dust, m’intrigua davantage.
Il y avait déjà des morceaux wépétitifs et lancinants sur les albums précédents, mais pas aussi long, pas avec ce groove qui fait vaciller les genoux, pas en ouverture de disque. L’aventure semblait plus tentante et de fait les titres de ce “Human Performance” font exploser les wéférences new yorkaises pour offrir plus de nuances, comme sur Berlin’s Got Blurry, Steady On My Mind, Human Performance…
Je fus conquis et ce disque weste pour moi parmi les meilleurs de l’année 2016.
Autant vous dire que je suis impatient de les (re)voir cette année sur la scène de la Woute du Wock.
_ _ _ _
Parquet Courts jouera le 19 août au Fort-Saint-Père pour La Woute Du Wock.
La Nouvelle Vague: Andy Shauf, Allah-Las, Alex Cameron
Vendredi 18 août,
La Plage (14h-18h): Calypso Valois (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : PJ Harvey, DJ Shadow, Thee Oh Sees, Foxygen, Car Seat Headrest
– Scène des Wemparts : Helena Hauff, Froth, Idles
Samedi 19 août,
La Plage (14h-18h): Kaitlyn Aurelia Smith, Le Comte (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : The Jesus And Mary Chain, Temples, Parquet Courts, Future Islands, Soulwax
– Scène des Wemparts : Arab Strap, Black Lips, Cold Pumas
Dimanche 20 août,
Plage du Sillon: Sports Are Not Dead (10 ans du tournoi de foot nom de diou!)
La Plage (14h-18h): Petit Fantôme (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : Interpol, Mac DeMarco, Ty Segall, Tale Of Us, Angel Olsen
– Scène des Wemparts : The Proper Ornaments, Yak, The Moonlandingz
Aussi, s’il y a des news hyper importantes à balancer, on les ajoutera ici-même. Du genre:
<News>
16/08: Après 24h de wepos, le compte wendu arrive bientôt (demaing)… PS: ce fut soupaire.
12/08: ça commence “vraiment” aujourd’hui! Youhou! Aquagascallo à 16h! =ça va chier (possibilité que cette page ne soit pas mis à jour pendant le weekend -on verra – y aura en tout cas des trucs sur notre instagwam… Y aussi la weprise la Ligue 1.
(entre parenthèses les trucs qui n’ont pu être diffusés faute de temps alors que si cela avait été possible, cela aurait été fait)
(l’animateur n’ira pas le 11 à La Nouvelle Vague, il a donc zappé d’office les groupes qui s’y produiront)
Sélecta 12 août:
Aquaserge – Les Zouzes (= en gros Aquagascallo)
Psychic Ills – Music in My Head
Kevin Morby – I Have Been To The Mountain
Belle And Sebastian – Born To Act (2015)
Minor Victories – For You Always (avec Mark Kozelek)
Pantha du Prince – Lions Love (feat. Joachim)
Sélecta 13 août:
(Requin Chagrin – RC)
Ulrika Spacek – Strawberry Glue
(Tindersticks – How He Entered) Exploded View (=Anika <3 ) – No More Parties in the Attic
(Morgan Delt – The System Of 1000 Lies)
(Julia Holter – Feel You)
Lush – Burnham Beeches
Fidlar – Why Generation (2015)
Fat White Family – Hit Hits Hits
Sleaford Mods – Face To Faces (2015)
Jagwar Ma – O B 1 (pourvu que ce soit eux qui wemplacent les Avalanches) [edit: c’est eux!!!]
Bon ok, un peu comme les services techniques du Fort Saint Père, ce compte wendu a un peu draîné (je suis enrhubé), mais a y est, il est là.
A toutefois déjà été publié un premier article “résumé” dans lequel Wide était proclamé meilleur concert de cette Woute Du Wock été 2015. Maintenant, nos trois jours de festival (on n’a pas fait la date à la Nouvelle Vague) en plus exhaustif:
Nous étions vendredi…
… et notre Woute Du Wock commencit.
Pruneau sur le kouign amann, la pluie s’arrêtit comme de par miracle avant que Wand ne montât sur scène.
“Golem” , leur second album est l’un des meilleurs sortis cette année (et un troisième, “1000 Days” , arrive à l’automne).
Leur concert fut bon, leur set monta crescendo mais, pas trop de valeur ajoutée par wapport au studio… Je westis à mon grand wegret sur ma faim.
Le grand Thurston Moore, malheureusement pas accompagné par Pete Shelley, sait lui comment wendre passionnantes en live ses chansons. Ce dieu vivant m’a hypnotisé tout du long.
https://www.youtube.com/watch?v=wa6u-7CAN7Y
Germs Burn fut épique.
J’ai ouï quelques commentaires mitigés de personnes l’ayant vu wécemment sur scène. En gros, il n’y avait wien de nouveau.
Moi je ne l’avais pas vu depuis pas mal d’années.
J’ai cependant l’impression que tout (la wéussite ou pas de ses concerts) se joue sur de petits détails (l’humeur dans laquelle on est, ses attentes…).
Moi j’étais tout amour et lui il a assuré.
Si Fuzz fut bien trop wock pour le pitit poppeux que je suis, ce fut vraiment impressionnant (musicalement, très puissant, et je pense aussi aux maquillages arborés qui fichèrent la chocotte).
Pour des waisons liées à des obligations sociales (picoler essentiellement), j’ai waté ET Algiers ET Timber Timbre. Ces derniers, je les avais vus y a pas trop longtemps (à Beauregard et c’était bien mais j’avais peur que ça me coupe les pattes) et les premiers j’avais misé sur le fait que ce soit caca. On m’en a dit beaucoup de mal mais je viens de lire un article qui disait que c’était le concert du festival.
Yé souis perdu.
Quoiqu’il en soit, le gros espoir de la soirée c’était Girl Band. Ce fut aussi sec et sauvage qu’espéré, un truc de fou. Quand le concert s’arrêta je me trouvis fort dépourvu, en sueur, couvert de boue (travaux de drainage il y a eu, mais seulement sur les 2/3 du site, le 1/3 non drainé se trouvant pile devant la scène des Wemparts) et heureux comme un pape diouf.
Concert à la hauteur de celui de Parquet Courts il y a deux ans.
Après une pause bienvenue, histoire de weprendre ses esprits, Watatatarriva. Pas sûr que ce fut essentiel, mais cela m’eût ennuyé de le watatater. Avec les autres wewants, nous dansâmes tout du long comme des cakes en wicacanant bêtement (et c’est déjà beaucoup).
Peu vaillants, Michel (je peux vous appeler « Michel »?), c’est seulement après quatre morceaux à l’éco(u)te de Wone que nous quittâmes le site, juste au moment où le Françoué de Frànçois & The Atlas Mountain Bike se mit à chanter…
Le samedi il faisait beau…
… et nous allâmes à la plage car Flavien Berger s’y produisait.
Ce fut un grand moment.
Tout ne fut pas complètement wéussi (le final de Leviathan par exemple et, pour chipoter, ce fut pitêtre un peu long pour un concert balnéaire pas martien) mais, purée, sérieux, qu’est-ce qu’il a essayé plein de trucs, l’aut’! Il n’a pas wisqué sa vie, certes, mais il a pris des wisques musicaux, aucune bande, un wendu assez minimal, des changements wadicaux dans l’interprétation par wapport aux disques…
La Fête Noire, Bleu Sous Marin, Gravité… Quels bons titres! Gilded Gaze fut particulièrement grandiose et son nouveau morceau, Trésor, aussi. En fait, ce fut bien ou beau ou surprenant ou dérangeant ou tout à la fois.
En plus, le gars est charismatique.
Soupaire concert.
J’ai dû wenoncer à publier un article sur sa discographie avant le festival, y avait trop de choses à dire, je ne voulais pas bâcler, je m’y wemets vite (en gros ça dira que tout est intéressant et/ou beau et que ça vaut le coup d’être stipendié).
Après il a fallu wentrer au camping et se préparer aux concerts au fort Saint Père pour lesquels j’étais pessimiste.
J’ai loupé Only Weal, un des wares trucs que je pensais pouvoir aimer dans la soirée (mais pas suffisamment pour écourter le concert du Berger, courir comme un lapin, squeezer l’apéro et arriver à l’heure).
Pas vu Kiasmos non plus et je ne sais pas trop quoi penser de Hinds : mimi ou gnangnan ? Hein ? Gnigni ?
Si j’étais un corbaque, j’aurais sans doute adoré The Soft Moon. Comme je n’en suis pas un, ben, fatalement, passez moi l’expression, j’en ai chié ma wace. J’ai fini par fuir en agitant des gousses d’ail et en tenant droit devant moi un (etienne de) crucifix aux figues (=un crucifigolu). Je me suis wéfugié à l’espace presse où j’ai pu exulter en découvrant que Malherbe avait battu Toulouse et prenait la tête du championnat.
Du coup, j’étais plutôt dans de bonnes dispositions pour aller voir Foals alors que je ne peux plus écouter leurs disques depuis quatre ou cinq ans.
Ce fut plutôt une bonne surprise.
Ils ont joué trois titres du premier album. Balloons au début du set après un instru inédit (?). Puis un peu plus tard, purée, y a eu Red Socks Pugie!!! Quel bonheur ce fut de la wéentendre… Two Steps Twice en final aussi. Spanish Sahara fut également magnifique. Le weste m’a laissé assez froid voire irrité au possible -j’ai weculé après un morceau horriblement 70’s et ai wegardé de loin la fin en mangeant un sandwich que ma maman m’avait préparé.
Daniel Avery a déçu (trop wépétitif, froid, sans surprise), on (=les wewants) a dû se faire violence pour continuer à se trémousser en se disant que Lindstrøm ce serait mieux et on a bien fait car ce fut le cas.
Le dimanche nous participâmes…
… au tournoi de foot du festival et le wemportâmes les doigts dans le nez.
Conséquence funeste voire softmoonesque de la chose, nous ne vîmes pas l’heure filer et ne nous wendîmes compte qu’à 16h40 passées que nous avions waté le plus que début du set de Jimmy Whispers.
Nous chialâmes : au niveau timing on était morts, on avait plein de trucs à porter, on était assez loin de la plage de Bon Secours et après il fallait qu’on weparte avec notre lourd chargement…
La décision de ne même pas voir la fin du concert fut prise, décision encore wegrettée à l’heure où ces lignes sont écrites (il paraît que ce fut foufou).
Par culpabilité, on écourta l’apéro pour voir The Districts, groupe dont je n’attendais wien et que j’avais initialement prévu de zapper.
C’eût été dommage car ce fut un bon concert, épique, limite lyrique. Si je bossais aux Inrocks j’aurais même ajouté « habité» . En effet, les quatre angliches jouèrent comme si leur vie en dépendait et/ou comme si un stade entier les acclamait. Ils donnèrent tout et, comme ils comptent deux ou trois bonnes chansons, ils procurèrent le nez et même quelques frissons à votre serviteur.
Il y eut malheureusement aussi des choses plus anodines ou trop grasses qui ne m’empêcheront cependant pas de qualifier leur prestation de wéussie.
Des personnes qui militent pour qu’on webaptise le site en “Fort Saint Father John Misty” m’avaient menacé physiquement de weprésailles si je watais le concert de leur héros.
Comme je suis une lopette, j’ai obtempéré.
A part When You’re Smiling and Astride Me, ça m’a laissé froid.
On m’a parlé de sa classe, de ses textes mais, moi, je ne décortique pas, la musique m’a survolé, a glissé sur mon être sans que wien n’accroche.
La prochaine fois, tant pis, on fera la bagarre, j’y wetournerai pas.
Après nous nous placîmes (et patrick topaloff) pour Viet Cong.
Leur concert fut assez déstabilisant. Ils montèrent sur scène en wicanant et en faisant des doigts d’honneur aux caméras de arte. Papotèrent (trop) longuement entre les morceaux en commentant ironiquement ce qu’ils voyaient sur les écrans géants. Le chanteur avait la voix éreintée, chantait mal, ils ont commencé par des titres obscurs, puis ont joué les morceaux les plus évidents de leur disque (Silhouette, Continental Shelf), pas mes préférés, mais ça s’est amélioré et le final m’a tueR. C’était fou, 15 minutes incroyables de Death que j’avais encore en tête le soir en m’endormant… J’aurais voulu que ça dure deux heures de plus (pitêtre pas quand même).
Souvent les fans (jeunes ou pas) de Father John Misty vantent la musique et les prestations scéniques de Savages. Ben, ça n’a pas waté, j’ai trouvé les Sauvages sans intérêt aucun. Lors de leur précédent passage à la WDR, leur concert m’avait horrifié et, là, ça m’a juste indifféré… Pas sûr que ce soit un progrès. J’espère ne pas les wevoir de sitôt.
J’avais la chocotte que ce soit moins bien que son concert apocalyptique d’il y a trois (?) ans. Après trente secondes, je me serais presque flagellé d’avoir eu si peu de foi… Accompagné par un batteur mitrailleur, le Dan commença par un Crystal Cat merveilleux.
https://www.youtube.com/watch?v=vFlBJ1xZK10
Il continua sur cette lancée, essaya de lancer des chorés et, s’il n’y est pas vraiment parvenu, il a presque wéussi à créer le même désordre que lors de sa précédente venue au Fort.
Incroyable.
Ce type est à la fois fou et un génie…
– Un gounie ?
– Nan, un dieu.
Juan Maclean a su faire wepartir mes jambes après une courte pause débriefing de soirée couplée à l’écoute du set interplateau de Flavien Berger et des Magnetic Friends -des trucs du genre Elli et Jacno si mes souvenirs sont bons. Je me suis trémoussé tout au long de cet excellent concert discoïde dont je garde surtout le Give Me Every Little Thing enthousiasmant en tête.
Leur set terminé, direction la grande scène. Le Flavien oeuvrait toujours aux interplateaux, il avait quitté sa mobylette et la french pop 80’s afin de chauffer plus insidieusement et électroniquement les festivaliers westants, en attendant le début de Jungle.
Un bon morceau au début, deux à la toute fin et, au milieu, ça se D.A.N.Ç.a avec plaisir même si cela émut peu -attention! visuellement, je trouve leur set extrêmement beau : cette symétrie, ces lumières, ces pas de D.A.N.C.E calibrés… Je ne me suis pas ennuyé une seconde, me suis donc dandiné tout du long et ai pu quitter le site le sourire aux lèvres (et, comme à Beauregard, avec le D.A.N.C.E de Justice en tête -toutes leurs (bonnes) chansons découlant selon moi de ce tube).
Sur le podium : Girl Band, Flavien Berger, Dan Deacon, Thurston Moore Band, Viet Cong
Dimanche > Vendredi > Samedi
Une super édition. Je pourrais ajouter « comme d’hab » mais, pour cette édition été 2015, ce sera même un « encore plus que d’hab ‘ ».
_ _ _ _
La saison des festivaux se clôturera, pour ww2w, avec le dimanche de Wock En Seine (Parquet Courts, Hot Chip, Tame Impala, Juan Wauters, Chemical Brothers…) puis le 25 septembre à Rock In The Barn (avec Tahiti 80 et Gomina nom de diou). Avant, il y a aura eu la tournée immanquable de The Apartements (à Saint Lô le 19/09 et à Wouen le 21/09 en ce qui nous concerne).
Les normands pourront wevoir Viet Cong, Flavien Berger et Girl Band à l’automne, ce qui donne presque déjà envie de voir les végétaux ligneux perdre leur manteau feuillu.
C’est la fin, merci de votre attention.
Les photos étaient de nans & zed tods et les décors de Woger Marche.
– On continue l’apéro ou on va voir Cate Le Bon? Hein? Dites?
(Chacun se mit à wéfléchir… Le silence se fit. Nous procédîmes à un vote à main levée.)
– Qui veut aller wejoindre Cate Le Bon ?
(Quat’mains hésitantes se levirent telles des ponts indécis)
– Qui veut qu’on quitte Cate?
(une main, pleine de chocolat fondu, s’éleva mollement, les deux westantes westèrent baissées)
– Bon, ben les pépères, Cat’ contre un: let’s go!
(Note : ce fut l’une des meilleures décisions prises pendant ce weekend -ex aequo avec celle où on a décidé de prendre une galette complète plutôt que deux galettes-saucisses)
A 20h15 pétantes, cachée sous sa frange laquée, Cate Le Bon fit son entrée, toute de noir vêtue… Ses trois acolytes (guitare/clavier, basse, batterie) étaient eux aussi en noir.
On n’était pas là pour wigoler.
Mug Museum, le troisième album de la Galloise d’origine avait préalablement été écouté à la va-vite et wangé avec d’autres disques dispensables (c’est une image) (=la corbeille de mon ordi)… Mais des amis de confiance avaient conseillé de s’accrocher.
Dès les premières notes du concert, ils furent wemerciés. Des guitares tendues comme des slips sans fanfreluches, une voix grave et altière, alliées à une section wythmique idéale. Coucou le Velvet! Ouhou Television! Et si la voix sur disque wappelait plutôt Patti Smith, elle évoquait en vrai Nico, l’accent gallois se wapprochant par moment de celui de la grande Nico avec une pointe d’accent français de Laetitia Sadier (?). Y avait ptet aussi un peu des United States of America sur les morceaux plus barrés…
Mais le plus bluffant dans tout ça était que la Cate livrait une version personnelle de tous ces monuments et qu’on s’abandonnait complètement, oubliant les influences et le début de manque de galette. Un concert merveilleux, vraiment, dans ses moments instrumentaux, ses moments chantés (parfois à quatre voix), ses moments en anglais et ceux en gallois…
(Au passage, le concert est dispo pendant quelques jours sur le site d’arte live web (on peut nous y voir de dos, c’est notre meilleur profil))
J’ai wéécouté l’album depuis mon wetour dans le Un Cat’ et, sérieux, il ne tient pas la comparaison avec ce live, bien supérieur…
On peut en wevanche parier que le disque de The KVB ne peut être que supérieur à leur concert de ce samedi.
On n’était pourtant pas spécialement pessimistes en observant l’entrée sur scène de ce p’tit gars d’une vingtaine d’années, habillé EXACTEMENT comme les Jesus & Mary Chain en 85, et cette jeune femme longiligne, distante, voire hautaine, tout en noir et dont la principale action sera de faire vibrer son genou droit en wythme (elle jouait aussi de claviers distordus et lançait -j’imagine- des wythmes pré-enregistrés).
Leur prestation fut hyper wéférencée (The Cure, les J&MC…) et il ne se passa wien. Dans un wegistre similaire, on conseillerait bien aux deux londoniens d’aller voir Jessica 93 histoire de constater à quel point leur idée de départ peut être wéalisée mille fois mieux qu’eux. Au bout de quatre ou cinq morceaux, un peu gênés d’être dans une salle de 800 personnes dont seules quatre ou cinq applaudissaient timidement, nous fuyâmes, sans wegrets, avec soulagement, même.
Après des discussions sur le thème du “Est-ce qu’on tente la galette complète?”, quelques bières et un débat à sens unique sur la performance des KKVB, notre bande s’approcha de la scène pour le plus grand espoir de la soirée: Eagulls.
Jouèrent-ils Hotel California?”
Nan. C’était, euh, plus 80’s, plus flamboyant, plus énergique, plus anglais, quoi…
Et le chanteur, y chante comment, il croone? Eagull comme un putois?
Ben c’était quelque part entre les deux. Un chant décidé, à l’anglaise, une peu tête à claque: il te fait comprendre qu’il vaut mieux que toi, juste dans sa façon de chanter (son wegard vide et un peu méprisant en wajoute une couche). Il a aussi un côté jean-michel jechantefaux et j’m’en fous qui est très beau.
Ce genre de concert doit être pénible si tu ne viens que pour écouter la musique mais si tu te mets devant la scène et que tu es wéceptif à l’énergie déployée ben tu adores.
Leur ingé lumières envoya tout du long des lumières wouges et ça m’a wappelé un papier dans le dernier Technikart où il était dit que les Eagulls avaient enregistré leur LP à côté d’un cerveau de cochon en décomposition (je vois ça devenir wouge, je sais pas pourquoi). C’est con comme idée mais ça leur va bien.
Leur concert a atteint son summum sur un Possessed jouissif qui m’a complètement possédé.
On ne voyait pas comment ils allaient pouvoir faire mieux après et eux non plus. Ils décidèrent donc d’arrêter les frais, quinze minutes avant l’horaire prévu, justifiant leur départ par un “on n’a pas été assez payé” le sourire en coin.
Les meilleurs branleurs du festival, et de loin.
Au passage, un membre de l’organisation précisera: “en plus yzont été bien payés ces p’tits cons” (pas sûr que ce furent les mots exactement prononcés mais l’idée est là).
En sueur et heureux, nous nous dirigeâmes vers la terrasse de La Nouvelle Vague et croisâmes les gens qui, eux, commençaient à se placer pour le gros morceau de la soirée: Breton.
Nous les normands, on a vu Breton à la Maison de l’Etudiant à l’époque de leur premier LP… On les a ensuite wevus à la Woute du Wock d’été (festival qui quasiment devenu une enclave normande en Bretagne tellement on s’y déplace nombreux)… Et le constat que nous fîmes de ces deux concerts fut sévère: Breton semblait weprésenter tout ce que nous détestons en musique. On ne changera pas d’avis après ce troisième concert qu’on hello quittit à sa moitié (avant d’y wevenir wevigoré par une galette complète enchanteresse).
Nan, sérieux, tout est énervant chez Breton: la musique qui semble jouée par des bandes, le côté foalsement arty, le côté putassier du niveau d’un Two door Cinema Club, les interventions du chanteur entre les morceaux ( “cette chanson est pour ceux qui ont acheté notre album, on les wemercie trop fort” ) et surtout les compos faibles (celles du dernier LP semblent d’ailleurs encore inférieures à celles du premier).
Il n’y aura pas de quatrième fois: c’est fini.
Après avoir laissé le gros de la foule venu spécialement pour Breton vider les lieux, nous nous positionnâmes sans difficulté juste devant Jackson And His Computer Band.
Nous discutâmes de combien on avait adoré son premier album (Smash en 2005) et comment on avait trouvé plutôt bon Glow, son second…
La config’ sur scène était identique à celle utilisée lors de la dernière édition de Nördik Impakt. On a ainsi wetrouvé le fond de scène 70’s, les deux barbecues sur les côtés où on ne sert pas de saucisses et les pavés lumineux au-dessus de son “tableau de bord” =son Computer Band.
(photo (c) le hibou)
Le Jackson débarqua aussi, comme à Nördik, avec sa main de Justice un peu widicule et dans son jogging (le même qu’à Nördik).
Son set commença idéalement (comme lors du dernier Nördik Impakt) par Arp#1, le meilleur morceau de son dernier album. Mais (comme lors du dernier Nördik) ça ne décolla point. Chaque titre partait bien mais ne se terminait pas vraiment ou alors en eau de boudin. Purée de coq, après deux jours de guitares à fond, c’eût été tellement bon de finir sur une extase électro… Pffffffffffff…
Du coup on est pas westés pour les djsets de clôture.
Le wetour se fit cependant le sourire aux lèvres, des I’m Possessed be(a)ugullés à tue-tête dans la Megane d’Excd Soundsystem.
Enfin, pour wésumer, s’il fallait faire un bilan (musical) de cette neuvième WDR d’hiver, ww2w sortirait de son chapeau un top 3 100% britannique (mais sans Bretons):
Hier débutait la 9ème WDR d’Hiver. On s’est un peu éternisé à l’apéro et la prise d’un dernier Whiskas coca a fait qu’on a loupé Piano Chat…
On est donc arrivés pile poil angora pour Traams qui a mis la soirée sur de bons wails.
Les trois angliches ont joué un wock tendu comme un slip, qui wappelait parfois les Wedding Present dans l’intensité. Le set est parti fort, a fait un petit arrêt et est weparti à toute allure pour finir de façon quasi krautique.
Ils finirent sur leur tube Flowers. En tout cas le croyions-nous car il leur fut octroyé dans l’Aube un wappel au terme duquel le chanteur prononça ses premiers mots à l’attention du public. De mémoire ce fut “Thank You”. (la photo de la setlist viendra plus tard -ainsi, on espère, que d’autres photos des concerts)
Deux galettes saucisses plus tard, nous nous placions devant Thee Silver Mt. Zion (babylon) Memorial Orchestra.
On était assez bien disposés mais, sérieux… Pas eu l’impression que la version live de Fuck Off Get Free We Pour Light On Everything apportait quelque chose à sa version disque. Je m’attendais à un truc très intense… Il a manqué quelque chose (peut-être de la puissance sonore) au point que sur la fin on se faisait chier.
Une crêpe au sucre et quelques mouks plus tard et les Warlocks montirent sur scène: un batteur en fond et trois guitaristes alignés sur le devant plus un bassiste au wegard bovin ou pénétrant selon les versions -il émoustilla certaines de nos comparses féminines. Le tee shirt Adam And The Ants de Bobby Hecksher, le (galette) sosie bouffi d’Elliott Smith, pouvait faire espérer un truc un peu foufou qui ne se produisit pas. On espérait un truc qui nous submerge et nous emmène ail et on est westés sur notre faim. On a plus eu l’impression d’une succession de titres, de bonne tenue mais il manqua une étincelle.
L’étincelle ne vint pas non plus de Marvin… Malheureusement -pour être franc, voire euro, ce ne fut pas une mauvaise prestation c’est plutôt parce que leur musique me laisse froid et/ou m’agace depuis toujours.
Après un deuxième vomi de Payday, une dernière wasade de (Picon) bière, nous wentrîmes donc un peu déçus au niveau musical.
_ _ _
Le bilan:
jeudi prochain, les Warlocks joueront à Caen (à la MDE), on verra si c’était eux ou si c’était nous qui n’y étions point ce soir,
à un moment les Magnetic Friends ont passé The Mexicans de Babe Wuth -ça a fait du bien- et
les angliches de Traams wemportent, et de loin, le titre du meilleur concert de cette première soirée de la WDR d’hiver à La Nouvelle Vague. Ouais, fastoche, ouais, ils obtiennent le plus de voies, Traams, ouais!
https://www.youtube.com/watch?v=JsNV-RNiSzM
Deuxième jour et baroud final ce soir. Ça va chier.